C4 métho - Les critères de choix d’une méthodologie appropriée à une question de recherche Flashcards
- Quel type de recherche vise à décrire des expériences individuelles en termes phénoménologiques ?
Recherche phénoménologique
« La recherche phénoménologique : Étude qui vise à décrire des expériences individuelles (un individu ou des groupes d’individus) en termes phénoménologiques, soit exactement de la façon dont les personnes en cause la vivent. »
(C4, p. 1)
- Quelle méthode de recherche est une étude descriptive et interprétative de la culture d’un groupe d’individus ?
A. Recherche phénoménologique
B. Étude de cas
C. Recherche ethnographique
D. Étude corrélationnelle
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
C. Recherche ethnographique
« La recherche ethnographique : est l’étude descriptive et interprétative de la culture d’un groupe d’individus. »
(C4, p. 1)
- Quelle méthode consiste en une description et une analyse exhaustive d’une simple unité d’étude ?
A. Recherche phénoménologique
B. Étude de cas
C. Recherche ethnographique
D. Étude corrélationnelle
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
B. Étude de cas
« L’étude de cas : consiste en une description et une analyse exhaustive d’une simple unité d’étude3. L’unité d’étude peut être un individu, un groupe ou un événement. »
(C4, p. 1)
- Quelle méthode de recherche collecte des données quantitatives pour décrire des variables d’intérêt ?
A. Recherche phénoménologique
B. Étude de cas
C. Recherche ethnographique
D. Recherches quantitatives non-expérimentales
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
D. Recherches quantitatives non-expérimentales
« Les recherches quantitatives non-expérimentales, que nous étudierons succinctement (types de recherches descriptives dans lesquelles on collecte des données quantitatives pour décrire des variables d’intérêt) »
(C4, p. 1)
- Quelle méthode de recherche est utilisée lorsque la variable indépendante est difficile à manipuler ?
A. Étude corrélationnelle
B. Étude ex post facto
C. Étude longitudinale
D. Étude transversale
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
B. Étude ex post facto
« On utilise ces études lorsque la variable indépendante est difficile à manipuler (par exemple, suite à une catastrophe naturelle ou un attentat terroriste ou suite à l’implantation d’un programme d’intervention). »
(C4, p. 5)
- Quelle méthode de recherche consiste à examiner une ou plusieurs cohortes en rapport avec des phénomènes présents à un moment donné ?
A. Étude longitudinale
B. Étude transversale
C. Étude de cas
D. Recherche ethnographique
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
B. Étude transversale
« L’étude transversale consiste à examiner une ou plusieurs cohortes en rapport avec des phénomènes présents à un moment donné. »
(C4, p. 6)
- Quelle méthode de recherche est préférable pour annuler l’effet de cohorte ?
A. Étude longitudinale
B. Étude transversale
C. Étude séquentielle de cohorte
D. Recherche ethnographique
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
A. Étude longitudinale
« L’étude longitudinale est préférable à l’étude transversale, car elle annule l’effet de cohorte. »
(C4, p. 6)
À réviser
- Quelle méthode de recherche est une étude descriptive qui décrit les caractéristiques d’un échantillon simple ?
A. Étude longitudinale
B. Étude transversale
C. Étude de cas
D. Recherche ethnographique
E. Observation naturelle
F. Aucune de ces réponses
E. Observation naturelle
« L’observation naturelle peut être nécessaire lorsque le sujet d’étude ne peut faire l’objet d’une étude expérimentale. Est une étude descriptive qui décrit les caractéristiques d’un échantillon simple. »
(C4, p. 7)
- Dans les études corrélationnelles, les variables sont-elles manipulées ?
A. Oui
B. Non
C. Parfois
D. Seulement dans certaines conditions
E. Cela dépend de l’étude
F. Aucune de ces réponses
B
« Dans les études corrélationnelles, les variables ne sont pas manipulées, comme dans les études expérimentales ou quasi-expérimentales, mais seulement observées, ce qui fait que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité. »
(C4, p. 2)
- Pourquoi ne peut-on pas utiliser une étude expérimentale et doit-on recourir à une étude corrélationnelle ?
A. Parce que la variable indépendante ne peut être manipulée
B. Parce que c’est trop long
C. Parce que c’est contraire à l’éthique
D. Parce que la méthode expérimentale peut être trop artificielle
E. Parce que c’est trop risqué
F. Aucune de ces réponses
A, C, D
« On utilise cependant couramment [les] études [corrélationnelles] pour plusieurs raisons : par exemple, on ne peut utiliser une étude expérimentale pour des raisons déontologiques (comme dans les études sur le tabac), la variable indépendante ne peut être manipulée (par exemple, l’âge), la méthode expérimentale peut être trop artificielle et menace la validité externe. »
(C4, p. 2)
- Quel est le coefficient de corrélation le plus utilisé ?
A. Coefficient de Spearman
B. Coefficient de Kendall
C. Coefficient de Pearson
D. Coefficient de Gamma
E. Coefficient de Somers
F. Aucune de ces réponses
C
« On peut quantifier la force de la relation entre deux variables à l’aide d’un coefficient de corrélation (qui va de –1 à +1)3. Ce coefficient r représente la moyenne des produits des scores standards de chacune des deux mesures4. Le plus utilisé est certainement le coefficient de corrélation de Pearson. »
(C4, p. 2)
- Quelle est la principale limitation des études corrélationnelles ?
A. Elles sont coûteuses
B. Elles sont longues
C. Elles ne permettent pas de déterminer la causalité
D. Elles sont compliquées
E. Elles sont risquées
F. Aucune de ces réponses
C
« Dans les études corrélationnelles, les variables ne sont pas manipulées, comme dans les études expérimentales ou quasi-expérimentales, mais seulement observées, ce qui fait que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité. »
(C4, p. 2)
- Pourquoi la méthode expérimentale peut-elle menacer la validité externe ?
A. Parce qu’elle est trop coûteuse
B. Parce qu’elle est trop longue
C. Parce qu’elle est trop artificielle
D. Parce qu’elle est trop compliquée
E. Parce qu’elle est trop risquée
F. Aucune de ces réponses
C
« On utilise cependant couramment ces études pour plusieurs raisons : par exemple, on ne peut utiliser une étude expérimentale pour des raisons déontologiques (comme dans les études sur le tabac), la variable indépendante ne peut être manipulée (par exemple, l’âge), la méthode expérimentale peut être trop artificielle et menace la validité externe. »
(C4, p. 2)
- Quelle est la plage de valeurs du coefficient de corrélation ?
A. 0 à 1
B. -1 à 0
C. -1 à +1
D. 0 à +1
E. -2 à +2
F. Aucune de ces réponses
C
« On peut quantifier la force de la relation entre deux variables à l’aide d’un coefficient de corrélation (qui va de –1 à +1). »
(C4, p. 2)
- Que représente le coefficient r dans une étude corrélationnelle ?
A. La moyenne des scores
B. La somme des scores
C. La moyenne des produits des scores standards
D. La somme des produits des scores standards
E. La différence des scores
F. Aucune de ces réponses
C
« Ce coefficient r représente la moyenne des produits des scores standards de chacune des deux mesures. »
(C4, p. 2)
- Quelle est la forme la plus simple d’une étude corrélationnelle ?
A. Mesurer une variable par questionnaire
B. Mesurer deux variables par questionnaire ou entrevue
C. Mesurer deux variables par observation
D. Mesurer l’incidence d’une variable dans une situation précise
E. Mesurer deux variables par observation et évaluer le niveau de relation qui existe entre elles
F. Aucune de ces réponses
E
« Dans sa forme la plus simple, l’étude corrélationnelle consiste à mesurer deux variables (par observation) et à évaluer le niveau de relation qui existe entre elles. »
(C4, p. 2)
- Quel est l’objectif premier de la corrélation ?
A. Déterminer la causalité
B. Quantifier la relation entre deux ou plusieurs mesures
C. Manipuler les variables
D. Contrôler les variables parasites
E. Décrire les expériences individuelles
F. Aucune de ces réponses
B
« L’objectif premier de la corrélation est de quantifier la relation entre deux ou plusieurs mesures, c’est-à-dire de mesurer à quel point des mesures varient simultanément (étude de type descriptif ou exploratoire). Est-ce que l’individu qui obtient un score élevé à la mesure X, obtient également un score élevé à la mesure Y (relation directe)? ou obtient un score faible à la mesure Y (relation inverse)? ou encore obtient n’importe quel score à la mesure Y (aucune relation)? » (C4, p. 3)
- Quelles sont les raisons pour lesquelles la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité suspectée ?
A. La corrélation peut résulter d’une autre relation de cause à effet
B. La corrélation peut être due à une cause commune
C. La corrélation peut être attribuable à une relation fortuite
D. La corrélation manipule les variables
E. La corrélation est une méthode qualitative
F. Aucune de ces réponses
B
« Il est important de noter que la corrélation n’implique pas nécessairement la causalité. En fait, la corrélation entre deux variables peut être attribuable:
1- À une relation de cause à effet (par exemple: un coup de marteau sur le pouce cause de la douleur);
2- À une cause commune (par exemple: la chaleur fait augmenter le nombre de noyades et la vente de crème glacée au Québec);
3- À une relation fortuite (fausse corrélation) (par exemple, votre réussite à un examen et votre âge). » (C4, p. 3)
- Quelle méthode est utilisée pour quantifier la force de la relation entre deux variables dans une étude corrélationnelle ?
A. Coefficient de corrélation
B. Analyse factorielle
C. Régression multiple
D. Étude longitudinale
E. Étude de cas
F. Aucune de ces réponses
A
« On peut quantifier la force de la relation entre deux variables à l’aide d’un coefficient de corrélation (qui va de –1 à +1). Ce coefficient r représente la moyenne des produits des scores standards de chacune des deux mesures. Le plus utilisé est certainement le coefficient de corrélation de Pearson. » (C4, p. 3)
- Quelle est une des conditions nécessaires pour établir la causalité ?
A. La cause doit précéder l’effet
B. La cause et l’effet doivent être simultanés
C. La cause doit suivre l’effet
D. La cause doit être manipulée
E. Les variables parasites doivent être contrôlées
F. Aucune de ces réponses
A
E
« Pour qu’il y ait causalité, il faut que la cause produise l’effet et qu’il n’y ait pas d’effet en son absence, que la cause précède l’effet et que n’interviennent pas de variables parasites. » (C4, p. 3)
- Quelle est une des méthodes pour contrôler les variables parasites dans une étude corrélationnelle ?
A. Corrélation partielle
B. Étude de cas
C. Observation naturelle
D. Étude ethnographique
E. Étude phénoménologique
F. Aucune de ces réponses
A
« On peut tenter de contrôler les effets des variables parasites, en les contrôlant de façon statistique par une technique de covariation telle la corrélation partielle. » (C4, p. 4)
- Quelle est une des limitations de la méthode corrélationnelle ?
A. Ne permet pas un contrôle parfait des variables parasites
B. Ne permet pas de quantifier les relations
C. Ne permet pas de décrire les variables
D. Ne permet pas de collecter des données
E. Ne permet pas d’observer les variables
F. Aucune de ces réponses
A
« Il est important de noter que la méthode corrélationnelle, qui ne fait qu’observer les variables, ne permet pas un contrôle parfait des variables parasites, comme le font les méthodes expérimentale et quasi-expérimentale où l’on manipule les variables et qu’en conséquence, on ne peut jamais être certain de la causalité lorsqu’on utilise cette méthode. » (C4, p. 4)
- Dans quel type d’étude la variable indépendante est-elle difficile à manipuler ?
A. Étude ex post facto
B. Étude longitudinale
C. Étude transversale
D. Étude de cas
E. Étude ethnographique
F. Aucune de ces réponses
A
« L’étude ex post facto : On utilise ces études lorsque la variable indépendante est difficile à manipuler (par exemple, suite à une catastrophe naturelle ou un attentat terroriste ou suite à l’implantation d’un programme d’intervention). » (C4, p. 5)
- Quelle est une des caractéristiques des études longitudinales ?
A. Étude des mêmes sujets sur une période de temps
B. Étude de sujets différents à un moment donné
C. Étude de cas unique
D. Étude de la culture d’un groupe
E. Étude des expériences individuelles
F. Aucune de ces réponses
A
« Une étude longitudinale consiste dans l’étude d’un ou de plusieurs groupes de sujets par des examens successifs. Lors d’une recherche longitudinale, les données sont obtenues en diverses occasions auprès des mêmes sujets d’une recherche qui s’étend sur une certaine période de temps assez long. » (C4, p. 6)
- Quelle est une méthode pour contrôler l’effet temporel dans une étude longitudinale ?
A. Utiliser une étude transversale.
B. Mesurer la cause probable en premier, puis l’effet probable.
C. Utiliser une étude de cas.
D. Mesurer l’effet probable en premier, puis la cause probable.
E. Utiliser une étude ethnographique.
F. Aucune de ces réponses.
B
« On peut parfois contrôler l’effet temporel en utilisant une étude longitudinale dite prospective où l’on mesure la cause probable dans un premier temps, puis l’effet probable dans un deuxième temps. Ce qui ne nous met cependant pas à l’abri des variables parasites. »
(C4, p. 4)
- Quel est l’objectif secondaire des études corrélationnelles ?
A. Décrire des expériences individuelles.
B. Confirmer des hypothèses ou des modèles théoriques.
C. Étudier la culture d’un groupe.
D. Analyser des données archivées.
E. Étudier des phénomènes naturels.
F. Aucune de ces réponses.
B
« Les études corrélationnelles peuvent aussi viser un second objectif (étude de type confirmatif) qui consiste à confirmer des hypothèses ou des modèles théoriques ; ce qui augmente la certitude que les variables sont reliées de façon causale. »
(C4, p. 4)
- Quelle méthode permet de tester des modèles de relations entre plusieurs variables ?
A. Étude de cas.
B. Étude ethnographique.
C. Régressions multiples inférentielles.
D. Équations structurales.
E. analyses factorielles confirmatoires
F. Aucune de ces réponses.
C
D
E
« Ainsi, on peut tester des hypothèses en intégrant les variables parasites à notre plan de recherche puis en utilisant par exemple les régressions multiples inférentielles ou les analyses factorielles confirmatoires. Enfin, on peut tester des modèles de relations entre plusieurs variables en utilisant par exemple les équations structurales. »
(C4, p. 4)
- Quelle méthode ne permet pas un contrôle parfait des variables parasites ?
A. Méthode expérimentale.
B. Méthode quasi-expérimentale.
C. Méthode corrélationnelle.
D. Méthode longitudinale.
E. Méthode transversale.
F. Aucune de ces réponses.
C
« Il est important de noter que la méthode corrélationnelle, qui ne fait qu’observer les variables, ne permet pas un contrôle parfait des variables parasites, comme le font les méthodes expérimentale et quasi-expérimentale où l’on manipule les variables et qu’en conséquence, on ne peut jamais être certain de la causalité lorsqu’on utilise cette méthode. »
(C4, p. 4)
- Quelle méthode permet de mesurer la cause probable dans un premier temps, puis l’effet probable dans un deuxième temps ?
A. Étude séquentielle
B. Étude longitudinale dite prospective.
C. Étude ethnographique.
D. Étude transversale.
E. Étude corrélationnelle.
F1. Aucune de ces réponses.
B. Étude longitudinale dite prospective.
« On peut parfois contrôler l’effet temporel en utilisant une étude longitudinale dite prospective où l’on mesure la cause probable dans un premier temps, puis l’effet probable dans un deuxième temps. Ce qui ne nous met cependant pas à l’abri des variables parasites. »
(C4, p. 4)
- Quelle méthode permet de tester des hypothèses en intégrant les variables parasites ?
A. Analyse des séries temporelles.
B. Régression statistique.
C. Analyses factorielles confirmatoires.
D. Régressions multiples inférentielles.
E. Étude transversale.
F. Aucune de ces réponses.
C
« Ainsi, on peut tester des hypothèses en intégrant les variables parasites à notre plan de recherche puis en utilisant par exemple les régressions multiples inférentielles ou les analyses factorielles confirmatoires. »
(C4, p. 4)