Contraceptifs oraux combinées (COC) Flashcards
Composition
Progestatifs et éthinylœstradiol (EE → forme œstrogène retrouvée dans les contraceptifs oraux)
œstradiol = œstrogène naturel le + puissant, mais devient inactif lorsqu’administré oralement
Qté de progestérone peut varier au cours des jours, mais l’œstrogène est en qté constante et faible
Mécanisme d’action
Progestatifs = inhibition FSH et LH = production E2 (œstradiol) et progestérone.
3 effets :
- Inhibition folliculogenèse et ovulation
- Épaississement glaire cervicale
- Décidualisation endomètre (perte de l’endomètre)
Éthinylœstradiol
- Suppression axe hypothalamo-hypophyso-ovarien
- Potentialisation du progestatif
- Freine la folliculogenèse
- Bon contrôle du cycle (pas de saignements irréguliers)
ES fréquents
- diminution acné (surtout pour les progestatifs plus anti-androgéniques)
- Amélioration symptômes du SPM
- diminution densité minérale osseuse chez les utilisatrices d’AMPR (type de progestatif) → pas permanente
- Saignements irréguliers à cause des progestatifs (souvent contrebalancé par l’EE)
C-I
- Obésité
- HTA ou diabète (non-contrôlée ou compliquée)
- Tabagisme et > 35 ans
- ATCD personnel ou familial de TEV (thromboembolie veineuse) – problème coagulation
- ATCD cancer oestrogéno-dépendant
- Maladie vasculaire
- Maladies hépatiques (adénome, adénocarcinome hépatocellulaire et hépatite virale aiguë)
- Migraines neurologiques / avec aura (risques AVC)
- Allaitement (attendre 4 semaines post-partum avant de prendre un contraceptif contenant des oestrogènes)
Efficacité
Haute efficacité
Risques associés COC
Thromboembolie veineuse (TEV) 2 à 3 fois plus à risque Secondaire à la présence d’oestrogènes.
AVC & infarctus du myocarde Risque global n’est pas plus élevé sauf si + de 50 microgrammes d’EE.
Risque accentué par tabagisme et âge (plus de 35 ans). Même constat pour AVC.
Maladies vésiculaires (rare) Stimule sécrétion acide cholique dans la bile et motilité vésicule biliaire = lithiases
Cancer du sein
Risque légèrement plus élevé
Risque diminue lentement pour revenir au taux initial 10 années post-arrêt
Cancer du col de l’utérus
Pas risque accru de néoplasie cervicale intraépithéliale.
augmentation risque cancer