Coudert Flashcards
Surdité de transmission
- otite chronique (zéro-muqueuse, cholestéatomateuse ou non)
- malformative (cogénitale ou aplasies majeures/mineures)
- acquise non infectieuse (traumatique, otospongiose, maladie de Lobstein)
Surdité de perception
- causes intrinsèques : infection prénatale (CMV), périnatale (pré-mat, asphyxie,ototoxique), post natale (méningite, ototoxique)
- génétiques : syndrome ou non
- neuropathies auditives (au delà de OE) -> Nerf crânien -> dépistage OEA ok mais PEA touchés : CMV + génétique. Pas implantable..
surdité légère
21-40 dB.
diagnostic 5-6 ans
difficultés à voix lointaine ou basse
surdité moyenne 1 et 2
41-55 dB
56-70 dB
diagnostic 2-3 ans
parole perçue si on élève la voix, nombreux bruits familiers non perçus.
surdité sévère
71-80 dB
81-90 dB
diagnostic 1-2 ans
quelques bruits forts restent encore perçus. langage non acquis
Surdité profonde
91-100 dB 101-110 dB 11-120 dB diagnostic 1 an aucune perception de la parole. Seuls de rares bruits forts sont encore perçus
Cophose
sup 120. Aucune perception
critère d’implantation
- de 50% d’intelligibilité à 60 dB avec prothèses.
chez nourrisson : surdité profonde. implantation avant 2 ans pour qu’il n’y ait pas de séquelles. Trouver étiologie d’abord parce que parfois non implantable.
appareil précoce
fonction créé l’organe et le conserve.
maturation : périph ver le centre
immersion sonore -> aide à maturation -> nécessaire à l’acquisition du langage
Risque : plasticité de privation. aires auditives colonisées par autres aires fonctionnelles.
6 ans : irréversibles.
si pas appareillage précoce :
- SP : aucune stimulation centrale, arrêt des vocalises vers 6 mois, quand elles ne seront plus un acte réflexe
- SV : stimulation par des bruits environnementaux, surtout qu’on a des jouets sonores qui peuvent envoyer des sons au-delà de 70 dB, mais insuffisante pour développer le langage, pas de boucle audio-phonatoire
- SM : en fonction de la maturation périphérique, donc en fonction de l’état de la surdité moyenne, si on est plutôt près de la limite haute ou de la limite basse, on va avoir une acquisition du langage mais qui va être imparfaite. trouble du comportement, articulation, etc
- SL : retentissement sur le langage
diagnostic :
- diagnostic ORL certain ++
- recherche de l’origine étiologique
- audiométrie subjective (comportementale)
- examens objectifs : impédancemétrie, OEA, PEA, ASSR, électrocochléographe..
- recherche de syndrome associé
Principe de promu non nocere
bcp d’incertitude, on appareille pas sans diagnostic certains.
Attention à la maturation des voies auditives.
Stéréophonie
- sommation binaurale
- localisation spatiale
- démarquage binaural (écoute en milieu bruyant)
- spécialisation intra auriculaire (gauche : parole, droite : prosodie)
- fatigue auditive réduite
quand appareiller ?
- Perte moyenne ≥ 30 dB, Perte à 2000Hz ≥ 35 dB, Perte moyenne ≥ 25 dB pour une surdité de transmission
- diagnostic certain : primum non nocere + retard de maturation des voies auditives on n’appareillera pas une suspicion de déficience moyenne, on attend 7 à 9 mois (maturation voies auditives).
- SVT suite à aplasie bilat = appareillage immédiat avec bandeau vibrateur.
Appareillage surdité de transmission
Voie aérienne sauf quand :
- aplasies
- surdité fluctuante
- Rinne tromp important
- otite séreuse
VA : meilleure qualité d’amplification bande passante 200-8000 Hz
Appareillage surdité de perception
Toujours en voie aérienne et systématiquement :
- stéréophonie
- contour d’oreille
- embout souples
Attention aux distorsions systématiques
Distorsions cochléaires
atteinte des cellules de l’organe de corti :
- recrutement (intensité)
- diplacousie (fréquence)
- seuils différentiels de fréquence (fréquences)
- effet masque (temps)
- distorsions temporelles (temps)
Recrutement
sensation d’intensité augmente plus vite que l’intensité réelle envoyée.
réglage ++ de compression et d’écrétage.
diplacousie
glissement de la sensation de hauteur différente pour chaque oreille.
confusions phonétiques
atteinte des seuils différentiels de fréquence
plus petite variation de fréquence perçue par l’oreille.
Normo-entendant : optimale à 60 dB.
sourd : optimale + fort mais pas parfaite car CC –
chaque fréquence peut s’améliorer => ++ éducation auditive
Effet masque
effet de rémanence son fort peu en cacher un autre moins fort. effet d’autant plus important que le 1er son est énergétique (voyelle puis consonne).
distorsions temporelles
- dégradation de la discrimination temporelle
- effet de rémanence
- > confusions phonétiques
- > réglages : attaque, retour et compression
Réglage - compression adaptative :
système qui bloque l’information auditive au dessus d’un certain seuil
• Un temps d’attaque
= Temps pour que la compression se mette en route
• Un temps de retour
= Temps pour que cette compression s’arrête
–> PB : temps de latence de 5ms donc si bruits très rapide se met pas en route -> écrêtage
Réglage - écrêtage (Peak-Clipping » ou « PC) :
Sorte de « barrière » qui permet d’interdire à l’appareil de dépasser telle intensité. Les sons au-dessus de cette intensité seront bloqués mécaniquement.
Réglage - canaux fréquentes :
- couper seulement la fréquence inconfortable tout en gardant les autres
- Les fréquences très aigues > 3000 – 4000 Hz, = traumatiques -> brider un peu au début, tant que l’on n’a pas de certitude.
- L’amplification des basses fréquences n’a pas beaucoup d’éléments de parole mais est essentielle pour obtenir une sensation sonore qui est essentielle chez l’enfant.
- On privilégiera la zone 1000 – 2000 Hz, puisque nous avons 80% des éléments de parole dans cette zone.
rééducation orthophonique
-précoce ++
- intérêt de l’enfant pour environnement sonore
- dvper boucle audiophonatoire et phonation
- dvper discrimination de perception phonétique et donc la reconnaissance et l’intelligibilité
de la parole
- Puis l’amélioration de son articulation
-> LL, LPC
cas de l’aplasie majeure
- vérifier oreille controlatérale,
- PEA précoces afin d’éliminer une malformation de l’oreille interne
- Appareillage très rapide (vers 2-3 mois) possible en bandeau avec vibrateur en CO
prothèses conventionnelles
- Toutes les surdités de perception
- Les surdités de transmission ou mixtes avec CAE utilisable
- Champ d’application : pour toutes les surdités moyennes à profondes
contour, intra-auriculaire, système à écouteurs déportés
Prothèses en conduction osseuse
- Les vibrateurs sur bandeau
- lunettes osseuses
- serre-tête
- système auto-autocollante Ad-Hear
Implant CO passif
ST
vibre à l’extérieur, partie interne ne vibre pas.
- implants percutanés (à partir de 8 ans) et transcutanés
Implant CO actif
ST réduire partie vibrante à l'extérieur et augmenter l'efficacité - Implant actif Bonebridge - soundbridge - tout implantable
Le contrôle du gain prothétique
- Un outil objectif : la mesure « in vivo » (oreille réelle) - ’évaluation de la pression sonore au niveau du tympan (résonance CA)
- audiométrie tonale en champ libre
- travail à la voix
- data loging data learning
Surdité unilatérale
- évolutive dans 30% des cas
- pas de binauralité
- troubles comportementaux
- csq sur développement du langage
- trouble cognitive
si neurosensorielle : appareillage conventionnel afin de développer au plus vite la fonction binaurale. Si impossible : CROS (bi CROS)
si transmission : Impact probablement moindre du fait de la perception vibratoire
- > Appareillage en voie osseuse ou aérienne selon les cas
accessoire à l’écoute
- système micro FM
- boucles magnétiques
- bluetooth
3 ennemis de la comm : bruit, distance et réverbération
Trouble du traitement auditif :
- surdité avec audiogramme normal
- 2 à5 % de la population
- diagnostic difficile car symptomatologie variable
- csq variables : attention, concentration, perte d’intelligibilité dans le bruit, lors de la parole rapide, troubles des apprentissages, du comportement
Evaluation : BAC adaptés à l’enfant + bilan orthophoniste + psychométrique
–> appareillage auditif, faible gain (2-3 dB) mais hausse concentration (focus parole), accessoires FM. Amélioration quotidien mais pas de traitement