Chapitre 13 - coévolution Flashcards
Quelle est la définition de la coévolution?
Changement évolutif réciproque résultant de l’interaction entre les espèces, via la sélection naturelle.
- Donc, c’est un changement évolutif d’un trait chez une espèce en réponse à un trait chez une deuxième espèce, suivie d’une adaptation évolutive de cette deuxième espèce.
- Chaque espèces exerce une sélection sur les autres, influençant ainsi leur évolution.
Qu’est-ce que le mutualisme? exemples? Adaptations?
Le mutualisme est lorsque des espèces co-évoluent ensemble. Leur interaction a des avantages pour les 2 espèces. (positif/positif)
ex. Les fourmis profitent de la plante, mais donnent à la plante une certaine protection contre les prédateurs.
ex. Pollinisation, dispersion des graines, échanges de nutriments, agriculture, microbiome, nettoyeurs, etc.
Adaptations : couleurs vives pour attirer les pollinisateurs et longs becs pour aller boire le nectar.
Quelle est la définition de changements évolutifs réciproques?
Sont des changements entre des espèces qui interagissent, causés par la sélection naturelle.
Qu’est-ce que le commensalisme? exemples? adaptations?
Une espèce tire profit de l’existence ou de l’interaction avec une autre espèce et l’autre espèce ne voit pas d’effets négatifs de l’existence de cette espèce. (positif/neutre)
- Ex. Charognards - nettoyeurs
- Adaptations : structure pour rester attaché à un animal
Quelles sont les 3 types de relations entre espèces?
- Mutualisme (positif/positif)
- Commensalisme (positif/neutre)
- Négatif/positif
Qu’est-ce que le type de relation négatif/positif entre espèces? exemples? Adaptations?
L’interaction entre deux espèces est positive pour une espèce et négative pour l’autre (fitness d’une espèce augmente vs l’autre diminue) - INTERACTIONS ANTAGONISTES
ex. Prédateurs et proies, plantes et herbivores, pollinisateurs tricheurs, parasites et hôtes.
Adaptations : Toxines produites par les proies/plantes, et résistance chez les prédateurs/herbivores. OU Parasites qui manipulent le comportement de l’hôte.
Qu’est-ce qui est essentiel pour qu’il y ait de la coévolution?
De la variation génétique.
- Tout comme la sélection naturelle requiert qu’il y ait une base génétique au trait qui est favorisé, la coévolution requiert de la variation génétique.
Expliquer pourquoi la coévolution requière de la variation génétique avec l’exemple des guêpes et des pucerons.
Quand les guêpes attaquent les pucerons génétiquement identiques, les individus (guêpes) ont différents niveaux de succès en partie déterminé par leur père, due à la variation génétique chez les guêpes. La capacité à parasiter les pucerons a une base génétique.
Vrai ou faux : la variation génétique peut alimenter une évolution rapide. ex. des fruits natif de l’Australie vs halicacabum.
Vrai.
En 200 ans, la longueur du bec a été capable d’évoluer pour atteindre une moyenne de 7.5 mm.
Mais dans d’autres régions, en 50 ans, il n’y a pas encore eu de réponses évolutives car ça prend plus de temps pour avoir une réponse évolutive, malgré le fait que ce soit assez rapide.
Expliquer l’exemple de la coévolution des serinethinae sur les fruits natifs en Australie vs sur les fruits introduits (halicacabum)
Les espèces insèrent leur bec dans les fruits pour manger les graines.
- En 1955, il y a eu un augmentation de la longueur des becs, ce qui correspond à l’introduction de halicacabum dans cette région de l’Australie.
- Les individus sur le fruit natif (plus petit) avaient une moyenne de bec plus faible que les individus qui avaient été collectés sur la halicacabum (plus gros).
- L’espèce qui réussi à se nourrir des gros fruits crée une pression de sélection sur le fruit. Les fruits plus gros seront favorisés par la sélection ce qui crée une pression de sélection sur l’espèce et ainsi de suite. - coévolution si les traits sont variables génétiquement.
- Ceci pourrait peut-être causer une spéciation.
Qu’est-ce que la sélection réciproque?
Sélection ayant lieu chez 2 espèces, due à leurs interactions l’une avec l’autre.
Quelle est la condition préalable pour la coévolution?
La sélection réciproque.
- La coévolution n’a pas lieu s’il n’y a pas de sélection réciproque et si les traits n’ont pas de base génétique.
Vrai ou faux : la force de sélection réciproque varie géographiquement.
Vrai
Pourquoi y a-t-il une variation dans l’expression des traits qui coévoluent? ex des mouches (encapsulation) et des guêpes.
Les guêpes pondent leurs oeufs dans la mouche. Les mouches sont capable d’encapsuler les oeufs des guêpes et les guêpes ont évolué des mécanismes pour que leurs oeufs puissent résister à cette encapsulation.
- Là ou les mouches sont très bonnes à encapsuler, les oeufs des guêpes sont très résistants à l’encapsulation.
- Ceci mène à une course aux armements. Lorsque la sélection réciproque est très proche et qu’elle a une base génétique, elle mène à une coévolution très forte.
- Là ou la coévolution est très faible, les espèces évoluent indépendemment.
Que se passe-t-il si la sélection réciproque est très proche et qu’elle a une base génétique.
Coévolution très forte.
Que se passe-t-il si plusieurs espèces peuvent encapsuler les oeufs de la guêpe dans un milieu?
La coévolution est moins forte entre les deux espèces. La guêpe ne tire pas un aussi gros avantage à développer une résistance à l’encapsulation d’une espèce si plusieurs autres espèces peuvent aussi encapsuler ses oeufs. Ceci mènerait plutôt à une alternance co-évolutive.
Quand est-ce que la variation peut être maintenue entre deux traits? ex. encapsulation et guêpes.
Lorsque les traits ont d’autres coûts. ex. compromis entre la capacité d’encapsulation et la compétitivité au stade larvaire.
Que s’est-il produit lorsque nous avons sélectionné et croisé des mouches à proportion d’encapsulation élevée vs lignées contrôles et que nous les avons mit dans un environnement avec peu de nourriture vs beaucoup de nourriture. Qu’est-ce que cette expérience nous démontre?
- Lorsqu’il y avait beaucoup de nourriture, les lignées sélectionnées et contrôles étaient autant compétitives les unes que les autres.
- Lorsqu’il y avait peu de nourriture, les lignées contrôles étaient plus compétitives que les lignées sélectionnées.
Donc, les drosophiles qui peuvent bien encapsuler les oeufs utilisent beaucoup d’énergie pour le faire (pour avoir le trait) et donc elles sont moins compétitives quand il y a peu de nourriture.
-Ceci démontre qu’il existe une compromis entre la capacité d’encapsulation et la compétitivité au stade larvaire.
Que se passerait-il si on éliminait les guêpes dans l’environnement des drosophiles?
Étant donné que l’encapsulation est un compromis, la sélection aurait tendance à éliminer la capacité d’encapsuler les oeufs de guêpes puisque sans guêpe, les espèces qui encapsulent bien seraient défavorisées.
Tandis que quand les guêpes sont présentes, les mouches qui peuvent bien encapsuler les oeufs de guêpes sont favorisées par la sélection et ont une meilleure valeur adaptative.
Qu’est-ce que la théorie de la mosaïque géographique de coévolution?
Propose que la structure géographique des populations est centrale à la dynamique de la coévolution.
- La direction et l’intensité de la coévolution varie d’une population à l’autre, et les gènes ayant coévolués vont se mélanger via flux génique.
- À travers une aire géographique, il y a des endroits ou il y a des points chauds (densité des 2 espèces est élevée et sélection réciproque est forte) et il y a des points faibles ou il y a présence de d’autres espèces, donc la sélection réciproque est faible)
Expliquer, selon la théorie de la mosaïque géographique de la coévolution se qui se produit lorsque un individu du point chaud quitte pour se diriger vers un point froid et vice versa.
Si les individus partent d’un point froid et migrent vers un point chaud, ils vont diminuer la force de coévolution qui a lieu à cet endroit (plus d’espèces présentes, donc sélection réciproque plus faible entre les espèces) - refroidissement
Si les individus partent d’un point chaud et migrent vers un point froid, cela va augmenter la possibilité d’avoir de la sélection réciproque entre les individus qui ont migré et les individus déjà présents dans les points froids (réchauffement)