Birdsong Flashcards
Pourquoi cet énoncé est-il faux?
Lorsqu’il est question de différences entre l’état final en L1 et en L2, la source des différences est nécessairement la perte de l’habileté générale à apprendre qui se dégrade avec le temps.
motivation, type de mémoire prépondérante
Les recherches en acquisition d’une L2 ont étudié l’effet de multiples variables qui pourraient prédire l’état final en L2. Donnez trois exemples.
- Variables exogènes/biographiques (ex. âge (de début) d’acquisition ; temps de résidence)
- Variables endogènes (ex. motivation, aptitude)
Pourquoi cet énoncé est-il faux?
Par rapport aux recherches qui ont étudié l’effet de l’âge d’acquisition sur l’état final, il y a ces quatre observations majeures : i) Il y a un lien entre l’âge d’acquisition et l’état final ; ii) Il y a moins de différences (par rapport à l’état final) entre des apprenants qui apprennent leur L2 tôt dans leur vie ; iii) il y a plus de différences (par rapport à l’état final) entre des apprenants qui apprennent leur L2 de manière plus tardive ; iv)la compétence cible en L2 chez les apprenants qui apprennent leur L2 à l’âge adulte est impossible.
Car la la compétence cible en L2 chez les apprenants qui apprennent leur L2 à l’âge adulte est possible
Pourquoi cet énoncé est-il faux?
Ce qui est le plus important pour prédire le succès (compétence cible) ou non en acquisition de la L2, c’est de savoir si les apprenants ont commencé à apprendre leur L2 avant ou après la fin de la maturation (puberté).
C’est plutôt entre 0 et 5 ans.
Pourquoi le concept de « période critique » est-il très ambigu ? Donnez deux raisons.
- Frontières floues : fenêtre d’opportunité ou début d’un déclin dans les performances.
- Multiple périodes critiques.
- La puberté est un concept très large.
Pourquoi parler de « domaines de compétence cible » au lieu de « compétences cibles générales » en acquisition d’une L2? Expliquer à l’aide d’un exemple.
Quand on veut considérer l’état final, il faut vérifier plusieurs domaines, car dans certains domaines, l’état final sera différent. Par exemple la prononciation.
Chez un bilingue, chaque langue a une influence sur l’autre. Ainsi, la L1 et la L2 de cet apprenant n’ont pas nécessairement toutes les mêmes caractéristiques que les langues des monolingues. Quelle réflexion pouvons-nous donc faire lorsqu’il est question de vérifier l’état final ?
Il faut tenir compte du fait qu’il y aura des petites différences dues au fait que le locuteur est bilingue. Ces différences proviennent du bilinguisme, et donc on ne peut pas s’attendre au même résultat qu’un apprenant monolingue.
Pourquoi cet énoncé est-il faux?
Par rapport à l’état final, il n’y a pas de différences significatives selon que les apprenants
sont dominants en L2, dominants en L1 ou équilibrés en L1 et en L2.
Les dominants en L1 et les équilibrés en L1 et L2 ont un accent.
Lorsqu’il est question de comparer de traitement en L1 et en L2, il est question de comparer notamment la psychologie de la cognition (ex. processus conscients vs inconscients)… et quoi d’autre?
Les aires cérébrales activées, ou, à l’intérieur d’une aire donnée, les circuits neuronaux engagés dans le traitement.
Pourquoi cet énoncé est-il faux?
Les recherches qui étudient le traitement des L2 suggèrent que même si les niveaux des apprenants dans leur L2 augmentent, le traitement de ces L2 ne devient pas plus similaire au traitement des L1.
Car le traitement de ces L2 devient de plus en plus similaire au traitement de la L1.
Avec l’âge, quel pourrait être un impact en L2 de la perte de volume cérébral, de la perte d’efficacité du système dopaminergique (dopamine nigrostriatal system), de l’augmentation du cortisol (donne du stress), des fluctuations du niveau d’œstrogènes/testostérone?
Perte d’efficacité de l’apprentissage et du traitement d’une L2 (il faut néanmoins que ces changements/détériorations atteignent un seuil pour que les effets soient manifestes)
Les données d’acquisition recueillies dans les recherches sont nécessairement influencées par les méthodologies adoptées. Les méthodologies doivent donc être bien conçues pour éviter des mauvaises analyses/généralisations/conclusions.
Par rapport à l’étude de l’état final, comment les méthodologies peuvent entraîner des analyses/généralisations/conclusions non fiables ? Donnez deux possibilités.
- manque de participants
- manque de combinaisons de langue
- mauvaise évaluation du niveau
- mauvaise(s) tâche(s) = ne cible(nt) pas exactement ce qui est cherché