Céphalée et dlr abdominale (partie 2) Flashcards

1
Q

Quelles sont les maladies inflammatoires intestinales?

A

La maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Environ 60-70% des MII pédiatriques sont des Crohn.

La maladie de Crohn atteint la muqueuse digestive de façon segmentaire ou transmurale et peut toucher tous les segments du tube digestif (bouche-anus) en touchant principalement l’iléon.

La colite ulcéreuse débute par une atteinte rectale de la muqueuse du côlon.

L’étiologie des MII est multifactorielles. On croit qu’il y aurait une réponse immunitaire démesurée au microbiome intestinal, chez un hôte génétiquement prédisposé.

Environ 25-30% des MII sont diagnostiquées avant 18 ans. De ce groupe, 20% le seront avant l’âge de 10 ans. Certaines maladies, comme le syndrome de Turner, sont associés à une fréquence accrue de la maladie de Crohn.

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2
Q

Quelles sont les manifestations cliniques des MII?

A

Elle va varier selon la localisation de l’atteinte digestive. Si elle est plus distale, habituellement le diagnostic est plus précoce.

On voit souvent des dlr abdominales de type crampiforme, ++ après les repas. Les diarrhées peuvent s’accompagner d’urgence à la défécation, de ténesme et de fausses envies. Des sx nocturnes témoignent d’une atteinte plus grave. On voit souvent des rectorragies dans les atteinte rectales.

On peut aussi voir les sx suivants:

  • anorexie
  • perte de poids pondérale
  • cassure dans la courbe staturale
  • retard pubertaire

Dans la maladie de Crohn, on peut aussi voir des ulcères buccaux et périanaux. Chez presque 50% des enfants atteints de Crohn, on voit une diminution de la vélocité de croissance avant même les sx GI.

Jusqu’à 35% des enfants ayant une MII présentent des manifestations extra-intestinales, comme de l’arthrite et des arthralgies. La spondylite ankylosante est souvent associée à l’antigène HLA-B27

L’érythème noueux est plus fréquent dans la maladie de Crohn, vs le pyoderma gangrenosum dans la CU. La cholangite sclérosante touche environ 3% des CU. On voit aussi des troubles urinaires comme les néphrolithiases, l’hydronéphrose, ou des fistules entérovésicales. Les maladies thromboemboliques sont aussi plus fréquentes.

On doit chercher des épisclérites et uvéites chez les patients souffrant de MII.

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3
Q

Comment peut-on grader l’activité de la maladie de Crohn chez l’enfant?

A

On l’évalue selon le score PDCAI (pediatric crohn’s disease activity index). On y évalue :

  1. sx subjectifs de dlr abdo, caractéristiques des selles et état général
  2. signes physiques : dlr à palpation, masse, atteinte périrectale
  3. manifestations extra-intestinales (fièvre, arthrite, érythème noueux, uvéite)
  4. vélocité de croissance
  5. indices biologiques (hématocrite, VS, albumine sérique)
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4
Q

Comment peut-on grader la colite ulcéreuse chez l’enfant?

A

On la grade avec le PUCAI (pediatric ulcerative colitis activity index). Elle évalue :

  1. dlr abdo
  2. rectorragies
  3. consistance de la majorité des selles
  4. nb de selles / 24h
  5. présence ou absence de selles nocturnes
  6. répercussion de la maladie sur les activités de l’enfant
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5
Q

En quoi consiste le tx des MII chez les enfants?

A

1. 5-aminosalicylates

  • rx à effet anti-inflammatoires locaux agissant sur la muqueuse intestinale
  • ++ pour CU

2. Thérapie nutritionnelle

  • modifierait le microbiome intestinal
  • ++ s’il y a un retard staturopondéral ou pubertaire

3. Corticostéroïdes

  • prednisone pour crises modérée à grave

4. ATB

  • diminueraient l’inflammation intestinale chronique
  • métronidazole pour la maladie de Crohn périanale

5. Agents immunosuppresseurs

  • thiopurines : azathiopurine et 6-mercaptopurine
  • on doit doser la thiopurine-méthyltransferase sérique avant de débuter le tx (absente chez 1/300). en l’absence de l’enzyme, il px y avoir un taux trop élevé de 6-thioguanine qui peut causer une aplasie médullaire
  • effets secondaires associés :
    • pancréatite (5%)
    • leucopénie
    • réaction idiosyncrasiques
    • risque accru de lymphome à long terme
  • méthotrexate

6. Agents biologiques

  • anticorps anti-TNFalpha pour MII grave ne répondant pas aux immunosuppresseurs habituels
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6
Q

Quelles peuvent être les complications de la maladie de Crohn?

A

35% des enfants auront subi une chx dans les 5 ans post dx initial. Les principales indications chirurgicales sont :

  1. résistance au tx médical
  2. subocclusions répétées
  3. occlusion intestinale
  4. perforation intestinale
  5. maladie fistulisante périanale avec abcès
  6. fistules entre les anses grêles ou avec d’autres viscères
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7
Q

Quelles peuvent être des complications de la colite ulcéreuse?

A

Chez l’enfant, la colite ulcéreuse touche le plus souvent tout le colon (pancolite). Environ 8% des pts auront subi une colectomie 1 an après le dx; et environ 20% après 5 ans.

Le tx chirurgical consiste en l’exérèse du colon malade et en une anastomose iléo-anale, soit directe, soit après confection d’une poche-réservoire en J. L’inflammation de cette poche, la “pouchite” est une complication fréquente.

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8
Q

Qu’est-ce que l’hydronéphrose?

A

Elle est caractérisée par une distension des cavités urinaires. La majorité des hydronéphroses sont congénitales. Elle représente environ 50% des cas d’anomalies rénales et est observée dans 1-5% des grossesses. Dans la majorité des cas il s’agit d’une hydronéphrose légère, avec préservation de la fonction rénale.

Si l’hydronéphrose est sévère, cela peut entrainer un oligohydramnios, voire une hypoplasie pulmonaire.

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9
Q

Que fait-on si on diagnostique une hydronéphrose durant la grossesse?

A

L’hydronéphrose est transitoire dans la moitié des cas. Ainsi, on fait une échographie au cours du 3e trimestre pour voir si elle est encore présente.

La Society of Fetal Urology a déterminé 4 stades d’hydronéphrose, selon le degré de dilatation du bassinet et des calices, ainsi que la présence et la gravité de l’atrophie du parenchyme rénal.

À tout âge, un diamètre antéropostérieure du bassinet rénal > 15 mm nécessite un bilan complémentaire, car on doit suspecter un obstacle mécanique.

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10
Q

Quelles sont des étiologies d’hydronéphrose péri-natale?

A
  • obstruction mécanique (unilatérale, à la jct pyélourétrale)
  • bilatérale : obstruction de la vessie
    • garçon : valve de l’urètre postérieur (tx chirurgical urgent)
    • fille : urétérocèle ectopique obstructif
  • syndrome de Prune Belly
  • anomalies urétrales chez le garçon
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11
Q

Les infections urinaires chez les enfants sont-elles fréquentes?

A

Quand même! Pendant la première année de vie, on les trouve plus chez les garçons, et ensuite chez les filles. Le plus souvent, l’infection origine des bactéries fécales transmises par voie rétrograde.

Environ 70% des nourrissons atteints d’une infection urinaire avec une fièvre ont une pyélonéphrite.

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12
Q

Quels sont les facteurs de risque d’infections urinaires chez l’enfant?

A
  • Dysfonction d’élimination (incluant la constipation et les dysfonctionnement mictionnels)
  • Absence de circoncision (< 1 an)
  • Relations sexuelles chez les adolescentes
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13
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’infection urinaire chez l’enfant?

A

La présentation clinique varie selon le type d’infection (cystite vs pyélonéphrite) et l’âge. La fièvre est souvent isolée chez le jeune enfant et indique souvent une pyélonéphrite. Outre la fièvre, on peut voir les manifestations suivantes:

  • brûlures mictionnelles
  • miction impérieuse
  • pollakyurie
  • dysurie
  • urine malodorante
  • rétention urinaire
  • dlr abdominale ou lombaire
  • hématurie

Chez le nouveau-né et le nourrisson, on peut aussi observer de l’anorexie, de l’irritabilité, des Vo, de la diarrhée ou (rarement) un ictère cholestatique ou un retard de croissance pondérale.

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14
Q

Que cherche-t-on à l’anamnèse et à l’examen physique si l’on suspecte une infection urinaire?

A

Anamnèse

  • sx et signes typiques d’infection urinaire
  • facteurs de risque
  • habitudes intestinales et mictionnelles

Examen physique

  • chercher des indices de malformation génito-urinaire ou de spina bifida occulta
  • chercher une masse abdominale, la fusion des petites lèvres, une dlr sus-pubienne ou un punch rénal +
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15
Q

Comment peut-on poser le dx d’infection urinaire chez l’enfant?

A

Il est important d’être sur de notre diagnostic car on va faire d’autres investigations. Les bandelettes réactives ont une bonne sensibilité comme test de dépistage. L’examen du sédiment urinaire est un autre moyen efficace de dépistage.

Le dx doit être confirmé par au moins une culture d’urine quantitative, prélevée de manière adéquate (au moins 2 si l’examen est fait par mi-jet).

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16
Q

Quels sont les différents modes de prélèvement d’urine possible?

A

1. Ponction vésicale

  • spécificité 99%
  • optimal pour enfant fiévreux de moins de 6 mois
  • ++ en présence de fusion des petites lèvres ou de phimosis

2. Cathétérisme vésical

  • spécificité 85-90%
  • enfant < 6 mois qui doit recevoir une ATB immédiate chez qui la ponction vésicale a échoué
  • enfant > 6 mois, incontinent qui doit être traité immédiatement

3. Mi-jet

  • enfants continents
  • 1 seule culture négative exclut le dx
  • Il faut 2 cultures + pour avoir un dx.

4. Sac (poche)

  • spécificité 70%
  • enfants pas encore continents mais qui ne nécessitent pas d’antibiothérapie immédiate
  • 1 culture - exclue le dx.
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17
Q

Quelles sont les épreuves paracliniques et les imageries qu’on peut demander pour une infection urinaire?

A

La plupart des enfants vont quand même avoir une fonction rénale normale. On doit toutefois doser la créatininémie si on suspecte une pyélonéphrite ou si on prescrit des aminosides. La procalcitonine serait un bon marqueur pour la pyélonéphrite et les éventuelles cicatrices rénales.

On peut faire un ionogramme pour le nouveau-né (RVU ou uropathie obstructive, on peut voir une hyperkaliémie et hyponatrémie).

On peut faire une hémoculture si l’enfant fait de la fièvre, et une PL si l’enfant fiévreux est < 1 mois.

Imagerie

  • échographie
    • controversé, peut être normal même en présence de maladie
    • utiliser dès la première infection urinaire chez la fille < 2 ans et chez le garçon de tout âge.
  • cystographie mictionnelle radiologique avec fluoroscopie pulsée (cystographie rétrograde)
    • examen de référence pour dx de RVU et détection de valves urétrales postérieures
    • Réalisé dès la première infection urinaire si:
      • enfant < 2 mois
      • écho rénale anormale ou qui oriente le dx vers une affection obstructive ou un RVU de haut grade
      • jet urinaire anormal chez le garçon
      • sinon, attendre la 2e infection urinaire
  • scintigraphie rénale à l’acide dimercaptosuccinique marqué au technétium (DMSA)
    • examen de choix pr dx une pyélonéphrite aigue ou cicatrices rénales
    • radiation importante
    • utile dans certains cas douteux, ou comme suivi pr patients porteurs de RVU important
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18
Q

Quel est le tx des infections urinaires chez les enfants?

A

< 1 mois

  • hospitalise d’emblée
  • tx IV association d’ampicilline et gentamicine (1er choix) ou ampicilline et céfotaxime (2e choix)
  • relais PO après 5-7j.

1 mois - 3 mois

  • hospitalisation et tx IV avec ampicilline et gentamicine si:
    • fièvre et AEG
    • déshydratation
    • Vo soutenus
    • atteinte de la fct rénale
    • On peut ensuite aller en tx PO après 24h que l’enfant est à une t° normale.
  • si enfant fiévreux, mais bon EG, pas déshydraté, fonction rénale N:
    • gentamicine IV DIE

> 3 mois

  • Tableau de pyélonéphrite aigue:
    • AEG ou vomissement:
      • tx ATB IV +/- hospitalisation
      • hospitaliser si créatininémie anormale
    • pas d’AEG, pas Vo, pas d’IR :
      • tx PO
      • 3 mois - 14 ans : amoxicilline + acide clavulanique ou céfixime
      • 15-18 ans : ciprofloxacine
  • Tableau de cystite
    • céphalexine
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19
Q

Que peuvent être les complications de l’infection urinaire chez l’enfant?

A

Bactériémie si pyélonéphrite

  • 15-35% chez < 1 mois
  • 10% chez 1-2 mois
  • 2% chez 2-36 mois

Complications à court terme

  • abcès
  • néphrite focale

À moyen et long terme

  • cicatrices rénales
    • 15% des cas après PNA
    • si bilatérale, multiples et étendues, peut affecter la fonction rénale et causer une HTA à long terme ou une IRC
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20
Q

Quel devrait être le suivi de l’infection urinaire chez l’enfant?

A

Suuuper important de réévaluer l’enfant ayant une PNA si la fièvre ne chute pas après 72 post tx!

Vrm important de tx une constipation ou dysfonction mictionnelle associée. Les signes de dysfonction mictionnelle sont :

  • incontinence urinaire
  • dysurie
  • miction fréquentes ou anormalement espacées
  • miction impérieuses

Une radiographie simple de l’abdomen est souvent diagnostique.

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21
Q

Quelles sont les caractéristiques des dlrs fonctionnelles?

A

Environ 30% des enfants normaux présentent ce genre de dlr. Elle résulte de stimuli mal définis. Les épisodes sont bref, surviennent de façon répétitive au cours d’une période prolongée. Il peut s’agir de céphalées, de dlr abdominales, ou de dlr dans les membres inférieurs (dlr de croissance).

La plupart du temps, les diverses explorations n’arrivent pas à déceler une cause organique. Les dlr qui entrainent de l’absentéisme scolaire peuvent être dues à une phobie scolaire; elles causent parfois une détresse physique et psychologique importante.

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22
Q

Qu’est-ce que la migraine abdominale?

A

Le diagnostic de migraine abdominale peut être posé lorsqu’il y a eu au moins 5 épisodes de crise de dlr abdominales qui durent de 1-72h. La dlr abdominale se caractérise par sa localisation mal définie sur la ligne médiane ou bien périombilicale, et son intensité modérée ou grave.

Durant les dlr abdominales, on observe au moins une des manifestations suivantes:

  • anorexie
  • nausée
  • vomissements
  • pâleur

Il n’y a pas d’autre étiologie établie.

On peut aussi la résumer comme au moins 2 épisodes annuels d’une dlr abdominale paroxystique associe à quelques caractéristiques de la migraine.

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23
Q

Qu’est-ce que l’invagination intestinale?

A

L’invagination (intussusception) estle télescopage d’une partie de l’intestin dans un autre segment distal adjacent. Le segment proximal est donc invaginé avec son mésentère. Cela cause une occlusion d’abord lymphatique et veineuse, puis artérielle si elle persiste; ce qui peut conduire à de l’ischémie intestinale.

L’invagination est la cause la plus fréquente d’occlusion intestinale chez les enfants âgés de 3 mois - 6 ans. Elle constitue une urgence abdominale.

Elle est plus fréquente chez les garcons et exceptionnelle avant l’âge de 3 mois. 75% surviennent avant l’âge de 2 ans (pic 10 mois). Entre 3 mois et 4-5 ans, 90% sont idiopathique. Avant 3 mois et après 4-5, il y a une cause anatomique dans la moitié des cas. Environ 90-95% des cas d’invagination sont iléocolique.

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24
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de l’invagination intestinale?

A

La triade classique constitue en :

  1. des dlr abdominales aigues, intenses et intermittentes (80-95% des cas)
    • persiste 4-5 min, q 20-30 min.
  2. des vomissements
  3. une rectorragie appelée en “gelée de groseille” (20% des cas)

On doit évoquer le dx chez tout enfant qui se met à pleurer soudainement de façon intense et paroxystique. Certains enfants peuvent être pâles, léthargiques, ou même comateux. Il faut tjrs penser à l’invagination lorsqu’un enfant se présente avec des sx de gastro-entérite et demeure léthargique après avoir été réhydraté.

25
Q
A
26
Q
A
27
Q

Que devrait être les explorations pour une invagination intestinale?

A

La radiographie simple de l’abdomen peut montrer :

  • un signe du croissant,
  • une zone déshabitée (dépourvue de gaz) sous le foie ou au QID
  • un effet de masse
  • une distension de l’intestin en amont de l’invagination
  • des niveaux hydro-aériques
  • des signes de perforation (air libre)

Toutefois, une radiographie normale n’exclue pas le dx !

L’échographie abdo est un excellent outil diagnostic! Sa sensibilité et sa spécificité se situent autour du 100%!! Elle montre une image en cocarde.

28
Q

Quel est le tx de l’invagination intestinale?

A

Le tx débute par un remplissage liquidien qui doit être mis en place rapidement. Une consultation chirurgicale s’impose avant toute tentative de réduction!

1. Réduction hydrostatique ou à l’air sous-pression

  • seulement efficace en cas d’invagination colocolique ou iléocolique
  • ne doit pas être tenté s’il y a des signes d’occlusion franche ou de péritonite.
  • la pression ne doit pas dépasser 120 mmHg
  • efficacité d’env. 90%, rapide, moyen douloureux.
  • l’enfant doit être gardé et on amorce la tentative d’alimentation liquide 6h après
  • écho si on suspecte une récidive
  • réduction à l’air sous pression peut être répété autant de fois que l’enfant est capable : absence de lésion anatomique + état de l’enfant ok

2. Tx chx

  • On conseille une réduction chx dans les situations suivantes:
    • invagination jéjunojéjunale ou iléoiléale qui ne se réduit pas spontanément
    • invagination iléocolique, lorsqu’une occlusion intestinale franche est installée ou s’il y a des indices cliniques ou radiologiques de perforation
    • en cas d’échec de tentative de réduction à l’air sous pression
  • On doit faire une résection chx s’il y a eu une nécrose ischémique.
29
Q

Quel est le pronostic d’un enfant ayant eu une invagination intestinale?

A

Si le tx est appliqué précocement, l’évolution est excellente. Le taux de mortalité est < 1%! Le taux de récidive est de 5-10% après une réduction à l’air sous pression et presque inexistante en post-chirurgical!

30
Q

Quelles sont les généralités des traumatismes abdominaux?

A

Des lésion pariétales évoquent obligatoirement un traumatisme d’organe intra-abdominal, mais leur absence n’élimine pas cette possibilité. Les lésions des organes solides se manifestent par des dlr abdominales, la disparition des bruits abdominaux et la contracture de la paroi, résultant de l’irritation causée par le sang qui s’accumule dans la cavité péritonéale.

Chez le patient polytraumatisé, on doit suspecter une hémorragie intra-abdominale dans les circonstances suivantes:

  • besoin de grande qte de liquide pour le maintien d’un VCE
  • hémoglobine < 90g/L, sans traumatisme thoracique ou avec traumatisme thoracique controlé
  • présence d’hématurie, surtout macroscopique

Le bilan radiologique comprend:

  • radio pulm
  • radio simple de l’abdomen
  • échographie
31
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une rupture de la rate?

A

Elle peut survenir rapidement, ou plus tardivement. On a une attitude conservatrice et on doit surveiller étroitement les signes vitaux. On tolère une chute de l’hémoglobine jusqu’aux environs de 70 g/L.

La splénectomie s’impose en cas d’éclatement de la rate ou d’une lésion majeure du pédicule vasculaire, lésions qui se manifestet par un état de choc profond. On peut aussi recommander une splénorraphie (réparation)

32
Q

Quelles sont les caractéristiques des lacérations au foie?

A

Elles se traitent habituellement de manière conservatrice..

Une laparotomie s’impose devant une hémorragie importante.

33
Q

Quelle est la prise en charge d’une plaie pénétrante de l’abdomen?

A

Une laparoscopie est indique, pour chercher des lésions réparables. On réserve la laparotomie aux lésions difficiles à traiter par voie moins invasive.

34
Q

Quelle est la prise en charge des traumatismes pancréatiques?

A

La dlr abdominale, la distension et l’absence des bruits abdominaux sont les signes et sx principaux, accompagnés d’une élévation de l’amylasémie pancréatique.

Le tx est principalement conservateur, mais on peut faire une pancréatectomie distale parfois. On doit toutefois faire une consultation en chx.

Les pseudokystes compliquent souvent les traumatismes pancréatiques, mais la majorités se résolvent d’eux même. Pour les autres, on peut faire un drainage percutané ou endoscopique.

35
Q

Quelle est la prise en charge d’un traumatisme par la ceinture de sécurité abdominale?

A

Ça peut avoir les conséquences suivantes:

  • lésions pariétales (éraflures ou ecchymoses)
  • perforation intestinale, parfois vésicale
  • hématome intramural de l’intestin
  • déchirurge mésentérique avec nécrose intestinale retardée
  • fracture de la colonne lombaire

La triade de Chance (40% des cas) est la suivante:

  1. lésion pariétale
  2. perforation intestinale
  3. fracture lombaire
36
Q

Qu’est-ce qu’un trouble anxieux?

A

C’est l’un des problèmes de santé mentale les plus courants en ped. La prévalence varie de 6-20% à l’adolescence! Ça entraine des problèmes de fonctionnement sur le plan social, familial ou scolaire.

Il se définit comme une inquiétude excessive, irréaliste et innapropriée pour le stade de développement. Les enfants anxieux ont souvent un ou des parents qui le sont aussi. Les plaintes somatiques sont souvent liés aux troubles anxieux.

Les patients anxieux sont plus à risque de:

  • dépression
  • toxicomanie
  • suicide
37
Q

Quelle devrait être l’approche clinique du trouble anxieux?

A

Il faut distinguer l’anxiété normale pour le niveau de développement du trouble anxieux. L’anxiété est une réponse adaptative à une situation de danger externe ou interne. Le trouble anxieux se définit comme une perturbation de la réponse à ce danger, qui entrave le fonctionnement global de l’individu. Il peut se manifester par :

  • plusieurs plaintes somatiques
  • des sx physiologiques (palpitations, céphalées, dlr abdo)
  • des sx cognitifs (inquiétudes, dramatisation)

On peut facilement évaluer le trouble anxieux avec des entrevues structurées et semi-structurées et avec les échelles de validation.

38
Q

Quelles sont les différents types de troubles anxieux?

A
  1. Anxiété de séparation
  2. Phobie spécifique
  3. Phobie sociale
  4. Trouble obsessionnel-compulsif (TOC)
  5. Trouble de panique avec agoraphobie
  6. Anxiété généralisée
  7. État de stress post-traumatique
39
Q

En quoi consiste l’anxiété de séparation?

A

C’est une anxiété excessive, irréaliste et inappropriée pour le stade de développement de l’enfant concernant la séparation avec les personnes à qui ils sont attachés (parents ++).

Le refus ou même la phobie scolaire n’est pas un dx spécifique mais plutôt un sx fréquemment associé aux troubles anxieux et en est souvent une conséquence.

40
Q

Qu’est-ce qu’une phobie spécifique?

A

C’est une peur excessive ou irraisonnée éprouvée à l’égard d’une situation ou d’un objet, qui pousse la personne à éviter la situation ou l’objet redouté. Des exemples sont :

  • peur de la noirceur
  • peur des animaux
  • peur de vomie
  • peur des orages
  • peur des hauteurs
  • peur des avions
  • peur des injections
  • peur du sang

La plupart n’ont pas de conséquence grave. Seules celles qui génèrent un dysfonctionnement nécessite une intervention.

41
Q

Qu’est-ce que la phobie sociale?

A

C’est une peur excessive ou irraisonnée et persistante de une ou de plusieurs situations sociales ou de situations de performance où l’enfant / adolescent craint d’être jugé ou humilié. La personne peut redouter ou éviter de parler ou de manger en public, d’assister à une soirée, de rencontrer de nouvelles personnes, etc.

Cette phobie se manifeste généralement au début de l’adolescence. L’exposition à la situation redoutée peut provoquer un semblant de crise de panique. Chez les enfants, cela peut se manifester par :

  • des pleurs,
  • des accès de colère
  • des réactions de figement ou de retrait
42
Q

Qu’est-ce que le mutisme sélectif?

A

Ca peut être une manifestation précoce de phobie sociale. C’est le fait de ne pas pouvoir parler dans certaines situations sociales particulières, alors que l’enfant parle dans d’autres situations.

Ce trouble apparait habituellement beaucoup plus jeune, habituellement avant l’âge de 6 ans. Il peut être influencé par des situations de changement (immigration, déménagement)

43
Q

Qu’est-ce que le trouble obsessionnel-compulsif?

A

Il est caractérisé par la présence d’obsessions (idées, images ou impulsions qui font intrusions dans le cours de la pensée de façon répétitive et incoercible et qui suscite) accompagné ou non de compulsions (comportement répétitif ou acte mentaux qu’accomplit l’individu pour réduire l’anxiété engendrée par les obsessions).

Elles vont entrainer une anxiété ou une détresse importante qui vient interférer avec la vie courante du patient. Le patient peut passer des heures par jour à pratiquer des rituels. Il y a 4 types d’obsession:

  1. obsessions d’ordre agressif, sexuel, religieux ou somatique et les compulsions de vérification
  2. obsessions liées au souci excessif de la symétrie et de l’ordre et la répétition de certains gestes, rituels de comptage et de rangement
  3. obsessions liées à la peur de la contamination et les rituels de lavage de main ou de vêtement
  4. obsessions liées au besoin d’accumulation d’objet (boarding)

Les sujets ont tendance à cacher leurs sx, de peur d’être traités de fous.

44
Q

Qu’est-ce que le trouble de panique avec agoraphobie?

A

C’est lorsqu’il y a présence d’attaques de panique récurrentes et inattendues, suivies d’au moins un mois d’une inquiétude persistante de la possibilité de subir d’autres attaques, d’une inquiétude concernant l’attaque elle même ou de ses conséquences ou d’un changement de comportement marqué associé aux attaques.

Les attaques se déclenchent rapidement et s’accompagnent d’une crainte de malaise intense et d’un sentiment de danger imminent, conjugué à la peur de mourir, de perdre le contrôle, avec des sx somatiques tels que les palpitations cardiaques, la dyspnée, des tremblements ou bouffée de chaleur.

Le trouble de panique s’accompagne souvent de comportements d’évitement. Si le trouble pousse le sujet à éviter les situations où il perdrait un peu plus le contrôle, on peut poser le dx d’agoraphobie.

45
Q

Qu’est-ce que l’anxiété généralisée?

A

C’est une inquiétude excessive qui domine dans la vie du sujet et qui concerne différents aspects de la vie sur une période d’au moins 6 mois.

La personne maitrise mal son inquiétude et présente au moins 3 des sx suivants:

  1. agitation
  2. fatigue
  3. difficulté de concentration
  4. irritabilité
  5. tension musculaire
  6. trouble du sommeil
46
Q

Qu’est-ce que l’état de stress post-traumatique?

A

C’est lorsqu’une personne vit un événement traumatique qui comporte des pertes de vie ou des risques de décès et de blessure physique grave pour elle ou pour autrui et qu’elle y réagit avec une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur.

Elle est associée à des sx de 3 types :

  1. reviviscence du traumatisme, de façom récurrente
    • cauchemars, flash-back, souvenirs envahissants et jeu répétitif évoquant l’événement
  2. conduite d’évitement et émoussement des émotions
    • tendance à éviter de parler du traumatisme, ou effort pour l’oublier, restriction de l’affect
  3. sx persistants d’hyperactivation physiologique
    • troubles du sommeil, difficulté de concentration, irritabilité, hypervigilance, réaction de sursaut exagérée

On parle de stress post-traumatique si les sx sont persistant pendant 1 mois ou plus, alors qu’on parle de stress aigu s’ils sont de < 1 mois.

47
Q

Quel est le tx des troubles de l’anxiété?

A

Premièrement, il faut fournir de l’info à l’enfant et aux parents sur le trouble anxieux. On conseille 2 types d’interventions :

1. Thérapie cognitivo comportementale

  • très efficace
  • implication de la famille est essentielle

2. Tx pharmacologique

  • inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) = premier choix de tx
    • débuter avec faible dose et monter très graduellement
    • efficacité peut prendre jusqu’à 6 sem
    • fluoxétine, sertraline, fluvoxamine
  • benzodiazépine chez enfants
48
Q

Qu’est-ce que la dépression?

A

C’est rare chez l’enfant, mais ca peut se manifester par une irritabilité, de la colère, une excitation débordante, une tendance à l’isolement ou une perte d’intérêt au jeu. La prévalence de dépression chez l’enfant d’âge scolaire est de 1-2%. Elle est d’environ 5% chez les adolescents, et pourrait atteindre 20% à la fin de l’adolescence.

Elle est plus fréquente chez les filles à la puberté. Chez l’adolescent, elle peut se manifester par des comportements à risque, comme des abus de drogue ou d’alcool, des fugues, de la délinquance, de l’automutilation, des troubles de conduite alimentaire, un désinvestissement scolaire, etc.

Les jeunes ayant souffert de dépression sont plus à risque d’en ressouffrir à l’âge adulte, ainsi que de la maladie bipolaire.

49
Q

Quelle devrait être l’approche clinique de la dépression?

A

Devant un patient qui présente des sx dépressifs, il est super important de premièrement éliminer une cause physique (ex: hypothyroïdie) ou médicamenteuse (ex: corticostéroïdes). On doit aussi distinguer la dépression d’un trouble de l’adaptation, qu’on peut plus facilement faire en cherchant les facteurs précipitants.

La présence de 5 critères pendant au moins 2 semaines permet d’établir le dx de dépresion majeure. Ces critères de dépression majeure sont :

  • altération de l’humeur
  • perte d’intérêt pour les activités habituelles,
  • troubles de sommeil (insomnie ou hypersomnie),
  • trouble de l’apprétit (anorexie ou hyperphagie) avec ou sans fluctuation pondérale
  • fatigabilité
  • difficulté de concentration
  • changements psychomoteurs

Chez l’enfant, la dépression peut se présenter ainsi:

  • enfant en retrait
  • visage sérieux ou air absent
  • manque d’entrain ou de plaisir pour ses activités habituelles
  • agitation, irritabilité, opposition
  • incapacité à atteindre un gain pondéral attendu

Il faut aussi chercher les ATCD psy dans la famille, et évaluer le comportement antérieur de l’enfant. Les plaintes somatiques peuvent aussi être concomitantes aux sx dépressifs. Les plus fréquentes sont les céphalées, les dlr abdo et un sentiment de malaise.

50
Q

Qu’est-ce que le trouble bipolaire?

A

C’est une maladie qui se manifeste par des périodes de dépression grave, suivies de périodes d’euphorie. Les épisodes dépressifs sont plus fréquents et sont souvent le mode de présentation initial. Ca se présente rarement avant l’adolescence.

Un épisode dépressif majeur avec sx psychotiques accompagné d’une rupture de fonctionnement doit faire penser à une maladie bipolaire à ses débuts. Voici d’autres éléments qui peuvent faire penser à une maladie bipolaire:

  • ATCD fam de maladie bipolaire
  • présence concommitante de sx psychotiques (délires, hallucination, confusion)
  • apparition très précoce (avant adolescence) du premier épisode de dépression
  • présentation atypique de l’état dépressif.

La manie est une altération de l’humeur (exaltation ou irritabilité) pendant au moins 7 jours, avec des idées de grandeur, une augmentation de l’estime personnelle, une diminution du besoin de sommeil, une fuite des idées, une plus grande communicabilité que d’habitude ou un désir de parler constamment, une distractibilité, de l’agitation psychomotrice et une tendance à se mettre dans des situations périlleuses. On parle d’hypomanie quand cet épisode dure plus de 4j, mais moins de 7.

En présence d’un épisode maniaque, on parle de bipolarité de type 1, alors qu’en présence d’hypomanie, on parle de bipolarité de type 2.

51
Q

Quel est le tx de la dépression?

A

1. Mise en place d’un soutien psychothérapeutique

  • combiné à la psychoéducation
  • ex de thérapie :
    • TCC
    • thérapie interpersonnelle pour adolescents
    • psychothérapie de soutien
    • thérapie familiale
  • besoin que la famille participe et s’implique

2. Pharmacothérapie

  • pour dépression modérée ou grave ou si les sx persistent malgré la psychothérapie
  • PAS d’antidépresseurs tricycliques chez l’enfant / adolescent!
  • ISRS = premier choix
    • fluoxétine, citalopram, escitalopram
  • surveiller les ES.
  • poursuivre le tx pour 6-12 mois après la rémission des sx
  • suivi serré
52
Q

Quel est le tx de la maladie bipolaire?

A

On peut utiliser des stabilisateurs de l’humeur.

  • lamotrigine, lithium, acide valproïque

Si cela ne fonctionne pas, on peut alors combiner le stabilisateur de l’humeur avec un antidépresseur. On peut ajouter un antipsychotique s’il y a des sx psychotiques.

53
Q

Qu’est-ce qu’un trouble psychosomatique?

A

Les troubles psychosomatiques regroupent des formes variées de difficultés psychiques, s’exprimant par le corps. On décrit habituellement 4 catégories de troubles psychosomatiques.

  1. Réactions physiologiques normales
  2. Trouble factice
  3. Troubles de sx somatiques
  4. Facteurs psychologiques affectant une condition médicale
54
Q

Que sont les réactions physiologiques somatiques normales?

A

C’est vrm fréquent. Les sx sont souvent liés à la croissance, ou à une mauvaise interpprétation des phénomènes physiologiques :

  • battements cardiaques irrégulier, palpitations,
  • faiblesse
  • crampes abdo
  • tensions musculaire
  • mains froides

Habituellement les sx sont intermittents et ne perturbent pas les AVQ.

55
Q

Que sont les troubles factices?

A

C’est lorsqu’il y a une production volontaire, ou une feinte d’un sx ou d’un signe physique ou psychologique. Dans la majorité des cas, le seul gain est d’adopter le statut de malade et d’obtenir les explorations médicales souhaitées.

Le parent ou patient réagit habituellement de façon intense à la conclusion d’une investigation négative. Il faut le distinguer de la stimulation chez un adolescent qui voudrait par exemple avoir un arrêt scolaire.

56
Q

Qu’est-ce que les troubles de sx somatiques?

A

C’est qu’il y a des sx évoquant une mx physique, mais pour lesquels l’investigation médicale demeure négative. L’enfant ou ado vit une tension intérieure, qui s’exprime sous forme de malaise physique.

Les sx peuvent toucher tous les sx, mais on voit surtout des dlr abdo, céphalées, fatigue et des dlr musculosquelettique.

Le patient/parent cherche un dx et un tx.

57
Q

Que peuvent être des facteurs psychologiques affectant une condition médicale?

A

On parle ici d’une maladie physique diagnostiquée. Il y a des facteurs psychologique qui influent sur l’évolution de la symptomatologie de la maladie.

Il peut s’agir de:

  • comportement inadaptés (excès alimentaire chez db)
  • réponse physiologique liée au stress (mauvais contrôle du diabète ds une situation stressante)
  • un véritale trouble psychiatrique (trouble anxieux non traité qui perturbe la mx)
58
Q

Quelle devrait être l’investigation d’un trouble psychosomatique?

A

La grande difficulté est de savoir quand cesser l’investigation. D’une part, une investigation pas assez poussée peut affaiblir le lien de confiance patient-médecin. D’autre part, une investigation trop poussée peut faire peur au patient et indiquer quelque chose de “sérieux”.

Sur le plan psychologique, il faut chercher les facteurs prédisposants et précipitants ainsi que les éléments qui risquent de perpétuer les sx.

59
Q

Quel est le tx d’un trouble psychosomatique?

A

Voici quelques principes qui peuvent diriger l’intervention:

  1. Reconnaitre la souffrance de l’enfant/adolescent
  2. Se fier aux données de l’anamnèse, de l’e/p et de l’évolution
  3. Reconnaitre les limites des explorations
  4. Éviter de laisser croire qu’une exploration ou un tx résoudra les sx.
    • expliquer à priori qu’il est possible que les investigations se révèlent négatives
  5. Établir une relation “triangulaire” entre le pt, les parents et le médecin

Le médecin doit tenter certaines des interventions suivantes:

  1. Établir un lien entre les sx et les composantes psychologiques démontrées
  2. Proposer des associations entre les sx et certaines AVQ
  3. Trouver une piste d’intervention ciblant les difficultés du patient
  4. Donner une opinion franche, sans minimiser la souffrance ou l’impuissance des parents
  5. Ne pas présenter le dx de trouble psychosomatique comme un dx d’exclusion
  6. Permettre la réaction
  7. Miser sur une reprise des activités habituelles
  8. Conclure en proposant certains changements pouvant amener une amélioration telle l’adoptio de bonnes habitudes de santé ou la recherche de moyens de relaxation
  9. Garantir un suivi!!!