Biochimie Flashcards

1
Q

Composition des différentes migration d’une électrophorèse des protéines plasmatiques (alpha 1/2-béta-gamma)

A

Alpha 1 globulines : (1-3 g/L)

  • Orosomucoïde (0,4-1,3 g/L)
  • alpha 1 anti-trypsine

Alpha 2 globulines : (4-9 g/L)

  • Haptoglobine (1-3 g/L)
  • alpha 2 macroglobuline
  • Céruplasmine

Béta globulines : (5-10 g/L)

  • Hemopexine
  • Transferrine (2-4 g/L)

Gamma globulines (7-15 g/L)

  • IgA (0,8-3,6 g/L)
  • IgM (0,5-2,3 g/L)
  • IgG (7-15 g/L)
  • CRP (<5 mg/L)
  • Fibrinogène (2-4 g/L)
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2
Q

Définition de la dénutrition

A

Déséquilibre entre les apports et les besoins en énergie et en protéines de l’organisme

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3
Q

Les causes de dénutrition ?

A

–> Carence exogène = Insuffisance d’apports
Dénutrition essentiellement énergétique : marasme
Tableau clinique similaire à l’anorexie
Diminution de la masse grasse et du poids, puis de la masse musculaire

–> Carence endogène = Hypercatabolisme
Dénutrition essentiellement protéique : kwashiorkor
Diminution précoce d’albumine et perte de poids plus tardive

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4
Q

Définition de la malnutrition

A

Etat pathologique par déficience ou excès d’un ou de plusieurs nutriments entrainant un déséquilibre des apports alimentaires

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5
Q

Circonstances favorisant la dénutrition chez la personne âgée

A
  • Hospitalisation > 3 semaines
  • Motricité réduite
  • Régime alimentaire restrictif sans sel, diabétique
  • Les ttt chroniques et polymédication
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6
Q

Diagnostic clinique de la dénutrition

A
  • -> Interrogatoire : Rechercher les situations à risque
  • -> Evaluation des apports alimentaires
  • -> Examen clinique
  • Signes fonctionnels de dénutrition (Aménorrhée, degré d’activité physique et intellectuelle diminué, diminution des capacités de concentration/qualité de vie)
  • Oedèmes
  • Signes carentiels (Peau fine et sèche, ongles/cheveux secs et cassants, perlèche, glossite et stomatite)
  • Mesures anthropométriques (Estimation de la masse musculaire et de la masse grasse)

En résumé

  • -> Diagnostic de dénutrition (1 ou + des critères suivants)
  • Perte de poids > 5% en 1 mois ou >10% en 6
  • IMC < 21 kg/m2
  • Albuminémie < 35 g/L
  • -> Diagnostic de la dénutrition sévère
  • Perte de poids >10% en 1 mois ou >15% en 6
  • IMC < 17 kg/m2
  • Albuminémie < 30 g/L
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7
Q

Diagnostic Biologique de la Dénutrition

A

Marqueurs interprétables qu’en l’absence de syndrome inflammatoire

–> Pré-albumine plasmatique = transthyrétine
demi-vie brève (2 jours)
Marqueur d’une dénutrition aiguë
Diminue dans les dénutritions et les Sd inflammatoires

–> Albumine
demi-vie longue (21j), pas adapté à des variations nutritionnelles aiguës

–> Transferrine
demie-vie (10j), protéine de transport et de fixation du fer
Diminue dans les dénutritions et les Sd inflammatoires

–> PINI = Pronostic inflammatory and nutritional index
PINI = (CRPOrosomucoïde)/(AlbuminePré-albumine)

  • <1 : pas de dénutrition
  • 1-10 : risque faible
  • 11-20 : risque modéré
  • 21-30 : risque élevé
  • > 30 : risque vital
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8
Q

PEC de la dénutrition

A
  • -> Correction des FdR
  • -> Atteindre un apport énergétique de 30 à 40 kcal/j et un apport protidique de 1,2-1,5 g/kg/j
  • Nutrition per os
  • Nutrition entérale (Sonde gastrique ou gastrostomie)
  • Nutrition parentérale
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9
Q

Les rôles du rein

A
  • Rôle exocrine
    Production d’urine et élimination des déchets métaboliques et des substances exogènes
  • Rôle de régulation
    Maintien de l’équilibre hydroélectrolytique et acido-basique
  • Rôle endocrine
    Production de rénine, EPO, calcitriol, prostaglandines
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10
Q

Définition de la filtration glomérulaire

A

= Transfert unidirectionnel par ultra filtration des capillaires glomérulaires vers le pôle urinaire au travers une membrane filtrante aboutissant à la formation de l’urine primitive

Possible grâce à

  • La Pression Hydrostatique Glomérulaire (favorisant la filtration)
  • La Pression Hydrostatique Capillaire et la Pression Oncotique Capillaire (s’opposant à la filtration)

La résultante est la Pression de Filtration Efficace
>0 : Favorise la filtration
<0 : Favorise la réabsorption

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11
Q

Régulation du Débit sanguin rénal et du DFG

A
  • -> Mécanismes Intrinsèques
    • -> Autorégulation
  • Mécanisme myogène (Au niveau de l’artère afférente : augmentation de la PA de perfusion = VC)
  • Rétrocontrôle négatif tubulo-glomérulaire (Au niveau de la macula densa : Augmentation du NaCl au niveau du TCD = diminution du DFG et DSR–> Hormones rénales
  • SRAA
    Agit sur l’artère efférente en provoquant une VC = diminution du débit sanguin glomérulaire et augmentation de la fraction filtrée
  • Prostaglandines
    Entraine VD = augmentation du DFG et DSR

–> Mécanismes Extrinsèques
–> Système sympathique
La noradrénaline = VC de l’artériole efférente qui augmente la filtration en maintenant constant le DFG

–> Hormones extra-rénales
- ADH
- FAN
Synthèse par le coeur (oreillette droite). Régule l’homéostasie du Na+, K+ et de l’eau en conditions physiologiques en agissant sur la réabsorption ou la sécrétion de ces ions/eau

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12
Q

Perméabilité de l’anse de Henlé

A

Branche descendante :

  • Perméable à l’eau
  • Imperméable aux ions

Branche ascendante :

  • Imperméable à l’eau
  • Perméable aux ions
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13
Q

Les types cellulaires du TCD et CC (=canal collecteur)

A

–> Les cellules principales
Permettent la réabsorption passive de Na+ et H2O
Participent à la sécrétion de K+ (sous contrôle de l’aldostérone)

–> Les cellules intercalées
Permettent la réabsorption de K+
Participent à la sécrétion de Na+ et H2O
Participation à la régulation de l’équilibre acido-basique

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14
Q

Perméabilité du canal collecteur

A

Régulation par l’hormone antidiurétique qui augmente la réabsorption de Na+
Canal perméable à l’eau : augmente sous l’effet de l’ADH (acidification de l’urine)

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15
Q

Etiologies des IR

A

–> IR Post-rénal = Obstructive
= Obstacles sur les voies excrétrices ou supra-vésicale en uni ou bilatéral
- Obstacle sous vésical (HBP, prostatite, ttt anticholinergique, tumeurs)
- Obstacle intra-vésical (caillot, calculs, tumeur)
- Obstacle urétral uni ou bilatéral sur rein unique (lithiase urinaire)

–> IR Pré-rénale = Fonctionnelle
= Secondaire à une hypoperfusion aiguë rénale entrainant une ischémie rénale sans atteint lésionnelle du parenchyme . Mécanisme d’auto-régulation afin de maintenir le DFG et la perfusion des artérioles par VD de l’artériole afférente (PG) et VC de l’efférente (AngioII)
Lorsque que ce mécanisme ne suffit plus –> IRAf
- Hypovolémie vraie (DEC, hémorragie)
- Hypovolémie efficace (choc, VD systémique, IC, Sd néphrotique)
- Médicaments (diurétiques, IEC + AINS)

--> IR Parenchymateuse = Organique
= Lésions histologiques des différentes structures du parenchyme : Glomérulaire/Tubulaire/Interstitielle/Vasculaire
 - Nécrose tubulaire aiguë
    > Ischémie tubulaire
    > Toxicité tubulaire directe
    > Précipitation intre-tubulaire
  • Nécrose glomérulaire aiguë
    > Synfrome néphritique aigu
    > Glomérulonéphrite rapidement progressive
 - Nécrose tubulo-interstitielle aiguë
    > Cause infectieuse
    > Cause immuno-allergique
    > Infiltration cellulaire
    > Métabolique
  • Nécrose vasculaire aiguë
    > Hta maligne, MAT (SHU/PTT), Vascularite, thrombose veineuse ou artérielle rénale)
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16
Q

Différence IRA Fonctionnelle VS IRA Organique

A

IRA Fonctionnelle :
(Urée plasmatique / Créat plasmatique) > 100
(U) Na+/K+ < 1 !
(Urée urinaire / Urée plasmatique) > 10
(Créat urinaire / Créat plasmatique) > 30

IRA Organique :
Urée plasmatique / Créat plasmatique < 50
(U) Na+/K+ > 1 !
Urée u / Urée p < 10
Créat u / Créat p < 30
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17
Q

Traitement symptomatique de l’IRA commun aux 3 étiologies

A
  • Hospitalisation
  • Arrêt des néphrotoxiques
  • ttt de l’hyperK+
  • Apports hydrosodés adaptés à la volémie
  • Si OAP : Furosémide forte dose + dérivés nitrés
  • Si Acidose métabolique sévère : Bicarbonates
  • Correction de l’HTA
  • Apports caloriques et azotés suffisants
  • EER possible
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18
Q

Les complications principales des IRA

A
  • Infections nosocomiales
  • Hémorragies digestives : ulcère de stress
  • Complications cardiovasculaires (IDM, AVC, Embolie pulmonaire, Phlébite)
  • Complications métaboliques (Acidose métabolique et hyperK+, Surcharge hydrosodée/OAP, Dénutrition possible
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19
Q

Les complications de l’IRC

A
  • -> Troubles cardiovasculaires
  • HTA
  • Athérosclérose et Artériosclérose
  • Atteinte cardiaque
  • -> Troubles phosphocalciques et Ostéoarticulaires
  • Hyperparathyroïdie (secondaire)
  • Déficit en vitamine D (diminution de la 1 alpha hydroxylase rénale)
  • Hypocalcémie
  • Hyperphosphatémie
  • Ostéomalacie
  • Ostéite fibreuse
  • -> Troubles de l’équilibre acido-basique
  • Acide métabolique chronique modérée
  • -> Troubles hématologiques
  • Anémie normochrome normocytaire arégénérative
  • Troubles de l’hémostase primaire

–> Déficit immunitaire

  • -> Troubles Hydroélectrolytiques tardifs
  • Rétention hydrosodée
  • HyperK+
  • -> Troubles métaboliques, nutritionnels, endocriniens
  • Dénutrition protéino-énergétique
  • Hyperlipidémie
  • Hyperuricémie
  • Modification des hormones sexuelles
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20
Q

ttt de l’IRC

A
  • Ttt de la cause initiale
  • Contrôle strict de la PA
  • Restriction sodée (à 6g/J)
  • Dosage de la Créat + K+ avant prescription et 7 à 15j après
  • Prévention des épisodes d’IRA
  • Restriction protéique
  • Contrôle du diabète
  • Arrêt du tabac
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21
Q

Définition du Syndrome néphrotique

A

Néphropathie Glomérulaire
Définition strictement biologique

  • Protéinurie > 3 g/24h (>50mg/kg chez l’enfant)
  • Hypoalb < 30g/L (<50-55 g/L)
  • Hypoprotidémie <60g/L (<50-55g/L)

Il est dit pur s’il y a absence de

  • Hématurie
  • HTA
  • IR organique
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22
Q

Physiopathologie du Sd Néphrotique

A

Atteinte du filtre glomérulaire par

  • Anomalie de structure de la mb glomérulaire, de l’épithélium ou endothélium
  • Perte des charges électronégatives de la mb glomérulaire
  • Dépôts de protéines isolés ou combinés dans les glomérules
  • -> Augmentation de la perméabilité glomérulaire aux protéines
    • -> Fuite urinaire des protéines
    • -> Hypoalbuminémie
    • -> Diminution de la Pression Oncotique ayant pour conséquence :
  • Passage d’eau dans le secteur interstitiel
  • Hypovolémie efficace : Stimulation du SRAA –> Hyperaldostéronisme secondaire = Rétention hydrosodée
  • Chute du flux plasmatique rénal et de la filtration glomérulaire –> Diminution de l’excrétion rénale d’eau et de NA+

Tout ceci contribue à la formation et entretien des oedèmes !!

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23
Q

Les complications du Sd Néphrotique

A

–> Les complications précoces, aiguës
- Oedèmes
Prenant le godet, mous, blancs, symétriques et diffus
Prise de poids importante et rapide
- IRA
IRA/Nécrose tubulaire aiguë/Thrombose des veines rénales
- Hypoalbuminémie
Augmentation de la fraction libre des médicaments
- Thromboses vasculaires et anomalies de la coagulation
= les pertes urinaires de certains facteurs de coagulation et de l’antithrombine III entrainent une augmentation de la synthèse hépatique des protéines de la coagulation + Situation d’hypercoagulabilité
- Augmentation de la susceptibilité aux infections
Hypogammaglobulinémie par perte urinaire + fuite urinaire des composants du complément

–> Complications plus tardives
- Hyperlipidémie mixte
- HTA
- IRC
- Dénutrition et retard de croissance
- Syndrome carentiel
perte urinaire massive (transferrine, Ca2+, Mg2+, Cu, Zn)

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24
Q

Diagnostic biologique du Sd néphrotique

A
  • Protéinurie permanente et abondante (>3g/24h)
  • Electrophorèse des protéines urinaires
    Sélective si albumine > 80% (lésions glomérulaires minimes)
    Non sélective si < 80%
  • Recherche d’une hématurie microscopique
  • Ionogramme urinaire
    Rétention hydrosodée (diminution de la natriurèse <20mM/24h)
    Rapport Na/K<1 car hyperaldostéronisme secondaire
  • Hypoprotidémie + Hypoalbuminémie
  • Electrophorèse des protéines plasmatiques
    Diminution de l’albumine ++, des alpha 1 +/- gamma par fuite urinaire
    Augmentation des alpha 2 +/- béta par augmentation de la synthèse hépatique
  • Augmentation de la VS et hypoCa2+
  • Bilan lipidique : dyslipidémie mixte = IIb
  • Bilan rénal : IR?
  • Bilan de la coagulation
    Diminution de l’ATIII, PC, PS et modif des facteurs de la coagulation
  • Dosage des éléments du complément
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25
Q

Ttt du Sd néphrotique

A
  • -> Corticothérapie per os en 1ère intention

- -> Si corticorésistance (= absence de rémission après 16 semaines) Cyclophosphamide/Ciclosporine

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26
Q

Etiologies des ictères

A

–> Ictère à Bilirubine conjuguée (=urines foncées)
- Cholestase ++
PAL et GGT augmentées

  • -> Ictère à BNC
  • Hyperhémolyse
  • Dysérythropoièse
  • Diminution de l’activité de la bilirubine glucuronyl transférase
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27
Q

Définition de la cholestase

A

–> Ensemble des perturbations liées à une diminution ou un arrêt de la sécrétion biliaire ayant pour principale conséquence une augmentation sanguine de la BC et une accumulation des différents composants biliaires dans la circulation systémique

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28
Q

Etiologies de la cholestase

A

–> Intra-hépatique
=Atteinte hépatocytaire (le foie perd ses capacités d’excrétion de la bile)
Ou sur les voies biliaires intra-hépatiques

 - Cholestase hépatocytaire
Hépatites aiguës virales, médicamenteuses, auto-immunes
Hépatites chroniques
Hépatopathie alcoolique, cirrhose
kyste hydatique
  • Obstruction ou compression des voies biliaires intra-hepatiques
    Cirrhose, K du foie, Cholangites, atteintes médicamenteuses

–> Extra-hépatique
= Secondaire à un obstacle au niveau de la voie biliaire principale et des canaux biliaires

  • Obstacles extra-pariétaux
  • Obstacles pariétaux
  • Obstacles intra-luminaux
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29
Q

Diagnostic biologique de la cholestase

A
  • Augmentation des acides biliaires plasmatiques primaires (Ac cholique et chenodesoxycholique)
  • Hyperbilirubilémie à BC
    BNC normale
  • Augmentation des PAL et GGT
  • Augmentation de la 5’nucléotidase
    Très spécifique
  • Transaminases normales
  • Dyslipidémie secondaire
  • Hypovitaminose des Vitamines liposolubles
    K : troubles de l’hémostase
    D : Ostéomalacie et rachitisme
    A : troubles visuels
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30
Q

Etiologie des cytolyses aiguës

A

Transaminases > 10N

  • Hépatites virales (A, B, C)
  • Hépatite médicamenteuse, toxique
  • Hépatite alcoolique aiguë
  • Lithiase de la voie biliaire principale
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31
Q

Etiologie des cytolyses chroniques

A
  • Hépatites virales (B, C)
  • Hépatites alcooliques
  • Hépatite stéatosique non alcoolique
  • Hépatite médicamenteuse, toxique, auto-immune
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32
Q

Clinique de l’insuffisance hépato-cellulaire aiguë

A
  • Asthénie
  • Ictère à BC
  • Encéphalopathie hépatique
    Alternance de phases d’apathie et d’agitation psychomotrice avec désorientation, état confusionnel et somnolence
  • Asterixis
    Brèves interruptions du tonus musculaire des muscles extenseurs de la main
  • Foetor hépatique
    odeur douceâtre de l’haleine
  • Syndrome hémorragique
  • Infections bactériennes
  • Sensibilité exagérée aux médicaments
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33
Q

Clinique de l’insuffisance hépato-cellulaire chronique

A
  • Anémie
  • Angiome stellaire
    Lésions rouges en étoile s’effaçant à la vitropression
  • Erythrose palmaire
  • Hippocratisme digital
  • Ongles blancs
  • Troubles endocriniens
    Hyperoestrogénisme (atrophie testiculaire, gynécomastie), aménorrhée
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34
Q

Diagnostic biologique de l’IHC

A
  • Diminution des facteurs de la coagulation
  • Hypoalbuminémie
  • Hyperammoniémie
  • Diminution de l’urée plasmatique
  • Elévation de la bilirubine
  • Augmentation des oestrogènes (par déficit de destruction entrainant gynécomastie et aménorrhée)
  • Sur l’électrophorèse des protéines sériques –> +/- Augmentation des IgA avec bloc béta-gamma
  • Anémie
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35
Q

Conséquences de l’IHC

A
  • -> Diminution des fonctions de synthèse hépatique
  • Diminution du TP et du FV
  • Hypoalbuminémie
  • +/- Augmentation des Ig due à des réactions mésenchymateuses
  • Augmentation des IgA : bloc béta-gamma spécifique de la cirrhose
  • Hypocholestérolémie
  • Hypoglycémie
  • -> Diminution des fonctions d’épuration
  • Uréogénèse (encéphalopathie hépatique)
  • Xénobiotiques
  • Hyperoestrogénisme
  • -> Diminution de la sécrétion biliaire
  • IHC (ictère à BC ou mixte)
  • Syndrome de cholestase (Hyperbili +/- mixte, augmentation des PAL et GGT)
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36
Q

Définition de la cirrhose

A

Définition essentiellement histologique :

  • Lésions irréversibles des hépatocytes = nécrose
  • Hyperfibrinogénèse : fibrose précédée d’une stéatose
  • Nodules de régénération hépatocytaires non fonctionnels
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37
Q

Les signes d’hypertension portale

A

= Elevation de la pression dans la veine porte

  • Circulation collatérale porto-cave : risque d’hémorragies
  • Hypersplénisme (séquestration splénique)
  • Ascite : résulte de l’augmentation de la pression hydrostatique et de la diminution de la pression oncotique
  • Hyperaldostéronisme secondaire
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38
Q

Etiologies des cirrhoses

A
  • Alcoolisme chronique ++ (70%)
  • Hépatite virale C (20%) et B (5%)
  • Autres :
    Wilson, Hémochromatose, iatrogénie…)
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39
Q

Examens complémentaires en cas de suspicion de cirrhose

A
  • Echo abdominale
  • Fibroscopie oesogastro-duodénale (signes d’HTP)
  • Sérologies VHB et VHC
  • Ponction biopsie hépatique (diag de certitude)
  • Tests non invasifs (Fibrotest/Fibroscan)
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40
Q

Classification de Child-Pugh

A

Selon :

  • La bilirubine totale
  • L’albumine
  • Le TP
  • L’ascite
  • L’encéphalopathie

Stade A entre 5 et 6 points
Stade B “ 7-9
Stade C “ 10-15

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41
Q

Les complications de la cirrhose

A

–> L’ascite
= Epanchement liquidien non sanglant dans la cavité péritonéale : Extravasation du liq plasmatique
- HTP (hypoV et VD -> Activation du SRAA entrainant une rétention hydrosodée : hyperaldostéronisme II
- Hypoalbuminémie (baisse P oncotique et hausse Hydrostatique)

–> Les hémorragies digestives
Rupture des varices oesophagiennes

–> Le syndrome hépatorénal
IRAf ne régressant pas avec le remplissage vasculaire

–> Encéphalopathie hépatique
Passage dans le sg de substances normalement détruites par le foie (astérixis, Sd confusionnel, coma hépatique)

–> Carcinome hépatocellulaire

–> Les infections bactériennes

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42
Q

Les complications de l’ascite

A
  • Infection du liquide par des entérobactéries ++

- Ascite réfractaire : persistance ou récidive précoce

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43
Q

Ttt de la cirrhose compensée

A

—> Ttt étiologique : arrêt de OH, ttt VHC/B et repos

  • -> Surveillance et ttt préventif des complications de l’HTP
  • Fibroscopie (FOGD) régulière
  • b-bloquants non cardiosélectifs : prévention des varices oesophagiennes
  • -> Réduction des poso des médicaments métabolisés par le foie
  • -> Régime alimentaire équilibré
  • -> Supprimer les AINS (IR et hémorragie)
  • -> Dépistage systématique du carcinome hépatocellulaire
  • -> Prévention des épisodes d’encéphalopathies
  • -> Surveillance de l’apparition d’ascite
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44
Q

Ttt de l’ascite

A
  • -> Hospitalisation et repos
  • -> Ponction évacuatrice
  • -> Régime hyposodé
  • -> Ttt diurétique (spironolactone +/- furosémide)
  • -> Exclure un kyste (écho)
  • -> Prévention du risque iatrogène (exclure les ttt hépatotoxiques)
  • -> Prévention du risque infectieux
45
Q

Ttt de l’infection du liquide d’ascite

A

–> Urgence thérapeutique
ATB (IV) 5 à 7j (relais per os possible)
- C3G IV ou Amox+Ac clavulanique
- FQ

Ponction de contrôle à 48h (diminution du taux de PN d’au moins 25%)

46
Q

Test de freinage à la dexaméthasone

A

DMX = corticoïde de synthèse inhibant la sécrétion d’ACTH par l’hypophyse
indication : diag d’un hypercorticisme

  • Test de freinage minute à la DXM : test de dépistage -
    1 mg de DXM à minuit et dosage cortisolémie à 8h
    –> Réponse positive = freinage –> Exclut le Sd de cushing
    –> En absence de freinage = Sd de cushing
  • Test de freinage faible à la DXM : test de diagnostic -
    0,5 mg DXM /6h pdt 48h, dosage cortisolémie, Cortisol libre urinaire (CLU) et ACTH
    –> Freination élimine le sd de Cushing
    –> L’absence de freinage affirme le Sd de cushing
  • Test de freinage fort à la DXM : test étiologique -
    2mg/6h per os pdt 48h, Dose cortisolémie, CLU et ACTH
    –> Freination = Maladie de Cushing
    –> Absence : Tumeur surrénalienne ou tumeur ectopique sécrétante d’ACTH
47
Q

Test à la CRH

A

La CRH est l’hormone d’origine hypothalamique qui stimule la production d’ACTH

  • -> Réponse + : augmentation de l’acth en faveur d’une maladie de cushing et d’une insuffisance surrénalienne d’origine hypophysaire
  • -> Réponse - : pas d’augmentation en faveur d’une origine paranéoplasique de l’hypercorticisme
48
Q

Test au synACThène immédiat

A

SynACTHène = analogue de synthèse de l’ACTH qui stimule normalement la production de cortisol par la corticosurrénale

  • -> Réponse normale : la cortisolémie double après stimulation
  • -> Réponse + et explosive : Sd de Cushing par hyperplasie surrénalienne
  • -> Réponse - : Insuffisance surrénale basse
  • -> Réponse faible : Insuffisance corticotrope
49
Q

Test à la métopirone

A

Elle inhibe la 11 béta hydroxylase, donc la synthèse du cortisol entrainant, en réponse à cette inhibition une sécrétion accrue d’ACTH (suppression du rétrocontrôle) et de désoxycortisol précurseur immédiat du cortisol

  • -> Réponse normal (ou +) : Le composé S est multiplié par 10 à 20, cortisolémie effondrée et ACTHélevée
  • -> Réponse + et explosive : le compo S et l’ACTH bcp plus élevés (Maladie de Cushing et la tumeur à CRH)
  • -> Réponse - : pas d’élévation, en faveur d’une insuffisance corticotrope
50
Q

Définition de l’hyperaldostéronisme primaire

A

= Syndrome de Conn
Production excessive de la principale hormone minéralocorticoïde : l’aldostérone, atteinte de la zone glomérulée des surrénales
Maladie chronique touchant souvent la femme jeune entre 30 et 50 ans

51
Q

Etiologies du Sd de Conn

A
  • Adénome surrénalien de Conn (adénome unilatéral sécrétant)
  • Hyperplasie bilatérale des surrénales
  • Carcinome surrénalien
52
Q

Diagnostic biologique de l’hyperaldostéronisme

A
  • HypoK+
  • Hyperkaliurèse
  • Alcalose métabolique modérée

HTA + HypoK+ affirme l’hyperaldo avec une kaliurèse inappropriée (>20mM)

53
Q

Diagnostic d’un hyperaldostéronisme

A

–> Dosage de la rénine et de l’aldostérone
Réalisation du prélèvement entre 8 et 10h après une heure de décubitus puis après une heure d’orthostatisme

(Sd de Conn = diminution de rénine, augmentation d’aldo
Hyperaldo II : rénine et aldo augmentées
Pseudhyperaldo : diminution des 2)

–> Tests de stimulation (de la sécrétion d’aldo)
Injection (iv) de furosémide (pas de stimulation = adénome de conn; Stimulation = hyperplasie idiopathique)

–> Test de freinage
- Test de surcharge en sel
- Test au captopril
Freinage = Hyperplasie bilatérale
Absence de freinage = Adénome de Conn

–> Imagerie
scanner/IRM

54
Q

Ttt de l’Adénome de Conn

A

Exérèse unilatérale par coelioscopie
ttt de l’hypoK+ : Antagoniste de l’aldostérone +/- K+
Corticothérapie substitutive périopératoire : Hydrocortisone (iv)
RHD : Régime normosodé et équilibré, activité physique

55
Q

Etiologies du Syndrome de Cushing

A
  • -> Origine centrale = ACTH dépendant
  • Maladie de Cushing (80-85%, adénome hypophysaire corticotrope)
  • Sd Paranéoplasique (tumeur endocrine)
  • -> Origine périphérique = ACTH indépendant
  • Adénome corticosurrénalien (tumeur bénigne unilatérale, hypercorticisme pur)
  • Corticosurrénalome malin
  • Atteinte bilatérale primitive des surrénales
56
Q

Diagnostic biologique du Sd de Cushing

A
  • -> Dosages statiques
  • Cortisolémie à 8h – Rupture du rythme nycthéméral
  • Cortisolurie des 24h
  • Cortisol salivaire à minuit (augmenté)
  • Hormones stéroïdes urinaires augmentées
  • -> Exploration dynamique
  • Test de freinage à la DXM (test minute neg, test faible neg, test fort + pour la maladie de Cushing et - ds la Sd paranéoplasique)
  • test au CRH
  • Test à la Métopirone
  • Test à la Lysine vasopressine

–> Mesure de l’ACTH (dep ou indep)

57
Q

Etiologies de l’insuffisance surrénalienne

A

–> Maladie d’Addison
IS primitive, basse, lente, maladie insidieuse, progressive due à destruction anatomique lente et totale des surrénales (baisse de la sécrétion d’aldo, glucocorticoïdes et androgènes)

–> Insuffisance corticotrope
IS secondaire, haute = cause hypophysaire, arrêt de la sécrétion d’ACTH
Baisse de la sécrétion de glucocorticoïdes et androgènes. Aldostérone conservée grâce au SRAA

58
Q

Clinique de la maladie d’Addison

A
  • Asthénie
  • Anorexie
  • Amaigrissement (perte d’eau et sel, fonte musculaire et diminution de la néoglucogénèse)
  • Dépression
  • Mélanodermie (Accumulation de POMC, précurseur de ACTH)
  • HypoT
  • Troubles digestifs : N, D, douleurs
59
Q

Diagnostic biologique d’insuffisance surrénalienne

A
  • Cortisolémie à 8h
  • Cortisol urinaire
  • ACTH à 8h
  • Dosage rénine et aldostérone
  • -> Test au synACTHène immédiat
60
Q

Etiologies Maladie d’Addison

A
- Insuffisance surrénalienne auto-immune (90%)
= rétraction corticale
 - Tuberculose bilatérale des surrénales
 - Métastases bilatérales des surrénales
 - Infectieuses
 - Infiltratives
 - Métaboliques
 - Iatrogène
 - Nécrose hémorragique
61
Q

Etiologies de l’insuffisance corticotrope

A

–> Interruption d’une corticothérapie prolongée +++
décroissance lente
ttt par hydrocortisone
test au synacthène vers J30

–> Autres
tumeur de la région hypothalamo-hypophysaire, atteinte auto-immune, trauma, chir hypophysaire, radioT..

62
Q

Ttt de l’insuffisance surrénalienne lente

A

Hormonothérapie de substitution à vie

  • Glucocorticoïde = Hydrocortisone
  • Minéralocorticoïde = Fludrocortisone
63
Q

Définition de l’insuffisance surrénalienne aiguë

A

Déficit brutal en glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes
-> Perte massive de Na+ et H2O, réab de K+ et passage d’eau en IC ayant pour csq une DEC et HIC

–> Urgence thérapeutique

Décompensation d’une insuffisance surrénalienne lente connue ou méconnue ++
Insuffisance corticotrope aiguë

64
Q

Clinique de l’insuffisance surrénalienne aiguë

A
  • Général : fièvre, AEG
  • Tb digestifs : anorexie, N, V, douleurs abdo diffuses, D* (constipation en cas d’ISL)
  • Tb neurologiques (secondaires à l’hypoNa+ et hypogly) : C*, agitation, convulsionc, confusion, coma
  • DEC : pli cutané, hypoT, IRAf
  • Tb musculaires : myalgies diffuses
  • TR : BAV, FA (due à l’hyperK+)

–> Diagnostic clinique, les dosages sont réalisées après

65
Q

Diagnostic biologique de l’insuffisance surrénalienne aiguë

A
  • NFS (anémie, leucopénie,lymphocytose)
  • Ionogramme (hypoglycémie, hypoCa2+, Acidose métabolique)
  • Bilan rénal (IRAf)

(hyperK= aggravé par l’acidose
hyperNa+ avec hypernatriurèse)

66
Q

Etiologies des hyperuricémies

A
--> Défaut d'élimination urinaire de l'acide urique 
Patient hyposécréteur
   --> Origine primitive
 - Idiopathique
 - Troubles héréditaires
   --> Origine secondaire ++
 - Médicaments (Diurétiques thiazidiques et de l'anse, salicylés à faible doses, IS)
 - IRC
 - Pathologies chroniques
--> Production excessive d'acide urique
Patient hypersecréteur
   --> Primitive
 - Elimination excessive des purines en Ac. urique
 - Idiopathique 
   --> Secondaire
 - Apport alimentaire excessif
 - Renew et lyse cellulaire importante 
 - Médicaments (Warfarine, ChimioT)
 - Trouble de métabolisme glucidique
67
Q

Physiopathologie de la goutte

A

= Arthropathie évoluant par poussées

  • -> Précipitation de cristaux d’urate de sodium après passage de l’acide urique ds la cavité articulaire
  • -> Opsonisation
  • -> Phagocytose des cristaux par les monocytes
  • -> Dégradation des macrophages, rupture des vésicules de phagocytose et libération d’acide lactique
  • -> Diminution du PH intra-articulaire
  • -> Précipitation d’acide urique en urate de Na+
  • -> Production de médiateurs inflammatoires
  • -> Recrutement de PNN et monocytes sur le site
68
Q

Complications de la Goutte chronique

A
  • -> Articulaires
  • Arthopathies chroniques uratiques
  • Tophus
  • -> Rénales
  • Lithiase rénale
  • Néphropathie goutteuse
69
Q

Définition de la pancréatite aiguë

A

= Maladie inflammatoire aiguë du pancréas
Activation prématurée des pro-enzymes pancréatiques protéolytiques et lipolytiques
Autodigestion pancréatique
Inflammation aiguë excessive par recrutement des cellules de l’inflammation –> Inflammation locale et systémique

2 types : Oedémateuse et nécrosante

70
Q

Etiologies des pancréatites

A
  • -> Lithiase biliaire
  • -> Alcoolisme
  • -> Idiopathique
  • -> Métaboliques (hyperTG)
  • -> Obstructives (tumeur)
  • -> Traumatiques ou post-op, inflammatoires
  • -> Génétique
  • -> Médicamenteuses
71
Q

Clinique Pancréatite aiguë

A

Douleur transfixiante, épigastrique, intense, prédominante dans la région péri-ombilicale avec irradiation dorsale
Progressive, rebelle aux antalgiques, aggravés par l’alimentation
Position en chien de fusil

72
Q

Complications de la pancréatite aiguë

A
  • Surinfection
  • Abcès du pancréas
  • Pseudo-kystes
73
Q

Diagnostic de la Pancréatite aiguë

A
  • Lipase

- Amylase

74
Q

Score de gravité pour la pancréatite

A
GALLA BOUCHE
G = glycémie > 11 mM
A = Age > 55 ans
L = LDH 
L = Leucocytes
A = ASAT
B = chute des bicarbonates
O = O2
U = Urée
C = Calcémie
H = Hématocrite
E = Eau séquestrée
75
Q

Ttt de la pancréatite

A
  • Hospitalisation en urgence
  • Eval de l’état clinico-bio
  • Mise à jeun
  • O2
  • Repos au lit strict
  • Correction du choc : remplissage
  • Réequilibration hydroélectrolytique et acido-basique
  • antalgiques (AINS CI)
  • Apports caloriques
76
Q

Etiologies des hyperparathyroïdies primitives

A
  • Adénome parathyroïdien unique ou multiple
  • Hyperplasie diffuse des 4 glandes parathyroïdes
  • Carcinome parathyroïdien
77
Q

Diagnostic des hyperparathyroïdies primitives

A
  • HyperCa2+ + taux sérique de PTH élevé ou N
  • HyperCa2+ sur 3 j (calcul calcium corrigé)
  • Hypophosphatémie
  • Hyperphosphaturie
  • Hypercalciurie

–> Dosage radio-immunologique de la PTH 1-84 plasmatique <3

Examens paracliniques :

  • Radio corps entier (déminéralisation, géodes..)
  • Ostéodensitométrie par absorptiométrie)
  • Echographie et scintigraphie ++
  • Scanner cervical
78
Q

Etiologies des hyperparathyroïdies secondaires

A
  • IRC ou tubulopathies rénales
  • Carence en vitamine D
  • Carence en calcium (malnutrition, malabsorption)
79
Q

Action de la PTH

A
  • Augmentation de la réabsorption osseuse de Ca2+ (dc augmentation du relargage sg de Ca2+)
  • Augmentation de la réabsorption rénale de Ca2+ et diminution de la réab des phosphates
  • Augmentation de la réabsorption intestinale de Ca2+
80
Q

Etiologies des Hypoparathyroïdies

A
  • -> Hypoparathyroïdie congénitale :
  • Syndrome de Di George

–> Pseudohypoparathyroïdie :
Mutation du R à la PTH (pth élevée)

  • -> Hypoparathyroïdie secondaires à :
  • ttt par Iode 131
  • Hypoparathyroïdie auto-immune
  • Hypomagnésie sévère
  • Infiltration des parathyroïdes
81
Q

Etapes du remodelage osseux

A
  1. Quiescence (cellules bordant la matrice osseuse, pas d’activité)
  2. Activation (recrutement des pré-ostéoclastes puis ostéoclastes)
  3. Résorption (Ostéoclastes résorbent la matrice)
  4. Inversion (Une fois résorbée, la matrice active les ostéoblastes)
  5. Formation (Ostéoblastes remplacent le tissu osseux disparu)
82
Q

Facteurs influençant le remodelage osseux

A

–> Stimulant la résorption
= PTH, Calcitriol, Hormones thyroïdiennes
–> Inhibant la résorption
= Calcitonine, Oestrogènes, Androgènes, Progestérone

–> Stimulant la formation
= Calcitriol, Oestrogènes
–> Inhibant la formation
= Glucocorticoïdes

83
Q

Signification du T-score

A

Ecart entre la densité minérale osseuse mesurée et la densité minérale osseuse théorique de l’adulte jeune, de même sexe au même site osseux

T-score > -1 = DMO normale
T-score ( -2,5 ; -1 ) = Ostéopénie
T-score < -2,5 = Ostéoporose

84
Q

Etiologies de l’ostéomalacie

A

–> Carence ou anomalies du métabolisme de la vitamine D
Carence d’apport en Vit D ou Ca2+, Défaut d’expo solaire, Anomalies métabolisme de la vitamine D (Déficit de l’hydroxylation rénale : IRC, Rachitisme ou hépatique : cirrhose), Défaut d’absorption de la D3, Sd néphrotique

–> Perte rénale du phosphate
–> Iatrogènes
Inhibiteurs de la minéralisation osseuse

–> Origines diverses
–> Autres
Amylose, myélome multiple…

85
Q

Les formes cliniques d’ostéoporose

A
  • -> Ostéoporoses primaires
  • Ostéoporose pré et post ménauposique
  • Ostéoporose sénile
  • Ostéoporose idiopathique (rare ++)
  • -> Ostéoporose secondaire
  • Iatrogénie
  • Toxique (tabac, OH)
  • Métabolique (Hémochromatose génétique)
  • Maladies inflammatoires chroniques (LED, Arthrite rhumatoïde)
  • Endocrinienne (Hypercorticisme, DT1/2, Hyper(para)thyroïdie, Hypogonadisme)
  • Maladies de l’appareil digestif (Gastrectomie, cirrhose…)
  • Autres (Immobilisation prolongée, IR/IH, VIH…)
86
Q

Définition de l’hémochromatose

A

Maladie génétique causée par une absorption excessive de fer dépassant les capacités de stockage de l’org
Accumulation progressive de fer à l’origine de complications

Maladie autosomique récessive à pénétrance faible
Prédominance masculine

87
Q

Mutation de l’hémochromatose

A

Mutation du gène HFE (chromosome 6)

–> C282Y ou H63D

88
Q

Rôle de la protéine HFE

A

Régule l’homéostasie du fer en réduisant le transport des molécules de transferrine
Régule + l’hepcidine (qui régule - l’absorption intestinale de fer)

89
Q

Cliniques de l’hémochromatose

A
  • -> Atteinte générale
  • Mélanodermie
  • Anomalies des ongles
  • Asthénie
  • -> “ Glandes endocrines
  • Tb sexuels (baisse libido, impuissance…)
  • diabète bronzé (fer ds cellules béta)
  • -> “ Ostéoarticulaire
  • Douleurs
  • -> “ Cardiaque
  • Cyanose
  • TR, IC
  • -> “ Hépatique
  • Douleurs abdominales, HMG
  • Cirrhose jusque carcinome
90
Q

Diagnostic biologique de l’hémochromatose

A
  • -> Diagnostice surcharge en fer
  • Hyperferritinémie
  • Hypotransferrinémie
  • Hypersidérémie
  • Augmentation du coefficient de saturation de la transferrine (CST = Sidérémie/CTF)
  • Diminution de la capacité de fixation de la transferrine (CTF = 25 * Transferrine)

–> Diagnostic génétique
Recherche de la mutation sur sang total après consentement
Enquête familiale

91
Q

Classification des stades de l’hémochromatose

A

–> Stade 0 : CST<45% + Ferriténémie N
Pas de ttt, surveillance ts les 3 ans

–> Stade 1 : CST>45% + Ferritinémie N
Pas de ttt, surveillance ts les ans

–> Stade 2 : CST>45% + hyperferritinémie asymptomatique
–> Stade 3 : CST>45% + Hyerferritinémie + Atteintes cliniques avec retentissement sur la qualité de vie
(HMG, Impuissance, diabète, mélanodermie, arthralgie, asthénie)
–> Stade 4 : CST>45% + Hyerferritinémie + Atteintes cliniques mettant en jeu le pronostic vital
(Carinome hépatocellulaire, cirrhose, diabète, IC)

92
Q

Ttt de l’hémochromatose

A

–> Ttt d’attaque = les saignées
jusque Ferritine < 50 microg/L

–> ttt d’entretien
Eviter la reconstitution de la surcharge en fer
Saignées mensuelles ou trimestrielles

Ferritinémie à contrôler toutes les 2 saignées et Hb dans les 8 j précédant le ttt

–> ttt des complications
Maintenir Hb > 110 g/L
Hydratation correcte

Si CI aux saignées (Hb<110, IC, hypoT, grossesse)
- Chélateurs du fer

93
Q

Physiopathologie du coma acidocétosique

A

–> Conséquence d’une carence profonde en insuline, chez DT1++

Hyperglycémie due à

  • Diminution de la pénétration du glucose en IC
  • Glycogénolyse hépatique
  • Néoglucogénèse hépatique

Acidocétose :
Carence en insuline = augmentation de la lipolyse
–> Libération d’AG, oxydation en Acétyl-CoA qui sera utilisé pour la cétogénèse hépatique
(Ac. acétoacétique, Ac. béta hydroxybutyrique et acétone = Ac cétoniques)
=Ac fort qui vont entrainer une acidose métabolique à TA augmenté

94
Q

Critères bio d’un coma acidocétosique

A
  • Cétonurie
  • Glycosurie
  • Hyperglycémie (>2,(g/L)
  • Acidose métabolique à TA augmenté
  • Hypobicarbonatémie
95
Q

Définition du coma hyperosmolaire

A

Complication prévisible , d’installation lente, rare mais grave = Urgence diagnostic et thérapeutique

Chez le DT2 ++, se traduit par une déshydratation, une osmolarité plasmatique élevée et une hyperNa+

96
Q

Physiopathologie du coma hyperosmolaire

A

Carence relative en insuline qui permet d’inhiber la lipase (pas d’AG) mais pas la pénétration cellulaire du glucose.
Il est dû à un diabète mal équilibré :
–> Diabète mal équilibré
–> Aggravation de l’hyperglycémie
–> Polyurie osmotique liée à la glycosurie
–> DEC, IRAf : rétention hydrosodée et augmentation du seuil rénal de glucose
–> Hyperosmolarité
–> DIC
–> Coma hyperosmolaire
–> Diabète mal équilibré…

97
Q

Diagnostic biologique du coma hyperosmolaire

A
  • Hyperglycémie sévère ++
  • Glycosurie massive
  • Pas de Cétonurie
  • Hyperosmolarité plasmatique
  • Pas de cétose ou d’acidose
  • IRAf
  • Hémoconcentration
  • NFS : hyperleucocytose possible
98
Q

Les complications du coma hyperosmolaire

A
  • Collapsus
  • Tubulopathie aiguë anurique
  • Hypokaliémie
  • Hyperviscosité (due à déshydratation massive)
    Sécrétions exocrines pouvant causer une obstruction canalaire avec surinfection
    Thromboses vasculaires artérielles et veineuses
  • Séquelles encéphaliques et psychiques
  • Complications nosocomiales
99
Q

Ttt du coma hyperosmolaire

A

Urgence thérapeutique !

  • Réhydratation intense (6-8L en 12h) - Sérum physio puis glucosé
  • Remplissage si besoin
  • KCl
  • Insulinothérapie
  • ATB si nécessaire
  • Héparinate de calcium en dose préventive pour l’immobilisation prolongée et hyperviscosité
  • ttt du facteur déclenchant
100
Q

Physiopathologie de l’acidose lactique

A

Metformine = insulino-sensibilisateur inhibant la néogucogénèse hépatique ainsi que la glycolyse aérobie
–> Orientation du métabolisme vers une glycolyse anaérobie = augmentation des lactates
Lors d’une IR : diminution de l’élimination des lactates = Acidose
L’acidose –> Baisse du débit cardiaque –> Hypoxie et ainsi aggravant l’hyperlactatémie

101
Q

Etiologies de l’acidose lactique

A

–> Hyperproduction en cas de mauvaise oxygénation tissulaire
(état de choc, Anémie sévère, intox CO, Insuff respi, IC, hypoxémie..)
–> Altération de la néoglucogénèse hépatique
(IH, Intox OH, Biguanides)
–> Accumulation de lactates par défaut d’élimination
(IR, Prise de contraste iodé sans arrêter la metformine)

102
Q

Clinique de l’acidose lactique

A

–> Syndrome douloureux prodromique
asthénie, crampes, tb digestifs (N, V, D*, douleurs)
–> Tableau d’acidose métabolique
- Agitation anxieuse, tb de la conscience
- Polypnée de Kussmaul (sans haleine)
- Tachy, hypoT, oligurie

Evolution vers collapsus CV, anurie, TR

103
Q

Diagnostic biologique de l’acidose lactique

A
  • Acidose métabolique sévère à TA augmenté
    HypoHCO3-, HyperK+, Hyperlactatémie
    Pas de glycosurie ni cétonurie
104
Q

Ttt de l’acidose lactique

A

–> Urgence thérapeutique, Hospi en Réa
R : Réhydratation, Rééquilibration hydroélectrolytique
A : Alcalinisation (bicarbonate de Na+ hypertonique + Furosémide forte dose)
D : Dialyse en urgence
I : Insulinothérapie modérée
O : O2
F : Ttt des facteurs déclenchants
M : Mesures des surveillances (ECG, PA, état de conscience, lactates, gaz du sang, iono..)

105
Q

Etiologies DEC

A

–> Hydratation insuffisante

  • -> Pertes extra-rénales
  • Digestives (V, D, laxatifs)
  • Cutanées (sueurs, brûlures)

–> Pertes rénales
Natriurèse > 20mM
- Maladie rénale intrinsèque
- Anomalie fonctionnelle

106
Q

Etiologies DIC

A

–> Avec hypernatrémie
- Déficit d’apport d’eau
- Perte d’eau non compensée d’origine
> Extra-rénale (cutanée, digestive, pulmonaire)
> Rénale (polyurie osmotique, diabète insipide)
- Apport massif de Na+

–> Sans hyperNa+
TO élevé

107
Q

Etiologies HEC

A
  • -> Diminution de la Pression Oncotique intra-capillaire due à une hypoprotidémie sévère
  • IHC (pas de synthèse d’albumine) ++
  • Insuff d’apport (mal/dénutrition)
  • Sd Néphrotique (fuite rénale d’albumine) ++
  • -> Augmentation de la Pression Hydrostatique intra-capillaire avec hyperpression veineuse
  • IC par activation du SRAA
  • IRA/IRC
  • VD périphérique excessive
  • Choc septique

Les 3 étiologies de l’HEC = IC - Cirrhose - Sd Néphrotique

108
Q

Etiologies HIC

A

–> HIC pure
- Apports hydriques excessifs
Potomanie
Perfusion hypotonique massive
- Excrétion d’eau diminué
SiADH, apport exogène d’ADH

–> HIC + HEC
Cirrhose décompensée, IC, Sd néphrotique, IR terminale avec oligoanurie

–> HIC + DEC
Pertes sodées > Pertes hydriques
> Pertes extra-rénales = natriurèse < 20 mM/24h
Digestives (V, D)
Cutanées (sudation, brûlures)
> Pertes rénales = natriurèse > 20 mM/24h
diurétiques, néphropathies, hyperCa2+, polyurie osmotique