Chapitre 3 et 4 - ado Flashcards

1
Q

L’explication cognitivo-développementale (Piaget)

A
  • L’intelligence comme adaptation: « Sa fonction est de structurer l’univers comme l’organisme structure le milieu immédiat »
  • Le développement des structures de l’intelligence se fait progressivement, en interaction entre l’organisme et l’environnement.
  • Accommodation: une nouvelle situation conduit à développer ou à raffiner des structures
  • Assimilation: une nouvelle situation est assimilée aux structures de l’intelligence.
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2
Q

L’explication cognitivo-développementale (Piaget) suite…

A
  • La préhension: du réflexe à la manipulation fine (main des bébés referment)
  • La découverte des propriétés du monde matériel: réversibilité et conservation
  • Une tâche précise: la conduite automobile
  • …et ses complications
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3
Q

Les stades du développement selon Piaget
(résultat de l’activité de l’organisme)

A
  • stade 1 : L’intelligence sensori motrice (0 à 2 ans)
  • stade 2 : L’intelligence symbolique et intuitive (2 à 7 ans) ou pré-opératoire
  • stade 3 : L’intelligence opératoire concrète (7 à 12 ans)
  • stade 4 : L’intelligence opératoire formelle (12 ans et +) ado
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4
Q

stade 1 : L’intelligence sensori motrice (0 à 2 ans)

A
  • Une pensée en action.
  • Se développe à partir des réflexes
  • Réactions circulaires: exercice de la motricité, intentionnalité, coordination vers des buts
  • L’apparition de la permanence de l’objet (quand il le voit pas, l’objet existe encore, avant il ne comprend pas que l’objet existe quand même)
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5
Q

stade 2 : L’intelligence symbolique et intuitive (2 à 7 ans) ou pré-opératoire

A
  • Une intelligence d’images et de symboles (incluant le langage) ex : girafe = animal à long cou on reconnaît les syllabes de cet animal, donc être capable d’utiliser de plus en plus le langage
  • Centrée sur le point de vue de l’enfant (égocentrisme intellectuel) ou sur certains aspects à la fois ex: j’ai un frère, mais mon frère a aussi un frère qui est moi, la cachette aussi, vrm pas subtile
  • Pas de réversibilité (capacité à imaginer une relation dans les deux sens)
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6
Q

stade 3 : L’intelligence opératoire concrète (7 à 12 ans)

A
  • Opération mentale (agir par la pensée)
  • Apparition de la réversibilité (puis conservation, opérations sur les nombres, classification, sériation, etc.)
  • Étroitement lié à des objets concrets. Abstraction rudimentaire.
  • la pensée est bcp encrée sur la résolution concrète
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7
Q

stade 4 : L’intelligence opératoire formelle (12 ans et +) ado

A
  • on développe la pensée abstraite, on peut se détacher du réel
  • pensée propositionnelle (ex: inventer des choses qui n’existent pas mais qui seront tout de même cohérents)
  • L’accession à la pensée formelle ne marque pas la fin du développement de l’intelligence.
  • L’achèvement du développement de la pensée formelle n’est pas le lot de tous les adolescents.
  • La structure formelle du raisonnement ne se manifeste pas dans toutes les situations à tous les moments.
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8
Q

L’intelligence opératoire formelle

A
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9
Q

Les opérations formelles

A
  1. Implique la capacité de passer du réel au possible et d’intégrer plusieurs variables à la fois.
  2. Propositionnelle: indépendante du contenu sur lequel elle porte (qu’il soit hypothétique ou concret).
  3. Hypothético-déductive: offre la possibilité d’émettre des hypothèses, de les vérifier systématiquement et de déduire les conclusions appropriées d’après les résultats obtenus.
  4. Combinatoire: permet de dégager tous les cas possibles d’une situation.
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10
Q

Exemple de pensée formelle du réel au possible

A

une équipe de hockey a des difficultés sur le plan offensif. L’entraineur doit réorganiser les 4 trios qui vont vraiment mals. La capacité de dépasser la situation actuelle pour évaluer les qualités de chaque joueur illustre la pensée formelle

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11
Q

Exemple de pensée formelle en pensée propositionelle

A

faire une propositions des nouveaux trios a faire

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12
Q

Exemple de la pensée formelle est hypothético-déductive

A

l’entraineur pense, si tel joeur va avec lui, l’autre doit aller avec tel

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13
Q

Exemple de pensée formelle en analyse combinatoire des situations

A

envisager toutes les combinaisons possibles et ne pas oublier de joueurs

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14
Q

Les 6 stades de développement moral selon Kohlberg

A

Préconventionnel
1. L’obéissance simple
2. L’utilitarisme
Conventionnel
3. La bonne concordance interpersonnelle
4. La loi et l’ordre social
Postconventionnel
5. Le contrat social
6. L’éthique universelle

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15
Q

Niveau de jugement : Préconventionnel (stade 1 et 2)

A

1. L’obéissance simple (4-7 ans) = le bien correspond à ce qui est récompensé et le mal à ce qui est puni au pouvoir de l’autorité
2. L’utilitarisme (7-11 ans) = l’action juste est celle qui peut satisfaire les besoins persos et à l’occasion les besoins des autres si c’est avantageux. Réciprocité prend forme donnant-donnant

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16
Q

Niveau de jugement : Conventionnel (stade 2 et 3)

A

**La bonne concordance interpersonnelle (12-16 ans) **= la bonne action correspond à ce qui est approuvé par l’entourage, à ce qui est conforme aux attentes du milieux. Capable d’emphatie
La loi sur l’ordre social (17-10 ans) = la bonne action correspond à ce qui est conforme aux lois et à ce qu’on protège l’ordre social

17
Q

5Niveau de jugement : Postconventionnel (stade 5 et 6)

A

**5. Le contrat social **: l’action juste correspond à ce qui est conforme aux principes sur lesquels s’appuient les lois : celles-ci sont utiles et doivent être respectées, mais peuvent être améliorées en conformité avec des règles morales plus fondamentales, garante d’une plus grande justice entre les êtres humains
**6.L’éthique universelle **: principes universels qui gouvernent l’action résultent de choix individuels et transcendent les lois , mais la conscience personnelle est le juge le plus sévère de l’action

18
Q

Pré conventionnel : rudimentaire
Conventionnel : moralité renvoie à certaines conventions
Post conventionnel : plus nuancé

A
19
Q

D’autres conceptions de l’intelligence

A
  • L’approche du traitement de l’information
  • « Facteur G »
  • Intelligence fluide, intelligence cristallisée, mémoires à court terme et à long terme, traitement perceptuel, vitesse d’exécution.
  • Aptitudes primaires (liées à des tâches spécifiques)
  • La notion de quotient intellectuel (QI)
20
Q

Fondements biologiques

A
21
Q

La métacognition

A

Pensée sur la pensée: conscience et connaissance de sa propre activité mentale.
* « Je n’étudie pas bien quand ma famille est avec moi »
* « Le matin, rien à faire, je ne peux pas me concentrer »
* « Je suis fatigué, une pause va me permettre de mieux continuer »
* « Quand je numérote les choses à apprendre, ça m’aide à m’en souvenir »
* « J’ai échoué à un examen. Que faire pour réussir la prochaine fois? »
*

22
Q

La cognition sociale

A
  • Réflexion sur les pensées, les émotions, les intentions des autres, en lien avec leur comportement. = très important car devient la théorie de L’autre et comment je peux agir avec l’autre
  • Traitement des émotions: perception et identification juste des émotions des autres (indices verbaux et non-verbaux). Inclut la régulation émotionnelle: gestion des émotions.
  • **Perception sociale: **connaissance des règles, rôles et comportements sociaux
  • Théorie de l’esprit: inférer et comprendre les états mentaux d’autrui. Inclut les croyances sur les croyances. EX: notre perception de leur perception
  • Réciprocité sociale: adaptation à l’autre.
23
Q

Les décalages neurologiques (maturation du cerveau est progressive)

A
  • Décalage de la maturation du contrôle cognitif et celle des processus affectifs.
  • Plus susceptible de prendre des décisions sans regard pour les conséquences.
  • Recherche de nouveauté et de sensations fortes; valeur aux stimuli sociaux.
  • Contrôle de soi et contrôle de l’impulsivité dans les tâches non émotionnelles
  • Exploration potentiellement saine pour le développement, mais aussi risquée.
24
Q

La force cognitive des adolescents

A
  • La métacognition: « penser à propos de la pensée »
  • La cognition épistémique: raisonner sur la valeur d’un raisonnement, sur ses fondements
  • La cognition sociale: compréhension du point de vue des autres, de leurs pensées, leurs sentiments, leurs intentions, et leurs attitudes (p. 75)
25
Q

L’égocentrisme à l’adolescence

A
  • Le public imaginaire: scénarios égocentriques de compréhension de la pensée d’autrui. L’adolescent pense qu’il est le centre des préoccupations des autres.
  • La fable personnelle (fabulation personnelle): croyance à propos du caractère unique des expériences et émotions de l’adolescent. Les autres ne peuvent pas comprendre ce qu’il vit.
  • Aussi: sentiment d’invincibilité, conscience de soi excessive, pensée magique, chauvinisme.