Chapter 6 Flashcards
Plans de recherche quasi expérimentaux
les protocoles de recherche qui, tout en faisant appel à un mode d’analyse et d’interprétation propre à la méthode expérimentale, ne satisfont pas toutes les exigences de controle expérimental. Un plan de recherche est qualifié de quasi expérimental s’il vise à tester au moins une hypothèse de relation causale par une manipulation expérimentale réelle ou virtuelle sans toutefois respecter toutes les conditions favorables à une inférence cause fiable, et ce particulièrement en ce qui a trait à l’assignation aléatoire et à la présence d’un ou de groupes témoins appropriés.
3 grands types de protocoles
Les plans de recherche à groupes non équivalents
les plans de recherche avec cohortes
les plans de recherche à série temporelle interrompue.
Les plans posttest à groupe unique
Ce plan de recherche consiste à n’effectuer des observations que sur les personnes ayant été soumises à un traitement, et ce uniquement après celui-ci.
Le principal problème associé à ce type de protocole réside en l’absence de prétest, ce qui ne permet pas d’évaluer s’il y a eu changement associé au traitement.
Ce type de protocole ne permet pas d’établir l’inférence causale, c’est-à-dire d’affirmer que l’état des participants tel qu’évalue au posttest est dû au traitement. Ce protocole de recherche peut cependant servir à générer des hypothèses de recherche qui pourront ultérieurement être soumises à des tests plus rigoureux.
Les plans prétest-posttest à groupe unique
Ce type de plan de recherche comprend un seul groupe d’individus évalués avant et après le traitement afin de mesurer le changement associé à ce traitement.
Ce plan de recherche est préférable au plan posttest à groupe unique parce qu’il offre un point de comparaison (c’est-à-dire le prétest). Cependant, ses capacités heuristiques sont limitées, l’absence de groupe témoin ne permettant pas d’éliminer des hypothèses rivales.
Les plans posttest avec groupe témoin non équivalent (ex post facto)
Le protocole est alors décrit comme étant de type ex post facto (littéralement après le fait). Ainsi, aucune évaluation n’est disponible au prétest, mais il est possible de former un groupe de comparaison qui sera également évalué au même moment et de la même façon que le groupe ayant été soumis au traitement.
Enfin, l’actuel protocole de recherche est également limité pat le fait que le chercheur doit opérer “après le fait”, c’est-à-dire après que le programme a été mis en place.
Les plans prétest-posttest avec groupe témoin non équivalent
Ce protocole est probablement le plus fréquemment utilisé en recherche sociale. Il consiste de deux groupes distincts, l’un ayant été exposé au traitement, et l’autre pas, ces groupes étant évalués avant et après l’intervention afin de mesurer le changement entre le prétest et le posttest.
Deux groupes d’individus : l’un ayant bénéficié du traitement, l’autre pas.
Évaluations avant et après le traitmeent. Groupes non constitués sur une base aléatoire.
Évaluation comparée d’un traitement (programme ou politique) appliqué à un groupe d’individus.
Problèmes d’interprétation associés à la possible non-équivalence des groupes ; toutefois, le prétest permet d’éclairer cette question.
Limites possibles associées aux interactions sélection-maturation et sélection-expérience vécue, aux effets d’échelle, à la régression statistique différentielle.
Plan de recheche quasi expérimental préttest-posttest avec groupe témoin non équivalent avec deux prétests
Analogue au protocole précédent, mais avec deux prétests.
Analogue au protocole précédent.
Mêmes que pour le protocole précédent, mais permet de mieux apprécier les phénomènes de sélection-maturation et de régression statistique.
Plan de recherche quasi expérimental preétest-posttest avec groupe témoin non équivalent avec mesure analogue au prétest
Semblable au premier protocole, mais mesures du prétest différentes de celles utilisées au posttest.
Analogue au protocole précédent, mais dans un contexte où il est impossible d’utiliser la même mesure au prétest qu’au posttest.
Memes que pour le premier protocole.
Limites associées également à la relation entre les deux indices A et B.
Plans de recherche quasi expérimental prétest-posttest avec groupe témoin non équivalent avec échantillons séparés pour prétest et posttest
Quatre échantillons différents utilisés. Un groupe soumis au traitement, l’autre pas. Groupes non constitués sur une base aléatoire. Évaluations après le traitement. Groupes prétestés servant de points de comparaison.
En dernier recours, lorsque le fait d’administrer un prétest risque de nuire au posttest.
Faible validité interne, notamment parce qu’il ne permet qu’une évaluation indirecte de l’équivalence des groupes posttests, quant è leur position au prétest. Sensible au biais d’échantillonage. Légèrement préférable au plan ex post facto de type posttest avec groupe témoin non équivalent.
