Chap 6. Syndromes psycho-traumatiques Flashcards
Qu’est-ce qu’un syndrome psycho-traumatique ?
Un trouble où un événement
clairement repérable a par définition un rôle déclenchant.
Quels types d’organisation psychique sont touchés par ces troubles ?
Tous les types.
Quels sont les autres noms du “syndrome traumatique aigu” ?
“Trouble stress aigu” (D.S.M.-5) et “réaction aiguë à un facteur de stress” (C.I.M.-10).
A quelle occasion survient un syndrome traumatique aigu ?
A la suite d’un
événement hors du commun confrontant directement le sujet à la
mort ou à un équivalent symbolique.
En quoi consiste le syndrome traumatique aigu ?
Tous les types de manifestations anxieuses
peuvent s’observer mais les plus caractéristiques sont des réactions de type
dissociatif (sidération, dépersonnalisation, pseudo-
confusion, fugue, activité automatique, amnésie péri-traumatique…)
On observe aussi des états de panique, des symptômes dépressifs ou maniaques, des troubles du comportement, et parfois
des états délirants aigus.
Quand survient le syndrome traumatique aigu ?
Il se déclenche immédiatement ou
dans les minutes suivant l’événement qui a suscité un sentiment de peur,
d’impuissance ou d’horreur.
Combien de temps dure le syndrome traumatique aigu ?
En principe, cette réaction ne dure pas plus de
quelques jours, sinon il s’agit du développement d’un syndrome traumatique
persistant.
Quels sont les autres noms du “syndrome traumatique persistant” ?
“Névrose traumatique” (nosographie classique), “trouble stress post-traumatique” (D.S.M-5), “état de stress post-traumatique (C.I.M. 10)
Quand survient un syndrome traumatique persistent ?
Comme le STA, il se déclenche à la suite d’une situation hors du commun lors de laquelle le sujet éprouve des sentiments de détresse, d’horreur, d’impuissance.
Après un délai plus ou moins long — de quelques jours à plusieurs
années — le syndrome persistant se constitue.
Comment se manifeste le syndrome traumatique persistant ?
Les éléments cliniques essentiels sont :
> le revécu répétitif de l’événement traumatique (images intrusives, rêves, flash-backs, voire percepts
hallucinatoires) avec une reviviscence des sentiments de
détresse ou d’horreur et une polarisation de la pensée par l’événement.
> l’évitement des stimuli associés à l’événement traumatique.
> des symptômes anxieux avec activation neuro-végétative (hypervigilance,
insomnie, irritabilité, somatisations…).
> un émoussement général : asthénie, restriction des activités et des affects,
troubles de concentration et de mémoire, détachement vis-à-vis d’autrui ou
dépendance régressive, sentiment d’absence d’avenir. La culpabilité (syndrome
du survivant) est parfois prégnante.
Quel est la différence entre réaction traumatique, STA et STP ?
C’est une question de degré. Les syndromes traumatiques ne sont pas toujours aussi intenses ou présents dans leur totalité. Il est cependant fréquent qu’un événement
déclenche une réaction traumatique, l’élément évocateur étant l’envahissement
par le souvenir de l’événement, avec parfois un revécu intrusif.
Que sont les troubles de l’adaptation ?
Cela rentre dans la catégorie “réaction traumatique”. Le D.S.M. et la C.I.M évoquent ces troubles en réaction à une situation lorsque les signes sont
peu intenses ou non caractéristiques, limités le plus souvent à quelques
mois si la situation déclenchante disparaît.
Quand parle-t-on de composante traumatique ?
Nombre de troubles psychiques peuvent
avoir été déclenchés directement par des situations traumatiques. En fait, une décompensation survient toujours dans le contexte d’un événement
ayant débordé les défenses du sujet. La composante traumatique peut
être au premier plan, bien connue. C’est aussi le cas par définition dans la dépression réactionnelle
ou dans la psychose réactionnelle brève.