CM 3 Flashcards
Définir ce qu’est une norme (Définitions selon Sherif, 1936 et Newcomb, Turner & Converse, 1970).
- Une échelle de référence ou d’évaluation qui définit une marge de comportements, attitudes et opinion, permis ou réversibles, inhérente à la formation et l’organisation du groupe (Sherif, 1936).
- L’acceptation partagée d’une règle, qui est une prescription en ce qui concerne la façon de percevoir, sentir et agir (Newcomb, Turner & Converse, 1970).
Définir l’effet autocinétique dans le paradigme de normalisation.
Perception de mouvement d’un point lumineux distant ou très petit et immobile, en l’absence de tout repère (noir complet).
Comment est crée la norme individuelle dans le paradigme de normalisation et de quoi est-elle constituée ?
Elle est crée à partir d’un point de référence et d’un écart de variation (une moyenne et un écart type)
Elle est constituée en groupe et maintenue, intériorisée (effet entonnoir).
Comment est crée la norme collective dans le paradigme de normalisation ?
Elle découle des estimations de chaque élément du groupe (effet entonnoir)
Quel est le résultat d’une influence réciproque en situation AMBIGUË ?
En l’absence de codes, de règles préétablies, etc., chaque personne s’appuie sur le seul contexte social dont elle dispose : les estimations des autres.
Dans ce contexte particulier,
Il n’y a pas d’autres contacts, il n’y a pas de liens particuliers entre les personnes ; il s’agit d’un agrégat de personnes sans que rien d’autre ne coexiste entre eux que le cadre d’une tâche. Ils n’essaient donc pas de s’influencer les uns les autres et n’ont pas d’intérêt particulier à ce que les réponses aillent dans un sens ou dans l’autre, à ce qu’un sujet réponde dans un sens particulier.
–> Influence réciproque
Qui influence qui entre la norme individuelle et la norme collective ?
La norme individuelle influence la norme collective : chacune des normes individuelles a un poids dans la production de la norme collective (les points de vue individuels peuvent être divers, gestion des conflits par le compromis, etc.).
Ce poids n’est pas répartie de façon homogène car la norme collective n’est pas la moyenne des normes individuelles.
Toutefois, la convergence notable, essai après essai, des estimations vers un jugement commun est proche de la moyenne des jugements individuels (averaging).
==> La norme individuelle est abandonnée au profit de la norme collective.
Autrement dit, la norme collective est maintenue au détriment de la norme individuelle.
Quelles sont les explications gestaltistes de la norme collective ?
Norme collective qui n’est pas nécessairement la moyenne des normes individuelles mais bien une construction commune ; elle correspond au poids de chacun.
Quelles sont les explications motivationnelle/cognitives (inter-individuelles) de la norme collective ?
Shérif : mécanismes cognitifs intra-individuels
L’incertitude et la nécessité d’organiser un objet non structuré pousse à chercher des critères propres à rétablir la certitude et à obtenir de la cohérence..
Que représente la marge de vraisemblance dans le paradigme de normalisation ?
Les réponses trop éloignées (ou dites aberrantes) de la moyenne d’un sujet ne sont pas prises en compte dans le calcul des autres sujets et dans leur ajustement à la moyenne.
Quelles sont les conclusions sur le paradigme de normalisation ?
Le traitement de l’information des sujets est proche d’un traitement statistique (spontané).
Mécanismes : opérations logiques ou statistiques
Le sujets ont construit une norme mais également une marge de vraisemblance à l’intérieur de laquelle cette norme peut varier.
Normes découlent de l’absence de hiérarchie, de position sociale, etc.
Qu’implique le paradigme de Jacobs et Campbell, 1961 quant au paradigme de normalisation ?
Quelle est l’explication en termes de traits de personnalité ?
Quelles sont les explications interindividuelles ?
Quelles sont les explications intergroupes ou positionnelles ?
La norme établie par les compères se perpétuait durant plusieurs générations avant que les jugements ne reviennent à la norme spontanée des sujets, telle que mesurée dans une condition de passation individuelle.
Explication trait de personnalité : (Montgomery, Hinkle & Enzie, 1976)
Hypothèse : le trait “autoritarisme” est associé à la conformité et à la résistance au changement.
–> Les sujets fortement autoritaires ont moins rapidement modifié la norme établie par les compères que les sujets faiblement autoritaires.
Explications interindividuelles : (Otani & Dixon, 1976)
Les sujets ayant établi seuls une norme convergent plus que ceux qui l’ont construite avec un inconnu qui eux-mêmes convergent plus que ceux qui l’ont fait avec un ami.
Explications intergroupes ou positionnelles : (Harvey & Consalvi), 1960
Appartenance à un groupe et statut sociométrique (bas vs. moyen vs. faible statut). Les sujets de bas statut convergent plus vers les sujets de haut statut.
Quels sont les points importants du paradigme de normalisation ?
–> Elaboration de normes (en l’absence de référence initiale)
–> La norme individuelle est créée à partir d’un point de référence et d’un écart de variation (une moyenne et un écart-type).
–> La norme collective est créée par la convergence des sujets vers un point de référence et un écart commun de variation.
- Cette convergence est rapide lorsque le sujet n’a pas construit sa propre norme auparavant.
- Dans le cas contraire, les sujets abandonnent leur norme individuelle au profit de la norme collective.
- Cette élaboration se fait sans ressenti de contrainte.
Quels sont les éléments importants concernant les normes sociales ?
Les normes sociales sont des guides aux comportements.
- Normes sociales descriptives : ce qui est adopté par le plus grand nombre
- Normes sociales prescriptives (ou injonctives) : ce qui est favorisé et valorisant ; ce qu’il convient de faire.
Les normes sociales sont acquises
Qu’implique la théorie de la focalisation normative de Cialdini et al., 1990)
La perception d’indices reliés à la norme active la norme dominante dans la situation et augmente la probabilité de se conformer.