C2 CH7 : Les néoplasies d'origine myéloïde Flashcards
Nommez les étiologies : Leucémies aiguës myéloïdes (4)
- Des virus
- les radiations ionisantes
- le benzène
- et autres cancérigènes qui entraînent des anomalies génétiques sont mis en cause (aussi vrai pour tous les types de néoplasies).
On distinguera les deux grandes classes de leucémies aiguës selon l’origine cellulaire. Nommez les.
- lymphoïde (leucémie aiguë lymphoblastique ou LAL
- ou myéloïde (leucémie myéloblastique aiguë, LAM).
Nommez : Les entités de cette famille, officiellement reconnues par l’OMS (6)
- LAM avec anomalies génétiques récurrentes(20-30%)
- LAM avec changements liés à la myélodysplasie.
- LAM liée au traitement
- LAM non classée ailleurs (NOS)
- Le sarcome myéloïde
- La prolifération myéloïde liée au syndrome de Down
Plusieurs anomalies génétiques ont démontré leur importance pronostique ayant justifié la création d’une classe à part dans la classification de l’OMS. Les anomalies à bon pronostic sont quoi? (3)
- t(8 :21)
- inv(16)
- PML-RARA (leucémie promyélocytaire aigue (anciennement M3))
Décrire : La LAM avec changements liés à la myélodysplasie (2)
- Correspond à la définition d’une LAM (20% de blastes minimalement) sans histoire de chimiothérapie antérieure
- et doit correspondre à au moins un des critères suivants associés à la myélodysplasie :
- Myélodysplasie documentée auparavant.
- Changements cytogénétiques associés à la myélodysplasie.
- Dysplasie chez minimalement 50% des cellules d’au moins 2 lignées hématopoïétiques en morphologie.
Décrire : La LAM secondaire au traitement (1)
Chez un patient ayant reçu un traitement cytotoxique comme de la chimiothérapie dans le passé.
Décrire : La LAM non classée ailleurs (NOS) (2)
- Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
- Ces distinctions morphologiques n’ont pas de valeur pronostique
Lorsqu’on ne réussit pas à classer la LAM dans une des catégories ci-décrites, on se fie à l’aspect morphologique des cellules ayant inspiré l’ancienne classification FAB.
Nommez les classifications possible (7)
- M0 : LAM avec différentiation minime
- M1 : LAM sans maturation
- M2 : LAM avec maturation
- M4 : Leucémie myélomonocytaire aigue
- M5 : Leucémie monoblastique et monocytaire aigue
- M6 : Leucémie érythroïde pure
- M7 : Leucémie mégakaryoblastique aigue
C’est quoi l’incidence des LAM et LAL chez l’adulte? Et chez l’enfant?
C’est quoi l’incidence des leucémies aiguës : Chez les enfants de moins de 5 ans
C’est quoi l’incidence des leucémies aiguës : Chez les adultes de plus de 30 ans
C’est quoi l’incidence des leucémies aiguës : Chez les jeunes de moins de 20 ans
c’est la leucémie aiguë lymphoïde qu’on rencontre surtout.
C’est quoi l’incidence des leucémies aiguës : Chez les adultes de plus de 20 ans
la leucémie aiguë myéloïde (non lymphoblastique) est la plus fréquente.
Nommez les sx d’linsuffisance médullaire qui sont les conséquences de l’ANÉMIE (3)
- fatigue
- pâleur
- palpitations
Nommez les sx d’linsuffisance médullaire qui sont les conséquences de la THROMBOPÉNIE (3)
- hémorragie cutanéo-muqueuse surtout (purpura, épistaxis)
- hémorragie digestive : très fréquente
- hémorragies neuro-méningées : fréquentes, sous- durales, sous-arachnoïdiennes et parfois intracérébrales.
Nommez les sx d’linsuffisance médullaire qui sont les conséquences de la NEUTROPÉNIE (2)
- fièvre
- infections diverses
La fièvre et les infections diverses sont dû à quels organismes dans l’insuffisance médullaire? (3)
- bactéries :
- gram - (souvent bactériémies endogènes dont la porte d’entrée peut être des ulcérations buccales ou gastro-intestinales). E. coli, pseudomonas, klebsiella, etc.
- mycoses:
- candidose buccale et systémique, aspergillose pulmonaire …
- virus :
- souvent durant la rémission : herpès, zona, varicelle, hépatite, cytomégalovirus
Décrire le Syndrome tumoral dans l’insuffisance médulaire (2)
- Infiltration de la peau et des gencives
- rencontrées surtout dans les variantes myélo-monocytaire (M4) ou monoblastique (M5)
Décrire le Douleurs osseuses dans l’insuffisance médulaire (2)
- Douleurs osseuses
- et arthralgies migratrices
Décrire l’Infiltration méningée dans l’insuffisance médulaire (2)
- L’atteinte méningée se rencontre rarement dans les leucémies aiguës myéloïdes (variante M5 surtout).
- Le diagnostic se fait par ponction lombaire et démonstration de la présence de cellules leucémiques dans le liquide céphalo-rachidien.
Lorsque les cellules leucémiques n’apparaissent pas dans le sang, on parle de leucémie quoi? (1)
«aleucémique».
On peut aussi trouver des anomalies de la coagulation sanguine qui augmentent le risque hémorragique. Ceci s’observe surtout dans certaines formes de leucémies aiguës myéloïdes.
Nommez des exemples (2)
- les formes hyperleucocytaires, quelle que soit la variante,
- et surtout la leucémie aiguë promyélocytaire (M3) sont celles où ce syndrome est plus fréquent.
Nommez le principal “tissu” envahi dans Les leucémies aiguës myéloïdes. Expliquez. (2)
- Moelle osseuse
- Principal “tissu” envahi puisque les leucémies prennent leur origine de la moelle osseuse. C’est l’endroit essentiel pour poser le diagnostic de leucémie.
Décrire les modifications de la moelle osseeuse dans les leucémies aiguës myéloïdes (3)
- La moelle est plus riche, mais les précurseurs immatures (cellules leucémiques ou blastes) sont en surnombre.
- Le tissu médullaire normal est plus ou moins remplacé par des « blastes » leucémiques.
- L’envahissement blastique doit être d’au moins 20% et peut atteindre jusqu’à 100 % dans certains cas.
Décrire les modifications de le sang dans les leucémies aiguës myéloïdes (4)
- Anémie
- thrombopénie
- leucocytose variable
- avec cellules leucémiques (ces dernières sont parfois absentes du sang circulant).
C’est quoi le pronostic : Les leucémies aiguës myéloïdes (2)
- dépend de divers facteurs dont l’âge du patient, le sous-type de leucémie et la présence ou non d’une hyperleucocytose au moment du diagnostic.
- De plus en plus, l’identification d’anomalies cytogénétiques ou moléculaires spécifiques se révèle comme étant le facteur pronostique le plus important.
C’est quoi le principe de tx : Les leucémies aiguës myéloïdes (3)
- Le principe de traitement est basé sur l’utilisation de chimiothérapies combinées, administrées séquentiellement
- Un 1er tx d’induction visera à induire une rémission complète (apparente) avec entière disparition des cellules blastiques visibles dans la moelle osseuse et normalisation de la formule sanguine.
- Toutefois, même chez les patients qui obtiennent une rémission complète, de nombreuses cellules leucémiques demeurent (maladie résiduelle non détectable) et on devra avoir recours à des traitements de consolidation (1 à 4 selon l’état du patient) afin d’espérer obtenir une guérison réelle.
C’est quoi le % de chance d’avoir une rémission complète : Les leucémies aiguës myéloïdes (2)
- Une rémission complète est généralement obtenue dans environ 70% des cas.
- Les patients qui n’obtiennent pas de rémission complète initialement auront un pronostic sombre avec peu de chances de survie à long terme.
Décrire les rechutes : Les leucémies aiguës myéloïdes (1)
- S’il y a rechute, les chances d’obtenir une seconde rémission complète à l’aide d’une nouvelle chimiothérapie d’induction demeurent assez bonnes, cependant les chances de survie à long terme sont très minces.
Il faut envisager quoi si rechute dans les leucémies aiguës myéloïdes (2)
- On pourra envisager dans ces cas le recours à la transplantation allogénique de cellules souches hématopoïétiques.
- Depuis quelques années, lorsqu’aucun donneur n’est identifié, on peut parfois avoir recours à l’utilisation d’un greffon provenant du sang d’un cordon ombilical ou d’un greffon dit « haploidentique » (partageant un haplotype) d’un parent, enfant ou membre de la fratrie du patient.
Décrire la transplantation pour les leucémies aiguës myéloïdes (4)
- Les donneurs pour la greffe allogénique sont recrutés parmi les frères et sœurs.
- Il y a 30 % de chances de trouver un donneur compatible.
- Si aucun donneur n’est identifié dans la famille, on pourra avoir recours à un donneur non apparenté.
- À ce jour, le registre international comptait plus de 20 millions de donneurs potentiels.
La leucémie promyélocytaire aigue se distingue des autres types et sous-types de LAM par quoi? (3)
- sa présentation clinique,
- son traitement
- et son pronostic.
Décrire la présentation : La leucémie promyélocytaire (3)
- En plus de présenter les symptômes usuels de la LAM, on observe fréquemment une coagulopathie complexe incluant une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD).
- Lorsque non-traitée, cette entité mènera rapidement au décès du patient en raison de saignements ou de la coagulopathie associée.
- Il s’agit d’une complication morbide puisque près de 20% des patients vont décéder avant même le début du traitement.
Décrire tx : La leucémie promyélocytaire (4)
- L’ajout d’ATRA (all-trans retinoic acid) et de trioxyde d’arsenic au traitement standard de la LAM a transformé cette maladie.
- Elle comptait un des pires pronostics auparavant et a maintenant au contraire l’un des meilleurs avec 90-95% de guérison pour ceux qui débuteront le traitement.
- Il s’agit donc d’une urgence médicale qui nécessite de débuter un traitement le plus précocement possible.
- De fait, on recommande de débuter immédiatement un traitement avec l’acide rétinoïque pour toute nouvelle leucémie présentant un syndrome hémorragique ou des anomalies de la coagulation.
Qu’est-ce qui permettra de poursuivre le traitement ou de le modifier si le diagnostic est infirmer pour la leucémie promyélocytaire aigue (2)
- Une confirmation du diagnostic par l’analyse de la translocation 15;17
- ou la recherche du réarrangement PML-RARA (présents dans plus de 95% des leucémies promyélocytaires)
Décrire : Principe de traitement des LMA (schéma)
Décrire : Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies (1)
sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde
Les syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies sont caractérisés par quoi? (2)
- une ou plusieurs cytopénies chroniques découlant d’une hématopoïèse médullaire inefficace et/ou
- une évolution à court ou moyen terme vers une leucémie aiguë myéloïde franche (on les appelait auparavant les syndromes préleucémiques).
Le dx des syndromes myélodysplasiques (SMD) ou myélodysplasies est souvent difficile. Pourquoi? (1)
car il réside sur l’identification d’altérations morphologiques parfois discrètes
Les SMD s’observent le plus souvent chez qui? (1)
chez les personnes de >60 ans
Décrire l’hématologie des SMD (2)
- sous forme d’anémie macrocytaire (VGM > 100 fL) ou pancytopénie.
- Dans ces cas, il est essentiel d’éliminer tout d’abord, à l’aide de dosages appropriés, une simple carence en vitamine B12. Dans les SMD, tous les cofacteurs de l’hématopoïèse (B12, folates, fer) sont normaux.
Décrire le dx : SMD (6)
- La ponction aspiration et biopsie de la moelle sont essentiels au diagnostic précis des SMD.
- On évaluera la cellularité car en dépit de l’insuffisance d’une ou plusieurs lignées sanguine dans le sang périphérique, la moelle hématopoïétique est habituellement hypercellulaire.
- Des anomalies morphologiques seront recherchées témoignant d’une hématopoïèse inefficace.
- L’analyse cytogénétique (le caryotype) de la moelle est essentielle pour évaluer le pronostic.
- Sans entrer dans les détails, on pourra retrouver de nombreuses anomalies chromosomiques (caryotype complexe) dans de nombreux cas associés à un mauvais pronostic et à un risque important de progresser vers une leucémie aiguë.
- De nombreuses mutations génétiques sont retrouvées dans les SMD.
La classification des SMD selon l’OMS reconnaît de nombreuses entités distinctes dont les principales sont quoi? (7)
- Syndrome myélodysplasique avec dysplasie unilignée
- Syndrome myélodysplasique avec dysplasie multilignée
- Syndrome myélodysplasique avec sidéroblastes
- Syndrome myélodysplasique avec del(5q) isolée
- Syndrome myélodysplasique avec excès de blastes
- Syndrome myélodysplasique inclassable
- Cytopénie réfractaire de l’enfance
C’est quoi le principe général de tx du SMD (2)
- Les SMD ont un algorithme de traitement dépassant les objectifs de ce cours.
- Le principe général consiste à établir le degré de risque de la maladie pour chaque patient.
Décrire principe de tx du SMD : Pour les patients à faible risque (1)
l’observation sera recommandée.
Décrire principe de tx du SMD : Pour les patients à faible risque (1)
Décrire principe de tx du SMD : Pour ceux présentant une anémie symptomatique (2)
- l’érythropoïétine pour être utilisée de même que le G-CSF (facteur de croissance des neutrophiles) en cas de neutropénie sévère.
- Ces traitements sont souvent peu efficaces ou d’une efficacité limitée si bien que le patient évoluera dans la majorité des cas vers un programme transfusionnel régulier.
Décrire principe de tx du SMD : Chez les patients à haut risque et de moins de 65 ans (2)
- une option à visée curative peut être envisagée soit une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques.
- Toutefois, peu de patients sont éligibles en raison de l’âge avancé au diagnostic dans la majorité des cas et du caractère hautement toxique de ce traitement. .
Décrire principe de tx du SMD : Chez les patients à haut risque inéligible à la greffe (2)
- Certaines chimiothérapies moins intensives (agents hypométhylants) peuvent être utilisées chez les patients à haut risque inéligible à la greffe.
- Leur efficacité est mitigée mais peut augmenter la survie de quelques mois.
En général, les patients atteints de myélodysplasie vont décéder en raison de quoi? (2)
- en raison d’un arrêt du programme transfusionnel puisque de moins en moins efficace pour assure une qualité de vie ou encore d’infections sévères en raison de la neutropénie.
- Pour les patients à haut risque, la transformation vers une leucémie myéloïde aiguë est la principale cause de décès.
Décrire : Généralités sur les néoplasies myéloprolifératives (3)
- Les maladies formant ce groupe nosologique sont des maladies clonales issues de la cellule souche hématopoïétique ou d’un progéniteur commun myéloïde
- l’évolution naturelle est habituellement chronique, s’étalant sur quelques années.
- Il existe quatre néoplasies myéloprolifératives principales
Il existe quatre néoplasies myéloprolifératives principales (4)
- La leucémie myéloïde chronique.
- La myélofibrose primaire
- La thrombocytémie essentielle.
- La polycythemia vera (PV) (aussi appelée polyglobulie vraie/essentielle, ou maladie de Vaquez)