Chapitre 13 Flashcards

1
Q

Quelle serait une comparaison entre les tests sur les traits de personnalité normaux vs. cliniques?

A
  • Ressemblances
    Les items (stimulus) et le format des réponses
    Divisés également en instruments spécifiques et à larges spectres
    Mêmes stratégies de développement (mais surtout par critère empirique).
    Même attention accordée aux biais et à la simulation des réponses
  • Différences
    Normal vs anormal : faut-il identifer si le répondant a besoin d’aide?
    Surtout (uniquement?) une passation individuelle
    Diagnostic, planification de traitement et suivi
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2
Q

Entrevue clinique.

A
  • La plus fréquemment utilisée
  • Structuration sur une échelle :
    Non structurée
    Semi-structurée
    Structurée
  • Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM) (CIM-10)
    Catégories diagnostiques
    L’importance de cette approche
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3
Q

Est-ce qu’un psychologue qui s’y prendrait autrement auraient les mêmes informations qu’un psychologue qui utilise une entrevue non-structurée?

A

Non. Ce n’est donc pas une approche fiable.

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4
Q

Est-ce que l’entrevue non-structurée est à recommander?

A

Non. Pas même pour des entrevues d’embauche. Pour ce qui est des approches psychométriques, on privilégie les approches structurées.

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5
Q

Que peut-on dire du DSM.

A

Très orienté symptôme, et très peu théorie, le DSM. Ils n’ont pas non plus la prétention de savoir d’où proviennent les symptômes. Mais le DSM permet une bonne communication entre les professionnels, et aux clients.

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6
Q

Quel est le CIM-10?

A

Équivalent du DSM au niveau mondial, de l’Organisation mondiale de la santé, le CIM-10. Maintenant il y a la version 11. Trouver un langage commun. Catégories diagnostics; on parle d’absence ou de présence d’un diagnostic. On n’est pas sur un spectre, ici. Certains pensent que les problèmes psychologiques sont sur un spectre (ex: le stress), mais il y a un seuil où apparaissent des problèmes (on parle de catégorie ici).

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7
Q

Quel est le SCID?

A

Entrevue structurée pour les troubles de l’axe I du DSM-IV
Autres versions
Modules (voir encadrés 13.1)
Utilisation des modules
Comment ça marche ?
Structure flexible, mais une préférence pour la structuration
Informations supplémentaires

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8
Q

Est-ce que le SCID est flexible?

A

Oui. Même si préférence pour la structuration.

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9
Q

Est-ce qu’un manque de structure amène des problèmes de validité et de fiabilité?

A

Oui.

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10
Q

Que peut-on dire de la structure des entretiens d’embauche?

A

Uniformité des questions, même cotation, les domaines d’évaluation doivent être liés directement à l’emploi

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11
Q

Que veut dire MMPI.

A

Inventaire multiphasique de la personnalité du Minnesota.

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12
Q

Que peut-on dire du MMPI?

A
  • Informations générales :
    567 items, 60-90 minutes, plusieurs scores,
    Utilisations très variées, une « sous-culture »

Inventaire multiphasique de la personnalité du Minnesota. Lieu des premiers tests de la personnalité. Cela consistait à demander à des gens de formuler des items qui seraient spécifiques aux problématiques, dans un hôpital psychiatrique de la région. Approche de contenu. Groupe normal, groupe avec problème, et déterminer quels items discriminent. 567 items discriminent. Utilisation variée. Ils ont leur propre culture. Et les scores sont foisonnants.

  • Première édition :
    1942, pionnier dans l’utilisation de critères empiriques fondés sur des groupes cliniques et d’indices de validité.
- Révision de 1989:
Items : peu de changements 
Nombre de scores (Tableau 13.2) 
Nouvelles normes
Nouvelle définition de scores élevés (le niveau du T a été abaissé de 70 à 65)
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13
Q

Que peut-on dire des normes du MMPI.

A

Nouvelles normes. Mais les normes sont encore critiquées. Très centrées nord-américain. On veut améliorer le groupe de référence pour permettre des interprétations plus justes.

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14
Q

Nommes des indices de validité du MMPI (déceler les biais et simulation).

A

Rareté, mensonges, incohérence, correction (K), je ne sais pas (omissions ou réponses doubles), etc.

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15
Q

Que dit l’analyse factorielle (validité) du MMPI-2?

A

Analyses factorielles donnent 4 facteurs, mais deux facteurs sont plus souvent interprétés, soit l’état psychotique et les tendances névrotiques

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16
Q

Est-ce que le MMPI converge avec d’autres mesures de la personnalité?

A

Oui.

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17
Q

Qu’est-ce que le MMPI-2-RF?

A

Une nouvelle version qui promet beaucoup.

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18
Q

Que peut-on dire sur le Millon?

A

La famille de tests de Millon (tableau 13.5)

Inventaire clinique multiaxial de Millon (MCMI)
Repose sur une thèorie dite de l’apprentissage biosocial (plaisir-douleur, sujet-objet et passif-actif)
Tentative d’alignement sur le DSM
Plus court que le MMPI (mais les items se chevauchent)
Utilise des scores dits de taux de base
S’appuie sur la théorie de l’apprentissage biosocial de Millon

19
Q

Que peut-on dire de la liste des symptômes 90-R (SCL-90-R)?

A
Étendue d’âge: 13 ans et +
90 items (15 minutes), courtes phrases
sentiments, patrons de pensées, comportements
Réponses sur une échelle de 5 points
12 scores
9 primaires, 3 globaux
Fidélité, prudence pour quelques échelles
Validité, 9 ou 2 facteurs?
20
Q

Quel serait un exemple de test spécifique?

A

L’inventaire de dépression de Beck.

21
Q

Comment sont les scores et les rapports dans l’inventaire de Beck?

A

Très simples.

22
Q

Est-ce que le Beck est beaucoup évalué comme test?

A

Oui, car il est court, donc il est facile d’obtenir des informations dessus.

23
Q

Que pourrait-on dire au sujet de l’inventaire des troubles alimentaires EDI-3?

A

Vaste utilisation
Structure de base, items VI (explicatifs) des VD (TA)
Plusieurs scores, rapport
Normes, fidélité, validité

Exemplaire en ce qui concerne la démarche de conception et de validation. P.345

24
Q

Quel test spécifique est exemplaire en ce qui concerne la conception et la validation?

A

L’EDI-3 (troubles alimentaires).

25
Q

À quoi ressemble le EDI-3?

A

D’une batterie de différents tests. Certains tests touchent directement l’alimentation, et d’autres touchent d’autres aspects (ex: estime de soi).

26
Q

Quel serait un test spécifique sur l’anxiété?

A
  • Inventaire d’anxiété situationnelle et de trait d’anxiété (STAI)
    Vaste utilisation
    Normes (attention), fidélité, validité
    Exemplaire en ce qui concerne l’analyse d’item

« Je me sens boulversé(e) » (situationnel)
« Je manque de confiance en moi » (trait)

27
Q

Quel est le test de référence en matière d’anxiété?

A

Le STAI.

28
Q

Comment est la fiabilité test-retest pour l’anxiété situationnelle?

A

Faible. Justement puisque c’est situationnel.

29
Q

Que peut-on dire des échelles d’évaluation du comportement?

A
  • Vaste utilisation
  • Deux caractéristiques principales
    Complétées par un tiers - allorapportées
    Comportements très précis (tableau 13.10)
  • Deux catégories principales
    Systèmes d’évaluation du comportement à large spectre
    Échelles à domaine unique
30
Q

Quels seraient des exemples de systèmes d’évaluation du comportement de l’enfant?

A

3 systèmes principaux
Behavior Assessment System for Children (BASC)
Child Behavior Checklist (CBCL) (ASEBA)
Conners’ Rating Scale (CRS)

Tous proposent plusieurs scores
Exemples (tableau13.5)
agression, anxiété, hyperactivité, etc.

31
Q

Que peut-on dire des échelles d’évaluation du comportement à domaine unique?

A
  • Items et échelles de réponses similaires aux systèmes à large spectre
  • Mais se concentre sur un domaine comme l’inattention, l’hyperactivité ou l’agression
  • Exemple: les échelles d’évaluation du TDAH
32
Q

Que pourrait-on dire en guise d’intro pour l’évaluation comportementale?

A
  • Approche générale (pas un test spécifique)
  • Ensemble de techniques
  • Notion de base: observation directe, plutôt que poser des questions
33
Q

Quelle sont les notions supplémentaires et l’origine de l’approche comportementale?

A
- Notions supplémentaires:
Comportements spécifiques
Contextuels
Réliés aux buts, surtout de traitement
Application principale: personnalité et thérapie
  • Origines
    Argument dans le débat contexte vs personne
    Thérapie comportementale et principes d’apprentissage
34
Q

Quelles seraient des techniques d’évaluation du comportement.

A

Observation directe ou naturaliste

Observation du comportement en situation analogue (ex: Strange situation, on reproduit ce qqu’il se passe dans la vie d’un enfant)

Entrevue axée sur le comportement

Automonitorage et autoévaluation (le prof pense que cela va prendre plus de place avec les nouvelles technologies)

Évaluation cognitivo-comportementale

Mesures physiologiques (on y croit moins)

35
Q

Que serait une conclusion pour les évaluations de comportement.

A

Nécessité de fiabilité et de validité
Le croisement des données d’évaluation comportementale d’observation directe et des tests traditionnels
LA PLACE DES TESTS PARMI D’AUTRES STRATÉGIES D’ÉVALUATION. IL N’Y A PAS QU’UN TEST QUI NOUS AMÈNE À PRENDRE UNE DÉCISION. IL PEUT Y AVOIR D’AUTRES PROCÉDÉS D’ÉVALUATION QUI JOUENT POUR AVOIR UN PORTRAIT GLOBAL. NÉCESSITÉ DE COMBINER LES TESTS.

36
Q

Quelles sont les tendances dans l’évaluation de la personnalité au niveau clinique?

A

L’influence du DSM-IV
L’accent mis sur la planification et du suivi du traitement
Utilisation de versions abrégées
Explosion du nombre d’instruments

37
Q

Que peut-on dire sur la déontologie et la loi?

A

L’éthique : principes qui devraient guider les conduites d’une personne (s’approche de la question de morale)
Loi : dicte ce qu’une personne doit et ne doit pas faire
Chevauchements possibles entre éthique et loi
Déontologie : éthique appliquée aux professions libérales : par ex. ce que les psychométriciens doivent ou ne doivent pas faire

38
Q

Que peut-on dire de plus en lien avec la déontologie?

A
  • Ne pas nuire
  • Consentement éclairé
  • Principes inscrits dans un code, dont l’applicaiton a une valeur quasi juridique
39
Q

Est-ce qu’un manquement au code de déontologie peut faire l’objet d’une plainte?

A

Oui, et cela nuit à la réputation des professionnels.

40
Q

Qui s’inspirent du code de déontologie de l’APA?

A
  • L’ordre des psychologues du Québec

- Association canadienne de psychologie

41
Q

Quelles sont les autres sources de la déonto?

A

Les énoncés de politiques de l’APA, l’OPQ, et la CPA à l’égard des contextes et des clientèles spécifiques.

42
Q

Quelles seraient des compétences que devrait avoir le psychométricien.

A

Maîtrise des concepts tels que :
Fiabilité, validité et élaboration de tests
Méthodologie : passation, correction et autre aspects techniques
Engagement à se maintenir à jour
Et reconnaître les limites de sa compétence
Mais ne veut pas dire de s’exempter de faire la psychométrie

43
Q

Quel est le consentement éclairé?

A
Consentir de plein gré à l’évaluation
Information à la portée des évalués
Consentement d’une personne apte
Consentement du début à la fin
Quelques rares exceptions : ex. requis par la loi ou dans des contextes où le consentement est implicite
Embauche
Institution d’enseignement
44
Q

Que peut-on dire de la connaissance des résultats - confidentialité?

A

L’évalué.e a droit à la divulgation complète des résultats à ses tests (mais pas au matériel de base qui ont servi à faire le rapport)
Communiqués dans un langage clair et accessible
Exceptions : ex. embauche
Cependant, l’évalué.e n’a pas le droit d’accéder aux tests eux-mêmes
Diffusion avec autorisation seulement auprès de personnes qualifiées
Rangés dans des lieux sûrs
Exception à la confidentialité : la compromission de la sécurité des personnes