Chapitre 8 (Examen 3) Flashcards
Stratégies cognitives et mémoire
Définition : Stratégies et moyens pour pallier les problèmes de mémoire et augmenter son efficacité
Aide-mémoires
2 types d’aide-mémoire
Interne et externe
Qu’est-ce qu’un aide-mémoire interne, avec exemples ?
Stratégies cognitives qui visent à amener un individu à utiliser efficacement les processus d’encodage et de récupération.
Exemple : association visage-nom, autorépétition, reconstruction mentale, méthode des lieux, mots crochets, rimes, conter une histoire, relier des choses à d’autres évènements
Qu’est-ce qu’un aide-mémoire externe, avec exemples ?
Aide-mémoire physique pour rappeler un contenu ou une action à un moment donné. Toutefois, il ne faut pas obliger de les utiliser.
Exemple : Demander de l’aide, calendrier, photographies, ranger un objet dans un endroit spécial, notes, minuterie, écrire sur sa main.
Le fait de dire quelque chose à haute voix est un aide-mémoire interne ou externe ?
C’est une combinaison des deux. S’entendre permet une rétroaction.
Pourquoi utiliser un aide-mémoire externe ?
Dans une situation exigeant une grande précision, devant un long délai de rétention ou pour éviter de surcharger la mémoire
Pourquoi utiliser un aide-mémoire interne ?
Car il n’y a pas de moyens externes disponibles, ou lorsque la préparation d’un aide-mémoire externe interfère avec la tâche présentement en exécution.
Que signifie l’utilisation d’aide-mémoires sur nos capacités cognitives ?
Cela signifie que nous sommes capables de métamémoire. En effet, ça signifie que nous sommes conscient d’avoir des problèmes de mémoire, ce qui signifie que nous comprenons et appréhendons ces défectuosité, ce qui signifie que nous avons conscience de notre capacité de mémoriser et de récupérer de l’information, ce qui signifie que nous sommes capable de réfléchir sur notre propre mémoire (= métamémoire !)
De quoi dépend le choix de la stratégie que nous utiliserons dans une situation de problèmes de mémoire potentiels ? (3)
- Des caractéristiques de la situation
- Des connaissances de l’individu
- De l’habileté à utiliser des aide-mémoire
Quels sont les niveaux de distinctions de l’arbre de décision servant à sélectionner le bon aide-mémoire ? (dessiner l’arbre si possible)
Premier niveau : Intention vs fait
Deuxième niveau : récupération vs encodage
Troisièmes niveaux : (récupération d’événement ou de connaissance) Évènement vs connaissance + (liens entre évènements à encoder ?) Significatif vs non significatif
Dans quelle situation est-il approprié d’utiliser une méthode mnémotechnique ?
Mémoire de fait, à l’encodage, lorsque les liens entre les items à encoder sont non significatif
Quelle stratégie est appropriée à utiliser lors de l’encodage de faits liés entre eux ?
Technique d’étude
Quelle stratégie aide à la récupération d’un évènement ?
Aide à la récupération d’événement
Quelle stratégie aide à la récupération de connaissances ?
Aide à la récupération de connaissances
Qu’est-ce que la mémoire d’intention et quel est le meilleur aide à la mémorisation ?
C’est la mémoire d’action sollicitée pour se souvenir d’un rendez-vous, de la prise de médicament, etc. Cette mémoire est peu connue, peu étudiée et peu performante. Elle nécessite le support d’aide-mémoire externe.
Dans le premier niveau de l’arbre décisionnel, à quoi correspond la mémoire d’un fait ?
À la mémoire propositionnelle (ou déclarative) sémantique ou épisodique.
Quelle question est posée au deuxième niveau de l’arbre décisionnel ? Quels sont les deux cas de figure possible ?
Le problème relève-t-il de l’encodage ou de la récupération ?
1. La mémorisation est volontaire et est utilisée à l’encodage. Les aide-mémoires servent alors à améliorer l’encodage et à déterminer des indices de récupération efficaces.
2. La récupération concerne des informations qui ont été encodées sans aucune stratégie de mémorisation. Il faut alors utiliser les méthodes qui agissent uniquement sur les processus de récupération.
Au troisième niveau de l’arbre de décision d’aide-mémoire, lorsque la situation se déroule lors de la récupération, quels sont les deux cas de figure ?
- Mémoire d’évènement ( = mémoire épisodique, pour des évènements spécifiques et significatifs)
- Mémoire de fait ( = mémoire sémantique, pour des connaissances générale)
Quelles sont les quatre stratégies d’aide à la mémoire proposées en bas de l’arbre de décision ?
- Méthodes mnémotechniques
- Techniques d’étude
- Aide à la récupération de connaissances
- Aide à la récupération d’événements
Qu’est-ce qu’une méthode mnémotechnique ?
Systèmes d’aide à la mémoire utilisés lors de la mémorisation d’informations en général, lorsque les liens entre les items à se rappeler sont non significatifs. Ce sont des méthodes internes basées sur l’imagerie mentale pour organiser (et rendre distincts) les contenus qui seraient sans organisation. Bref, ces méthodes fournissent une structure de connaissances internes à une liste de mots non structurée.
Comment les méthodes mnémotechniques utilisent-elles la MLT pour fonctionner ?
Ces méthodes permettent d’associer les mots à apprendre avec une organisation déjà présente en MLT, et ce, pendant l’encodage. Le contenu de cette organisation est ensuite utilisée comme indice de récupération pour faciliter cette dernière.
À quoi font appel les méthodes mnémotechniques pour générer des indices de récupération efficaces ?
Elles font appel à l’imagerie mentale et aux caractéristiques verbales du matériel à apprendre (rime et première lettre).
Quel principe utilisent les méthodes mnémotechniques et à quoi fait référence ce principe ?
Les méthodes mnémotechniques utilisent le principe de crochet. Le crochet crée, lors de l’encodage, une association visuelle entre les mots crochets préalablement mémorisés dans la MLT et les mots à retenir (mots cibles). L’indice de récupération (mot ou image) est un crochet.
Est-ce que le crochet a une relation sémantique ou structurale avec les mots cibles à retenir dans les méthodes mnémotechniques ?
Non