CIM: Troubles spécifiques du développement de la parole et du langage Flashcards
Troubles spécifiques de l’acquisition de l’articulation: séméiologie, épidémiologie, étiologie, prise en charge.
Niveau linguistique normal. Utilisation des phonèmes => retard de développement. Langage = celui d’un enfant plus jeune. Mauvaise articulation et prononciation. Difficultés d’articulation de certains phonèmes, omissions, substitutions ou déformations de phonèmes, variation dans la combinaison de phonèmes.
~2% des 6-7 ans → trouble phonologique modéré à sévère (prévalence des formes légères) ; 0,5% ~17 ans.Plutôt ♂.
Caractère familial parfois → signification psychoaffective des troubles.
Prise en charge orthophonique précoce essentielle ← retentissement du trouble sur les apprentissages scolaires et les relations sociales.
+ implication des parents nécessaire (articuler et faire répéter les phonèmes aux enfants.)
Troubles de l’acquisition du langage de type expressif: séméiologie, épidémiologie, étiologie, diagnostic différentiel.
Bonne compréhension du langage parlé mais difficulté à s’exprimer. Langage et fluidité limités au plan quantitatif (moins de mots acquis) et de la structure des phrases (phrases incomplètes, mal formées). Souvent difficultés d’articulation et troubles de mémoire (surtout des mots)
Retards de langage assez fréquents chez les moins de 3 ans (10-15% des enfants). Moins fréquents à l’âge scolaire (3-7%)Plutôt ♂.
- *Forme développementale plus courante que la forme acquise** et plus susceptible d’intervenir s’il y a des antécédents familiaux de troubles de la communication et de l’apprentissage.
- *Possible carence environnementale** dans la genèse.
Pas de problème au plan des capacités de communication sociale non verbale et de l’emploi de signes non verbaux et de langage intérieur → (élimine l’autisme.)
Troubles de l’acquisition du langage de type réceptif: séméiologie, épidémiologie, étiologie, diagnostic différentiel
Difficultés de compréhension (+ langage inférieur à celui des enfants du même âge = trouble mixte réceptif expressif) / troubles phonétiques.
Enfant perdu dès qu’il doit suivre une consigne. Difficultés articulatoires et mnésiques.
Moins fréquent que le trouble du langage de type expressif = ↑5% des préscolaires ; 3% à l’âge scolaire
Mixte-expressif : composante génétique chez les garçons et les apparentés biologiques de premier degré de sujets présentant ce trouble.
Formes les plus graves = écholalie aux paroles sans sens pour eux et **retard au plan du développement social. **Interactions sociales normales, jeux de faire semblant, normalement attachés aux parents → élimine l’autisme
Aphasie acquise avec épilepsie (syndrome de Landau-Kleffner): séméiologie, épidémiologie, étiologie, évolution
1er dvt normal du langage ; perte des acquisitions langagières (expressif et réceptif). Perte brutale des habiletés entre 3-7 ans → anomalies paroxystiques à l’encéphalogramme, crises d’épilepsie.
Forme développementale = altération du langage expressif sans lésion neurologique post-natale ; début de la parole tardif, acquisition plus lente du langage expressif.
Relativement rare
Étiologie Inconnue. Processus encéphalitique inflammatoire, conséquence d’une maladie neurologique, d’une affection médicale généralisée ?
Évolution variable → 1/3 : guérison complète; sinon, déficit langagier +/- important sur le plan réceptif.
Autres troubles du développement de la parole et du langage: zézaiement, schuintement
Zézaiement (dans la CIM). Ajuriaguerra et Marcelli (1982) : deux sigmatismes→
- Sigmatisme interdental (zézaiement) = mauvaise position de la langue trop proche ou entre les incisives.
- Sigmatisme latéral (schlintement ou chuintement) = écoulement d’air latéral. Faire le diagnostic différentiel d’un trouble consécutif à une déformation de la voûte palatine (traitée médicalement)
DSM-IV-TR: inclut la blésité (trouble phonologique, mauvaise articulation des sifflantes)
Mutisme électif: séméiologie, épidémiologie, diagnostic différentiel
Conditions = mutisme intra-familial envers certaines personnes / mutisme social ou extra-familial.
Interfère avec la réussite scolaire et la communication sociale. Enfants souvent timides, attachement excessif et retrait social.
Relativement rare, un peu plus ♀ (DSM).
Éliminer les périodes de changement et autres troubles de la parole et du langage pouvant expliquer ce mutisme (bégaiement).
Bégaiement: séméiologie, épidémiologie, étiologie, diagnostic différentiel, traitement, évolution
CIM-10 → avec des troubles divers parmi les autres troubles du comportement et autres troubles émotionnels de l’enfance et de l’adolescence.
DSM-IV-TR → troubles de la communication
CFTMEA →troubles de la parole et du langage.
Michel Lemay (1999) → troubles articulatoires.
Altération marquée de la fluence verbale → répétitions de sons et de syllabes. Ajuriaguerra et Marcelli (1982) : 2 formes de blocage dans le discours, qui coexistent souvent :
- ** Bégaiement clonique** → répétition involontaire, saccadée, explosive d’un phonème (souvent le 1er de la phrase)
- Bégaiement tonique → blocage , impossibilité d’émettre un son pendant un certain temps → syncinésies pour reprendre le discours.
Prise de conscience progressive du trouble par l’enfant → handicapant sur le plan des relations sociales → modification des interactions. Echec → tension, renoncement à des opportunités.
S’estompe habituellement avec le chant.
Peut être associé à d’autres troubles du langage.
1% des enfants ; 0,8% des adolescents. (DSM) : 3♂ / 1♀
Facteur génétique (*3 chez les apparentés de 1er degré) ; post-traumatique.
- *Distinguer** le bégaiement des altérations normales de la fluence (lors de l’acquisition du langage).
- *« bégaiement physiologique » entre 3-5 ans** → l’enfant a du mal à exprimer ce qu’il a à dire.
Être attentif aux 1ers signes.
- *Enfant jeune → trouble transitoire** → favoriser sa disparition (conseils aux parents et relaxation).
- *Trouble installé → rééducation orthophonique et psychothérapie.**
Insidieux au cours du développement du langage (2-7 ans) → transformation progressive en problème chronique.
Prise de conscience du trouble par l’enfant → stratégies d’évitement linguistiques , situationnelles
Disparition spontanée (↑60%) ; peut être guéri (80%)→ ne pas négliger l’abord préventif précoce.
Qu’est-ce que la syncinésie?
Contraction involontaire d’un muscle lors d’un mouvement volontaire
En tant que psychologue, vous rencontrez pour la première fois un enfant qui présente un trouble du langage. Quel diagnostic pouvez-vous
envisager ?
Evaluation multidimensionnelle avec prise en compte de la famille, de l’évolution psycho-affective, savoir si le trouble existe chez d’autres membres de la famille…Dans certains troubles du langage la première étiologie est environnementale, s’assurer qu’il n’y a pas de problème génétique.
Connaître le sexe du sujet. Les garçons présentent plus souvent des troubles du langage que les filles.
Deux distinctions à faire entre trouble de l’expression et de la réception et entre trouble du langage oral et écrit.
Plusieurs troubles du langage sont à décrire :
(1) trouble spécifique de l’acquisition de l’articulation
(2) trouble d’acquisition du
langage de type expressif ou retard de parole
(3) trouble de l’acquisition du langage de type réceptif ou dysphasie
(4) aphasie acquise avec épilepsie
(5) mutisme électif/sélectif (trouble rare)
(6) bégaiement tonique-clonique
(7) zézaiement (stigmatisme interdental-latéral).
Le trouble du langage peut être considéré comme un trouble isolé ou faisant partie d’une pathologie plus générale (autisme, syndrome de Heller, déficience mentale…).