Chapitre 9 (Examen 3) Flashcards
Imagerie mentale
Qu’est-ce que l’imagerie mentale ?
C’est la reconstitution de la forme physique d’un objet à partir d’impressions sensorielles antérieures.
Qu’est-ce qu’une image mentale ?
C’est une représentation interne d’un objet sur laquelle on peut agir.
Qu’est-il possible de faire avec une image mentale ? En d’autres mots, l’imagerie mentale permet de voir un objet…
- sous différentes perspectives
- transformé
- déplacé
- comme s’il était manipulé physiquement
Vrai ou Faux ? Une image mentale est facilement transférable verbalement.
Faux. Elle est habituellement non transférable verbalement.
Quel approche a longtemps invalidé l’étude des images mentales et pourquoi ?
Les béhavioristes ont longtemps invalidé l’étude des IM. En effet, l’imagerie est un phénomène interne non observable, ce qui va à l’encontre de la position des béhavioristes qui disent que la seule étude valable en psychologie expérimentale est celle du comportement observable.
Vrai ou Faux ? L’imagerie mentale d’un individu est accessible par les mots, qui décrivent très bien les images mentales.
Partiellement vrai. Les mots ne décrivent pas nécessairement bien les images mentales. C’est pourquoi il faut rester prudent pour que l’étude des IM reste scientifique.
Vrai ou Faux ? Il est possible de créer des images mentales des 5 sens, y compris la kinesthésie et la proprioception.
Vrai
Quelle proportion de la population a de la difficulté à former des images mentales ?
10-12%
Classer les 6 modalités sensorielles en ordre décroissant de pourcentage d’individus capable d’imagerie mentale pour cette modalité.
1 - Visuelle (90-97%)
2 - Auditive (93%)
3 - Motrice (74%)
4 - Tactile (70%)
5 - Gustative (67%)
6 - Olfactive (66%)
Quelles sont les trois fonctions remplies par les images mentales ?
1 - Stimulation de l’esprit créateur, comme Einstein et Steve Jobs.
2 - Aide-mémoire, comme avec la méthode des lieux.
3 - Alléger l’esprit
Pourquoi les mots concrets sont-ils plus facilement mémorisables que les mots abstraits ?
Car il est possible d’en créer des images mentales. La mémoire contient alors deux représentation des mots concrets, comme le stipule la théorie du double encodage. À l’inverse, les mots abstraits ne bénéficient que d’un seul encodage.
La formation d’IM est initialement cognitivement coûteuse. Pourquoi est-il pourtant économique d’en créer ?
Car les images mentales réduisent la longue liste verbale des caractéristiques de quelque chose.
Est-il juste de faire une analogie entre une image mentale et un objet réel ?
Oui c’est juste. Les IM possèdent les caractéristiques physiques de la réalité ainsi que les propriétés spatiales et visuelles d’un objet. Les IM sont des représentations analogues de l’objet qu’elles représentent.
Qui a dit :
- Les images mentales ne sont pas un équivalent mental de la réalité physique, et que ce sont les descriptions verbales symboliques qui donnent l’impression qu’elles sont semblables aux objets physiques eux-mêmes.
- Les IM ne sont donc que des descriptions verbales symboliques.
Pylyshyn, un chercheur quelque peu aigri lolilol
Quelles sont les deux théories s’opposant au sujet des formes de représentation des images mentales et qui sont les défenseurs de chacune ? Est-ce que ce débat est résolu ? Quelle est l’opinion de Loulou ?
Shepard et Kosslyn : Les IM appartiennent à une fonction cognitive distincte qui permet des représentations analogues aux réalités physiques.
vs
Pylyshyn : Les IM sont conçus comme des descriptions physiques verbales symboliques de la réalité.
Ce débat est techniquement non résolu, mais Loulou a une préférence pour la position de Shepard et Kosslyn.
Vrai ou faux ? Les opérations faites sur les images mentales se font suivant les mêmes règles que les opérations faites sur l’objet lui-même.
En tout cas c’est ce que Shepard et Kosslyn et leurs expériences soutiennent.
Quelles sont les expériences associées à Shepard, ainsi que sa position sur la la nature de l’I.M ?
L’I.M. est une représentation analogue à l’objet.
Expériences de rotations mentales et de pliages.
Lors d’une expérience de rotation mentale, que peut-on affirmer quand à la nature des opérations mentales exécutées sur les I.M ?
Les opérations mentales suivent à peu près les mêmes règles que celles effectuées sur les objets eux-mêmes, y compris le temps requis pour déplacer l’objet.
Lors de l’expérience de rotation mentale de Shepard, avec les solides formés de blocs, quelle tâche devaient effectuer les participants ? Qu’est-ce qui était mesuré ?
Il devait, le plus rapidement possible, dire si les deux solides d’une paire étaient identiques. Pour ce faire, une rotation mentale d’une certaine grandeur était nécessaire.
Le temps de réaction était mesuré.
Expérience de rotation mentale :
Quel était le taux de réussite dans l’identification des figures en rotation ?
97%
Expérience de rotation mentale :
En fonction de quoi augmentait le temps de réaction des participants ?
Le temps de réaction augmente en fonction de la disparité angulaire, autant sur un plan qu’en profondeur.
Expérience de rotation mentale :
Comment peut-on qualifier la relation entre la quantité de degrés à parcourir pour superposer les deux objets et le temps nécessaire pour indiquer si ces objets sont identiques ou non ?
C’est une relation linéaire positive quasiment parfaite.
Expérience de rotation mentale :
Quelle conclusion peut-on tirer sur la rotation mentale suite à cette expérience ?
La rotation mentale est analogue à la rotation physique. Le processus de comparaison des objets serait de nature analogue à une rotation d’objets dans la réalité.
Vrai ou Faux ? L’image mentale d’une lettre est toujours dans sa position usuelle verticale.
Vrai