Cours 10 Flashcards
Les évaluatrices ont recours à quoi pour mieux comprendre la complexité des différentes présentations cliniques?
l’évaluation multi-informateur
En quoi les différents évaluateurs varient entre-eux?
leurs capacités d’observer les émotions et comportements, autant de façon intra-contexte que inter-contexte
Sur quoi en général est largement basée l’évaluation clinique?
les autoévaluations, autant par entrevues ou questionnaires
Est-ce que les autoévaluations sont suffisantes?
- elles sont essentielles, mais non suffisantes
- les évaluations par des informateurs sont aussi pertinents
Que procurent les évaluations des informateurs?
une validité incrémentielle (prédictive) significative
Que recommande le modèle compréhensif d’évaluation psychoéducative?
utilisation de plusieurs méthodes d’évaluation et plusieurs informateurs
Quelle est l’étape la plus complexe?
l’intégration de toutes les informations cliniques (différentes dimensions, différents contextes, différentes perceptions des informateurs)
Quels sont les deux schémas pour établir un statut clinique ou un diagnostic?
- Schéma complexe: on donne un poids différent aux différents informateurs (ex. parents-ext, enseignants-attention, self-int)
- Schéma simple: l’information des différents informateurs a le même poids
Quels schémas sont généralement préférés pour établir un statut ou diagnostic et pourquoi?
les schémas simples, parce que les schémas complexes procurent une valeur ajoutée assez limitée (biais)
- si moins de connaissance de la documentation scientifique, schémas complexes sont plus influencés par théorie implicite et expérience clinique
Qu’assume-t-on avec les schémas simples?
les faux positifs (diagnostic donné mais pas de trouble) sont moins dommageables que faux négatifs (pas de diagnostic mais trouble réel)
- faux positifs = interventions non-nécessaires
- faux négatifs = absence d’intervention pour quelqu’un qui en a réellement besoin
Pourquoi l’accord inter-juges est faible?
- différences réelles?: variabilité situationnelle des comportements, émotions, traits, …
- quel est le niveau d’analyse?: accord plus élevé pour traits généraux que comportements spécifiques
- méthodes d’évaluation sont les mêmes?: items parfois différents même avec même méthode
Quels sont les 3 facteurs clés de l’accord inter-juges faible?
- contexte d’observation: attentes différentes = comportements différents
- type de problèmes évalués: meilleur accord pour problèmes observables (extériorisés) que problèmes plus épisodiques (intériorisés) ou difficiles à observer (pensées suicidaires)
- évaluation de traits moins observables plus valide par autoévaluation, traits avec forte désirabilité sociale plus valide avec informateurs - âge des individus: niveau d’accord diminue avec augmentation de l’âge des JEUNES (remonte à l’âge adulte)
- fidélité des autoévaluations des jeunes augmente avec augmentation de l’âge
- donc accord inter-juges plus élevé en bas âge possiblement contaminé par fidélité plus faible
Quelles sont les 4 questions que doit se poser l’évaluatrice pour interpréter les convergences/divergences entre informateurs?
- Variations réelles du comportement en raison des différents contextes?
- possible et explicable sur le plan conceptuel/théorique?
- devraient être confirmées avec différentes méthodes d’évaluation - Variation de la sévérité clinique?
- plus il y a de convergence entre informateurs, plus ça suggère présence de sévérité du problème - Spécificités de l’informateur?
- familiarité, perception, motivations, théories implicites, biais socio-culturels, styles de réponses, problèmes d’adaptation/psychopathologies - Erreurs de mesure?
- erreurs aléatoires associées à l’instrument
- erreurs systématiques/biais documentés par des recherches
- autres erreurs liées aux conditions d’administration