Chapitre 8 (Examen 3) Flashcards

Stratégies cognitives et mémoire

1
Q

Définition : Stratégies et moyens pour pallier les problèmes de mémoire et augmenter son efficacité

A

Aide-mémoires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

2 types d’aide-mémoire

A

Interne et externe

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Qu’est-ce qu’un aide-mémoire interne, avec exemples ?

A

Stratégies cognitives qui visent à amener un individu à utiliser efficacement les processus d’encodage et de récupération.

Exemple : association visage-nom, autorépétition, reconstruction mentale, méthode des lieux, mots crochets, rimes, conter une histoire, relier des choses à d’autres évènements

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce qu’un aide-mémoire externe, avec exemples ?

A

Aide-mémoire physique pour rappeler un contenu ou une action à un moment donné. Toutefois, il ne faut pas obliger de les utiliser.

Exemple : Demander de l’aide, calendrier, photographies, ranger un objet dans un endroit spécial, notes, minuterie, écrire sur sa main.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Le fait de dire quelque chose à haute voix est un aide-mémoire interne ou externe ?

A

C’est une combinaison des deux. S’entendre permet une rétroaction.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Pourquoi utiliser un aide-mémoire externe ?

A

Dans une situation exigeant une grande précision, devant un long délai de rétention ou pour éviter de surcharger la mémoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Pourquoi utiliser un aide-mémoire interne ?

A

Car il n’y a pas de moyens externes disponibles, ou lorsque la préparation d’un aide-mémoire externe interfère avec la tâche présentement en exécution.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Que signifie l’utilisation d’aide-mémoires sur nos capacités cognitives ?

A

Cela signifie que nous sommes capables de métamémoire. En effet, ça signifie que nous sommes conscient d’avoir des problèmes de mémoire, ce qui signifie que nous comprenons et appréhendons ces défectuosité, ce qui signifie que nous avons conscience de notre capacité de mémoriser et de récupérer de l’information, ce qui signifie que nous sommes capable de réfléchir sur notre propre mémoire (= métamémoire !)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

De quoi dépend le choix de la stratégie que nous utiliserons dans une situation de problèmes de mémoire potentiels ? (3)

A
  1. Des caractéristiques de la situation
  2. Des connaissances de l’individu
  3. De l’habileté à utiliser des aide-mémoire
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les niveaux de distinctions de l’arbre de décision servant à sélectionner le bon aide-mémoire ? (dessiner l’arbre si possible)

A

Premier niveau : Intention vs fait
Deuxième niveau : récupération vs encodage
Troisièmes niveaux : (récupération d’événement ou de connaissance) Évènement vs connaissance + (liens entre évènements à encoder ?) Significatif vs non significatif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Dans quelle situation est-il approprié d’utiliser une méthode mnémotechnique ?

A

Mémoire de fait, à l’encodage, lorsque les liens entre les items à encoder sont non significatif

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelle stratégie est appropriée à utiliser lors de l’encodage de faits liés entre eux ?

A

Technique d’étude

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quelle stratégie aide à la récupération d’un évènement ?

A

Aide à la récupération d’événement

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quelle stratégie aide à la récupération de connaissances ?

A

Aide à la récupération de connaissances

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Qu’est-ce que la mémoire d’intention et quel est le meilleur aide à la mémorisation ?

A

C’est la mémoire d’action sollicitée pour se souvenir d’un rendez-vous, de la prise de médicament, etc. Cette mémoire est peu connue, peu étudiée et peu performante. Elle nécessite le support d’aide-mémoire externe.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Dans le premier niveau de l’arbre décisionnel, à quoi correspond la mémoire d’un fait ?

A

À la mémoire propositionnelle (ou déclarative) sémantique ou épisodique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle question est posée au deuxième niveau de l’arbre décisionnel ? Quels sont les deux cas de figure possible ?

A

Le problème relève-t-il de l’encodage ou de la récupération ?
1. La mémorisation est volontaire et est utilisée à l’encodage. Les aide-mémoires servent alors à améliorer l’encodage et à déterminer des indices de récupération efficaces.
2. La récupération concerne des informations qui ont été encodées sans aucune stratégie de mémorisation. Il faut alors utiliser les méthodes qui agissent uniquement sur les processus de récupération.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Au troisième niveau de l’arbre de décision d’aide-mémoire, lorsque la situation se déroule lors de la récupération, quels sont les deux cas de figure ?

A
  1. Mémoire d’évènement ( = mémoire épisodique, pour des évènements spécifiques et significatifs)
  2. Mémoire de fait ( = mémoire sémantique, pour des connaissances générale)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quelles sont les quatre stratégies d’aide à la mémoire proposées en bas de l’arbre de décision ?

A
  • Méthodes mnémotechniques
  • Techniques d’étude
  • Aide à la récupération de connaissances
  • Aide à la récupération d’événements
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Qu’est-ce qu’une méthode mnémotechnique ?

A

Systèmes d’aide à la mémoire utilisés lors de la mémorisation d’informations en général, lorsque les liens entre les items à se rappeler sont non significatifs. Ce sont des méthodes internes basées sur l’imagerie mentale pour organiser (et rendre distincts) les contenus qui seraient sans organisation. Bref, ces méthodes fournissent une structure de connaissances internes à une liste de mots non structurée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Comment les méthodes mnémotechniques utilisent-elles la MLT pour fonctionner ?

A

Ces méthodes permettent d’associer les mots à apprendre avec une organisation déjà présente en MLT, et ce, pendant l’encodage. Le contenu de cette organisation est ensuite utilisée comme indice de récupération pour faciliter cette dernière.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

À quoi font appel les méthodes mnémotechniques pour générer des indices de récupération efficaces ?

A

Elles font appel à l’imagerie mentale et aux caractéristiques verbales du matériel à apprendre (rime et première lettre).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel principe utilisent les méthodes mnémotechniques et à quoi fait référence ce principe ?

A

Les méthodes mnémotechniques utilisent le principe de crochet. Le crochet crée, lors de l’encodage, une association visuelle entre les mots crochets préalablement mémorisés dans la MLT et les mots à retenir (mots cibles). L’indice de récupération (mot ou image) est un crochet.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Est-ce que le crochet a une relation sémantique ou structurale avec les mots cibles à retenir dans les méthodes mnémotechniques ?

A

Non

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Quelles genres de tâches profitent le plus des méthodes mnémotechniques ?
Elles servent à mémoriser des listes de mots indépendants qui n'ont pas besoin d'être disponibles longtemps. Elle permettent de la précision sur les items, et même un ordre donné.
25
Sur quelle compétence cognitive est basée la méthode des lieux ?
Sur l'imagerie mentale.
26
Quelle est la méthode mnémotechnique la plus connue et la plus ancienne (utilisée depuis l'Antiquité ?)
La méthode des lieux
27
Quelles sont les trois étapes de la méthode des lieux ?
1. Mémorisation d'une série de lieux (comme des villes ou les pièces d'une résidence) 2. Les mots cibles sont placées dans chaque lieux avec un parcours mental. 3. Lors du rappel, les mots sont récupérés un à un dans l'ordre selon le parcours de dépôt.
28
Quels sont les crochets dans la méthode des lieux ?
Les lieux
29
Combien de mots est-il possible d'apprendre avec la méthode des lieux ?
de 40 à 50 mots
30
Combien de mots faut-il placer dans chaque lieu pour s'assurer de l'efficacité de la méthode des lieux ?
Pas plus de 1 ou 2
31
Qu'est-ce que la méthode des crochets à l'aide des rimes ?
Cette méthode consiste à utiliser l'imagerie mentale en intégrant les mots à retenir à des repères. des crochets sous forme de rime.
32
Quel est le travail qui doit être fait préalablement pour garantir l'efficacité de la méthode des rimes ?
Il faut apprendre une série de mots rimant avec des chiffres qui serviront de crochet. Ex: 1 pain, 2 pneu, 3 croix. Ce système servira à associer les mots inclus dans la liste à retenir.
33
Dans la méthode des rimes, à quel moment intervient l'imagerie mentale ?
L'association se fait par imagerie où une image est formée en intégrant le mot crochet et le mot cible (à apprendre). (Ex : si le mot est table, image d'un pneu sur une table)
34
À quoi sert la numération dans la méthode des rimes ?
À effectuer le rappel des mots dans l'ordre requis.
35
Est-ce que la méthode des rimes est efficace ?
Oui, et elle est bonne pour retrouver l'ordre des items. Toutefois, elle est cognitivement coûteuse et elle prend du temps (5 à 10 secondes doivent séparer chaque encodages de mots).
36
Vrai ou Faux ? L'imagerie n'est pas vraiment nécessaire dans les méthodes mnémotechniques.
Faux, l'imagerie est déterminante. Les séries de mots sont mieux rappelées si elles sont encodées dans des images organisées selon une stratégie préétablie.
37
Vrai ou Faux ? L'efficacité des méthodes mnémotechniques avec le principe de crochet diminue si les mots cibles ne sont pas concrets (donc difficile de créer des IM).
Vrai
38
Quel était le talent du mnémoniste S et comment accomplissait-il cela ?
Il pouvait apprendre une matrice de 52 chiffres (13x4) en 3 minutes. Il produisait des images mentales visuelles durables disponibles à volonté. Il utilisait aussi couramment la méthode des lieux, en utilisant des images de lieux bizarres, pour apprendre des séries de 40 à 50 mots.
39
Quel est l'effet de l'interactivité sur les images mentales comme facilitateurs de mémorisation ?
Le fait que les éléments des images soient en interaction facilite la mémorisation. L'interaction est la condition la plus importante pour faciliter le rappel.
40
Vrai ou Faux ? Pour être efficace, l'imagerie devrait être autoproduite et non imposée par l'expérimentateur.
Vrai
41
Vrai ou Faux ? La bizarrerie sans interaction n'est pas efficace dans une tâche de rappel, en comparaison au groupe contrôle.
Vrai
42
Qu'influence surtout la bizarrerie lors d'une tâche de rappel ?
La bizarrerie influencerait la perception de la performance mnémonique (donc la métamémoire), et pas la performance réelle.
43
Dans quelles situations les méthodes mnémoniques purement verbales peuvent elle utilisées ?
Elles servent à faciliter le rappel d'informations déjà mémorisées sans encodage préalable par imagerie et sans indices de récupération spécifique. Particulièrement utile pour se souvenir de mots déjà en mémoire qui doivent être rapportés dans un ordre précis, ou s'il n'y a pas de moyens idiosyncrasiques faciles à développer.
44
En quoi consistent les méthodes mnémoniques purement verbales ?
C'est un recodage verbal en quelque chose de plus facile à retenir. Il n'y pas d'imagerie mentale, seulement un encodage structuré purement verbal.
45
Exemple de méthodes mnémoniques purement verbales ? Quels sont les indices de récupération et quels sont les mots cibles ?
HOMES sert à se souvenir du nom de tous les grands lacs. Les indices de récupération sont les lettres, et celles-ci sont les premières lettres des mots cibles.
46
Vrai ou Faux ? Les méthodes mnémoniques purement verbales peuvent être utiles pour mémoriser de nouveaux mots.
Faux, elles ne sont pas vraiment efficaces.
47
- Méthode mnémotechnique qui est une variante de la technique des premières lettres. - Elle fonctionne comme un système d'enchaînement. - C'est une méthode verbale, mais il y a aussi des composantes visuelles.
Créer une histoire avec les mots cibles.
48
À quoi servent les techniques d'étude et que nécessite elle ? (2)
Elles servent à encoder du matériel organisé sur un sujet d'étude. Elles facilitent l'apprentissage et la mémoire de textes structurés et à valeur sémantique. Ces techniques ont souvent comme caractéristiques de faciliter l'extraction des principaux points du texte et leur organisation. La tâche nécessite : 1. De la compréhension de texte 2. De la mémorisation
49
Quelle méthode développée par Anderson est la technique d'étude par excellence ?
Méthode PQ4R
50
Quelles sont les 6 étapes de la méthode PQ4R ?
Preview (survol) Question (questionnement) Read (lecture) Reflect (réflexion) Recite (rappel) Review (révision)
51
Selon la méthode PQ4R, lors de la lecture d'un chapitre de manuel, qui dois-je faire lors de l'étape du survol, donc lors de la planification ?
Survoler le chapitre à étudier, identifier les sections et déterminer les principaux points.
52
Quelles sont les trois blocs d'étapes de la méthode PQ4R ?
Plan d'étude : Survol Étude active : Questionnement, lecture, réflexion et rappel (Ces étapes sont répétées pour chaque sections d'un chapitre) Consolidation : Révision
53
Selon la méthode PQ4R, lors de la lecture d'un chapitre de manuel, qui dois-je faire lors de l'étape du questionnement ? À quoi sert cette étape ?
Je dois élaborer des questions sur le texte. Le questionnement sert à ce que la lecture ne devienne pas monotone. Il est donc important de maintenir le questionnement. C'est l'aspect le plus important du processus.
54
Selon la méthode PQ4R, lors de la lecture d'un chapitre de manuel, qui dois-je faire lors de l'étape de la lecture ?
Lire le texte et répondre aux questions précédemment élaborées.
55
Selon la méthode PQ4R, lors de la lecture d'un chapitre de manuel, qui dois-je faire lors de l'étape de la réflexion ?
Je dois réfléchir au sens du texte, et mettre en relation avec les contenus de la MLT, puis élaborer/enrichir le contenu.
56
Selon la méthode PQ4R, lors de la lecture d'un chapitre de manuel, qui dois-je faire lors de l'étape du rappel ?
Je dois me rappeler du contenu après chaque section, et répondre encore aux questions.
57
Selon la méthode PQ4R, lors de la lecture d'un chapitre de manuel, qui dois-je faire lors de l'étape de la révision ?
Réviser le chapitre, insister sur les points importants, revenir sur les questions.
58
À la base, la méthode PQ4R préconise quelles deux caractéristiques pour l'élaboration des questions ?
Elles doivent être préalables à l'étude (préquestionnement) et être élaborées par l'individus (autoquestionnement).
59
Vrai ou faux ? Les questions provenant du texte sont sans efficacité lors de l'étude.
Faux, elles ont une efficacité autant que les questions élaborées lors d'un autoquestionnement. Toutefois, L,autoquestionnement est plus efficace pour approfondir les connaissances, et peut toucher le rappel d'informations qui ne seront pas nécessairement pertinentes ou considérées par les questions d'étude.
60
Quelle est la performance d'un groupe ayant utilisé des questions lors de son étude par rapport à un groupe contrôle n'ayant utilisé aucune technique d'étude particulière ?
10% à 15% supérieure
61
Pourquoi le questionnement et l'autoquestionnement sont efficaces lors de l'étude ?
Parce qu'ils génèrent un traitement actif qui permet d'évaluer le niveau de compréhension pendant la lecture.
62
Vrai ou Faux ? PQ4R a la même efficacité avec des préquestions, présentées lors de l'étape 2 (questionnement) qu'avec des postquestions, qui sont présentées lors de l'étape 5 (rappel) et de l'étape 6 (révision).
Vrai. Performance supérieure de 20% par rapport à un groupe contrôle étudiant sans questionnement. Toutefois, il y a une nuance à apporter lorsqu'on parle du rappel sur la compréhension de test.
63
Quel est la meilleure méthode questionnement pour du rappel sur la compréhension de texte (aspects sémantiques du texte) ? Préquestionnement ou postquestionnement ?
Rendement meilleur avec préquestions (compréhension supérieure de 20% par rapport au groupe contrôle) qu'avec postquestions (compréhension supérieure de 14% par rapport au groupe contrôle).
64
Vrai ou Faux ? Pour du rappel mot à mot, les préquestions sont significativement plus efficaces que les postquestions.
Faux. Les préquestions et les postquestions ont une valeur égale.
65
Que permet le questionnement accompagnant la lecture d'un texte, au niveau de l'encodage et de la récupération ?
Il permet un encodage élaboré, ce qui permet une plus grande organisation du matériel. L'encodage est d'ailleurs souvent approprié au test de mémoire qui suivra. Au niveau de la récupération, le questionnement permet le développement d'indices de récupération basées sur une organisation structurée du matériel étudié.
66
Vrai ou Faux ? Plus les questions sont pertinentes en vue du test de rétention à venir, plus grand est le bénéfice global de cette technique.
Vrai. Cela permet une bonne correspondance encodage-récupération.
67
Vrai ou Faux ? La technique du questionnement perd son efficacité si elle utilise des questions provenant d'une source extérieure plutôt que de l'autoquestionnement.
Faux. Il n'est pas toujours facile de trouver de bonnes questions sur un contenu simplement survolé, comme le demande le PQ4R. C'est encore plus difficile si le texte est mal structuré. Si le manuel contient déjà des questions, ça peut aider !
68
Quel est l'aide-mémoire le plus couramment utilisé pour l'étude ?
La prise de note
69
D'où vient l'efficacité de la prise de note pour la rétention ? (2 fonctions)
La prise de note a une fonction interne lors de l'encodage et une fonction externe lors de la révision.
70
Pourquoi la prise de note favorise-t-elle l'encodage ?
La prise de note agit comme le questionnement de la méthode PQ4R. Elle favorise l'organisation des idées importantes d'un texte. Elle induit une activité d'intégration de l'information, et augmente la compréhension.
71
Vrai ou Faux ? La prise de note ne favorise pas le rappel mot à mot.
Vrai
72
Vrai ou Faux ? La prise de note augmente la performance de rappel, par, entre autres, des apprentissages kinesthésiques et proprioceptifs.
Vrai
73
Vrai ou Faux ? Il faut absolument relire ou réétudier les notes pour obtenir une meilleure performance au rappel par rapport à ceux qui n'ont rien écrit.
Faux, on n'en a pas nécessairement besoin.
74
Au niveau de la révision, de quoi dépend l'efficacité de la prise de note ? (3)
- Genre de notes prises - Travail postcours réalisé avec les notes - Genre de test subit
75
1. Quels sont les deux genres de prise de notes présenté dans la diapositive sur sujet ? 2. Quel est le risque avec l'un de ces genres ?
1. - Résumé structuré (succinct, sémantique) (rôle de réorganisation = bonne performance au rappel) (permet organisation du matériel) -Résumé élaboré (enrichi) dans lequel sont ajoutées des notions reliées à la matière, mais non données en classe. (permet encodage spécifique) 2. Risque avec élaboré : contenu peut devenir trop personnel et manquer de généralité. Il est possible de manquer des points plus cruciaux.
76
Quels sont les deux facteurs régissant une étude efficace ?
1. Encodage spécifique 2. Organisation du matériel étudié
77
Quelle est la manière optimale de prendre des notes dans un cours ?
Avoir un plan détaillé qui sert de cadre à la prise de note avant de commencer le cours.
78
Quelles sont les deux manières par lesquelles la prise de note aide à la mémorisation ?
1. Fonction interne associée à l'encodage 2. Fonction externe pour améliorer la révision
79
Dans une situation où un individu prend des notes lors d'une présentation mais est dans l'impossibilité de les réviser, pour quelle genre de tâche sa performance sera-t-elle meilleure que celle d'un individu ayant seulement écouté ? Dans quels genres de tâches sera-t-il moins bon ?
Meilleur : résolution de problème Moins bon : Reconnaissance mot-à-mot, rétention de faits
80
Vrai ou Faux ? Si aucune stratégie n'a été mise en place lors de l'encodage de connaissances générales en mémoire sémantique, aucun moyen n'existe pour améliorer la performance de récupération.
Faux. Aide à la récupération de connaissances.
81
Qu'est-ce que le phénomène TOT ?
C'est le fait de chercher un mot qui ne vient pas à la mémoire. C'est un trouble de récupération de la mémoire sémantique d'un mot connu. L'information est là, mais les indices de récupération ne sont pas assez précis ou riches pour activer le mot dans la mémoire sémantique. Ce phénomène induit du tourment.
82
Quel est le nom des méthodes permettant de surmonter les difficultés à générer des indices efficaces dans le phénomène TOT ? Exemple le plus populaire et son efficacité.
Aide à la récupération. La stratégie de la première lettre d'un mot comme indice est la plus populaire, mais pas la plus efficace.
83
Quels sont les deux états de TOT possibles et leur définition ? Quelles sont leur prévalence ?
TOT bloqué : apparition récurrente à la mémoire d'un mot autre que la cible recherchée. TOT non bloqué : recherche mnémonique sans la présence de mot récurrent 50%-50%
84
Vrai ou Faux ? Dans les TOT non bloqués, il est préférable d'arrêter la recherche et d'attendre que la réponse vienne seule.
Faux. C'est le cas pour les TOT bloqués, puisque l'individu ne trouve la réponse grâce à des stratégies internes que dans 55% des cas. Dans les autres 45%, l'individu trouve la réponse grâce à de l'aide externe.
85
Vrai ou Faux ? L'individu trouve la cible grâce à des stratégies internes plus souvent lorsque le TOT est non bloqué que lorsqu'il est bloqué.
Vrai. L'individu trouve la réponse d'un TOT non bloqué par des stratégies internes dans 85% des cas.
86
Quelles sont les deux stratégies internes qui peuvent aider l'individu à trouver la cible lors d'un TOT ?
1. Générer des indices sémantiques semblables (*mots intermédiaires ?) 2. Utiliser la méthode de recherche par ordre alphabétique (plus rare)
87
Qu'est-ce que la stratégie de récupération de l'ordre alphabétique ? Est-ce une stratégie de récupération efficace ?
Cette technique consiste en l'appariment des lettres de l'alphabet aux items d'une catégorie. Toutefois, cette stratégie n'est pas d'une grande efficacité et entraîne une réduction du nombre de mots trouvés par rapport au rappel libre dans le même laps de temps. Elle augmente le coût cognitif, ce qui ralentit le processus de récupération et réduit le nombre de mots récupérés dans un temps donné.
88
Qu'est-ce que le sentiment de savoir ?
C'est un jugement subjectif à la suite d'un échec de rappel. C'est l'impression qu'un individu a de connaître la réponse sans pouvoir la donner. C'est un aspect de la métamémoire.
89
Vrai ou Faux ? Le sentiment de savoir est la même chose que l'estimation qu'un individu a de la probabilité de répondre à une question.
Faux
90
Quand survient le sentiment de savoir ?
Ça survient après une difficulté de récupération.
91
Vrai ou Faux ? Le sentiment de savoir a une influence déterminante sur la persévérance et la décision d'utiliser une stratégie pour essayer de récupérer une information en mémoire sémantique.
Vrai
92
Vrai ou faux? Le sentiment de savoir est un meilleur prédicteur de la reconnaissance ultérieure d'un item oublié que la difficulté normative de la question.
Faux. C'est un mauvais prédicteur.
93
Vrai ou faux ? Le sentiment de savoir est une évaluation imparfaite et même biaisée de l'efficacité de la mémoire.
Vrai. Les jugements portés sur l'efficacité de sa propre mémoire sont souvent erronés. La confiance d'un témoin en son témoignage n'est pas liée à l'exactitude de ce témoignage.
94
Quel type de stratégies puis-je utiliser si je veux récupérer le souvenir d'un évènement passé, mais que je n'ai pas utilisé de stratégie à l'encodage ?
Aide à la récupération d'évènements
95
Lors de la récupération d'évènements passés, quel autre nom pourrais-je donner au processus de récupération ? À quoi ressemble ce processus ?
C'est un processus de reconstruction. J'utilise des éléments de contexte pour faire un enchaînement et retrouver le détail voulu.
96
Quelles sont les trois étapes du cycle de récupération d'événements passés ? À quoi font référence ces étapes ?
1 - Remise en contexte mental (se remémorer des caractéristiques physiques, géographiques et temporelles reliées à l'événement cible, puis utiliser celles-ci comme indices de récupération) 2 - Enchaînement indices-cibles-indices (Les 1ers indices servent à se rappeler des cibles qui deviendront à leur tour des indices et ainsi de suite) 3 - Validité des souvenirs (les cibles récupérées sont soumises à une vérification subjective de leur validité) Ces trois étapes font référence aux trois phases du processus de récupération (planification, activation, évaluation)
97
Lors du processus de récupération d'événements passés, quelles sont les deux fonctions que devraient remplir toute méthode d'aide-mnémonique ?
1 - Faciliter la remise en contexte 2 - Permettre une vérification des souvenirs
98
Vrai ou Faux ? Dans le processus de récupération d'événements passés, la vérification des souvenirs est facile à réaliser car elle est faite à partir de faits objectifs.
Faux. Il est difficile de faire une évaluation juste des souvenirs. La vérification est faite à partir d'événements très personnels et empreint de subjectivité.
99
Vrai ou Faux ? L'oubli concerne surtout les détails des souvenirs, et moins le sens des choses.
Vrai.
100
Vrai ou Faux ? La remise en contexte augmente la qualité des témoignages.
Vrai.
101
Qu'est-ce que l'hypnose ? Quelle est l'effet de l'hypnose sur la cognition ?
L'hypnose est un état qui résulte d'une augmentation de la dépendance à la suggestion. L'hypnotisé présente donc une certaine vulnérabilité et perd une partie de son jugement critique. La suggestion peut entraîner des modifications de la perception, de la mémoire et des émotions.
102
Vrai ou Faux ? Si la suggestion est acceptable dans le contexte hypnotique, l'individu tentera de s'y conformer, même si cela n'a pas de sens avec l'évènement original.
Vrai
103
Vrai ou Faux ? Tout le monde a plus ou moins la même sensibilité à l'hypnose. Tout dépend du talent de l'hypnotiseur.
Faux. Il y a d'importantes différences individuelles face à la suggestion hypnotique. Des phénomènes sensationnels ne surviennent qu'avec peu de gens.
104
Vrai ou Faux ? L'hypnotisé est affecté par des questions tendancieuses et accepte facilement des informations qui lui sont suggérées, même si ce sont des souvenirs inexacts.
Vrai.
105
Vrai ou Faux ? Il est impossible pour l'hypnotiseur à amener une hallucination par la suggestion.
Faux. C'est possible.
106
Vrai ou Faux ? Il faut être prudent avec l'utilisation de l'hypnose pour la récupération d'information. En effet, le participant peut être amené à décrire le visage d'un individu qu'il n'a même pas vu dans l'incident préhypnotique.
Vrai. L'hypnotiseur doit être conscient de son pouvoir de suggestion et de la vulnérabilité du participant. Il faut en tenir compte lors de la pratique, pour ne pas fausser les informations recueillies.
107
Lors de témoignages induits par hypnose, est-ce que l'hypnose améliore le rappel ? Quelle est la différence entre les résultats dans le cadre d'enquêtes policière ou dans un laboratoire ?
Les résultats varient en fonction des situations, selon par exemple le fait que ça ait lieu sur le terrain, dans un laboratoire ou au poste de police. Les enquêtes policières qui impliquent le recours à l'hypnose se soldent par une solution de 80% des crimes. Par contre, en laboratoire, l'hypnose n'a pas d'effet particulier sur la mémoire.
108
À quoi pourrait être dû le succès des policiers qui utilisent l'hypnose ?
À des interrogatoires bien conçus et très approfondis plutôt qu'uniquement en raison de l'hypnose.
109
Qu'est-ce qui pourrait expliquer la différence d'effet de l'hypnose sur le rappel dans un poste de police versus dans un laboratoire ?
En général, les informations recueillies au poste de police sont émotionnellement chargées. C'est moins le cas en laboratoire, où le matériel est simple et émotionnellement neutre. L'hypnose a donc plus d'effet au poste de police, car ça permet de réduire la charge émotive.
110
L'hypnose améliore le souvenir du témoin dans une situation précise. Quelle est la caractéristique de cette situation ?
L'événement a créé un traumatisme psychologique chez le témoin.
111
Quelles sont les quatre étapes d'un interrogatoire cognitif ?
1. Se replacer mentalement dans le contexte de la scène. 2. Rapporter toutes les informations rappelées. 3. Rappeler l'événement selon un déroulement différent de celui dans lequel il s'est produit (succession différente des évènements). 4. Rappeler l'événement selon une perspective différente ou d'autres individus présents lors de l'incident.
112
Que est le principe d'un interrogatoire cognitif ?
Ce type d'interrogatoire utilise l'imagerie pour recréer le contexte et être capable de manipuler (jouer) avec les composantes d'un événement.
113
Quelle est l'efficacité de l'interrogatoire cognitif par rapport à l'efficacité de l'hypnose ?
Très efficace pour le rappel de souvenirs complexes et même meilleure (plus fiable) que l'hypnose. C'est aussi moins controversé.
114
Quel est le risque d'erreurs de confabulations et d'erreurs de rappel avec l'interrogatoire cognitif par rapport à l'hypnose ?
Peu d'erreurs et peu de confabulations (comparativement à l'hypnose).
115
Vrai ou Faux ? Un interrogatoire sous hypnose et un interrogatoire cognitif permettent la rappel de plus d'évènements corrects, de plus d'évènements incorrects et entraînent davantage de confabulation qu'un interrogatoire régulier.
Partiellement vrai. L'interrogatoire cognitif entraîne un peu moins de confabulations qu'un interrogatoire régulier. L'interrogatoire sous hypnose entraîne bien davantage de confabulation qu'un interrogatoire régulier.
116
Vrai ou Faux ? Même sous hypnose, les techniques les plus efficaces sont celles où le participant doit se remettre en contexte (comme dans l'interrogatoire cognitif).
Vrai. Ce n'est donc pas l'hypnose en soi qui est efficace, mais plutôt la technique cognitive de remise dans le contexte de l'évènement.
117
Qu'est-ce que la mémoire d'intention ?
C'est le fait de se souvenir de faire quelque chose. C'est un sujet encore mal connu.
118
Vrai ou Faux ? Dans la vie quotidienne, les gens ont une bonne mémoire d'intention et n'ont pas besoin d'aide-mémoire externe.
Faux. Les gens utilisent presque toujours des aide-mémoires externes pour se rappeler d'intentions.
119
À quoi servent les aides externes dans le cadre de la mémoire d'intention (2) ?
1. Rappeler de faire quelque chose à un moment précis. 2. Rappeler ce qui doit être fait.
120
Vrai ou Faux ? Il est quasi impossible d'utiliser une mesure interne du temps pour mettre en fonction un processus de récupération.
Vrai. Il n'y a pas de moyen interne pour générer un indice de rappel à un moment précis. C'est pourquoi les individus ont besoin d'agendas, de notes, de minuterie de ficelle autour du doigt...
121
Vrai ou Faux ? Il est aisé pour un individu de percevoir adéquatement le passage du temps.
Faux. La perception du temps réel est pauvre, difficile et exige une attention soutenue. Le passage du temps est donc mal évalué sans indices externes.