Construction sociale et connaissances et pratiques médicales Flashcards
1
Q
Positivisme
A
- Décrit par différents attributs tel que;
-L’objectivité
-La précision
-La généralisation
-La certitude
-La quantification
-La réplication
-La causalité - Un certain nombre de chercheurs et théoriciens sociaux ont démontré que les croyances concernant l’objectivité scientifique est problématique
2
Q
Constructivisme
A
- S’oppose au positivisme
- “Notre réalité, c’est nous qui la construisons”
3
Q
Structure des révolutions scientifiques
A
- Thomas Samuel Kuhn (1962) a décrit le développement historique de la science comme “la structure des révolutions scientifiques”
- Il a décrit la façon dont les méthodes, les hypothèses et l’objet de la science se présentent avec des influences culturelles
4
Q
Hypothèse de valeur - médecine contemporaine
A
- Freund, Mcguire et podhurst (2003) ont élargi les arguments de Kuhn et ont précisé des hypothèses de valeur liées à la médecine contemporaine;
-Le dualisme corps-esprit
-Le réductionnisme physique
-L’étiologie scientifique
-La métaphore de la machine
-Le régime et le contrôle
5
Q
Dualisme corps-esprit
A
- Commença avec Descartes (philosophe ayant soutenu la séparation de l’esprit du corps)
- Les écrits et pensées de Descartes sont nés dans un contexte de croyances religieuses croissantes qui ont permis la croyance faisant état de la séparation du corps de l’âme
6
Q
Réductionnisme physique
A
- Met l’accent sur ce qui est physiquement observable, au détriment d’autres aspects de l’individu, comme le vécu subjectif (mental, sensoriel, émotionnel)
- Conduit à un mépris des causes sociales, politiques et économiques de la santé
7
Q
Doctrine de l’étiologie scientifique
A
- René Dubos (1959) a été le premier à écrire que la doctrine de l’étiologie scientifique est une autre caractéristique de la science médicale moderne
- L’hypothèse principale de ce point de vue est que chaque maladie est considérée comme le résultat d’un agent pathogène ou d’un dysfonctionnement praticulier
- Tous ce qui entoure les symptômes qui manifestent l’apparition d’une maladie
-Lorsqu’on n’a plus de symptômes, la maladie disparraît
8
Q
Métaphore de la machine
A
- Insiste sur des parties spécifiques telles que des organes individuels et leur interrelation avec d’autres parties spécifiques
- Cette façon de voir conduit à la spécialisation médicale et aux intervenants telles que le retrait et le remplacement de certaines parties du corps
- On doit entretenir notre corps, de la même façon qu’on doit entrenir une machine
- Exemple : tu achètes une nouvelle voiture, on te vole la batterie pendant la nuit. Même si on a juste enlevé la batterie, l’auto ne fonctionne plus. Batterie peut être métaphore pour cœur, poumons, cerveau, etc. Cette manière de voir les choses explique les spécialisations médicales d’aujourd’hui. Ça explique pourquoi on peut faire des transplantations d’organes.
9
Q
Le régime et le contrôle
A
- Excroissance de la métaphore de la machine
- Impliquent l’hypothèse sous-jacente que le corps doit être entretenu traîté et sans cesse amélioré
- En plus des pratiques strictement médicales, les politiques de promotion de la santé impliquent que le corps est perfectible et sous le contrôle de l’individu à travers différentes actions (activité physique, régime, saines habitudes vie)
10
Q
Science vs pratique médicale: un écart de valeurs
A
- Il y a souvent un écart important entre la recherche biomédicale publiée et la pratique médicale actuelle
- Il y a un écart de valeurs entre les chercheurs et les praticiens, on peut citer entre autre;
-certitude vs incertitude
-évolution avec le temps vs réalité clinique
-mesures globales vs prescriprions individuelles
-objectivité scientifique vs réalité clinique
-changements constants vs traitements standards
11
Q
Certitude vs incertitude
A
- Le travail des cliniciens implique des patients qui veulent et ont besoin d’une réponse immédiate et sûre
- Quand un praticien prodigue un soin, il veut guérir son patient à 100%. Le chercheur, lui, ne veut pas autant que sa recherche soient significative à 100%.
12
Q
Évolution avec le temps vs réalité
A
- Le clinicien doit prendre des décisions en temps opportuns en réponse aux besoins exprimés et observés de patients individuels
- Le médecin veut prendre des décisions qui vont permettre de répondre aux besoins du patient dans l’immédiat. Le chercheur peut prendre son temps, il peut étirer la recherche pendant 6 mois, 1 an, etc..
13
Q
Mesures globales vs prescriptions individuelles
A
- Les cliniciens doivent pouvoir compter sur ce qu’ils savent de leur expérience
- Ils peuvent être mal à l’aise en impliquant un individu donné à un essai clinique ou un nouveau traitement, dont l’issue est inconnue et restera probablement inconnue pour une période de temps considérable
- Lorsqu’un praticien recoit un patient, il doit considérer un nombre d’éléments spécifiques au patient qui se trouve devant lui. Le chercheur, lui, a besoin d’un échantillon et il travaillera avec des moyennes. Le traitement qu’il développe ne fonctionnera certainement pas pour tout le monde.
14
Q
Objectivité scientifique vs expérience clinique
A
- Le clinicien est confronté à un individu unique et changeant avec des symptômes vécus sur une base subjective
- Le chercheur va préparer tous ses paramètres et contrôler ses variables. Le praticien, lui, ne peut pas contrôler toutes les variables entourant ses patients.
15
Q
Changements constants vs traitement standard
A
- Le clinicien tente de pratiquer la médecine sous la direction et avec l’appui de normes de pratique qui doivent avoir une durée de vie + longue plutôt que des changements fréquents comme des hypothèses scientifiques
- Si on met en place une hypothèse en recherche et elle ne fonctionne pas, on émet une nouvelle hypothèse et on recommence jusqu’à avoir un résultat. En tant que praticien, on ne peut pas changer les traitements offerts à chaque 3 ou 6 mois.