Chapitre 7 (Examen 2) Flashcards
Meilleure note possible
Qu’est-ce que la récupération ?
C’est le processus par lequel l’information emmagasinée en MLT est réactivée en MCT. Il permet l’utilisation de l’information en mémoire pour soutenir l’action en cours.
Dans quoi est impliquée la récupération ?
Dans le rappel délibéré ou pour la reconnaissance
Quels sont les trois types de récupération ?
1) Rappel libre
2) Rappel indicé (avec indice de récupération)
3) Reconnaissance (rappel avec un indice-copie)
Quel est le rôle des indices de récupération ?
Ils servent à spécifier l’information recherchée en précisant la nature de l’information recherchée en mémoire (sémantique ou épisodique) et le contexte de l’encodage.
Quelles sont les trois phases d’opérations mentales du processus de récupération ? Est-ce que ce sont des processus contrôlés ou automatiques ?
1) Planification (Contrôlé)
2) Activation (Automatique)
3) Évaluation (Contrôlé)
Quelles sont les trois éléments qui composent le plan de récupération ?
1) Le contenu de la question adressée (induit la récupération et touche à la nature de l’information recherchée)
2) Indices de récupération (informations sur le contexte d’encodage de l’item-cible)
3) Critères d’évaluation (règles qui régissent la récupération, et qui permettent de décider la poursuite ou non du processus de récupération)
Lors de la phase d’activation, que permettent les indices de récupération ?
Déterminer la région des réseaux d’association composant la MLT qui sera activée. L’activation d’un noeud du réseau se propagera par des liens aux concepts qui lui sont reliés et facilitera leur récupération. Plus la région est activée, plus elle détermine l’information récupérée.
Quels sont les deux facteurs qui déterminent le contenu de la MLT qui sera activé en MCT à la suite de la phase d’activation ?
1) La force des associations entre les points d’un réseau mnémonique en MLT
2) Les indices contextuels contenus dans le plan de récupération en MCT
Que permet la phase d’évaluation ?
Évaluation du contenu activé lors de la phase d’activation, en fonction des critères du plan de récupération. La décision de poursuivre ou non le processus de récupération est alors prise.
Que se passe-t-il lors de la phase d’évaluation ?
La plausibilité de la réponse activée est comparée à des critères de familiarité.
V ou F. L’activation du système limbique n’a par d’impact sur le processus de récupération.
Faux. Son activation nuit au travail des lobes frontaux.
Dans quels cas le processus de récupération est-il arrêté ? (2)
1) La réponse répond aux critères du plan de récupération
2) Le processus d’activation ne génère plus de nouvelles informations
De quoi dépend le délai temporel pour trouver une solution satisfaisante ?
De l’importance du contenu recherché et de la pression temporelle.
Quelles sont les deux façons de déterminer les facteurs d’efficacité des indices de récupération d’informations en MLT ?
1) Force d’association
2) Spécificité de l’encodage
Quelles sont les trois formes que peuvent prendre l’association entre un mot-contexte et un mot-cible ?
1) Sémantique (associations générales)
3) Épisodique (contextuelle) (association spécifique à évènement encodé)
Les deux
Comment peut-on estimer un réseau de forces d’associations sémantiques ?
Avec un grand nombre de participants qui doivent nommer les mots qui leur viennent à l’esprit quand un mot spécifique leur est présenté. C’est un procédé qui s’appelle l’association libre.
De quoi est fonction la force d’association épisodique entre deux items ?
Elle est fonction du nombre de fois que ces items sont appariés dans un contexte spécifique.
Qui est à l’origine du concept de spécificité de l’encodage ?
Tulving
Que propose Tulving par rapport à la spécificité de l’encodage ?
L’efficacité d’une condition de récupération est fonction des conditions d’encodage.
Que soutient la thèse de la force d’association ?
L’ensemble des associations épisodiques et sémantiques détermine l’efficacité d’un indice. Un indice pourrait donc être efficace même s’il ne se trouvait pas dans la situation d’apprentissage spécifique à l’expérience s’il existe des liens sémantiques préalables existants.
Que soutient la thèse de la spécificité d’encodage ?
Un indice n’est efficace que s’il est encodé dans le contexte spécifique de l’encodage. Même s’il possède un fort lien sémantique, il ne facilitera pas le rappel de la cible sans encodage spécifique préalable.
Qu’est-ce qui ressort de l’expérience de Thomson et Tulving, qui support la thèse de la spécificité de l’encodage ?
Un indice de récupération associé à un mot-contexte et plus efficace qu’un indice fort non encodé. Selon eux, un indice non encodé améliore le rappel car il y a eu un encodage implicite lors de la phase d’apprentissage.
Quel est le conflit dans l’expérience de Kato ?
L’indice de récupération cause un conflit entre un contexte général sémantique (force d’association) et un encodage spécifique (contexte, épisodique). Un mot ayant un fort lien sémantique bloque la récupération du mot-cible. Lorsqu’un indice supplémentaire produit un conflit, le rappel est moins amélioré que s’il ne produit pas de conflit.
Quelle conclusion tire Kato de son expérience (infirmière-docteur/dollar), qui contredit Tulving ?
C’est une interaction entre les composantes sémantiques et épisodiques qui détermine l’efficacité d’un indice de récupération et non seulement son encodage avec le matériel à mémoriser comme le propose le principe d’encodage spécifique.