Compétences Pratiques Flashcards

1
Q

Expliquer le Stress à un enfant

A

Faire participer l’enfant.
Etre dans le dialogue.
Ne pas faire de monologue.
Est-ce qu’il y a des choses qui te font peur ?
On peut dire : parfois on peut avoir peur en avance, ca s’appelle le stress.
Est-ce que toi des fois tu as peur de faire quelque chose ?
1e point d’entrée : corps. Peur : choses qui se passent dans ton corps. Donner exemples somatiques pour que l’enfant identifie les sensations du corps pendant le stress.
Lui proposer d’observer. Ton corps quand t’as peur, il est en train de se préparer si jamais tu dois te battre ou t’enfuir. La peur des fois ca aide, des fois, ca n’aide pas.
La peur c’est aussi des choses qu’on se dit dans sa tête.

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2
Q

Recommandation fondamentale avec la maltraitance pour le psy

A

Avoir une clinique informée par la maltraitance et trauma.
Bien souvent, ces personnes n’en parlent pas. Il faut leur donner la possibilité d’en parler.

Pour l’adulte : « Je voudrais vous poser une question sur un point qu’on n’a pas abordé jusque-là. C’est une question que je pose à tous mes patients, juste au cas où, car c’est important pour moi en tant que psy de l’aborder, est-ce que dans votre vie, enfance, votre adolescence, plus récemment, vous avez vécu un ou des événements traumatiques dont vous voudriez me parler ? ».

Pour l’enfant : « des choses que tu n’as vraiment pas aimé, qui t’ont fait du mal et que tu as gardées secrètes. »

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3
Q

Précautions à prendre dans entretien diagnostique TDAH parent/enfant

A

Je vais vous poser des questions,

1) Droit de ne pas être d’accord entre vous
2) Ce n’est pas pour te juger
3) Comprendre dans quel domaine tu peux avoir des difficultés.

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4
Q

Comment travailler avec l’école pour enfant TDAH ?

A

1) Le psychologue remet ses coordonnées aux parents pour qu’elles soient communiquées à l’enseignant
2) Prise de contact et proposition de mise en place des aménagements. Ex : journal de bord.
3) Enfant voit que parents et enseignants travaillent ensembles : effet positif sur l’enfant, enfant apprécie.

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5
Q

9 pièges à éviter durant entretien

A

1) Ignorer ou éviter une émotion du parent car elle nous met mal à l’aise.
2) Être trop centré sur la prise d’informations et ne plus penser à établir le rapport collaboratif. Privilégier le rapport collaboratif.
3) Essayer de convaincre le patient, lui faire dire ce que l’on attend, interpréter. Ne jamais se trouver dans un débat avec un patient. Vaut mieux créer l’alliance d’abord avant de vouloir le convaincre.
4) Chercher à rassurer sur l’avenir. Ce n’est pas le professionnel qui doit faire cela mais les proches. On va le rassurer sur notre professionnalisme : comment va se dérouler la thérapie etc.
5) Minimiser les difficultés.
6) Expliquer au patient son problème.
7) Attribuer des responsabilités.
8) Émettre un jugement.
9) Débattre : si on commence à débattre c’est une erreur.

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6
Q

1) …………………….. : prendre en compte les différents stades
2) …………………….. : ne vient pas forcément de l’enfant mais des parents. Refus possible venant des parents ou enfant, travailler avec ce que l’on a.
3) …………………….. : enfant ne peut tout verbaliser
4) …………………….. : adaptation à l’âge de l’enfant
5) …………………….. : gérer entourage comme les parents, et profiter de cette opportunité. Acteurs de leur contexte déterminant : parents. Chance de pouvoir travailler avec les parents. Construire une ……………………..avec les parents est important.
6) ……………………..: des Troubles neurodéveloppementaux surtout, comme autisme se cherche dès 2 ans.
7) …………………….. : troubles installés depuis pas longtemps plus facile pour le psy.
8) …………………….. : famille, école, pairs. Les relations d’amitié à prendre en compte par ex harcèlement.
9) …………………….. : signalement, IP
10) ……………………..
11) ……………………..
12) …………………….. : le psy devient le point de repère pour les familles pour définir norme et troubles.

A

1) Développement : prendre en compte les différents stades
2) Demande : ne vient pas forcément de l’enfant mais des parents. Refus possible venant des parents ou enfant, travailler avec ce que l’on a.
3) Capacités introspectives : enfant ne peut tout verbaliser
4) Psycho-éducation : adaptation à l’âge de l’enfant
5) Le patient ne vient pas seul : gérer entourage comme les parents, et profiter de cette opportunité. Acteurs de leur contexte déterminant : parents. Chance de pouvoir travailler avec les parents. Construire une alliance thérapeutique avec les parents est important.
6) Enjeux de détection précoce : des Troubles neurodéveloppementaux surtout, comme autisme se cherche dès 2 ans.
7) Durée d’installation : troubles installés depuis pas longtemps plus facile pour le psy.
8) Contexte social spécifique : famille, école, pairs. Les relations d’amitié à prendre en compte par ex harcèlement.
9) Besoin de protection : Signalement, IP
10) Adaptation langage/outils
11) Problématiques éducatives
12) Norme/ Pathologie : le psy devient le point de repère pour les familles pour définir norme et troubles.

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7
Q

1) Développement : ???
2) Demande : ???
3) Capacités introspectives : ???
4) Psycho-éducation : ???
5) Le patient ne vient pas seul : ???
6) Enjeux de détection précoce : ???
7) Durée d’installation : ???
8) Contexte social spécifique : ???
9) Besoin de protection : ???
10) Adaptation ???
11) Problématiques ???
12) Norme/ Pathologie : ???

A

1) Développement : prendre en compte les différents stades
2) Demande : ne vient pas forcément de l’enfant mais des parents. Refus possible venant des parents ou enfant, travailler avec ce que l’on a.
3) Capacités introspectives : enfant ne peut tout verbaliser
4) Psycho-éducation : adaptation à l’âge de l’enfant
5) Le patient ne vient pas seul : gérer entourage comme les parents, et profiter de cette opportunité. Acteurs de leur contexte déterminant : parents. Chance de pouvoir travailler avec les parents. Construire une alliance thérapeutique avec les parents est important.
6) Enjeux de détection précoce : des Troubles neurodéveloppementaux surtout, comme autisme se cherche dès 2 ans.
7) Durée d’installation : troubles installés depuis pas longtemps plus facile pour le psy.
8) Contexte social spécifique : famille, école, pairs. Les relations d’amitié à prendre en compte par ex harcèlement.
9) Besoin de protection : Signalement, IP
10) Adaptation langage/outils
11) Problématiques éducatives
12) Norme/ Pathologie : le psy devient le point de repère pour les familles pour définir norme et troubles.

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8
Q

12 spécificités de la pratique clinique auprès de l’enfant

A

1) Développement : prendre en compte les différents stades
2) Demande : ne vient pas forcément de l’enfant mais des parents. Refus possible venant des parents ou enfant, travailler avec ce que l’on a.
3) Capacités introspectives : enfant ne peut tout verbaliser
4) Psycho-éducation : adaptation à l’âge de l’enfant
5) Le patient ne vient pas seul : gérer entourage comme les parents, et profiter de cette opportunité. Acteurs de leur contexte déterminant : parents. Chance de pouvoir travailler avec les parents. Construire une alliance thérapeutique avec les parents est important.
6) Enjeux de détection précoce : des Troubles neurodéveloppementaux surtout, comme autisme se cherche dès 2 ans.
7) Durée d’installation : troubles installés depuis pas longtemps plus facile pour le psy.
8) Contexte social spécifique : famille, école, pairs. Les relations d’amitié à prendre en compte par ex harcèlement.
9) Besoin de protection : Signalement, IP
10) Adaptation langage/outils
11) Problématiques éducatives
12) Norme/ Pathologie : le psy devient le point de repère pour les familles pour définir norme et troubles.

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9
Q

2 lignes directrices de l’entretien

A

1) Alliance thérapeutique : le plus important.
2) Recueillir informations.

Visée du psy : clarifier éléments sur le point diagnostic. Info utiles pour le type de prise en charge qui peut être adapté.

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10
Q

Enjeux spécifiques de la clinique (psycho-éducation et TOC) ?

A

1) Psycho-éducation : expliquer aux parents que c’est réel, qu’il ne fait pas exprès, conseils. Il faut donc inclure les parents dans le suivi. Thérapie validée par des preuves : TCC.
2) Nécessité d’un engagement durable dans le suivi : en discuter avec les parents que ça prend du temps, les parents doivent s’engager. Quand c’est sévère, ça peut nécessiter une hospitalisation.
3) Externaliser le TOC : enfant va choisir un nom pour son TOC et va le dessiner et on va dire c’est le TOC qui fait faire et pas c’est toi qui fais. Patient lutte contre son TOC.
4) On va commencer par les TOCs qui sont le moins difficiles pour lui. Et pour la famille, on dit laissez votre enfant faire, on va s’en occuper : c’est le TOC qui fait faire.

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11
Q

Définir le relevé sémiologique.

A

Au sens strict : relevé des signes et symptômes que l’on peut observer au décours des troubles mentaux.

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12
Q

Pourquoi avoir recours au relevé sémiologique ?

A

1) La conservation de l’information pour soi-même
2) La transmission de l’information à d’autres soignants

3) Cela nécessite une démarche de synthèse et un vocabulaire commun. L’effort de conversion de l’observation et des données de l’entretien en termes sémiologiques permet de
- retrouver l’essentiel en quelques mots
- de transmettre notre compréhension du cas à autrui.

4) Du fait de l’existence de différents modèles étiologiques, le relevé sémiologique doit rester autant que possible neutre d’un point de vue théorique

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13
Q

Caractéristiques du Relevé sémiologique optimal ?

A

1) Synthétique,
2) Résumant l’information initiale sans
- l’appauvrir
- y ajouter quoi que ce soit qui n’y figurait pas.

Dans le doute, coller au texte.

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14
Q

Quelle est la démarche du raisonnement diagnostique ?

A
  1. A partir de votre relevé sémiologique, notez sur un brouillon tous les troubles qui pourraient peut-être concerner le patient.
  2. Aller vérifier vos tableaux et critères diagnostics pour décider de leur présence ou absence ou de l’impossibilité de trancher mais suspicion forte
  3. Classer les en trois catégories :
    [1] Diagnostics très Probables
    [2] Possibles Comorbidités
    [3] Diagnostic Différentiel.
  4. Montez une évaluation pour vérifier vos hypothèses diagnostiques en évaluant l’ensemble des troubles qui nécessitent de l’être selon votre réponse au point 3.
  5. Dans votre réponse, expliquez brièvement pour chaque diagnostic pourquoi vous l’avez classé dans [1], [2] ou [3] en mentionnant en termes sémiologiques les éléments relevés en lien avec les critères diagnostiques du diagnostic.
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15
Q

Comment organiser le premier entretien ?

A

1) Recevoir d’abord les parents seuls, puis l’enfant seul (sauf exception). Important car si enfant entend risque humiliation. Deux séances distinctes. Mais des fois, il peut être utile de les prendre l’un après l’autre. Parents pourraient raconter des choses que l’enfant n’aimerait pas entendre, qu’on dise à un étranger. Deux parents ensembles importants même si séparé.
2) Durée : 45 min/1h, puis 30/45min.
3) Gestion de rdv : mail vs téléphone (danger).
4) Récupérer tous les compte-rendu de suivi antérieurs.
5) Insister pour recevoir les 2 ensembles
6) Si un seul parent, demande attestation pour que le 2e soit informé.

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16
Q

Comment se passe le début de séance ?

A

1) Se présenter
2) Utiliser le début d’entretien pour se construire une première représentation de la famille : adresse, médecin traitant, tel, mail, professions parents, nbr enfants, âges, prénoms (afin de se représenter la famille), lieu de scolarité de l’enfant, est-ce qu’ils apprécient l’établissement.
3) Il faut toujours s’expliquer : être transparent avec les parents.

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17
Q

Comment se passe la transition du début de séance au coeur de séance ?

A

1) Aborder les aspects développementaux : demander si souci santé, à quel âge l’enfant a marché, qqch de particulier à indiquer.
2) Aborder les suivis antérieurs.
3) Lancer la partie centrale de l’entretien.

Ne pas hésiter à prendre son temps en tant que psychologue, car on a vite envie d’aider les gens. Ne pas se précipiter.

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18
Q

Comment se passe le coeur de séance ?

A

1) Laisser déjà les parents exposer les choses puis orienter et questionner. Ne pas hésiter à interrompre pour poser des questions.
2) Premières questions à se poser : norme ou pathologie et si pathologie : quelle catégorie de troubles, diagnostic ?
3) Explorer les signes et symptômes jusqu’à arriver à une première représentation qu’on juge satisfaisante. Connaissances sémiologiques importantes pour identifier un éventuel trouble. Dans le cadre de l’identification du trouble, on cherche les comorbidités et les diagnostics différentiels

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19
Q

Comment explorer les signes et symptômes

A

1) Premières questions à se poser : norme ou pathologie et si pathologie : quelle catégorie de troubles, diagnostic ?
2) Explorer les signes et symptômes jusqu’à arriver à une première représentation qu’on juge satisfaisante. Connaissances sémiologiques importantes pour identifier un éventuel trouble. Dans le cadre de l’identification du trouble, on cherche les comorbidités (en parallèle, tout se fait en paquet) et les diagnostics différentiels. La recherche de comorbidités se fait dans le cadre de l’identification du trouble.
3) Il est souvent utile de poser des questions sur la fréquence et l’intensité des difficultés, et de chercher à savoir depuis quand elles sont présentes

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20
Q

Comment se passe la fin de séance ?

A

1) Résumer et demander de compléter : reformuler et redire ce que les parents ont dit.
2) Donner un premier retour : à l’issue de la première séance, idée de diagnostic, si ce n’est pas le cas, pas obligé de le faire. Expliquer comment on va évaluer.
3) Expliquer ce qui va se passer ensuite : voir enfant et expliquer comment se passera l’évaluation.
4) Parent peut poser la question au psy : que dois-je dire à mon enfant ? Parents doivent informer pourquoi. Dire : quelqu’un qui va t’aider, discuter avec toi par rapport au conflit rencontré. Un ado on peut lui dire directement car comprend. Quand enfant ne veut pas venir, on fait un cheminement avec les parents, pour leur donner instructions pour enrayer certains comportements.
5) Régler les questions techniques et financières. Fréquences enfants.

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21
Q

Dans le premier entretien, que dire à un parent anxieux qui veut tout déballer et raconte d’emblée les difficultés de son enfant ?

A

Interrompre le parent en lui disant qu’on a besoin de récolter des informations formelles. Demander qui vous êtes. Ca va servir pour l’alliance thérapeutique. Recadrer avant d’organiser la prise d’informations. Très gros facteur d’alliance thérapeutique toujours s’expliquer, faire de la pédagogie sur ce qu’on fait.

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22
Q

Dans le premier entretien, que dire à un parent qui ne comprend pas pourquoi vous posez cette question ?

A

Expliquer pourquoi, pédagogie

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23
Q

Dans le premier entretien, que faire face à un parent est débordé par l’émotion pendant son récit (ou vous suspectez une émotion présente comme yeux mouillés) ?

A

Je vois que ça vous rend triste de parler de cela, c’est difficile pour vous de parler de cela ? Il faut l’expliciter, notifier ce comportement.

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24
Q

Dans le premier entretien, que faire quand les parents ne sont pas d’accord au sujet des difficultés de leur enfant et commencent à en débattre ?

A

Vous pouvez ne pas être d’accord, moi ce qui m’intéresse c’est le point de vue de chacun : expliciter la situation.

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25
Q

Finalité des premiers entretiens ?

A

1) Etablir un rapport collaboratif avec les parents. Parents doivent avoir tout compris et doivent repartir satisfaits.
2) Les parents doivent être envisagées comme des partenaires qui méritent qu’on donne des réponses satisfaisantes à leurs questions.

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26
Q

Citer les 4 qualités à développer chez le thérapeute pour favoriser le rapport collaboratif

A

1) Empathie
2) Authenticité
3) Chaleur
4) Professionnalisme

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27
Q

Définir l’empathie

A

1) Par mon langage verbal et corporel : je vais manifester aux parents que je m’intéresse à leur réalité, à leur vécu et perception du problème et leur montrer que leur point de vue compte.
2) Par mes actes de langage : je vais leur restituer ce que j’ai compris de leur réalité et vérifier que ma compréhension est bonne en obtenant leur validation.
3) Le fait de restituer va aussi être facteur d’alliance thérapeutique.

28
Q

Définir l’authenticité

A

1) Je suis sincère dans ce que j’exprime.
2) Je suis capable d’exprimer mes émotions et mes sentiments en cas de malaise, ou si ce que la personne me raconte me touche.
3) On n’exprime pas tout, mais on doit être sincère dans ce que l’on exprime

29
Q

Définir la chaleur

A

1) Actes du corps : souriant, le visage ouvert, je regarde la personne dans les yeux.
2) Actes de langage : je mets des mots sur les émotions.

30
Q

Définir le professionnalisme

A

1) Je possède de réelles compétences dans mon approche thérapeutique.
2) Je sais conceptualiser le problème à partir de cette approche et l’expliquer aux parents.
4) Je sais évaluer mon travail et mon approche.
5) Je connais les limites de mon expertise.

31
Q

Quel est l’outil essentiel pour organiser ses actes de langage lors du 1e entretien ?

A

la technique des 4R

1) Rencontextualiser
2) Reformuler, Répétition
3) Résumer
4) Renforcer

32
Q

Décrire Recontextualiser

A

1) Savoir aller du général au spécifique
« vous me dites qu’il manque de confiance en lui, pouvez-vous me donner un exemple ? » « Racontez moi la dernière fois où il a été très stressé. »

2) Entrer dans le détail d’une situation y compris avec un ancrage sensoriel : « la dernière fois que ça s’est produit, c’était où ? »

33
Q

Décrire Reformuler

A

Répéter au patient ce qu’il vient de dire. Avec ses propres mots.
Parfois, on peut formuler une hypothèse sous forme de question. Cela permet au patient de se reconnaître, de vérifier l’écoute du thérapeute, de ralentir pour laisser place à la réflexion.

34
Q

Décrire Résumer

A

1) Faire le point, systématique en fin d’entretien.
2) Montrer au patient qu’on organise l’entretien.
3) Permet d’obtenir un feedback et d’amener quelque chose qu’ils ont oublié. Sinon leur demander s’il y a d’autres choses dont ils aimeraient parler : donner l’occasion de compléter, préciser.
4) Permet de dire quelque chose quand on est perdu, ou qu’on ne sait plus quoi faire, même en milieu d’entretien.
5) Permet en cas où le thème est important, qu’on a besoin d’y réfléchir.

35
Q

Décrire Renforcer

A

1) Souligner les ressources ou reconnaître la souffrance du patient.
2) Montrer qu’il y a une résonance émotionnelle en nous par rapport à ce qui passe avec le patient. « Comment avez-vous fait pour réussir à… »
3) Renforcer les ressources, capacités de faire face de la personne. « J’imagine que ça dû être une épreuve pour vous… »
4) Verbaliser quand on voit que parents anxieux.
5) Renforcer quand il n’y a pas besoin, pas forcément automatique.
6) Ne pas oublier l’authenticité.
7) Diminue les résistances et améliore l’alliance thérapeutique.
8) En début de thérapie, un des meilleurs renforçateurs est la reconnaissance de la souffrance.

36
Q

Quelles sont les 3 dimensions à observer lors de l’entretien ?

A

1) Soi-même
2) La relation
3) Le patient

37
Q

Une question importante à se poser : si je ne suis pas à l’aise pourquoi ?

A

Si on est mal à l’aise, peut être trouble personnalité, ou émotion qu’on arrive pas à identifier. Toujours l’analyser. Quand c’est trop complexe, supervision.

38
Q

2 points importants premier rdv enfant

A

1) Adapter le vocabulaire en fonction de l’âge

2) Etre très souriant et renforcer positivement

39
Q

Avec enfant 10 ans et moins, 5 attitudes (possibilités) à avoir

A

1) Possibilité d’initier la séance par le jeu ou par le dessin
2) Possibilité d’initier la séance ou de la faire en présence du parent
3) Consacrer le début de la séance à discuter de ce qu’il aime et de ce qu’il aime faire
4) Ne pas hésiter à prendre tout son temps (chit-chat)
5) Chercher un point d’accroche sur lequel échanger avec lui : sport, jeu vidéo, lecture, cinéma, activités avec papa et maman

40
Q

Une fois phase d’approche passée, quand la tension est redescendue et enfant semble à l’aise, 4 choses à lui dire :

A

1) Sais-tu qui je suis ?
2) Sais-tu pourquoi vous êtes venus aujourd’hui ?
3) « Je suis le docteur des soucis »
4) « Je suis psychologue, mon travail c’est d’aider les enfants quand ils ont peur, sont stressés, quelque chose les rend triste, ca ne se passe pas bien pour eux avec l’école, les copains »

41
Q

Que faire dans le cas de figure où l’enfant évoque des difficultés ?

A

Vrai pour troubles Internalisés

1) Exploration fondée sur les 4R
2) Profondeur dépendant de l’âge et des capacités d’introspection de l’enfant.
3) Ne pas se mettre trop de pression.

42
Q

Que faire dans le cas de figure où l’enfant n’évoque pas des difficultés ?

A

Vrai troubles Externalisés

1) confronter son point de vue à celui de ses parents en acceptant la divergence : « j’ai parlé avec tes parents qui trouvent que… tu es d’accord avec eux toi ? »
2) Baguette magique : faire émerger un objectif de changement, même s’il n’est pas congruent avec celui des parents : si tu as pouvoir magique, qu’est-ce que tu changerais.

43
Q

2 notes à prendre en compte

A

1) A mentionner si on le juge pertinent : « s’il y a certaines choses que tu me racontes et que tu ne veux pas que je raconte à tes parents, tu peux me le dire et je m’engage à ne pas leur raconter »
2) rôle de l’observation : Utiliser son intuition clinique (malaise ?). Mais, ne pas trop se fier au comportement de l’enfant en première séance pour en tirer des conclusions sur son comportement général.

44
Q

Comment se comporter avec enfant de 10 ans et plus ?

A

1) Ne pas hésiter à rentrer directement dans le sujet en leur parlant et de ce que vous avez compris du point de vue de leurs parents : tes parents m’ont dit ça, tu es d’accord avec ça ?
2) Les enfants et adolescents apprécient l’honnêteté et apprécient que l’on s’intéresse à leur point de vue (comme les adultes).
3) A partir de là, on utilise les 4R de la même manière qu’avec l’adulte pour mener l’entretien.
4) L’enfant et l’ado comme les parents sont d’abord des partenaires, il est important de répondre à leurs questions sincèrement.
5) Ne pas oublier : chaleur, empathie, sincérité, professionnalisme.

45
Q

Présenter le TDAH au parent d’un enfant chez qui vous venez de le diagnostiquer (peut tomber à l’examen). Dans l’ordre, 6 points

A

1) Demander au parent ce qu’ils savent sur le TDAH pour moduler ensuite son discours
2) Décrire le tableau de symptômes qui rentrent là-dedans comme difficultés à suivre en classe, consignes, le fait de perdre souvent ses affaires, symptômes hyperactivité
3) Insister sur le fait qu’il y a un grand nombre de facteurs de cause en jeu, souvent facteurs génétique mais pas que.
4) Cet ensemble de symptômes est une sorte de profil qu’il a mais pas une maladie. Ça peut avoir des conséquences positives (pour les aider à relativiser là-dessus) mais handicapant dans certains contextes
5) Non intentionnalité : enfant ne fait pas exprès.
6) Suivi

46
Q

10 points suicide chez l’enfant

A

1) Acte délibéré de mettre fin à sa vie
2) C’est un acte volontaire
3) Nécessite une compréhension du concept de vie et de mort
4) Avant 5 ans, sans doute peu présente chez la plupart des enfants
5) Entre 6 et 9 ans : bonne compréhension chez l’enfant : irréversibilité, non fonctionnalité (ne permet pas d’améliorer la situation), universalité (tout le monde va y passer)
6) Étude en Europe en 2015 : 22% des 6-12 ans penseraient à la mort, 17% auraient des pensées suicidaires.
7) Pas de cas en dessous de 5 ans dans les statistiques
8) En 2010, pour les 5 à 9 ans, 7 suicides sur les USA.
9) En Autriche, sur 32 ans : 7 suicides de 5 à 9 ans.
10) Report de « geste suicidaire » avant 7 ans, à investiguer mais peut souvent être lié à une mauvaise compréhension du concept de mort (sommeil)

47
Q

caractéristiques mort que l’enfant apprend

A

1) irréversibilité,
2) non fonctionnalité (ne permet pas d’améliorer la situation),
3) universalité (tout le monde va y passer)

48
Q

6 points suicide chez l’adolescent

A

1) Taux de décès par suicide chez les 15-24 ans : augmentation de 200 à 800% depuis 1960.
2) Suicide : 2e cause de mortalité de cette tranche d’âge en Occident
3) Tentative de suicide environ 30 fois plus courantes que les suicides
4) Fréquence plus élevée de suicide chez les garçons
5) Fréquence plus élevée de tentative de suicide chez les filles
6) Fréquence des récidives importante : 30 à 50% la 1ere année.

49
Q

3 points risque suicidaire en clinique

A

1) Les parents sont souvent très inquiets du risque suicidaire
2) Il faut leur expliquer qu’on va évaluer ce risque avec l’enfant-l’adolescent, le faire, et leur restituer notre évaluation
3) En cas de suspicion de risque élevé, il faut demander une hospitalisation.

50
Q

Différence risque suicidaire et menace suicide

A

1) Certains enfants vont utiliser la menace suicidaire dans le contexte conflits opposition avec les parents. (enfants qui menacent de se suicider pour obtenir ce qu’il veut).
2) Surtout si les parents sont fragiles sur ce thème
3) Il faut expliquer aux parents que ces menaces ne correspondent généralement pas à un risque réel, mais qu’elles sont contextuelles. Bien souvent risque suicidaire n’est pas dit.

51
Q

A quoi correspond la crise suicidaire ? 3 points

A

1) Moment de rupture de l’équilibre relationnel du sujet avec lui-même et avec son environnement
2) Période de désorganisation qui culmine en une phase aiguë avant de se conclure par une période de récupération
3) Représentée comme la trajectoire qui va du sentiment d’être en situation d’échec à l’impossibilité de sortir de cette impasse et de concevoir une issue autre que la mort.
4) Progression de la crise : crise dure généralement de 6 à 8 semaines.

52
Q

5 points pour reconnaître la crise

A

1) L’adolescent est submergé par les émotions
2) La tension émotionnelle provoque un épuisement des ressources cognitives
3) La perception de la réalité est embrouillée
4) L’adolescent n’arrive plus à trouver des solutions à ses difficultés
5) Il semble pouvoir se tourner vers des solutions inadaptées, tant elle est démunie ou empressée à trouver un apaisement. S’oriente vers des solutions qui ne pas adaptées ou fonctionnelles. Ex : fugue, état psychique inquiétant ?

53
Q

5 questions à poser pour explorer la crise suicidaire

A

Dans tous les cas de situation relationnelle ou familiale difficile, de symptômes dépressifs ou d’épisode dépressif : Aborder directement les intentions suicidaires lors du premier entretien.

1) Est-ce que tu souffres au point de vouloir te tuer ?
2) Est-ce que tu penses au suicide ?
3) Est-ce que tu as déjà pensé à la manière dont tu pourrais te suicider ?
4) As-tu déjà pensé quand le faire ?

54
Q

4 facteurs pour évaluer le risque suicidaire chez l’adulte

A

1) Facteurs de risque
2) Facteurs d’urgence
3) Facteurs de danger
4) Facteurs protecteurs

55
Q

4 recommandations pour risque suicidaire

A

1) Poser des questions si on a un doute
2) Ne pas rester isolé dans le suivi et l’évaluation en cas de doute (si incertitude sur hospitalisation) solliciter immédiatement un.e pédopsychiatre
3) Si OK pour vous, donner votre numéro de téléphone au patient
4) Mettre en place un « plan de sureté » avec le patient et ses parents : que fait-il quand surviennent des idées suicidaires ? Comportements (ex : sortir) & Personnes (ex : ami)

56
Q

Place du secret professionnel pour un psychologue : 4 points

A

1) Le psychologue n’est pas assujetti légalement au secret professionnel (protection niveau légal). On peut tout de même être attaqué si on divulgue informations portant préjudice au tribunal civil (amende pour préjudice moral) pas pénal.
2) Mais le psychologue peut exercer dans des institutions qui le sont : ASE, PMI, … et l’être de ce fait : légal
3) Même hors du cadre du secret professionnel, la divulgation d’informations portant préjudice à la personne peut être poursuivie au tribunal civil
4) Le code de la déontologie du psychologue fait état lui de la nécessité de respecter le secret professionnel

57
Q

Quand rompre le secret professionnel dû à la personne mineure pour informer ses parents ? 4 points

A

En début de suivi le psychologue dit ce qu’il raconte est privé et secret pour garantir un espace d’intimité, pour que l’enfant parle de ses préoccupations, sans jugement. Psychologue peut rompre son engagement pour transmettre une information importante et trahir la confiance de l’enfant.

1) Enjeu principal : briser l’alliance thérapeutique, écarter le jeune du suivi et de la profession, et donc du soin. Situation où le jeu en vaudra la chandelle.
2) Parfois cette brisure indispensable.
3) Dans les faits : si le patient se trouve dans une situation de danger ou difficile (vitale morale telle qu’il faut informer les parents, d’abord tenter de le convaincre de la nécessité d’en parler. Prendre une supervision pour discuter de ce cas. Il existe un numéro qui accompagne les intervenants : le 119.
4) Si le patient s’y refuse, décision à prendre en fonction du niveau de danger et si danger immédiat. Avec l’aide d’une supervision (appeler le 119 également pour un avis extérieur complémentaire sur la situation).

58
Q

Quels sont les 2 niveaux de signalement ?

A

1) Le signalement administratif, dit aussi « Information préoccupante », auprès de la Cellule de recueil, de traitement et d’évaluation des informations préoccupantes. Niveau le moins fort.
2) Le signalement judiciaire, auprès du Procureur de la République

59
Q

Dans quel cas faire un signalement administratif (information préoccupante) ?

A

« Si la santé, la sécurité ou la moralité d’un mineur non émancipé sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises »

60
Q

Que doit contenir la lettre adressée au CRIP lors d’un signalement administratif ?

A

1) Informations dont on dispose sur l’identité de l’enfant (nom prénom âge adresse) et des parents (nom prénom adresse)
2) Les constatations (traces, comportements, troubles de l’enfant, de son entourage observées)
3) Les propos de l’enfant, à retranscrire le plus fidèlement possible en utilisant le vocabulaire employé (il convient de citer l’enfant)
4) Les propos d’autres témoins, en particulier des camarades de l’enfant ou des autres professionnels qui le prennent en charge
5) Votre analyse de la situation, si vous êtes en mesure d’en proposer une.

61
Q

Quelles sont les conséquences administratives possibles ? selon que la famille accepte ou non

A

Si la famille accepte:
Evaluation de la situation par une équipe pluridisciplinaire de circonscription. Puis 3 possibilités :
1. Classement sans suite
2. Suivi social et/ou PMI
3. Intervention au titre de l‘ASE (mesures éducatives, proposition de placement etc.)

• Si la famille n’accepte pas :
Signalement judiciaire fait au Procureur de la République

62
Q

Quand faire un signalement judiciaire ?

A

1) En cas de suspicion d’infractions pénales : agression physique, maltraitance physique lourde ; abus sexuel, … ; nécessitant une intervention urgente pour protéger l’enfant
2) Appeler le 119 et expliquer la situation, le conseilleur orientera relativement à la nécessité de faire un signalement judiciaire immédiat

63
Q

Que doit contenir la lettre au Procureur de la République lors d’un signalement judiciaire ?

A

1) Les coordonnées de la personne qui signale, votre situation (ou profession), votre service le cas échéant, vos coordonnées.
2) Les coordonnées du mineur concerné (identité de l’enfant, âge ou date de naissance, nom(s) des parents, adresse(s) des parents)
3) Un descriptif circonstancié des faits (faits constatés ou rapportés sans jugement de valeur).

64
Q

Quelles sont les conséquences judiciaires possibles ?

A

1) Action Educative en Milieu Ouvert (AEMO)
2) Le maintien de l’enfant dans la famille peut être subordonné à des obligations, comme fréquenter un établissement sanitaire ou d’éducation, parfois en internat
3) Placement

Grande règle dans toutes ces situations, ne pas rester isolé, demander supervision, conseils collègues.

65
Q

Différentes formes d’harcèlement

A

1) Moral,
2) Physique,
3) Sexuel,
4) Matériel,
5) Relationnel