Chapitre 1 : Fondements théoriques - Introduction Flashcards

1
Q

Double objectif de l’ergonomie ?

A

1/ Comprendre l’activité humaine 2/ pour contribuer à améliorer les conditions de réalisation de l’activité.

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2
Q

Expliquer l’approche du traitement symbolique.

A

Selon cette approche, les systèmes intelligents sont caractérisés par des systèmes symboliques physiques composés d’un ensemble d’éléments formant des structures symboliques au moyen d’un ensemble de relations. Les systèmes symboliques sont utilisés pour stocker des représentations en mémoire de situations externes. Ils peuvent manipuler ces représentations pour planifier des actions, et exécuter ces actions pour changer la situation externe.
( Le traitement symbolique se centre sur les structures de traitement du cerveau et des représentations symboliques de l’esprit. Elle conçoit que toute action est à « l’intérieur de la tête ».)

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3
Q

Expliquer l’approche de la cognition située ou activité située.

A

Elle met l’accent sur le rôle de l’environnement, du contexte, des aspects sociaux et culturels et des situations dans lesquels les acteurs se trouvent.
(L’approche de l’action située se centre sur les structures du monde et la façon dont elles contraignent et guident le comportement humain. Pour ses défenseurs, la connaissance humaine et le comportement ne peuvent être « divorcés » du monde, au vu de l’importance de l’accomodation mutuelle entre les personnes et l’environnement.)

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4
Q

Pourquoi les modèles du traitement de l’information rencontrent des difficultés selon Norman ? (3 raisons)

A

A cause de : 1/ la densité de l’info. 2/ la complexité de l’environnement. 3/ l’impossibilité d’observer tous les aspects pertinents de la cognition humaine.

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5
Q

Développer les 3 raisons (difficultés dans les modèles du traitement de l’info).

A

1/ la densité de l’info : la quantité de connaissances requise par l’homme pour répondre, affronter le ‘monde’ est énorme. Par conséquent, expliquer le comportement humain et le raisonnement de ‘sens commun’ prendrait des millions de représentations symboliques.

2/ la complexité de l’environnement : la complexité de l’environnement souligne la non prédictibilité du monde. Quelle est la valeur de la planification si les événements ne peuvent être prédits.

3/ l’impossibilité d’observer tous les aspects pertinents de la cognition humaine : les observations du comportement humain et les mesures neurophysiologiques sont limitées en accès et en prédiction. Par conséquent, il est difficile de mesurer ce qui se passe et notre capacité à interpréter est aussi limitée.

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6
Q

Critiques du béhaviorisme.

A

Lashley affirme que concevoir le comportement sous forme d’actes réflexes, A entraîne B, ne permet pas de décrire la complexité de certains comportements humains comme par exemple la capacité de jouer d’un instrument de musique ou celle de parler. La rapidité avec laquelle un pianiste enchaîne des notes d’un morceau rend impossible l’enchaînement de la frappe d’une première touche puis d’une deuxième. Il doit y avoir une anticipation du comportement selon Lashley. En totale opposition avec les théories béhavioristes, il considère que l’organisation du comportement émane de « l’intérieur de l’organisme ».

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7
Q

Bruner et les stratégies mentales.

A

Il demande à des sujets de classer des cartes de couleurs et de formes différentes qui utilisent des stratégies mentales différentes. Les uns procèdent à partir d’une carte de référence, les autres à partir d’une vue d’ensemble de la pile de cartes. Bruner cherche alors à identifier les stratégies mentales des sujets plutôt que de s’intéresser aux seuls comportements observables.

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8
Q

Expliquer la citation de Miller : « Sept, le nombre magique plus ou moins 2 ».

A

Le cerveau possède une structure propre qui a ses limites, et qu’il ne peut donc être comparé à un réceptacle vierge comme les béhavioristes le supposaient. Mais le cerveau est aussi capable d’inventer des solutions ingénieuses comme par exemple le fait de regrouper des chiffres par grappes. La capacité de l’esprit d’effectuer un raisonnement logique qui ne se réduit pas un simple enregistrement de données transmises.

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9
Q

Expliquer la grammaire générative de Chomsky.

A

Affirme l’existence d’une aptitude humaine à produire le langage et à construire des phrases, en associant des mots selon des règles de grammaire qui sont universelles, c’est-à-dire communes à toutes les langues. On retrouve une logique invisible, des « règles de production » sous-jacentes qui soient à la source de la production de la phrase.

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10
Q

Comment les sciences cognitives définissent l’esprit humain ?

A

L’esprit humain est fondamentalement un dispositif de traitement de l’information. La cognition correspond au traitement de l’information, c’est-à-dire à la manipulation de symboles à partir de règles. La perception, l’apprentissage, la compréhension du langage, le raisonnement constituent des exemples de mode de fonctionnement du traitement de l’information. Penser consiste à traiter de l’information et calculer et manipuler des symboles.

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11
Q

Critique du cognitivisme ?

A

Critique principale : l’activité cognitive ne peut se limiter à une résolution de problèmes prenant appui sur des représentations symboliques d’individus vus comme des machines cognitives.

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12
Q

Sur quoi est porté le post-cognitivisme ?

A
  • à la notion d’embodiement (Il fait référence aux pensées (cognition), aux sentiments (émotion) et aux comportements (corps) basés sur nos expériences sensorielles et sur nos positions corporelles).
  • à la signification (Bruner) et à la façon dont elle est créée, négociée et partagée au sein des communautés.
  • à l’expérience de la vie de tous les jours, aux connaissances ordinaires, par rapport à la résolution de problème.
  • à l’importance de la non-détermination de l’action, de l’improvisation, par rapport à l’action guidée par des plans.
  • au contexte et à la situation, à la dimension matérielle, technique et sociale de l’environnement de la cognition, à l’activité collective.
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13
Q

Comment Bruner considère la culture ?

A

En étant davantage un produit de l’histoire plutôt qu’un produit de la nature, la culture constitue le monde auquel nous devons nous adapter, en même temps qu’elle forme une boîte à outils dont nous avons besoin pour y arriver.

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14
Q

Quelles sont les 3 raisons pour lesquelles la culture doit constituer le concept central de la psychologie selon Bruner ?

A

La première est d’ordre méthodologique. La participation de l’homme à la culture invalide la construction d’une psychologie fondée sur le seul individu.
La deuxième découle de la première : « si la psychologie est à ce point immergée dans la culture, elle doit consacrer ses efforts aux processus de fabrication et d’utilisation de la signification qui lient l’homme à la culture. Du fait qu’elle participe à la culture, la signification est publique et elle est partagée ». La troisième raison pour laquelle la culture doit constituer le concept central de la psychologie, réside dans ce que Bruner appelle la « psychologie populaire » qui est la base de la psychologie culturelle. « Nous apprenons très tôt la psychologie populaire propre à notre culture, tout comme nous apprenons à nous servir du langage que nous acquérons, ou à mener les diverses transactions interpersonnelles exigées par la vie commune ». La psychologie populaire n’est pas donnée une fois pour toute, elle change au gré des changements de la culture et des hommes.

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15
Q

Quand une culture est-elle viable (Bruner) ?

A

Une culture est viable si elle est capable de résoudre des conflits, d’expliquer des différences, et de négocier des significations communes.

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16
Q

A quoi sert le récit selon Bruner ?

A

D’identifier les écarts par rapport aux norme définies par la culture en faisant référence à des modèles bien définis de croyances.

17
Q

Quelles sont les 3 propriétés du récit selon Bruner ?

A
  • la séquentialité : un récit est composé d’une séquence unique d’événements, de scènes, qui met en action une personne. Il contient une intrigue ou une séquence qui véhicule du sens.
  • Le récit peut être réel ou imaginaire. Le récit peut être un compte rendu des événements tels qu’ils se sont passés dans notre vie quotidienne, dans l’ordre selon lequel ils sont apparus. Pour Bruner, nous avons une prédisposition à organiser notre vécu sous une forme narrative, que ce soit pour nous-même ou pour les autres. Cette prédisposition s’appuie sur la notion d’Aristote de mimesis, qui décrit la façon dont le drame imite la vie, c’est-à-dire que le récit consiste à rapporter les choses comme elles sont arrivées, dans l’ordre selon lequel elles sont arrivées.
  • Le récit est un moyen de « forger des liens entre l’exceptionnel et l’ordinaire». Bruner explique que le récit naît d’une violation des croyances lorsqu’une signification est attribuée à celles-ci, «la fonction d’une histoire est de trouver un état intentionnel qui rende compréhensible une déviation d’un pattern culturel canonique». Les histoires permettent de raconter, dans une forme compréhensible, les « déviations par rapport à ce qui est ordinaire ».