Chapitre 3. Innervation du TGI. Section SNI. Flashcards
- Expliquer la structure du système nerveux intrinsèque.
Dans la paroi du TGI et permet un contrôle local. Il est indépendant du SNE. Contient neurones sensitifs, interneurones et motoneurones. Se divisent dans le plexus myentérique (contraction) et plexus sous-muqueux (sécrétion)
1) Le développement du SNI origine de quel type cellulaire ?
2) Comment ces cellules colonisent-t-elles le TGI ?
3) On estime que ces cellules seraient à l’origine d’environ combien de différentes cellules nerveuses du SNI ?
4) Quel est le 1er plexus nerveux du SNI qui est formé ?
5) Chez l’humain, quel est le nom de la maladie associée à un défaut de développement du SNI localisé au côlon qui cause des problèmes de motricité du TGI ?
1) Cellules souches qui migrent à partir de la crête neurale.
2) Elles migrent vers le tube digestif proximal à partir de l’origine des nerfs vagues. Par des vagues de colonisations. Il y a aussi contribution des cellules de la crête neurale issues de la région sacrée.
3) Une vingtaine.
4) Le plexus myentérique.
5) La maladie de «Hirschsprung »
- Quel est le rôle du système nerveux intrinsèque ?
Effectue un contrôle local des activités du TGI.
- Quels sont les 2 principaux plexus nerveux du SNI ?
Plexus myentérique et plexus sous-muqueux.
- Quels sont les principales classes de neurones qui assurent la fonctionnalité du SNI ?
Neurones sensitifs, interneurones, motoneurones.
- Expliquez comment se compose le SNI sensitif (afférent) ?
Mécanorécepteurs : Perçoivent la distension de la paroi du TGI. Contiennent des récepteurs membranaires (TRP) qui sont des canaux ioniques sensibles à l’étirement.
Chimiorécepteurs : Perçoivent la nature chimique du contenu du TGI. (TRP) Stimulent les neurones sensitifs par la sécrétion de sérotonine.
- En lien au SNI sensitif (afférent),
1) Nommez un type cellulaire localisé à la muqueuse du TGI qui possède des chimiorécepteurs pouvant détecter des variations du contenu du chyme gastro-intestinal ?
2) Quel messager chimique cette cellule libère-t-elle et qui permet d’influencer l’activité des neurones sensitifs (afférents)?
1) Cellules entérochromaffines.
2) Sérotonine.
- Dans le SNI,
1) Comment nomme-t-on les neurones qui permettent de communiquer entre les neurones sensitifs et les motoneurones?
2) Quelles sont les orientations possibles de ces neurones ?
1) Interneurones.
2) Ascendants ou descendants
- Nommez les 2 types d’action que les motoneurones du SNI peuvent influencer ?
Contraction des CML ou sécrétion des cellules sécrétoires.
- Pour les motoneurones influençant l’activité mécanique des CML, nommez les médiateurs chimiques principaux :
a) qui stimulent les CML-ICC (2 médiateurs) :
b) qui inhibent les CML-ICC (2 médiateurs) :
a) Acétylcholine et substance P.
b) Oxyde nitrique (NO) et peptide intestinal vasoactif (VIP)
- Nommez 2 caractéristiques morphologiques et 1 caractéristique fonctionnelle des motoneurones du SNI lorsqu’on les compare aux motoneurones innervant les cellules musculaires squelettiques.
Présence de renflements ou varicosités situés le long de l’axone. Il n’y a pas de jonction synaptique individuelle.
Les neurotransmetteurs doivent diffuser sur une certaine distance pour atteindre les cellules cibles.
- À propos du peptide, substance P, relâché par les motoneurones qui stimulent les CML-ICC,
a) Quel est le nom du gène responsable de la formation du peptide substance P ?
b) Quelle est la signification du nom donné à ce gène ?
c) Nommé un autre peptide formé par ce gène ?
d) Selon vos notes polycopiées, quel est le nom du récepteur membranaire retrouvé sur les CML et ICC qui lie la substance P ?
e) Quel est le nouveau nom donné à ce récepteur membranaire tel que présenté en classe ?
a) TAC1
b) ??? Tachykinine précurseur???
c) Tachykinine 1, TK
d) TAKR
e) NK1
- Comment nomme-t-on le réflexe local du SNI retrouvé dans tout le TGI qui assure le transit des aliments ?
Péristaltisme
- Comment nomme-t-on le réflexe local du SNI retrouvé que dans le petit intestin et le côlon et quel est sa fonction ?
Segmentation qui assure le brassage des aliments
- Comment le réflexe du péristaltisme est-il initié ?
Par les neurones sensitifs du SNI (mécanorécepteurs et chimiorécepteurs). Suite à la libération de sérotonine par les cellules entérochromaffines localisées à la muqueuse.
- Décrire de quelle façon les CML de la couche circulaire et longitudinale se contractent avant (amont) ou après (aval) le bol alimentaire qui a initié le réflexe de contraction péristaltique ?
Contraction en amont, relaxation en aval.
CML longitudinale : amont, relâchent. Aval, contractent. Ce qui ouvre la lumière.
CML circulaire : amont, contractent. Aval, relâchent. Pousse le contenu.
- En lien à la question précédente, pour la couche de CML circulaire, expliquez quels sont les médiateurs chimiques libérés par les motoneurones en amont et les motoneurones en aval du bol alimentaire et quels sont leurs effets sur les ICC-CML ?
En amont : Substance P et ACh qui excitent et font contracter les CML.
En aval : NO, VIP, ATP qui inhibent et font relâcher les CML.
- Pourquoi l’activité péristaltique a principalement une orientation orale vers aborale ?
Car l’activité des motoneurones donne le sens du mouvement.
Vraiment pas sur de la réponse
- Dans la portion du tube digestif excluant les sphincters, quel motoneurone et médiateurs chimiques sont libérés pour assurer une relaxation des CML ?
Motoneurone inhibiteur
Médiateurs: NO, VIP.
Vraiment pas sur de cette réponse
- Quels sont les médiateurs chimiques libérés qui assurent la relaxation des CML localisées aux sphincters ?
NO et VIP.
- Les motoneurones excitateurs qui relâchent l’acétylcholine et la substance P co-libèrent aussi un peptide;
1) Quel est le nom de ce peptide ?
2) Quelle est sa fonction ?
1) Opioïde
2) Inhibe l’activité motrice et sécrétoire en se liant aux récepteurs u.
- Nommez une pathologie que l’on associe à un manque ou à un développement anormal des motoneurones inhibiteurs dont le résultat est une formation d’un anneau permanent de contraction des CML circulaires résultant en une sténose localisée
Achalasie de la couche de CML circulaire qui mène à un œsophage dilaté ou mégaoesophage.