C. 3 - Le soi Flashcards

1
Q

Quelle est la définition du soi ? (4)

A
  • Une entité (à l’intérieur du corps)
  • qui évalue le monde pour nous,
  • qui enregistre l’information perçue
  • qui guide nos actions (actif)
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2
Q

Quels sont les trois déterminants du soi ? (Qui nous sommes individuellement est intrinsèquement lié à ….)

A

(1) À notre contexte social et culturel
(2) À ceux à qui et à ce à quoi on se compare à titre de points de référence
(3) À notre examen de nous-même.

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3
Q

Décrivez le déterminant du soi suivant brièvement : LE CONTEXTE SOCIAL ET CULTUREL

A

􏰀 Comment les autres, dans nos groupes et dans nos relations interpersonnelles, nous donnent de l’information sur nous-mêmes.

NOTES : Ce n’est pas de la comparaison social, où nous cherchons de l’information social. Ici, c’est les autres
personnes qui nous donnent de l’information.

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4
Q

Décrivez le déterminant du soi suivant brièvement : L’ÉVALUATION DE SOI

A

Comparaison sociale (p.ex., Si les autres sont meilleurs que nous dans d’autres domaines, etc.)

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5
Q

Décrivez le déterminant du soi suivant brièvement : L’OBSERVATION DE SOI-MÊME

A

􏰀 Observation de ses propres pensées et comportements

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6
Q

Au sein du contexte social et culturel, qu’est-ce que l’INTERACTIONNISME SYMBOLIQUE?

A
  • Les autres nous offrent un reflet de nous-mêmes
  • On en vient à se connaître en imaginant comment les autres nous voient et en internalisant ce feedback dans le soi. *image de notre corps

NOTES : P.ex., une personne qui nous dit qu’on est belle, on va assimiler cette information là et se dire qu’on est belle. On intériose le message.
* On internalise le feedback dans le soi, grâce à la rétroaction et le feedback des autres.
* Image du corps : quand on se regarde, on a intériosé les idéaux de beautés.

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7
Q

Au sein du contexte social et culturel, qu’est-ce que le PRINCIPE DE DISTINCTIVITÉ?

A
  • On veut être unique et se distinguer;
  • Les caractéristiques qui nous distinguent des autres sont donc plus caractéristiques de notre soi (genre, ethnicité, âge)
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8
Q

Au sein du contexte social et culturel, qu’est-ce que LA CULTURE?

A
  • le contexte culturel engendre le soi et vice versa

Définition culture :
* les personnes avec qui ont partage (croyance, tradition, valeurs, pratiques)

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques des cultures individualistes? (vidi)

A

(e.g., L’Amérique de Nord, Europe de l’Ouest, Océanie)
- valorisent la volonté personnelle, l’indépendance, la distinctivité et
l’importance du soi personnel (identités personnelles);

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10
Q

Quelles sont les caractéristiques des cultures collectiviste?

A

(Le reste du monde! E.g., Asie, Afrique, Amérique du sud)
- valorisent la coopération, l’interdépendence , l’harmonie et mettent l’emphase sur le soi collectif (et les identités sociales).

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11
Q

Dans les cultures individualistes, les conceptions de soi sont _______.

A

indépendants

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12
Q

Dans les cultures collectivistes, les conceptions de soi sont _______.

A

interdépendants

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13
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un soi indépendant? (3)

A

(1)But est de démontrer et d’affirmer le soi personnel
(2) Développer ses propres attributs (unique)
(3) Affirmation de soi

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14
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un soi interdépendant? (3)

A

(1) Définition de soi implique nos connections et relations
(2) But est d’être bien intégré dans un réseau social.
(3) Être conscient des autres

NOTES : On n’est pas séparé des autres personnes, mais on est connecté au conception du soi.
* Je suis une soeur, une prof, montre
que je suis en relation avec d’autres personnes et les autres personnes sont clés pour me définir.
* Les connexions entre les autres personnes sont importantes pour qui je suis./

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15
Q

Vrai ou Faux : Les Américains se considèrent leur soi beaucoup plus par leur identités sociales que les Japonais.

A

FAUX. Les Américains se définissent plutôt par leur identités personnelles, alors que les Japonais se définissent plutôt par leur identités sociales

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16
Q

Qu’est-ce que la comparaison sociale? (3)

A

(1)Rechercher de l’info dans notre environnement pour mieux savoir qui nous sommes
(2) Nous pouvons nous comparer à différents éléments et personnes.
(3) Ce que nous cherchons dépend de nos motivations.

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17
Q

Pourquoi la comparaison sociale est différent de l’interactionnisme symbolique?

A

Dans la comparaison sociale, on cherche à faire des comparaisons avec d’autres personnes.
Dans l’interactionnsime symbolique, on ne se compare pas à d’autres personnes, c’est plutôt les autres qui nous offrent un reflet de nous-même. On se connait en imaginant comment les autres nous voient.

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18
Q

Pourquoi nous faisons de la comparaison sociale à des gens pires que nous?

A

– notre estime de nous-mêmes est menacée, ça permet de restaurer cette estime

NOTES : On ne veut pas être le plus pire du groupe.

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19
Q

Pourquoi nous faisons de la comparaison sociale à des gens semblables à nous?

A

nous voulons avoir l’information la plus objective possible, savoir les normes et standards.

NOTES : Les gens qui sont plus proche à notre position, et on veut plus d’information sur ce que nous vivions (pas objectif) on veut une rescension des autres personnes pour se positionner. p.ex., si on est le seul à trouver difficile toutes les lectures en psycho, si on voit que les autres aussi, ça nous soulage.

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20
Q

Pourquoi nous faisons de la comparaison sociale à des gens meilleurs que nous?

A

nous voulons nous améliorer.

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21
Q

Qu’est-ce que le soi comme CONTENU?

A

Les informations que nous avons sur nous-mêmes:
* Caractéristiques, évaluations, personnalité, identités…

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22
Q

Qu’est-ce que le soi comme PROCESSUS?

A
  • Partie de nous:
  • Qui prend connaissance de qui nous sommes, de ce que nous faisons et désirons devenir (p.ex., si je porte un tshirt de mon artiste préférée)
  • Qui détermine l’apparence que nous voulons projeter
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23
Q

Qu’est-ce que le concept de soi?

A

Les caractéristiques que nous possédons sur nous-mêmes en tant qu’individu

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24
Q

Selon James/Gordon (1968), il y a 3 catégories de concept de soi. Quelles sont ces catégories?

A

(1) Social: Rôles qu’on joue; image projetée
(2) Spirituel: Qualités personelles - valeurs, habitudes, goûts (internes)
(3) Matériel: Apparence physique, possessions

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25
Q

Selon Rohall, Milkie et Lucas (2014), il y a 4 catégories de concept de soi. Quelles sont ces catégories?

A

(1) Physique: caractéristiques corporelles
(2) Social: Rôles et statuts sociaux
(3) Refléxif: Qualités personnelles – valeurs, attitudes, personalité (internes)
(4) Océanique: Un sens philosophique et holistique de soi (englobant)

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26
Q

Qu’est-ce que la clarté du concept de soi? (3)

A

– La mesure dans laquelle le concept de soi est:
* clairement défini,
* cohérent
* stable à travers le temps

PAR EXEMPLE : ‘‘En général, j’ai une idée claire de qui je suis’’ est moins claire que ‘‘Même si je le voulais, je ne pense pas que je pourrais dire à quelqu’un d’autre comment je suis vraiment’’ (R). Autrement dit, moins de clarté sur qui je suis (comme à l’adolescence)

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27
Q

Vrai ou Faux : Le concept de soi est stable à travers le temps.

A

VRAI. Mais…. Plus ou moins de flexibilité dépendamment des contextes/culture. On change le comportement/cadre de soi à travers les contexte. P.ex., en Corée, je suis différent au travail qu’avec ma famille, mais en occident je suis partout pareille.

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28
Q

Quelles sont les avantages d’une clarté du concept de soi. (2)

A

(1) Accès plus direct au soi (permet de savoir comme se positionner envers l’environnement - p.ex., aller voter à une élection).

(2) Ajustement psychologique plus fort (moins de neuroticisme et d’émotions négatives - p.ex., plus d’anxiété si je ne sais pas qui je suis car ça amène une désorientation)

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29
Q

Quelle est la définition de l’estime de soi?

A

L’évaluation que nous faisons de l’information que nous avons sur nous-même (peut être bonne/positive vs. mauvaise/négative)

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30
Q

Quelles sont les dimensions de l’estime de soi? (4) (PISS)

A

(1) Personnelle vs. collective
p.ex., comme individu si je suis bien vs au niveau du groupe, je me sens bien comme québécoise

(2) Implicite vs. explicite
p.ex., inconscient, on a un regard sur nous vs consciemment on a un retour envers le soi. Ils peuvent être aligné, mais ça pourrait être incohérent.

(3) Situationnelle/État vs. disposition
p.ex. (mauvais nuit de sommeil) vs disposition (c’est la personnalité)

(4) Spécifique à un domaine vs. globale
p.ex., je me sens bonne en danse - je suis impliqué dans quelque chose de régulier vs au travers tous les domaines - performance et compétence

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31
Q

Dans les cultures individualistes, l’estime de soi est associée à (4)

A
  • La clarté du concept de soi
  • L’humeur positive
  • Résilience lors de l’échec
  • Attributions adaptatives et meilleure gestion du stress
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32
Q

Dans les cultures individualistes, TROP d’estime de soi est associée à (2).

A

(1) Agressivité et narcissisme (surtout si l’ES est instable)
(2) Manque d’habiletés sociales/arrogance

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33
Q

Dans les années 80, lors d’une commissions sur l’estime de soi, on révèle (3) problèmes liées à la recherches. Quels sont-ils?

A

(1) corrélationnelle (aucune causalité)
(2) désirabilité sociale
(3) besoin de mesures objectives

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34
Q

Vrai ou Faux : L’estime de soi ne peut pas être une conséquence, elle peut seulement être une cause.

A

FAUX. Estime de soi peut être une conséquence (Learyetal.,2003) ; produit de nos interactions sociales

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35
Q

VRAI ou FAUX. L’estime de soi peut être un indicateur du degré d’inclusion sociale (sociomètre).

A

VRAI. L’estime de soi comme indicateur du degré d’inclusion sociale (sociomètre)

NOTES : À quel point l’inclusion social peut causer l’estime de soi? * Les gens se passaient des
ballons et à un certains points, les cobayes ont arrêter de passer le ballon au participant. Le participant a donc vecu du rejet social. Ils ont calculé l’ES avant et après l’expérience.

36
Q

Vrai ou faux : Nous avons un besoin fondamentale d’appartenance sociale.

A

Vrai.

37
Q

Est-ce que l’estime de soi peut varier selon nos relations avec les autres?

A

Oui. ES varie selon nos relations avec les autres. Motivation à agir de façon à diminuer les probabilités de rejet social

38
Q

Leary et al. ont démontré que le ______ engendre une baisse dans l’estime de soi

A

Rejet social

39
Q

Le concept d’auto-compassion/ compassion envers soi est dérivé du (1) ____ et (2) _______

A

(1) Bouddhisme
(2) d’autres philosophies Védiques (par ex: le Yoga).

40
Q

Vrai ou Faux : * Les philosophies védiques mettent l’accent sur l’importance de la compassion envers soi pour sa propre croissance et paix.

A

Vrai.

41
Q

Pourquoi les psychologues ont puisé dans les traditions védiques pour examiner des façons saines de se rapporter à soi autre que l’estime de soi?

A

Car l’estime de soi a tendance à être basée sur la performance, à être comparative, à engendrer du jugement envers soi et de l’arrogance.

42
Q

La compassion envers sois consiste à (3) :

A

(1) être gentil et compréhensif envers soi lors d’échecs ou évènements douloureux
– Plutôt que de sévèrement se critiquer et se juger

(2) Percevoir nos expériences comme faisant partie de l’expérience humaine plus large
– Connectées aux autres expériences plutôt qu’isolées

(3) Être en pleine conscience de ses propres pensées et sentiments douloureux plutôt que de ne trop s’y identifier.
– Ex: “Je suis témoin de mes pensées et sentiments” plutôt que “Je suis mes pensées et
mes sentiments”

43
Q

La compassion envers soi est relié à (2) conséquences positives :

A

(1) moins de depression et d’anxiété,
(2) plus de satisfaction dans la vie, de stabilité émotionnelle et de résilience face
aux changements

44
Q

La compassion envers soi prédit plus de bien-être sans être (1) _________ et sans être dans le
(2)______ (deux caractéristiques de l’estime de soi).

A

(1) sur la défensive
(2) rehaussement du soi (self-enhancement)

45
Q

Dans l’étude de Chan, Yung et Nie (2020) eximinant si la compassion envers soi peut modérer le lien entre le stress venant de la stigmatisation et les conséquences au niveau affectives, cognitives et sociales, ils ont obtenu les résultats suivants :

A

Plus de compassion envers soi = moins de auto-stigmatisation, depression et anxiété, et sentiments de déconnection sociale

46
Q

Qu’est-ce que la théorie des écarts sur le soi?

A

Les différences entre notre concept de soi réel et nos sois idéal et obligé affectent comment nous nous sentons envers nous-mêmes

47
Q

Quelle est la distinction entre soi RÉEL, soi OBLIGÉ et soi IDÉAL?

A

– Le soi réel: le soi tel qu’il est (perçu; concept du soi)
– Le soi obligé: ce que nous devrions être (devoirs, obligations)
– Le soi idéal: désirs, rêves

48
Q

Selon la théorie des écarts sur le soi, les sois idéal et obligé servent à quoi?

A

servent de guides et motivent les comportements.
On souhaite avoir un écart, mais pas un trop gros écart

49
Q

Un écart entre le soi réel et idéal amène quoi?

A

dépression, honte, désirs non réalisés

50
Q

Un écart entre le soi réel et obligé amène quoi?

A

anxiété, menace, culpabilité, mal à l’aise

51
Q

Qu’est-ce que les schémas sur le soi? (3)

A

(1) Nos cartes de nous-mêmes

(2) Une structure cognitive qui représente, de manière organisée, les connaissances que nous avons sur nous-mêmes

(3) Des généralisations cognitives à propos de soi issues d’expériences passées qui organisent et guident le traitement de l’information

52
Q

Quels sont les avantages/fonctions des schémas sur le soi ? (3)

A

(1) Aident à créer un ordre dans notre soi
(2) Permettent d’organiser les nouvelles informations qui nous parviennent
(3)Permettent d’organiser l’info qu’on a sur nous-mêmes (ils sont connectés et inter-connecté à notre soi)

53
Q

Concernant les schémas sur le soi, décrivez le système de rangement (2)

A

(1) Catalogues cognitifs d’information sur nous.
(2) Organisent l’information en réseaux d’associations cognitives.

54
Q

Concernant les schémas sur le soi, décrivez le mode hiérarchique (2)

A

(1) Les éléments de notre soi sont organisés de manière hiérarchique, et sont interreliées
(2) Indique quels éléments sont les plus importants(centraux/périphiques) pour le soi.

55
Q

Concernant les schémas sur le soi, décrivez l’activation. (3)

A

NOTES : Activation : d’un côté je suis dirgée vers certaines choses, mais des choses dans l’environnement peuvent activer le schéma

(1) importance au niveau du traitement de l’information

(2) Éléments environnementaux activent les aspects du schéma (p.ex., une mère au travail qui a une photo de son enfant sur son bureau)

(3) Peuvent inclure les relations avec les autres

56
Q

Concernant les schémas sur le soi, décrivez les changements (3)

A

(1) On peut ajouter/recouper des aspects à notre schéma.
(2) Le schéma se complexifie
(3) Les schémas peuvent changer à travers le temps

57
Q

Quelles sont les caractéristiques des schémas sur le soi (4) ?

A

(1) Organisent l’information sur nous-mêmes
(2) Peuvent être changés par nos expériences
(3) Sont plus complexes pour les aspects plus développés de notre soi
(4) Guident l’attention et l’activité de la personne

58
Q

Les schémas sont à la fois (1)_____ et (2)_______

A

Contenu processus

59
Q

Quelle sont les conclusions de Markus (1977) sur les traits schématiques et aschématiques p/r aux schémas sur le soi? (3)

A

(1) Les femmes qui étaient schématiques pour l’indépendance ont associé plus rapidement les adjectifs comme ‘confiante’ et ‘ambitieuse’ au mot ‘moi’

(2)Les femmes qui étaient schématiques pour la dépendance ont associé plus rapidement les adjectifs comme ‘coopérative’ et ‘tolérante’ au mot ‘moi’

(3) Les femmes aschématiques n’ont montré aucune différence dans leurs temps de réaction

NOTES : pour les femmes schématiques, ces mots étaient accessibles. Ça agit donc comme un filtre. donc il y a des mots qui sont plus accessibles
pour que ça soit plus efficace.

60
Q

Décrivez le concept de complexité lié aux schémas sur le soi (2).

A
  • Grand nombre d’aspects
    – rôles, traits, comportements typiques, etc.
  • Qui sont interdépendents les uns des autres (i.e. reliés)
61
Q

Concernant la complexité (plus particulièrement les individus multiculturels), les premières recherches sur l’identité biculturelle ont mis en évidence (2) grands processus dont les expériences multiculturelles ont un impact sur le concept de soi.

A

(1) Hybridisation
(2) Frame-switching

62
Q

Qu’est-ce que l’hybridisation?

A

Synthétiser des cultures préexistantes en une forme nouvelle et distincte en combinant activement des éléments des deux cultures en un seul produit final.

63
Q

Qu’est-ce que le Frame-switching?

A

Personnes maintiennent des identités culturelles multiples et on bascule entre eux, dépendamment du contexte.

64
Q

Quelles sont les évidences (exemples) pour l’hybridité? (3)

A

(1) Des personnes multiculturelles combines differentes aspects de chacun de leurs cultures pour créer un identité hybride (p.ex : Indo-Canadienne)

(2) Les étudiants chinois urbains combinent couramment les valeurs individualistes occidentales avec les valeurs chinoises contemporaines déjà hybridées dans leurs propres valeurs personnelles.

(3) Hybridisation existe dans les pratiques, dans les recettes, et dans les langues créoles

65
Q

Quelles sont les évidences (exemples) pour le Frame-Switching? (3)

A

(1) dans les langues : les bilingues ne parlent pas
necessairement une langue mélangée comme Espanglais; ils basculent entre espagnol et l’anglais, dépendamment du contexte.

(2) Beaucoup d’évidences pour le «frame-switching».

(3) Les gens sont sensibles aux indices contextuels qui leurs indiquent la façon d’agir et de se présenter aux autres.

66
Q

Vrai ou Faux : Les personnes biculturelles peuvent démontrer des styles de pensée plus caractéristiques de l’une des deux cultures s’ils sont amorcés avec des idées spécifiques à ses cultures.

A

Vrai

67
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude de Hong et al. (2000) ? (les étudiants de Hong Kong se font montrer des images qui sont neutres ou amorcées avec des idées américaines ou chinoises - explications du comportements des poissons). (4)

A

(1) Amorce américaine: moins probable d’utiliser une attribution externe (banc de poissons) pour expliquer le comportement du poisson.

(2) Amorce chinoise: plus probable de faire une attribution externe pour le comportement du poisson.

(3) Les Chinois de Hong Kong ont accès aux deux manières d’expliquer le comportement du poisson (occidentale et non-occidentale);

(4)Celle qui est utilisée depend du contexte culturel qui est activé.

68
Q

Concernant la complexité des schémas sur le soi, qu’est-ce que la configuration des identités?

A

(1) Modèle cognitivo-développemental de l’intégration des identités sociales
(2) Stades des identités sociales multiples
(3) Examiner la configuration cognitive spécifique des identités.

69
Q

Quelles sont les étapes de la configuration des identités? (4)

A

(1) Catégorisation anticipatoire (p.ex., j’ai bien hâte d’être canadien).
(2) Catégorisation
(3) Compartimentation
(4) Intégration

70
Q

Décrivez l’étape de catégorisation de la configuration des identités (2).

A

􏰀 Prédominance d’une identité sur les autres
􏰀 Exclusion de plusieurs identités dans la définition du soi

NOTES : p.ex., si je suis un afro-américain, je pourrais m’identifier plus fortement avec mon identité Africaine que mon identité Américaine.

71
Q

D’après Yampolsky et al., il peut y avoir (3) façon de catégoriser ses identités et sa culture à ses schémas de soi (nommez et donnez exemples).

A

(1) Multiculturelle : I’m Canadian because I’m neither Italian nor Chinese, it’s just by heritage, And the Guyanese part doesn’t really come in because that’s not me, that’s my mother.”

(2) Culturelle et LBG : It is hard to be gay and Pakistani/Muslim. The ideals don’t connect. But I feel being gay doesn’t define who I am as a person so I don’t feel a need to portray it to the world….”

(3) Culturelle et couple : I don’t feel like my cultural identity has much of an influence on my relationship. My couple identity is much more important to my personal identity than my cultural identity.”

72
Q

Décrivez l’étape de compartimentation de la configuration des identités (2).

A

􏰀 Identités multiples sont gardées séparées dans le soi et sont perçues comme divergentes ou en opposition

􏰀 Les identités sont vécues comme étant spécifiques au contexte

NOTES : Basculer entre les cadres est différent de la compartimentation. Ça inclue une suppression
de l’autre identitée pour le contexte.

73
Q

D’après Yampolsky et al., il peut y avoir (3) façon de compartimenter ses identités et sa culture à ses schémas de soi (nommez et donnez exemples).

A

(1) Multiculturelle: “It’s not that one [identity] is inferior to the other, it’s just separate”

(2) Culturelle et LGB: “My ethnicity and sexual orientation totally contradict eachother.”

(3) Culturelle et couple: “There’s a clear difference between my cultural identity and the values and beliefs of my family to that of my girlfriend. That said, I feel that I teeter between both identities when the context calls for it.”

74
Q

Décrivez l’étape d’intégration de la configuration des identités (4).

A

􏰀 Plusieurs identités culturelles sont réconciliées et interreliées
􏰀 Similarité et diversité complémentaire entre les identités
􏰀 Identités supraordinales: inclusion et résolution de conflits
􏰀 Identification simultanée, même dans différents contextes (même si les comportements changent)

75
Q

Qu’est-ce qu’une identité supraordinale?

A

identité plus grande mais qui contient les identités distinctes.
◦ p.ex., une personne libanaise-américaine-canadienne pourrait se dire « je suis humain et le fait d’être humain connecte tous mes autres identités ».

76
Q

D’après Yampolsky et al., il peut y avoir (3) façon d’intégrer ses identités et sa culture à ses schémas de soi (nommez et donnez exemples).

A

(1) Multiculturelle: “Within myself, I have these two identities, and so I can find common things between them.”

(2) Culturelle et LGB: “How my sexual orientation and my ethnicity may relate to each other is that I am proud of both of my identities and identify them as being connected to one another.”

(3) Culturelle et couple: “My wife accepts my cultural identity, participates in it and supports me in any way. I do not have to separate my romantic couple identity from my ethnic cultural identity because I can mix both together. Being that we are both multicultural (I a Canadian with Russian heritage and background) and her a Chinese born Australian (who’s father was Indian) we celebrate the differences that make us unique.”

77
Q

Le soi comme processus est la partie de nous qui prend connaissance de (5) :

A

(1) qui nous sommes,
(2) ce que nous faisons,
(3) ce que nous désirons devenir,
(4) l’image qu’on projète aux autres,
(5) Permet des changements dans le concept de soi.

78
Q

Vrai ou Faux : Les transitions de vie et les événements importants ouvrent la porte aux changements dans le soi.

A

Vrai.

79
Q

De quelles façons les transitions de vie et les événements importants ouvrent la porte aux changements dans le soi? (2)

A

(1) Les déterminants sociaux font en sorte qu’on peut incorporer de nouveaux aspects dans notre soi.
(2) Comment certains nouveaux éléments viennent se ‘greffer’ au soi.

80
Q

Quelles sont les conclusions de l’étude menée auprès de nouveaux pères (Strauss & Goldberg, 1999) et de l’importance de l’identité comme parent (les changements dans le soi) ?

A

Dans la phase prénatale (phase anticipatoire), les futurs pères s’identifiaient moins comme pères que dans la phase post natale.

81
Q

Selena préfère passer l’après-midi avec son ami Ivan que d’entrer au travail. Elle lui dit qu’elle appellera son patron pour lui dire qu’elle est malade et il la croira sans problème. « J’ai le don de faire croire n’importe quoi à n’importe qui. Y’a pas grand monde qui peut faire ça, mais moi j’suis capable. » Cette affirmation de Selena est un exemple de

A. Biais de fausse perception unicité
B. Conscience de soi publique
C. Rappel sélectif
D. Biais de faux consensus

A

A. Biais de fausse perception unicité
Selena sous-estime la capacité de mentir des gens dans la population, se croit exceptionnellement douée, “unique”.

82
Q

Larissa prend part, pour la première fois, à un cours de danse pour apprendre à danser le Baladi (danse orientale). Selon la théorie de la perception de soi de Bem, son image d’elle-même comme étant une personne douée ou non pour le Baladi sera influencée par la qualité de sa performance lors du premier cours :

A. si elle s’est inscrite à un cours pour danseurs expérimentés (tâche à degré élevé de diagnosticité).
B. si elle était incertaine de ses aptitudes pour ce type de danse avant de débuter son cours.
C. si elle était convaincue de ses aptitudes pour la danse avant de débuter le cours, mais qu’en se comparant aux autres élèves dans la classe, elle constate que sa performance n’est pas du même calibre que celle des autres.
D. mais surtout par l’appréciation qu’elle croit qu’a son professeur de ses aptitudes pour cette danse.

A

B. si elle était incertaine de ses aptitudes pour ce type de danse avant de débuter son cours.

Selon la théorie de perception de soi de Bem, un individu infère ses attitudes, émotions ou autres caractéristiques personnelles en observant son comportement lorsque la personne n’a pas facilement accès à ces informations sur elle-même (indices internes faibles, ambigus ou non interprétables)

83
Q

Nadège vous parle de son frère Youssef. « J’ai l’impression qu’il est toujours en train de jouer un rôle. Il s’adapte à la situation et à n’importe qui, toujours préoccupé par l’image qu’il projette. Quand il rencontre quelqu’un, il cherche à savoir ce qui lui plaît, ce qui l’intéresse et il s’adapte. D’une situation à l’autre, il change son comportement, faisant ce qu’il croit attendu de lui. Même si tout le monde fait ça un peu, pour Youssef, ça semble faire partie de sa personnalité, de qui il est. » Avec ces informations, vous pouvez conclure que Youssef est une personne avec ___________.

A. une régulation de soi élevée
B. un haut degré d’égotisme implicite
C. un degré de monitorage de soi élevé
D. une estime de soi élevée
E. une conscience de soi publique élevée

A

C. un degré de monitorage de soi élevé
Par l’adaptation constante de son comportement aux situations pour correspondre à ce qu’il croit que l’on s’attend de lui, sa préoccupation de plaire et de l’image qu’il projette, Youssef fait clairement preuve d’un monitorage de soi élevé. Il n’est pas uniquement sensible ou attentif à comment il apparaît aux yeux des autres (donc pas consciences de soi publique).

84
Q

Jonathan est en visite chez son frère. Il n’a pas d’enfants et a rarement l’occasion de voir Océane, sa nièce de 3 ans. Il décide de l’emmener dans un magasin de jouets pour lui faire un cadeau. En arrivant dans le magasin, la petite fille se dirige vers un établi avec des outils. « Oh, c’est beau » dit-elle. Mais Jonathan lui prend la main et l’amène vers « la belle section en rose, avec plein de beaux jouets pour les petites filles ». Il lui dit « Une jolie cuisinette qui pourrait être un très bon choix, ou encore cette poussette avec une poupée. » La petite fille aurait bien aimé retourner jouer avec l’établi et les outils, mais elle craint de déplaire à son oncle et que celui-ci décide de rentrer à la maison sans lui acheter de jouet. Elle commence donc à jouer avec une cuisinette pour se montrer gentille. Elle prépare un sandwich (jouet) à son oncle qui la complimente pour ses talents de cuisinière. Océane est fière d’elle et pense qui finalement cette cuisinette est vraiment très bien pour elle, qu’elle aura beaucoup de plaisir à préparer de bons repas, comme papa et maman. Elle choisit la cuisinière comme cadeau.

Question

Parmi les concepts suivants, lequel est illustré par les pensées, les émotions ou les comportements de Océane décrits dans la vignette ci-dessus ?

A. Biais de faux consensus
B. Présentation de soi stratégique
C. Vérification de soi
D. Présentation de soi authentique

A

B.Présentation de soi stratégique

85
Q

Jonathan est en visite chez son frère. Il n’a pas d’enfants et a rarement l’occasion de voir Océane, sa nièce de 3 ans. Il décide de l’emmener dans un magasin de jouets pour lui faire un cadeau. En arrivant dans le magasin, la petite fille se dirige vers un établi avec des outils. « Oh, c’est beau » dit-elle. Mais Jonathan lui prend la main et l’amène vers « la belle section en rose, avec plein de beaux jouets pour les petites filles ». Il lui dit « Une jolie cuisinette qui pourrait être un très bon choix, ou encore cette poussette avec une poupée. » La petite fille aurait bien aimé retourner jouer avec l’établi et les outils, mais elle craint de déplaire à son oncle et que celui-ci décide de rentrer à la maison sans lui acheter de jouet. Elle commence donc à jouer avec une cuisinette pour se montrer gentille. Elle prépare un sandwich (jouet) à son oncle qui la complimente pour ses talents de cuisinière. Océane est fière d’elle et pense qui finalement cette cuisinette est vraiment très bien pour elle, qu’elle aura beaucoup de plaisir à préparer de bons repas, comme papa et maman. Elle choisit la cuisinière comme cadeau.

Question

Parmi les concepts suivants, lequel est illustré par les pensées, les émotions ou les comportements de Océane décrits dans la vignette ci-dessus ?

A. Comparaison sociale
B. Estime de soi dispositionnelle
C. Interactionnisme symbolique
D. Estime de soi implicite

A

C. Interactionnisme symbolique