CM 3 Flashcards
Où va l’essaim au tout début de l’essaimage?
Il se pose plus ou moins aléatoirement dans un espace temporaire en attendant de trouver le site de nidification permanent. Ce lieu est relativement proche de la ruche pour éviter une consommation inutile d’énergie.
Comment l’apiculteur peut-il tirer profit de la technique d’essaimage de ses abeilles.
L’apiculteur qui connait ses ruches connaîtra les périodes d’essaimage. Il pourra alors placer une ruche vide proche de la ruche prête à essaimer. Celle ci sera colonisée par le prochain essaim.
Expliquer pourquoi les abeilles de l’essaim ne sont pas agressives pendant l’essaimage.
D’un point de vue énergétique, un essaim qui deviendrait agressif se déstructurerait et perdrait beaucoup en énergie. Or durant l’essaimage les abeilles doivent pouvoir passer plusieurs jours sans ressources alimentaires et l’énergie ne doit pas être gaspillée.
De plus avant de partir, les abeilles se gavent de nourriture pour tenir le temps de trouver le site de nidification et avoir suffisamment d’energie pour batir le nouveau nid. Ce gavage va tendre l’abdomen des abeilles et comprimer la poche à venin, ce qui peut également expliquer la faible agressivité de l’essaim.
Depuis quand avons nous des connaissances sur les essaims et l’apiculture?
Il y a 4 à 5000 ans (Antiquité)
Qui va découvrir le mécanisme par lequel les abeilles choisissent un site de nidification?
Lindauer, un élève de l’école de K von Friesch.
Comment est formé l’essaim.
Il est compact avec la reine au centre, les plus jeunes abeilles autour de la reine, et les anciennes en périphérie pour faire une barrière physique.
Qu’a d’abord observé Lindauer pour comprendre le processus de choix de nidification?
Il voit qu’en surface de l’essaim, des abeilles exploratrices reviennent et effectuent une dans en 8 avec les mêmes caractéristiques que les danses de localisation.
Quelle a été la première expérience de Lindauer, qu’a t il trouvé?
Lindauer a présenté plusieurs sites de nidifications potentielle aux essaims de ses ruches. Il observe alors comment un site est préféré à un autre, et se rend compte que les abeilles ont une capacité à évaluer le site de nidification.
Que se passe t il si le site évalué est de bonne qualité?
L’abeille exploratrice retourne à l’essaim et effectue sa danse sur les abeilles les plus vieilles. Elle indique le lieux et recrute plusieurs abeilles. Ces recrues vont à leur tour évaluer ce site de nidification. Si elles jugent également que ce site est de bonne qualité, elles vont retourner à l’essaim et recruter. On a donc un phénomène d’amplification du nombre d’abeille autour de ce site de nidification, par un mécanisme de feedback positif. Les abeilles qui évaluent le site comme étant de qualité, va renforcer positivement l’intérêt collectif autour de ce site de nidification.
Que se passe-t-il si le site évalué est de mauvaise qualité, mais qu’un exploratrice décide de faire sa danse tout de même.
La recruteuse va faire sa danse. Les recrutées vont aller sur le site de nidification et évaluer le site de nidification proposé. La probabilité que les recrutées deviennent à leur tour des recruteuses est alors très faible. En rentrant à l’essaim, elles ne solliciteront pas pour ce site de nidification. Le mécanisme de rétroaction positive n’a alors pas lieu, il n’y a pas d’amplification du nombre d’abeille autour de ce site.
Que se passe-t-il si deux sites de nidifications proches sont de qualité?
Les abeilles vont et viennent autour de ces sites potentiels, et une sorte de compétition entre les différents sites de nidification. Mais au final seul un est choisi.
Thomas Seeley reprend les travaux de Lindauer. Par quelles techniques aborde t il alors le problème?
Il va recourir à un marquage massif des essaims qui viennent visiter les différents sites de nidification et va utiliser des caméras pour observer les va et viens des abeilles entre l’essaim et les sites de nidification.
Quels sont les critères de choix d’un bon site de nidification pour les abeilles?
Le volume, l’orientation de l’entrée principale, et la présence de courants d’airs et de fissures dans l’abris. Ces critères sont appréhendés individuellement par les abeilles. Plus les critères sont remplis, plus la probabilité que l’exploratrice recrute pour ce site est grande.
Dans une situation où les sites sont de qualité égales comment se prend la décision finale?
Lorsqu’un certain nombre d’abeille est atteint autour du site de nidification convoité le comportement de ces abeilles est modifié. Le nombre d’abeille en question est appelé un quorum et est d’environ 15 abeilles. Lorsque ce quorum est atteint les abeilles cessent de recruter par la danse. Elles vont retourner à l’essaim et émettre un son à fréquence élevée à la surface de l’essaim et montrer une grande agitation. L’essaim réagit à cette stimulation en émettant un signal sonore d’une fréquence plus basse et les abeilles se heurtent en se donnant des coups de têtes. L’essaim se déstructure et se dirige vers le site de nidification pour batir le nouveau nid.
La prise de décision du site de nidification des abeilles se fait en deux temps. Expliquer.
Dans un premier temps les abeilles évaluent individuellement les sites de nidification. C’est une première phase de décision.
Ensuite la seconde phase est plus collective, par les mécanismes de rétroaction positive et par l’atteinte du quorum d’abeille nécessaire, l’essaim finit par prendre une décision sur un site de nidification collectivement.