Chapitre 5 - Pensée et mémoire Flashcards
1
Q
Définition de la mémoire
A
- Capacité cognitive qui permet le traitement et la conservation de l’information à plus au moins long terme
- Système à encoder l’information, à l’entreposer dans un format approprié et à la récupérer de façon efficace
2
Q
Tâches liées au transfert de l’information
A
- Encodage: Transformation de l’information captée dans le milieu ambiant en un format permettant de la traiter (psychologique)
(capteurs sensoriels) –> (IN) –> (perceptions stables)
- *Comme un scanner*
2. Entreposage: Stockage de l’information permettant sa conservation graduelle. Le traitement de l’information consiste à l’analyser et à l’interpréter en fonctions de nos connaissances, expériences antérieures et attentes. (Deux personnes peuvent avoir des souvenirs différents de la même expérience) - *Comme sauvegarder*
3. Récupération: Localisation et rappel à la conscience de l’information mémorisée. Chaque fois qu’on réactive un souvenir, on fait des nouveaux liens et on peut lui donner une nouvelle interprétation. - *Comme ouvrir un fichier*
3
Q
Niveaux de traitement de l’information
A
Répétition de maintien :
- Traitement superficiel de l’information afin de la maintenir active en mémoire, sans lui donner un sens ni la connecter à d’autres informations
- Conservation instable et peu durable
Répétition d’intégration :
- Traitement en profonder de l’information en interprétant et en faisant des liens avec les information déjà mémorisées. Une seule répétition peut suffire si on est concentré.
- Conservation plus permanente
4
Q
Types de liens entre les éléments d’information
A
- Hiérarchiques : Organisent et intègrent les éléments sous forme de catégories logiques. Fait appel à la pensée logique et au raisonnement linéaire
- Parallèle : Intègrent les informations en fonction de plusieurs catégories simultanément (liens multiples ou émotionels). Chaque élément n’appartient pas à un seul système de catégories. (ex: Nous permet de réagir en cas de feu, ou fait desfois des liens illogiques)
5
Q
Les palliers de la mémoire
A
- L’information peut traverser trois palliers. Toute information captée reste dans la mémoire sensorielle.
- Si on lui accorde de l’attention, elle passe à la mémoire à court terme.
- Selon le travail effectuer sur l’information dans la mémoire à court terme, elle peut être entreposée dans la mémoire à long terme.
6
Q
La mémoire sensorielle
A
- Le maintien d’une sensation pendant quelques fractions de secondes. (Perception visuelle et auditive)
- Palier de la mémoire ou s’effectue l’encodage plus rudimentaire de l’information, captation par le SN
- Contient la mémoire iconique (visuelle, icônes = mages formées ds la rétine, durée depend de l’âge et capacités cognitives)
et la mémoire échoique (auditive, échos et traces de stimulations a uditives, durent plus longtemps que les icônes) - Icônes et échos peuvent être instables si on ne leur prête pas attention
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Q
La mémoire à court terme
A
- Traite l’information active (information nouvelle) qui provient des sens lui donnant un format psychologique plus complet ou celle déjà entreposée dans la mémoire à long terme
- Information faites de répresentations mentales stables, cohérentes et organisées qui intègrent des éléments d’information provenant des connaissances accumulées. Pour l’ancienne information, permet de faire nouveaux liens entre éléments.
- Garde 5 à 9 éléments actif pendant 20 - 30 secondes
- Tronçonnage (régroupement d’éléments ds une seule unité) facilite la mémorisation
8
Q
La mémoire à long terme
A
- Grand réservoir de souvenirs, contient de registres specifiques pour différentes catégories.
Deux principaux
1. Mémoire déclarative/explicite, qui contient la mémoire épisodique et sémantique
- Mémoire implicite, qui contient la mémoire liée au conditionnement classique, et la mémoire procédurale
9
Q
La mémoire déclarative
A
- Aussi appelée mémoire explicite
- Concerne les souvenirs qui sont faciles à exprimer avec des mots
- Regroupés et réinterprétés au gré des nouvelles connaissances et expériences
Contient:
- La mémoire épisodique: récit des événements vécus/marquants. Emerge avec la maturation du cerveau en même temps que la conscience de soi. Ens. de souvenirs épisodiques forment récit de vie. Part importante de l’identité. À partir de 3 ans +
- La mémoire sémantique: porte sur le savoir (faits et connaissances générales). Information indépendante (décontextualisée). S’organisent en systèmes hierarchiques de catégories abstraites. Souvenirs plus stables.
10
Q
La mémoire implicite
A
- Mémoire à long terme des conditionnements et des mouvements
Contient:
- Mémoire conditionnement classique: réponses involontaires que le cerveau apprend et retient
- Mémoire procédurale: constituée d’habilités motrices qu’on a apprises et automatisées. Demande de la pratique et de la répétition de maintien
11
Q
Dénition de la pensée
A
- Ensemble des représentations mentales que crée le cerveau
- Constitué d’images mentales et concepts
- Le langage est basé sur des représentations mentales, qui s’expriment souvent sous forme de mots
12
Q
Les images mentales
A
- Ressemble à une _perception, r__éprésentation mental_e plus au moins élaborée faisant appel à toute modalité sensorielle mais indépendante des sensations immédiatement disponibles dans le milieu
ex: odeur des fraises, sans en avoir devant soi, ou image mentale d’une chasse au lapin - Peuvent évoquer toutes les modalités sensorielles, activent les mêmes zones du cerveau que l’expérience sensorielle originale
ex: Plage, on pense moineaux, chaleur, odeur de la mer, etc. - Joue un rôle centrale dans toutes les manifestatiions de l’intelligence
13
Q
Concepts
A
- Représentations mentales qui évoquent une seule idée et non des récits
- S’organisent de manière hiérarchique.Les concepts intermédiaires ds la hiérarchie sont appris plus facilement par les enfants. ex: chien
- Il y a des concepts naturels qui sont formé spontanément et basé sur un prototype (exemple typique)
ex: Une baleine, on a tendance on la classe comme poisson (concept) mais c’est un mammifère - Et des concepts artificiel repose sur une définition et doit être appris
ex: définition d’un terme
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Q
Le langage
A
- Système de symboles capables d’exprimer les représentations mentales
- Acquision du langage est biologique, même séquence des stades de l’enfant chez tous les humains
- Les gros mots activent l’amygdale, et le fait d’être aimable active des neurotransmetteurs associés à la réaction du plaisir
- Trois niveaux d’organisation:
1. Phonème: sons de la langue, unité de base plus petit du langage ex: le son T ou O
2. Morphène: mots et parties de mots, combinaison de phonèmes forment des unités de sens. ex: chat, mangera(futur), impossible(négation)
3. Syntaxe: la grammaire, ensemble de régles de combinaison des morphènes qui permettent d’exprimer des images mentales. ex: un récit, sujet-verbe-objet
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Q
Résolution de problème
A
Comporte trois étapes: (P-R-É)
- La préparation
* (reconnaissance du problème, identification d’un but et analyse des options)* - La résolution
* (algorithme et heuristique *contient des entraves)* - L’évaluation
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Q
La préparation
A
- Comprend trois tâches:
1. Reconnaissance du problème (nécessité d’un changement). ex: être égaré
2. Identification d’un but (état final souhaité). ex: retrouver son chemin
3. Analyse des options (choix possibles). ex: GPS, demander à qqun
17
Q
La résolution
A
- Étape de la prise de décision
Deux façons:
- Algorithme: procédure fixe de résolution d’un problème qui génère une solution sûre ex: trajet certain par métro
- Heuristique: (“je trouve”) méthode d’invention d’une solution à un problème qui s’appuie sur l’expérience et l’intuition. Avantage de résoudre des problèmes complexes et rapidement surtout si expert. ex: s’orienter avec le Nord et rebrousser chemin
Entraves: heuristique d’ancrage, de disponibilité, de représentativité et fixité fonctionnelle
18
Q
Évaluation
A
- Permet d’améliorer ses futures stratégies de résolution de problèmes en vérifiant l’état du problème que la solution a généré. ex: Se questionner sur les meilleurs trajets en métro pour aller qq part.
19
Q
Heuristique d’ancrage
A
- Entrave la résolution de problème
Définition: Faire une fixation sur une conception erronée d’un problème
Exemple: Se convaincre rapidemente qu’une chicane de couple tient à un problème d’argent et négliger l’information qui signale d’autres sources de désaccord
20
Q
Fixité fonctionnelle
A
- Entrave la résolution de problème
Définition: Avoir de la difficulté à concevoir de nouveaux usages pour des objets courants
Exemple: Rester mouillé parce qu’on imagine pas qu’un sac en plastique peut servir d’imperméable
21
Q
Heuristique de disponibilité
A
- Entrave la résolution de problème
Définition: Surestimer l’importance de l’information facile à rappeler à la conscience
Exemple: Se croire davantage menacé par les accidents d’avion que par la cigarette pcq les accidents d’avion sont aisément plus imaginables que le cancer du poumon
22
Q
Heuristique de représentativité
A
- Entrave la résolution de problème
Définition: Estimer de façon erronée des probabilités sur la base d’un prototype
Exemple: Croire qu’un billet de loterie dont le numéro est la suite d’un même chiffre est moins susceptible d’être gagnant pcq on a l’idée qu’un billet gagnant typique à des chiffres différents
23
Q
Tâches pour mesurer la rétention et l’oubli
A
- La reconnaissance: Consiste à retrouver une information déjà entreposée parmi une liste de possibilités. La tâche mnésique la plus facile. (ex: lors d’un examen à choix multiples)
- Le rappel: Consiste à récupérer de l’information entreposée dans la mémoire. Mesure la rétention en la ramenant à la conscience. (ex: Q à développement)
- Le réapprentissage: Consiste à réapprendre une information déjà entreposée mais oubliée. Mesure la récupération en déterminant le temps nécessaire pour la réapprendre. (ex: se rappeler les paroles d’une vieille chanson, ou jouer du piano)
24
Q
Raisons pour perte d’information à l’encodage
A
Information perdues en raison de:
- Encodage trop superficiel ou de l’absence d’encodage dans la mémoire à long terme
- Circonstances trop différentes entre encodage et récupération
- Surcharge d’information et la capacité d’encodage limitée (mémoire à court terme
25
Q
Effet de position sérielle
A
- Ordre dans lequel l’information est présentée influence l’éfficacité de l’encodage
- On retient mieux les informations présentées au début et à la fin d”une série. Effet de primauté et effet de récence.
26
Q
Étude de Ebbinghaus
A
- Était son propre sujet de recherche
- Mémorisait une serie de groupes de trois lettres formant des syllabes sans signification
- Ses résultats démontrent que la rétention est minimale après un assez court délai
- Si l’on ne comprend pas une information, il sera difficile de la retenir*
27
Q
Encodage spécifique
A
- Indices qui facilitent le repêchage de l’information liée aux circonstances ou à l’état émotif lors de l’encodage
- Même les émotions jouent un rôle (Si content, souvenir joyeux vs si déprimé, souvenir triste)
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Q
Déformations à l’entreposage
A
- Causées par l’organisation et l’interprétation de l’information lorsqu’elle est intégrée
- Se souvenir de manière très précise d’événements qui n’ont jamais existé
- Distorsion de l’information: Entreposer des éléments inexacts, afin de les rendre cohérents
- Oubli motivé: Causé par la charge émotive négative des souvenirs à récupérer (ex: traumatisme psychologique suite à un viol)
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Q
Interférence à la récupération
A
- Survient quand des éléments d’informations génent la récupération d’autres éléments qui leur ressemblent
Deux sortes:
- Interférence rétroactive: Tendance de la nouvelle information à chasser de l’information déjà entreposée
- Interférence proactive: Tendance de l’ancienne information solidement ancrée à gêner la récupération d’ne nouvelle information
