C. 5 Les attitudes Flashcards

1
Q

Quelle est la première définition de l’attitude d’Allport ?

A

« Une attitude représente un état mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience et qui exerce une influence directrice ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et à toutes les situations qui s’y rapportent.»

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2
Q

Pourquoi la définition de l’attitude d’Allport est incomplète?

A

Ne mentionne pas vraiment ce qu’est une attitude. Ça parle plutôt de la fonction et de son origine.

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3
Q

Quelle est la définition plus approprié/complète d’une attitude (de Bohner & Dickel)?

A

une ÉVALUATION à l’égard d’un objet de
pensée … qui peut comprendre
n’importe quoi que la personne peut
avoir en tête, variant du plus banal au
plus abstrait, incluant les objets, les
personnes, les groupes et les idées

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4
Q

Le concept d’______ est clé quant au concept d’attitude.

A

ÉVALUATION

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5
Q

VRAI ou FAUX : Les attitudes étaient un sujet d’étude prépondérant en psychologie sociale au cours du 19e siècle.

A

FAUX. au cours du 20e siècle

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6
Q

Quelles sont les différences entre les attitudes et les valeurs? (4) vs (4)

A

ATTITUDES :
􏰀 Associées à des objets ou des situations
􏰀 Positives ou négatives (j’aime ou j’aime pas)
􏰀 Intensité variable (un avis peu ou très favorable/ défavorable par rapport à quelque chose)
􏰀 Durables, mais plus faciles à changer

VALEURS :
􏰀 Globales & plus abstraites
􏰀 Surtout positives
􏰀 Ordre d’importance (pas vraiment d’intensité dans les valeurs, plutôt un rang de valeurs (une valeur plus importante que d’autres).)
􏰀 Persistantes (se développe à l’adolesence oui, mais une fois qu’elles sont acquises, elles vont rarement changer, contrairement aux attitudes.)

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7
Q

Attitude ressemble à ce qu’on appelle _____ dans le langage courant.

A

OPINION / AVIS

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8
Q

Expliquez en bref la théorie des valeurs de Schwartz.

A

Certaines valeurs peuvent entre en opposition. Par exemple, les valeurs de transcendance du soi sont en opposition avec les valeurs de croissance de soi.

  • Transcendance du soi
  • ouverture au changement
  • croissance de soi
  • conservation
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9
Q

Est-ce que l’avortement serait lié à une valeur ou une attitude

A

attitude

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10
Q

Est-ce que l’engagement envers l’égalité, la justice et la protection pour tous serait lié à une valeur ou une attitude

A

Valeur

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11
Q

Quelles sont les caractéristiques d’une attitude? (6)

A

(1) Direction (valence) [ + / - ]
p.ex, on aime ou aime pas.

(2) Intensité
p.ex., un peu d’accord, moyennement d’accord, etc.

(3) Centralité (implication du soi)
p.ex., p.ex., centrale au soi, à ses valeurs OU c’est quelque chose de plutôt périphérique. p.ex., pour certaine personne, la question du tramway est très importante, centrale et impliquée, alors que pour d’autres ils sont pour/contre, ne leur dérange pas trop, pas centrale dans leur soi.

(4) Ambivalence [ + ET - ]
p.ex., élément favorable et élément défavorable en même temps. P.ex., importance de porter le condom pour se protéger des itss, mais lorsque c’est le temps de le mettre je n’aime pas vraiment ça.

(5) Explicite ou implicite
p.ex., explice on est capable de les nommer et implicite, on n’en ai pas nécessairement conscient.

(6) Accessibilité
p.ex., l’attittude peut être très disponible pcq on vient d’en parler, et d’autres peuvent être moins accessibles car ils sont pas très souvent abordée ou ne sont pas très saillants.

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12
Q

Quelle est la différence entre une attitude implicite et une attitude explicite ? (5) vs (5)

A

Explicite :
-Consciente
-Intentionnelle
-Connue
-Délibérée
-Contrôlée

Implicite :
-Inconsciente
-Involontaire
-Inconnue
-Automatique
-Sans réflexion

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13
Q

Selon le modèle unidimensionnel, quelle est la structure de l’attitude?

A

L’affect est la conséquence direct de l’attitude (réponse évaluative à l’objet)

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14
Q

Selon le modèle tripartite classique, quelle est la structure de l’attitude?

A

L’AFFECT (réponse évaluative à l’objet), la COGNITION (croyances à l’égard de l’objet) et la conation (comportement à l’égard de l’objet) sont des MANIFESTATION (conséquences) de l’attitude

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15
Q

Selon le modèle tripartite révisée, quelle est la structure de l’attitude?

A

L’AFFECT (réponse évaluative à l’objet), la COGNITION (croyances à l’égard de l’objet) et la conation (comportement à l’égard de l’objet) sont les déterminants (cause) de l’attitude (jugement évaluatif)

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16
Q

Comment mesure-t-on les attitudes? (4)

A
  1. Verbales (explicites)
  2. Associations automatiques (implicites)
  3. Comportements (indirect)
  4. Psychophysiologiques et neurologiques
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17
Q

Comment les mesures explicites verbales sont mesurées?

A

Mesures par questionnaires

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18
Q

Décrivez les mesures par questionnaires (2)

A

Début de la recherche sur les attitudes
- Les attitudes sont des construits hypothétiques
- Elles sont inférées et non observables

Il y a :
(1) Addition des estimations (Likert)
p.ex., Le likert est encore utilisée encore et est utile, mais ces questions culturelles seraient innacceptables aujourd’hui. Basé culturellement

(2) Différenciateur sémantique (Osgood)
p.ex., votre mère est… Belle 3 2 1 0 -1 -2 -3 Laide

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19
Q

Pourquoi on préfère l’échelle de Likert que les différenciateurs sémantiques?

A

Car les différenciateurs sémantiques peuvent évaluer plusieurs dimensions, alors qu’on en cherche qu’une. Dimension prépondérante, l’essentiel du sens d’une attitude.L

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19
Q

Pourquoi on préfère l’échelle de Likert que les différenciateurs sémantiques?

A

Car les différenciateurs sémantiques peuvent évaluer plusieurs dimensions, alors qu’on en cherche qu’une. Dimension prépondérante, l’essentiel du sens d’une attitude.

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20
Q

Les questionnaires permettent de mesurer l’évaluation __________ que la personne fait (et peut rapporter) de ses préférences, opinions ou croyances.

A

Subjective

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21
Q

Quelles sont les limites des stratégies de mesures verbales?

A

(1) Biais de désirabilité sociale
􏰀 Hétéroduperie –contrôler les impressions
􏰀 Autoduperie – autoamélioration illusoire (p.ex.: on ne veut pas avoir une mauvaise image de nous-même. Difficile de dire qu’on est contre quelque chose lorsque la majorité des gens sont pour. Je suis même pas capable de réaliser et de verbaliser que j’ai cette attitude là.)

(2) Capacité d’introspection
􏰀 Connaissance consciente de ses propres états mentaux limitée (p. ex., pensées, sentiments, causes des comportements)

NOTES : Si on se fiait à l’échelle de Likert en 1932, il n’existerait plus d’inégalités. Donc, il faut rester prudent.
En se fiant à ça, c’est comme dire que tous les parents se disent PRO-père et pro- égalités de la gestion des rôles parentales entre mère et père. Toutefois, en poussant plus loin, on réalise que c’est plutôt les mères qui s’occupent des tâches et des rôles parentales. Ainsi, la formulation des questions doit être appropriés pour aller chercher les bonnes réponses. Il faut adapter culturellement les questions au contexte social aussi se fier au temps.

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22
Q

Dans les mesures implicites, qu’est-ce que les associations automatiques?

A

(1) « Préférences ne nécessitent pas d’inférences »
(2) Reposent sur la mesure des temps de réaction, de la latence de la décision

NOTES:
* On peut avoir un penchant pour ou contre quelque chose, sans même y avoir pensé ou en être conscient.
* Plus c’est long, moins sa réflète notre attitude réel. Plus c’est rapide, plus ça montre notre attitude réelle.

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23
Q

Nommez deux stratégies principales des associations automatiques.

A

􏰀 Amorçage évaluatif séquentiel
􏰀 Tâche d’association implicite

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24
Q

Qu’est-ce qu’une tâche d’armoçage évaluatif séquentiel?

A

Tâche
* Catégoriser le mot
* Lire le mot
* Décrit l’image présentée ?

Rapidité de réponse indique la force ou intensité de l’association.

NOTES : Si des gens catégorisent plus rapidement des mots négatif après la présentation de l’image, plus l’écart entre les temps de réactions est grand, plus ça montre qu’on aime l’image.

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25
Q

Qu’est-ce qu’une tâche d’association implicite? (TAI)

A

On compare les temps de réaction des associations.
Si l’association (jeune-bon) (âgé-mauvais) est plus rapide que (jeune-mauvais)(âgé-bon), attitudes plus favorables envers jeunes que âgés

Si les temps sont similaires, aucune préférences.

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26
Q

Quelles sont les 5 sources et formations des attitudes?

A

(1) Affectives
(2) Comportementale
(3) Cognitive
(4) Culturelle
(5) Génétique

(on se concentre de 1 à 4, car c’est liée à l’EXPÉRIENCE)

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27
Q

Sur quoi est basé principalement les attitudes AFFECTIVES ? Donnez une brève description.

A

Basée principalement sur SENTIMENTS et VALEURS associées à l’objet, la personne, la situation ou l’idée

(1) Évaluation sans considération rationnelle, pas guidée par logique
(2) Associations peuvent être faites hors de conscience

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28
Q

Comment est formée les attitudes AFFECTIVES? (3)

A

(1) Évaluation conditionnée – conditionnement classique
(2) Effet de simple exposition
(3) Infusion de l’affect (émotions du moment)

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29
Q

Qu’est-ce que l’évaluation conditionnée/conditionnement classique? (2)

A

􏰀 Stimulus neutre associé à un stimulus provoquant une réponse
􏰀 Répétition de l’association fait en sorte que le stimulus neutre seul finit par provoquer la réponse

Rappel : Chien de pavlov

Étape 1 : Passe du temps avec sa copine (stimulus non conditionné) -> Ressent de la joie (réponse non conditionnée)
Étape 2 : Sens le parfum de sa copine (stimulus neutre) + passe du temps avec sa copine) -> Ressent de la joie
Étape 3 : Sens le même parfum sur une étrangère (stimulus conditionné) -> ressent de la joie (réponse conditionne

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30
Q

Sur quoi est basé les attitudes COMPORTEMENTALES ?

A

Basées principalement sur son COMPORTEMENT à l’égard de l’objet, la personne ou la situation (ou des CONSÉQUENCES du comportement)

NOTES : L’affect de la personne a influencé son comportement.

31
Q

Comment sont formées les attitudes COMPORTEMENTALES? (3)

A

(1) Perception de soi (Bem)
􏰀 Attitude peu intense
􏰀 Attitude ambivalente
􏰀 Sans autre cause apparente (librement choisi)
p.ex., : j’ai signé cette pétition, je dois être contre ça (la personne ne le sait pas vraiment, il déduit qu’il est contre ça à partir de son comportement).
◦ Question d’examen assuré sur la perception de soi (on en parle souvent).

(2) Implication corporelle
􏰀 Information proprioceptive, motrice ou
sensorielle associée à l’objet
p.ex., se mettre un crayon dans la bouche pour simuler un sourire va nous rendre de meilleure humeur.

(3) Conditionnement opérant (skinnerien)
􏰀 Association avec conséquence, renforcement

32
Q

Décrivez le conditionnement opérant (skinnerien).

A

Comportement :
- récompensé …↑ fréquence
- puni … ↓ fréquence

RAPPEL : Pigeon de Skinner

33
Q

Sur quoi est basé principalement les attitudes COGNITIVES ? et une brève description (2).

A

Basées principalement sur les CROYANCES de la personne au sujet d’un objet, une situation ou une personne.

􏰀 Interprétation, réflexion
􏰀 Processus qui se produit dans le champs de conscience de la personne

p.ex. : Les connaissances que j’ai sur le végétariannisme peut forger mon attitudes. Les cognitions peuvent forger nos attitudes.

34
Q

Comment sont formées les attitudes COGNITIVES? (2)

A

(1) Apprentissage social / par observation
(2) Modèle croyance - évaluation

35
Q

Décrivez brièvement ce qu’est l’apprentissage sociale/par observation de Bandura.

A

􏰀 Observation, imitation des agissement d’autres personnes face à un objet, une personne, une situation, une idée.

􏰀 Importance de la similarité avec cette personne (ex, famille, amis).

NOTES : Modelage (la publicité avec les enfants qui copient les adultes).

36
Q

Décrivez brièvement ce qu’est le modèle croyance-évaluation.

A

Croyances au sujet de différents aspects de l’objet -> Évaluation (+ ou -) de l’objet.

EXEMPLE :
* Les croyances :
◦ Excellente source de protéïnes (+)
◦ Sans saveur (-)
◦ Texture peu agréable (-)
◦ Difficile à cuisiner (-)
* En regardant ces 4 croyances, il y en a 3 négative = Évaluation défavorable.
* Ainsi, l’attitude des gens va beaucoup dépendre des croyances qu’ils ont au sujet des différents aspects d’un objet.

37
Q

Donnez une briève description de la source des attitudes culturelles. (3)

A

(1) Saillance et disponibilité dans l’environnement
(2) Valeur (subjective) accordée à l’objet
(3) Traitement cognitif centrée sur individu/
individualité ou collectivité/groupe/normes

Notes : La culture établie un ensemble d’informations générales qui sont partagées par les gens de cette culture. Ça rend disponible dans notre environnement certaines valeurs aux objets

38
Q

Comment sont formés les attitudes culturelles?

A

Par des processus déjà abordés : affectif, comportemental, cognitif

39
Q

Quant aux sources et à la formation des attitudes génétiques, qu’en est-il?

A

Pas mutuellement exclusives
Une attitude peut avoir plusieurs sources

40
Q

Quelles conditions influence le lien attitude-comportement? (4)

A

(1) Comportement
(2) Personne
(3) Situation
(4) Nature de l’attitude

41
Q

Concernant le lien attitude-comportement, quelles sont les modèles de prédiction du comportement?

A
  1. Théorie du comportement planifié
  2. Modèle du processus attitude-
    comportement
  3. Modèle MODE
42
Q

Quelles sont les caractéristiques de la condition « Comportement » qui influencent le lien attitude-comportement? (2)

A

(1) Diverses attitudes liées au comportement y sont favorables
Ex. Aller voir comédie romantique lundi avec Chloé et Rudy ? Si j’ai des attitudes favorables envers mes amies : J’aime les comédies romantiques, mais je n’aime pas Chloé et Rudy = je n’irai donc pas voir ce film. OU Je n’aime pas les comédies romantiques, mais j’aime Chloé et Rudy = j’irai voir le film.

(2) Spécificité de l’attitude et du comportement Ex. Attitude 1 J’aime faire de l’activité physique Comportement Tu viens faire de l’escalade / zumba ? Attitude 2 J’aime danser. L’attitude 2 nous indique clairement plus sa réponse que l’attitude 1.

NOTES : Cohérence entre attitude de l’individu et son comportement peut être associé au comportement lui-même.

43
Q

Quelles sont les caractéristiques de la condition « Personne [ lien avec le SOI » qui influencent le lien attitude-comportement? (2)

A

(1) Monitorage de soi faible
Personne peu influencée par attentes sociales / contexte

(2) Conscience de soi privé élevée
Personne attentive à ses états internes

NOTES - Monitorage de soi faible : porte moins attention à ce que les autres pensent d’eux. Faiblement attentif à ce qu’on projette. Dans ce cas, ses comportements devraient être très en lien avec ses attitudes. Au contrairement, quelqu’un avec un monitorage de soi élevée (attentif aux autres) pourrait avoir une incohérence entre ses comportements et ses attitudes pour plaire aux autres.

44
Q

Quelles sont les caractéristiques de la condition « Situation » qui influencent le lien attitude-comportement? (2)

A

(1) Norme sociale
- Situation impose-t-elle pression à adopter un certain comportement ?
p.ex., voir une pièce de théatre qu’on a trouvé plate, mais à la fin parce que tout le monde a applaudit, tu applaudis. De l’extérieur, la personne semble apprécier la pièce, mais intérieurement non.

(2) Temps disponible
- Lorsque peu de temps, attitude disponible
agit comme une heuristique
- Avec plus de temps, peut prendre autres éléments en compte
p.ex., : si on a pas le temps, on agit en mode automatique, donc on utilise heuristique (p.ex., tu es pressée et une personne te dit « es tu pour la liberté d’expression », tu répond oui «donc, tu devrais signer ma pétition», et tu répond oui et tu la signes car tu n’as pas trop le temps de poser plus de questions.

45
Q

Quelles sont les caractéristiques de la condition « Nature de l’attitude » qui influencent le lien attitude-comportement? (5)

A

Attitudes qui prédisent mieux le comportement :
􏰀 Viennent d’expérience directe
􏰀 Intenses
􏰀 Centrales (implique le soi)
􏰀 Peu ambivalentes
􏰀 Accessibles

Par exemple - achat d’aspirateur :
* Pas d’expérience direct avec
les aspirateurs lorsque je déménage de chez mes parents.
* Pas très intense.
* Mon soi n’est pas impliqué.
* Ambivalente (tu m’as dit que
c’est bon, je t’écoute, mais il y en a des moins chers).

46
Q

La théorie du comportement planifié est pour les comportements __________

A

délibérés

47
Q

Décrivez la théorie du comportement planifié.

A

Attitude + Normes subjective + Perception de contrôle comportemental -> Intention -> Comportements
Par contre, le contrôle comportement (réel) inflence le lien entre intention et comportement.

NOTES : Les attitudes prédisent le comportement, conjointement à la norme subjective (est-ce que les gens sont pour ou contre ça en général) et à la perception de contrôle comportementale (est-ce qu’on est capable d’émettre ce comportement là). Ça dépend donc aussi de l’entourage et les ressources qu’on a pour mettre en oeuvre un comportement.
* Ces trois caractéristiques se combinent pour créer une intention, chacun ayant sa force.
* Contrôle comportementale réel : notre capacité de le faire pour vrai.

  • En modifiant les normes sociales, ça peut changer comportement. Ainsi, on voit que des (1)
    normes subjectives favorables, une (2)
    perception de contrôle comportementale et un (3) contrôle comportementale réelle augmente probabilité de faire le comportement.
48
Q

Le modèle du processus attitude-comportement sont pour les comportements ___________

A

spontanés / automatiques

49
Q

Décrivez modèle du processus attitude-comportement (3).

A
  1. Activation d’une attitude, qui influence notre perception de l’individu ou de la situation
  2. Activation de connaissances des normes sociales (ce qui est approprié)
  3. Attitude & normes sociales influencent notre comportement

NOTES : On tombe dans le domaine des heuristiques. Par exemple :
◦ « j’ai un gros examen demain » «viens-tu au cinema avec moi» « non impossible je peux pas»
◦ «j’ai besoin de
relaxer» «veux tu venir au cinema pour relaxer» «oui j’en ai besoin»

50
Q

Le modèle de prédiction du comportement MODE est pour les processus ______ et _______

A

Délibéré et automatiques

51
Q

Pour le modèle MODE, faites la différence entre le processus délibéré et le processus automatique.

A

Pour le processus délibéré :
Analyse ensemble de la situation SI motivé à réfléchir ET a le temps requis.
(notes : C’est là que le lien en attitude- comportement est plus fort)

Pour le processus automatique :
Comportement déterminée par une attitude implicite accessible SI peu motivé OU peu de temps.

52
Q

Faites un résumé du lien attitude-comportement (6)

A

(1) Plusieurs facteurs peuvent influencer un comportement
(2) Certaines personnes ont plus de cohérence
(3) Normes sociales peuvent dicter le comportement
(4) Attitudes intenses, centrales, peu ambivalentes, accessibles et d’expérience directe sont plus influentes
(5) Lors d’un comportement spontané (rapide ou automatique) attitude accessible prédit comportement
(6) Comportement délibéré requiert motivation ET temps; il est planifié et résulte d’une intention formulée selon plusieurs facteurs (attitudes, normes subjectives, perception de contrôle)

53
Q

Qu’est-ce que la dissonance cognitive?

A

État d’activation physiologique désagréable qui découle de la constatation d’une INCOHÉRENCE entre des croyances, des attitudes ou des conduites.

54
Q

Comment réduire la dissonance cognitive ? (5)

A
  1. Modifier son comportement
    p.ex., Aller travailler à l’auberivière
  2. Détourner son attention de la situation créant de la dissonance
    p.ex., penser à d’autres choses, essayer de pas y penser
  3. Amoindrir importance (rendre la dissonance triviale)
    p.ex., c’est sur que présentement je ne suis pas outillée pour aider les gens dans le besoin
  4. Soutenir cohérence avec d’autres cognitions
    p.ex., faire appel à d’autres arguments pour ne pas être incohérent
  5. Modifier la cognition dissonante (l’attitude)
    p.ex., uand on réalise une incohérence, on peut modifier la cognition dissonnante et changer d’attitude.
55
Q

Quelles sont les 3 situations pouvant mener au changement des attitudes?

A
  1. Soumission induite (justification ou punition insuffisante)
  2. Justification des efforts
  3. Justification des décision/dissonance post- décision
56
Q

Décrivez la soumission induite. (4)

A

(1) Adopte un comportement contraire à nos attitudes, en ayant l’impression d’avoir librement choisi.
p.ex., personne nous a pousser à faire le comportement, on était libre de le faire, donc on est en mesure de modifier notre attitude vu qu’on était libre de le choisir.

(2) Modifie notre attitude pour qu’elle soit cohérente avec le comportement qu’on vient d’avoir.
p.ex., le contexte induit la soumission à une autre façon de penser.

(3) Justification insuffisante pour expliquer adoption d’un comportement initialement jugé peu attrayant/désirable.
p.ex., Pas de force extérieure qui nous a obligé ça. Donc, aucune justification externe pour notre comportement, on doit donc l’endosser.

(4) Punition insuffisante pour ne pas avoir fait un comportement initialement jugé attrayant/désirable.
notes: on l’a librement pas fait.

57
Q

Donnez un exemple d’étude d’une justification insuffisante.

A

On explique au participant que l’expérience portait sur l’influence des attentes sur l’évaluation de la tâche (dueperie). On demande au participant de dire au prochain participant que la tâche est intéressante.
◦ Donne 1$ ou 20$ pour les remercier.
Les gens à qui on a donné 1$ on dit que la tâche était plus le fun que les gens du 20$. Les gens du 1$ avait plus l’impression d’avoir librement choisi que l’activité était le fun. Ils ont donc plus apprécié la tâche.

58
Q

Donnez un exemple d’étude de punition insuffisante.

A
  • Condition 1 : Enfant peut jouer avec n’importe quel jouet, sauf Robby. Sinon, il sera sévèrement puni.
  • Condition 2 : Enfant peut jouer avec n’importe quel jouet, sauf Robby
  • Résultats : Condition 2 trouve Robby MOINS attrayant que condition 1

VD : qu’est-ce que tu penses de ces jouets là? Tous les jouets ET Robby.
Condition 1 : Punition suffisante pour que Robby semble attrayant
Condition 2 : La punition est insufissante, donc on infère qu’on a librement choisi de ne pas faire quelque chose de désirable. Ainsi, ces enfants ne trouvent pas que Robby est tant désirable, puisqu’il aurait pu jouer avec s’il le voulait vraiment.

59
Q

Décrivez la justification de l’effort (4)

A

􏰀 Beaucoup d’efforts investis pour atteindre un objectif
􏰀 Mais, l’objectif atteint n’est pas aussi bénéfique que prévu
􏰀 Modifie l’attitude pour justifier les efforts investis
􏰀 L’objet est réévalué plus positivement

Exemple : tu veux des nouveaux patins? PAIE LES TOI-MÊME. Tu vas beaucoup plus les apprécier que si je te les donne sans effort. Vu qu’on a tellement travaillé pour obtenir l’objet, si finalement l’objet est pas si hot, on va quand même se mentir à soi-même pour se faire à croire qu’il est plus hot que la réalité.
* On réévalue l’objet qu’on a cherché à obtenir plus positivement considérant tous les efforts.

60
Q

Décrivez la dissonnance post-décisionnelle (3).

A

(1) Doit choisir entre deux options intéressantes,
(2) Implique de rejeter une option intéressante
􏰀 Dissonance possible

(3) Modifie nos attitudes concernant les deux
options : Après décision, l’option choisie réévaluée plus positivement que celle rejetée

61
Q

Quelles est la conclusion de l’étude de Brehm? (lié à la dissonnance post-décisionnelle)

A

« Récompense » après avoir évalué des produits ménagers
􏰀 Condition forte dissonance : Choix entre 2 produits évalués comme similaires
􏰀 Condition faible dissonance : Choix entre 2 produits aux évaluations très différentes
Résultats : changement d’attitude dans la condition forte dissonance

NOTES :
Pour vous remercier, on vous donne en cadeau un produit.
* Forte dissonance : Leur deux évaluations était très similaire.
* Faible dissonnance : un produit avait été évalué très positivement et l’autre très négativement. Ainsi, le choix du produit n’était pas bien difficile.
* Questionnaire POST- CADEAU en situation de FORTE dissonance : les dames évaluait le produit qu’elles avaient choisies comme était très meilleures que l’autre, alors qu’au début elles évaluaient les deux produits comme similaires

62
Q

Décrivez la perception sélective de l’information (2)

A

􏰀 Évite informations contraire (dissonante) à nos attitudes
􏰀 Plus attentif à l’information cohérente (consonante) avec nos attitudes

RAPPEL COURS 2: vérification confirmative des croyances

63
Q

Décrivez le paradigme de l’hypocrisie (3)

A

(1) Dissonance cognitive surtout pour éléments liés au soi

(2) Induire un changement de comportement en faisant prendre conscience qu’un comportement antérieur personnel ne correspond pas à ses attitudes

(3) Se sent hypocrite et modifie son comportement

64
Q

Quelles sont les interprétations alternatives pour expliquer les changement d’attitudes? (3)

A

􏰀 Perception de soi (Bem)

􏰀 Gestion d’impression
p.ex : contre argument que les enfants font pas d’impression dans étude de Robby

􏰀 Autoaffirmation
p.ex ça peut expliquer des fois, mais pas touours. Bref, malgré toutes les alternatives d’éliminer les hypothèses de dissonnance cognitive, cette théorie perdure.

65
Q

Comment le contexte culturel influence le changement d’attitude?

A

changement d’attitude peut être influencé par la culture et la nature des attitudes.

Actions individuels & le rôles et place dans la société -> soi

NOTES : Dans les société induvidualistes, on voit beaucoup de dissonnance cognitive. Par contre, on voit moins ça dans les socoiété collective, car on s’attend à ce que la personne assume son rôle dans la société.

66
Q

Quelles sont les caractéristique de la source d’un message persuasif? (3)

A

(1) Crédible et digne de confiance
􏰀 Expert, sans intérêt personnel. Par exemple, le propriétaire d’une épicerie qui dit que ces produits sont les meilleurs (intérêt personnel)

(2) Attirance
􏰀 Beauté physique ou similitude avec
auditoire. Par exemple, des belles personnes qui vendent des parfums

(3) Sympathique.
L’humour, agréable, charismatique…

67
Q

Quelles sont les caractéristique d’un bon message persuasif?

A

(1) Puissance des arguments, surtout si :
􏰀 la personne est apte à les comprendre (p.ex., termes pas trop compliqués)
􏰀 La personne désire réfléchir au sujet (ex. besoin de cognition)

(2) Présenter les deux côtés mieux qu’un seul
􏰀 Si veut convaincre auditoire « adversaire »

(3) Message évoquant des valeurs :
􏰀 si elles sont cohérentes avec celles des personnes à persuade

68
Q

Qu’est-ce que le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitve?

A

Deux « routes» de la persuasion.

(1) Route centrale:
􏰀 Traitement délibéré (systématique, contrôlé) du message: contenu et idées.
notes : effort cognitif

(2)Route périphérique:
􏰀 Traitement automatique (heuristique) du message: crédibilité de la personne qui l’émet; nombre d’arguments.
notes : plus l’enrobage du message que le message lui-même. Par exemple, choix d’un shampoo. On regarde la bouteille, si elle a l’air professionnelle ou pas, l’odeur semble tu correct, etc. On va pas regarder tous les ingrédients et tous leur impacts environnetaux.

69
Q

Dans le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive, la route empruntée dépend de ? (3)

A

(1) Capacités du percevant
(2) Motivation du percevant
(3) Humeur du percevant
􏰀 Humeur plus négative -> route centrale (traitement délibéré). De bonne humeur, on a pas envie de penser.

70
Q

En résumée, la dissonance cognitive réfère à la _______ et ________..

A

Cohérence et autojustification

71
Q

En résumé, les messages persuasifs concernent la _______ et la _________

A

Source, message et cible

Disposition de la cible à traiter l’information

72
Q

Louisa se désole du peu d’activités parascolaires offertes à son école cette année. Les places dans les équipes de volleyball et de basket sont prises par les élèves de l’an dernier. Il ne reste rien qui l’intéresse vraiment « que des activités poches d’intellos ». Son père lui dit qu’il est important qu’elle soit libre de ses choix, rien ne l’oblige à s’inscrire à une activité parascolaire, mais il lui exprime tout de même gentiment qu’elle n’a rien à perdre à essayer le club d’échecs. Après une rencontre, elle revient en disant que finalement les échecs ça semble très intéressant.

Quel processus issu de la théorie de la dissonance cognitive permet d’expliquer ce changement d’attitude de Louisa au sujet du club d’échecs ?

A. Dissonance postdécisionnelle
B. Justification de l’effort
C. Soumission induite
D. Perception sélective de l’information

A

C. Soumission induite
Se présenter à la rencontre du club d’échec est un comportement dissonant avec l’attitude négative exprimée envers les activités « d’intellos » tel que l’échec. Louisa a toutefois librement choisi de se présenter à la rencontre d’échecs (en apparence, vu le peu de pression que lui a mis son père). Il est donc question de soumission inuite, elle a modifié son attitude pour être cohérente avec son comportement.
Il n’est nul par mentionné que Louisa a :
ignoré certaines informations au sujet des échecs (perception sélective de l’information)
effectué un choix entre deux activités pour lesquelles elle avait un intérêt similaire pour ensuite exprimer une forte préférence envers l’activité qu’elle a choisie (dissonance postdécisionnelle)
dû faire des efforts particuliers pour se présenter à la première rencontre du club d’échecs (justification des efforts)

73
Q

Marie entend pour la première fois la chanson de l’été à la radio. Elle la trouve banale et n’y porte plus attention. Cette chanson passe quelques fois par jour au poste de radio qui jour à son travail. Ainsi, à la fin du mois, Marie adore cette chanson, à un tel point qu’elle l’écoute maintenant fréquemment sur son cellulaire.

Par quel processus s’est formé son attitude envers la chanson?

A. Infusion de l’affect
B. Perception de soi
C. Conditionnement opérant (skinnerien)
D. Simple exposition
E. Évaluation conditionnée (conditionnement classique)
F. Apprentissage social

A

D. Simple exposition
L’attitude positive de Marie à l’égard de la chanson s’est produite au fil des expositions répétées à la chanson, correspondant à l’effet de simple exposition.
Il n’y a aucune indication que:
la chanson a été associée à un stimulus positif (évaluation conditionnée)
la chanson a été associée à une récompense quelconque (conditionnement opérant)
Marie était ambivalente a l’égard de son attitude et l’a inféré de son comportement (perception de soi),
Marie était d’humeur joyeuse lorsqu’elle entendait la chanson (infusion de l’affect)
des personnes de son entourage ont démontré de l’enthousiasme envers cette chanson, agissant en modèles qu’elle imite (apprentissage social).

74
Q

Rodrigo Marquez, un nouveau serveur est embauché au restaurant où vous travaillez. Pendant votre premier quart de travail ensemble, vous n’avez pas eu beaucoup de temps pour échanger, mais vous ne l’appréciez déjà pas beaucoup. Vous n’avez aucun souvenir d’avoir rencontré ce jeune homme en apparence charmant, mais pour une raison qui vous échappe vous le trouvez vraiment déplaisant. Vous demandez même à votre gérant d’éviter de vous faire retravailler ensemble. Le lendemain, vous parlez de Rodrigo à un de vos excellents amis. Celui-ci réagit « Ah non, pas lui! J’ai passé un été horrible à travailler avec lui au camp de vacances l’an dernier. Tu ne te souviens pas ? Je m’en plaignais tout le temps. ».

Question

Votre attitude négative à l’égard du dénommé Rodrigo Marquez semble s’être formée par

A. Évaluation conditionnée (conditionnement classique)
B. Infusion de l’affect
C. Implication corporelle
D. Simple exposition
E. Conditionnement opérant (skinnerien)
F. Perception de soi

A

A. Évaluation conditionnée (conditionnement classique)

Même sans vous en souvenir, il semble que vous ayez associé le nom Rodrigo marquez avec du contenu affectif négatif par les plaintes répétées de votre ami l’été dernier (évaluation conditionnée/ conditionnement classique).
Parmi les choix proposés, c’était la meilleure option. Puisque vos attitudes étaient négatives après seulement quelques contacts avec Rodrigo, le concept de simple exposition n’est pas pertinent. Celui-ci prédit des attitudes positives à l’égard d’un objet ou d’une personne qui devient familière après des expositions répétées.
De plus, rien dans la mise en contexte n’indique que vous :
avez associé une punition que vous avez subie avec le nom de cette personne (conditionnement opérant)
aviez initialement une ambivalence ou une incertitude quant à vos attitudes et les avez inférées de votre propre comportement négatif envers cette personne (Perception de soi)
aviez des comportements de fermeture lorsque vous avez interagi avec Rodrigo, qui vous aurait signalé des attitudes négatives envers lui (implication corporelle)
vivez des émotions particulièrement négatives au travail ce jour-là qui auraient infusé vos attitudes à l’égard de Rodrigo (infusion des affects)

75
Q

Rodrigo Marquez, un nouveau serveur est embauché au restaurant où vous travaillez. Pendant votre premier quart de travail ensemble, vous n’avez pas eu beaucoup de temps pour échanger, mais vous ne l’appréciez déjà pas beaucoup. Vous n’avez aucun souvenir d’avoir rencontré ce jeune homme en apparence charmant, mais pour une raison qui vous échappe vous le trouvez vraiment déplaisant. Vous demandez même à votre gérant d’éviter de vous faire retravailler ensemble. Le lendemain, vous parlez de Rodrigo à un de vos excellents amis. Celui-ci réagit « Ah non, pas lui! J’ai passé un été horrible à travailler avec lui au camp de vacances l’an dernier. Tu ne te souviens pas ? Je m’en plaignais tout le temps. ».

Question

Votre attitude négative à l’égard du nouveau serveur semble cohérente avec :

A. la théorie de la dissonance cognitive
B. le modèle de la vraisemblance de l’élaboration cognitive
C. le modèle de l’action raisonnée
D. la théorie de l’équilibre de Heider
E. le phénomène de réactance psychologique

A

D. la théorie de l’équilibre de Heider
Puisque vous avez une attitude positive à l’égard de votre « excellent » ami et que celui-ci a une attitude très négative envers Rodrigo, la théorie de l’équilibre de Heider prédit que pour avoir une triade équilibrée, vous aurez une attitude négative envers Rodrigo.

Parmi les choix proposés, c’était la meilleure option. Rien dans la description n’indique que votre attitude découle:
d’une incohérence entre vos attitudes et comportements ayant engendré un état d’activation désagréable que vous avez dû rétablir en modifiant votre attitude ou votre comportement (dissonance cognitive)
d’une réaction à une quelconque pression qui a été faite sur vous pour que vous ayez une attitude positive envers Rodrigo (réactance psychologique)
du traitement d’un quelconque message persuasif que ce soit par une forme d’élaboration cognitive supérieure ou inférieure, selon vos capacités motivationnelles (modèle de vraisemblance de l’élaboration cognitive)
Rien ne suggère que votre comportement (demander de na pas travailler avec Rodrigo) résulte de la prise en compte de vos attitudes, vos normes subjectives, votre perception de contrôle comportemental pour former une intention qui motive votre comportement. (modèle du comportement planifié).