Biochimie 8 (Jasper) Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’état d’absorption ?

A

C’est lorsque les nutriments absorbés passent dans le sang.

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2
Q

Qu’est-ce que l’état de post-absorption ?

A

C’est lorsque l’organisme consomme ses réserves énergétiques pour fonctionner.

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3
Q

Comment l’organisme comble-t-il les besoins énergétiques constants avec des apports discontinus ?

A

Il stocke et mobilise les nutriments au besoin.

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4
Q

Pourquoi la régulation stockage vs utilisation des nutriments est vitale ?

A

C’est pour le maintien de la masse corporelle.

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5
Q

Quelles sont les principales formes de stockage chez l’humain ?

A

Les TAG.

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6
Q

Combien de temps les TAG permettent-ils la survie ?

A

Pendant une période d’environ deux mois.

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7
Q

Pourquoi les lipides ont-ils été choisis comme forme de réserve lipidique ?

A

Les lipides sont des substrats énergétiques très légers à haute densité énergétique, et il n’y a pas besoin d’eau pour leur stockage.

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8
Q

Quel avantage y a-t-il à stocker des TAG en termes de masse ?

A

Les TAG sont très légers donc il est possible d’en stocker une grande quantité sans augmenter considérablement la masse corporelle.

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9
Q

Les protéines sont-elles une forme de réserve énergétique ?

A

Non, toutes les protéines de l’organisme ont une fonction.

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10
Q

Qu’est-ce qu’une forme de réserve ?

A

C’est un substrat qui n’a pas d’autre fonction que d’être utilisable en cas de besoin. Les TAG en sont l’exemple parfait.

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11
Q

Quelles sont les principales sources de réserves caloriques ?

A

Le glucose sous forme de glycogène.

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12
Q

Comment le tissu hépatique fournit-il en continu du glucose pour les tissus gluco-dépendants ?

A

Le tissu hépatique stocke le glucose sous forme de glycogène et le libère dans le sang lorsque les tissus ont besoin de glucose.

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13
Q

Quels sont les tissus gluco-dépendants ?

A

Les neurones, les érythrocytes, la rétine, l’épithélium des gonades et les reins.

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14
Q

Combien de glucose sous forme de glycogène se trouve au niveau hépatique ?

A

Environ 75 à 100 g. Cette réserve ne suffit pas pour couvrir tous les besoins du SNC en 24 heures.

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15
Q

Pourquoi n’y a-t-il pas de recyclage par le cycle de Cori au niveau hépatique ?

A

Parce que le foie ne possède pas l’enzyme lactate déshydrogénase qui est nécessaire à ce processus.

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16
Q

Combien de glucides doit-on consommer par repas ?

A

Entre 45 à 75 g.

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17
Q

Quel est le rôle de l’insuline en cas de privation calorique importante ?

A

L’insuline permet de réserver le glucose pour les organes vitaux gluco-dépendants et ainsi épargner les protéines corporelles en dépit d’une acidocétose métabolique.

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18
Q

Combien de glucose sous forme de glycogène se trouve au niveau des muscles ?

A

Environ 150 à 300 g, avec un maximum de 400 g.

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19
Q

Comment les muscles peuvent-ils fournir du glucose ?

A

Indirectement, en convertissant le glycogène musculaire en lactate, qui est ensuite relâché dans le sang et converti en glucose par le foie grâce au cycle de Cori.

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20
Q

Quel est le pourcentage du besoin énergétique journalier couvert par les glycogènes hépatique et musculaire entre les repas ?

A

Près de 60%.

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21
Q

Qu’est-ce que représente une forme “alternative” de réserve ?

A

Les acides aminés et les muscles.

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22
Q

Comment le muscle se transforme-t-il en réservoir énergétique ?

A

En cas de nécessité métabolique plus urgente, le muscle se transforme en réservoir des substrats énergétiques.

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23
Q

Quelles sont les sources d’énergie à l’état “bien nourri” ?

A

Le glycogène représente environ 60%, le tissu adipeux environ 40% et les acides aminés (protéolyse musculaire) sont négligeables.

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24
Q

Quelles sont les sources d’énergie lors de déficits protéino-caloriques ?

A

Le tissu adipeux représente environ 90% (dont 20-30 % par les corps cétoniques), le glycérol, le lactate et autres représentent 5%, les acides aminés représentent 5%.

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25
Q

Quelles sont les sources d’énergie en état de stress aigu pathologique ?

A

Le tissu adipeux représente environ 45%, le glycogène environ 30% et les acides aminés (protéolyse musculaire) représentent environ 25%.

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26
Q

Quelle est la fonction des acides aminés et des muscles ?

A

Maintenir un apport continu de nutriments dans le courant sanguin, malgré la consommation intermittente d’aliments.

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27
Q

Quelles hormones favorisent la régulation de brève durée entre les états post-prandial et post-absorption ?

A

Insuline, glucagon, adrénaline, cortisol et thyroxine.

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28
Q

Comment est régulée l’utilisation des réserves énergétiques ?

A

L’utilisation des réserves énergétiques est finement régulée dans le temps, par plusieurs hormones et par plusieurs voies métaboliques.

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29
Q

Quels sont les substrats énergétiques circulants ?

A

Les substrats énergétiques circulants sont le glucose, les précurseurs du glucose, les lipides et les acides aminés glucogènes.

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30
Q

Comment les lipides peuvent-ils circuler ?

A

Les lipides peuvent circuler sous trois formes : les acides gras, les acides gras des TAG et les corps cétoniques.

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31
Q

Quels sont les organes du métabolisme énergétique ?

A

Les organes du métabolisme énergétique sont le foie, les reins, les intestins, le cerveau et le muscle.

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32
Q

Quelles sont les fonctions des acides aminés et des muscles ?

A

Les fonctions des acides aminés et des muscles sont de maintenir un apport continu de nutriments dans le courant sanguin, malgré la consommation intermittente d’aliments.

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33
Q

Quels sont les pourcentages de glycogène et de tissu adipeux à…

A

A l’état “bien nourri”, le glycogène représente environ 60% et le tissu adipeux environ 40% des sources d’énergie.

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34
Q

Quelles sont les sources d’énergie en cas de déficits protéin…

A

Les sources d’énergie en cas de déficits protéino-caloriques sont le tissu adipeux (environ 90%, dont 20-30% par les corps cétoniques), le glycérol, le lactate et autres (environ 5%) et les acides aminés (protéolyse musculaire) (environ 5%).

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35
Q

Comment les corps cétoniques sont-ils formés ?

A

Les corps cétoniques sont formés par le foie à partir des acides gras, surtout lors du jeûne court ou prolongé.

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36
Q

Quel est le rôle des hormones dans la régulation de l’utilisa…

A

Les hormones ont un rôle important dans la régulation de l’utilisation des réserves énergétiques en agissant sur plusieurs voies métaboliques et en favorisant la meilleure utilisation de ces réserves dans le temps.

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37
Q

Quels sont les substrats énergétiques circulants venant de la…

A

Les substrats énergétiques circulants venant de la gluconéogenèse sont le lactate, le glycérol et les acides aminés glucogènes (ala, gln, gly, ser) venant de l’alimentation ou du catabolisme des protéines tissulaires, surtout les muscles.

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38
Q

Quels sont les organes qui participent au métabolisme énergie…

A

Les organes qui participent au métabolisme énergétique sont le foie, les reins, les intestins, le cerveau et le muscle.

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39
Q

Quels sont les deux états de l’organisme du point de vue nutritionnel ?

A

L’état d’absorption, où les nutriments sont absorbés et passent dans le sang et l’état de post-absorption où l’organisme consomme ses réserves énergétiques pour fonctionner.

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40
Q

Pourquoi l’organisme a-t-il besoin de stocker et de mobiliser des nutriments ?

A

Parce que les apports en nutriments sont discontinus alors que les besoins en énergie sont constants.

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41
Q

Pourquoi la régulation du stockage et de l’utilisation des nutriments est-elle vitale ?

A

Pour garantir le maintien de la masse corporelle.

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42
Q

Quelle est la principale forme de stockage des lipides chez l’humain ?

A

Les TAG (triglycérides).

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43
Q

Pendant combien de temps les TAG peuvent-ils assurer la survie de l’organisme ?

A

Pendant environ deux mois.

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44
Q

Pourquoi le stockage des lipides est-il avantageux d’un point de vue évolutif ?

A

Parce que les lipides sont des substrats énergétiques très légers, à haute densité énergétique (9 kcal/g) et qui ne nécessitent pas d’eau pour être stockés.

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45
Q

Les protéines sont-elles une forme de réserve énergétique ?

A

Non, les protéines ont une fonction spécifique dans l’organisme et ne sont pas stockées comme réserve énergétique.

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46
Q

Quelle est la principale source de réserve calorique à partir de glucose ?

A

Le glycogène, stocké dans le foie et les muscles.

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47
Q

Que permet de prédire l’équation de Harris-Benedict ?

A

Le métabolisme de base (MB), c’est-à-dire la quantité de calories brûlées par jour pour maintenir les fonctions vitales au repos.

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48
Q

Combien de glucose l’organisme a-t-il besoin par jour selon l’équation de Harris-Benedict pour un homme de 40 ans, pesant 65 kg et mesurant 165 cm ?

A

Environ 370 g de glucose par jour, car 1 g de glucose équivaut à 4 kcal.

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49
Q

Quels sont les tissus qui ont un besoin constant en glucose ?

A

Les neurones, les érythrocytes, la rétine, l’épithélium des gonades et des reins.

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50
Q

Comment le tissu hépatique contribue-t-il à fournir du glucose aux tissus gluco-dépendants ?

A

En stockant le glucose sous forme de glycogène hépatique et en le fournissant de manière continue aux tissus gluco-dépendants.

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51
Q

Quelle est la quantité de glucose sous forme de glycogène au niveau hépatique?

A

~75 à 100 g

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52
Q

Pendant combien de temps la réserve hépatique de glucose peut-elle suffire aux besoins du SNC?

A

Cette réserve suffit à peine aux besoins du SNC en 24 h.

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53
Q

Le cycle de Cori recycle-t-il le glycogène hépatique?

A

Pas de recyclage par le cycle de Cori.

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54
Q

Combien de glucides sont nécessaires par repas?

A

Il faut entre 45 à 75 g de glucides par repas.

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55
Q

Quelle est la priorité en cas de privation calorique importante?

A

Réserver le glucose pour les organes vitaux gluco-dépendants et épargner les protéines corporelles, et ce en dépit d’une acidocétose métabolique, grâce à la présence d’insuline.

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56
Q

Quelle est la quantité de glucose sous forme de glycogène musculaire?

A

~150 à 300 g; maximum: 400 g

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57
Q

Comment le muscle peut-il fournir du glucose indirectement?

A

Le myocyte ne possède pas l’enzyme glucose-6-phosphatase! Le glycogène musculaire doit être transformé en lactate, libéré et ensuite transformé par le foie en glucose via le cycle de Cori.

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58
Q

Quelle est la proportion du besoin énergétique journalier couverte par les glycogènes hépatique et musculaire entre les repas?

A

Entre les repas, les glycogènes hépatique et musculaire couvrent près de 60% du besoin énergétique journalier.

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59
Q

Quelle est la source la plus importante de l’organisme ?

A

Le tissu adipeux, qui contient environ 10-12 kg de graisses et représente ~100 000 kcal.

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60
Q

Quel est le pourcentage des besoins énergétiques couvert par les graisses du tissu adipeux entre les repas ?

A

Près de 40%.

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61
Q

Les tissus gluco-dépendants peuvent-ils utiliser les AGL comme source d’énergie ?

A

Non, ils ne peuvent pas utiliser les Acides Gras Libres comme source d’énergie. Ils s’adaptent après plusieurs jours de déprivation protéino-calorique et utilisent glucose et corps cétoniques comme sources d’énergie.

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62
Q

Les acides aminés participent-ils normalement comme réserves énergétiques dans les muscles ?

A

Non, les acides aminés ne participent pas en temps normal comme réserves énergétiques. Cependant, ils représentent une forme “alternative” de réserve en cas de besoin accru, tels qu’au cours du jeûne.

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63
Q

En cas de nécessité métabolique urgente, que se passe-t-il au niveau des muscles ?

A

Le muscle se transforme en réservoir des substrats énergétiques pour couvrir les besoins énergétiques de l’organisme.

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64
Q

Quelle est la source d’énergie à l’état “bien nourri” ?

A

Le glycogène représente environ 60%, le tissu adipeux représente environ 40% et la quantité d’acides aminés provenant de la protéolyse musculaire est négligeable.

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65
Q

Quelle est la source d’énergie lors de déficits protéino-caloriques ?

A

Le tissu adipeux représente environ 90% de la source d’énergie, dont 20-30% par les corps cétoniques. Le glycérol, lactate et autres représentent environ 5% et les acides aminés provenant de la protéolyse musculaire représentent aussi environ 5%.

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66
Q

Quelle est la source d’énergie en état de stress aigu pathologique ?

A

Le tissu adipeux représente environ 45%, le glycogène représente environ 30% et les acides aminés provenant de la protéolyse musculaire représentent environ 25%.

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67
Q

Quel est le rôle des lipides et du tissu adipeux ?

A

Leur rôle est de maintenir un apport continu de nutriments dans le courant sanguin malgré la consommation intermittente d’aliments, grâce au stockage durant l’alimentation et à la libération pendant la période de post-absorption et de jeûne.

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68
Q

Quelles sont les hormones qui favorisent la régulation de brève durée entre les états post-prandial et post-absorption ?

A

Les hormones qui favorisent la régulation de brève durée sont l’insuline, le glucagon, l’adrénaline, le cortisol et la thyroxine.

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69
Q

Quelle est la durée de vie des réserves énergétiques dans l’organisme ?

A

En réalité, elle est moins de deux mois, principalement en raison de la perte de plusieurs protéines essentielles au fonctionnement de l’organisme.

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70
Q

Comment est régulée l’utilisation des réserves énergétiques ?

A

L’utilisation des réserves énergétiques est finement régulée dans le temps, par plusieurs hormones et par plusieurs voies métaboliques pour favoriser la meilleure utilisation de ses réserves par le biais d’interconversions, surtout au niveau hépatique.

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71
Q

Quels sont les substrats énergétiques circulants dans le corps ?

A

Les substrats énergétiques circulants dans le corps sont le glucose, les précurseurs du glucose, les lipides sous forme d’acides gras ou sous forme de corps cétoniques, et les acides aminés glucogènes.

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72
Q

Comment sont transportés les acides gras ?

A

Les acides gras sont transportés soit par les chylomicrons formés dans l’intestin en période postprandiale, soit par les VLDL produits au niveau du foie en période de post-absorption.

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73
Q

Quel est l’organe qui consomme 20 à 25% de la production quotidienne d’ATP ?

A

Cerveau

74
Q

Le cerveau a-t-il une forme de stockage de l’énergie ?

A

Non

75
Q

Quelle est la source d’énergie utilisée par le cerveau ?

A

Le glucose

76
Q

Les corps cétoniques peuvent-ils être utilisés comme source d’énergie par le cerveau ?

A

Oui

77
Q

L’insuline a-t-elle un effet sur le métabolisme énergétique du cerveau ?

A

Non

78
Q

Quel est l’organe qui peut consommer entre 20 et 80 % de la production énergétique de l’organisme ?

A

Muscle

79
Q

Le muscle a-t-il une réserve énergétique sous forme de protéines ?

A

Oui, mais uniquement en cas de besoin

80
Q

Quelle est la source d’énergie utilisée par le muscle lorsqu’il est en présence d’insuline ?

A

Glucose, provenant des repas

81
Q

Dans quelles circonstances les acides gras et corps cétoniques sont-ils utilisés comme source d’énergie par le muscle ?

A

Post-absorption et jeûne

82
Q

Quel est l’organe qui possède une réserve de glucose (glycogène) pour les besoins immédiats de l’organisme ?

A

Foie

83
Q

Comment le foie peut-il produire du glucose ?

A

À partir du glycogène ou des précurseurs tels que les AA, glycérol, alanine et lactate produits par d’autres organes

84
Q

En cas d’excès d’apport de glucose, que fait le foie ?

A

Il renvoie ce dernier vers les tissus consommateurs ou de stockage (adipocytes) sous forme de TAG-VLDL

85
Q

Quelle est la source d’énergie utilisée par le foie en postprandiale ?

A

Acides aminés ou acides gras à courte chaîne

86
Q

Dans quelles circonstances les AG sont-ils utilisés comme source d’énergie par le foie ?

A

Post-absorption et jeûne

87
Q

Qu’est-ce que le tissu adipeux ?

A

Le tissu adipeux est une réserve de triglycérides qui peut libérer des acides gras et du glycérol en l’absence d’insuline, mais encore plus en présence de glucagon/adrénaline.

88
Q

Comment le tissu adipeux est-il utilisé comme source d’énergie ?

A

Le tissu adipeux peut être utilisé comme source d’énergie avec du glucose en présence d’insuline pendant la période postprandiale et avec des acides gras dans les autres circonstances telles que le post-absorption, le jeûne, mais peu.

89
Q

Quelle est la fonction des reins et des intestins ?

A

Les reins réabsorbent activement le glucose vers la circulation sanguine. Les reins et les intestins effectuent également la gluconéogenèse en cas de jeûne prolongé et d’état de stress.

90
Q

Quelle est la source d’énergie utilisée par les reins ?

A

Les reins utilisent la glutamine et l’asparagine comme source d’énergie.

91
Q

Quels sont les résidus potentiellement toxiques excrétés par les reins ?

A

Les reins excrètent les résidus potentiellement toxiques tels que l’ammoniaque et le CO2 sous forme d’urée d’origine hépatique et l’ammoniaque d’origine extra-hépatique.

92
Q

Quels sont les processus d’élimination des poumons ?

A

Les poumons éliminent le CO2 et enrichissent le sang en oxygène et éliminent les corps cétoniques en excès sous forme d’acétone.

93
Q

Quels sont les différents états en fonction du temps qui sépare la dernière prise alimentaire ?

A

En temps normal, il y a quatre états: l’état d’absorption ou postprandial entre 4 à 8 heures; l’état de post-absorption entre 4 à 16-24 heures; l’état de jeûne restreint ou court entre 1 à 4 jours; l’état de jeûne prolongé au-delà de 4 jours après le dernier repas.

94
Q

Quelle est la source d’énergie à l’état «bien nourri» ?

A

La source d’énergie à l’état «bien nourri» est le glycogène (60%) et le tissu adipeux (40%), tandis que les acides aminés (protéolyse musculaire) sont négligeables.

95
Q

Que se passe-t-il en cas de déficit protéino-calorique ?

A

En cas de déficit protéino-calorique, le tissu adipeux est utilisé à 90% (dont 20-30% par les corps cétoniques), le glycérol, le lactate et autres à 5%, et les acides aminés (protéolyse musculaire) à 5%.

96
Q

Comment est définie la période postprandiale ?

A

La période postprandiale est définie comme la période d’absorption des aliments après leur ingestion, dont la durée dépend de la nature de la diète ingérée, de la vitesse de vidange gastrique et de la capacité d’absorption du système digestif.

97
Q

Quels sont les métabolites importants pour l’anabolisme en postprandial ?

A

Le glucose (Glc) est la principale source d’énergie en postprandial. Les acides aminés et les lipides sont également importants pour remplacer les protéines ou les lipides dégradés.

98
Q

Comment les métabolites excédentaires en postprandial sont-ils transformés ?

A

Les métabolites excédentaires, quelle que soit leur source, sont transformés en lipides s’ils ne servent pas à l’anabolisme.

99
Q

Quels sont les changements métaboliques postprandiaux assurés par l’insulinémie et la glycémie ?

A

Les changements métaboliques postprandiaux sont assurés par l’insulinémie et la glycémie, avec une hyperinsulinémie induite par les glucides et la stimulation du nerf vague, tandis que la diminution en glucagon est induite

100
Q

Quelle est la fonction du tissu adipeux ?

A

Réserve de TAG.

101
Q

Dans quelles circonstances le tissu adipeux libère-t-il des acides gras et du glycérol ?

A

En l’absence d’insuline, encore plus en présence de glucagon/adrenaline.

102
Q

Quelle est la source d’énergie du tissu adipeux ?

A

Glucose en présence d’insuline pendant la période postprandiale. AG dans les autres circonstances (post-absorption, jeûne, mais peu).

103
Q

Que font les reins en termes de réabsorption de glucose ?

A

Les reins réabsorbent activement le glucose vers la circulation sanguine.

104
Q

Dans quelle situation les reins et les intestins effectuent-ils la gluconéogenèse ?

A

Dans les cas de jeûne prolongé et d’état de stress.

105
Q

Quelle est la source d’énergie utilisée par les reins et les intestins ?

A

Glutamine et asparagine.

106
Q

Quels sont les résidus potentiellement toxiques éliminés par les reins, les poumons et les intestins ?

A

Les reins et les poumons éliminent le CO2. Les reins éliminent également l’ammoniaque et le CO2 sous forme d’urée d’origine hépatique. Les intestins éliminent également l’ammoniaque d’origine extra-hépatique.

107
Q

Quels sont les rôles des poumons en termes d’élimination des corps cétoniques ?

A

Les poumons éliminent les corps cétoniques en excès sous forme d’acétone.

108
Q

Combien d’états en temps normal distingue-t-on en fonction du temps qui sépare la dernière prise alimentaire ?

A

Quatre états.

109
Q

Quels sont les quatre états en temps normal ?

A

L’état d’absorption ou postprandial, l’état de post-absorption, l’état de jeûne restreint ou court et l’état de jeûne prolongé.

110
Q

Quelle est la couverture temporelle de besoins en énergie ?

A

Les états d’absorption et de post-absorption se succèdent tout en se chevauchant selon le rythme des repas.

111
Q

Quelle est la source d’énergie à l’état «bien nourri» ?

A

Glycogène (60%) et tissu adipeux (40%). Acides aminés (protéolyse musculaire) sont négligeables.

112
Q

Quelle est la source d’énergie lors de déficits protéino-caloriques ?

A

Tissu adipeux (90%, dont 20-30% par les corps cétoniques), glycérol, lactate, autres (5%), acides aminés (protéolyse musculaire) (5%).

113
Q

Définissez la phase postprandiale.

A

Période d’absorption des aliments après leur ingestion.

114
Q

Comment la phase postprandiale est-elle déterminée en termes de durée ?

A

Par la nature de la diète ingérée, la vitesse de vidange gastrique et la capacité d’absorption du système digestif.

115
Q

Qu’est-ce que la phase postprandiale ?

A

Les 4-8 heures qui suivent la prise alimentaire, jusqu’au moment où l’organisme fait la transition entre arrêt de mise en réserve vers une mobilisation/utilisation des réserves.

116
Q

Qu’est-ce qui l’emporte sur l’autre (anabolisme ou catabolisme) pendant la phase postprandiale ?

A

L’anabolisme l’emporte sur le catabolisme, entraînant le stockage de nutriments.

117
Q

Quelle est la principale source d’énergie pendant la phase postprandiale ?

A

Le glucose.

118
Q

Que font les acides aminés et les lipides pendant la phase postprandiale ?

A

Ils sont utilisés pour remplacer les protéines ou les lipides qui ont été dégradés.

119
Q

Quelle quantité des nutriments absorbés est généralement produite en ATP pendant la phase postprandiale ?

A

Une petite quantité.

120
Q

Comment les substrats circulants et le rapport insuline/glucagon affectent-ils le métabolisme des glucides ?

A

Ils stimulent la glycolyse, inhibent la gluconéogenèse et la glycogénolyse dans le foie, stimulent la glycogénogenèse et le captage du glucose par les tissus périphériques.

121
Q

Comment les substrats circulants et le rapport insuline/glucagon affectent-ils le métabolisme des lipides ?

A

Ils stimulent la lipogenèse et l’activité de la LPL, oxydent les acides gras selon les besoins des tissus en énergie et inhibent la lipolyse.

122
Q

Comment se déroule l’absorption du glucose après un repas ?

A

Le glucose est capté par les tissus périphériques, tels que les muscles squelettiques et les tissus adipeux, après avoir été retenu à hauteur de 30% par le foie.

123
Q

Comment se déroule le métabolisme hépatique du glucose ?

A

Le glucose est capté par le foie par le biais du transporteur GLUT2, puis transformé en G6P par la glucokinase. Le G6P peut être stocké sous forme de glycogène, être utilisé pour la glycolyse suivie de la voie de pentose-phosphate et la lipogenèse, ou être oxydé complètement selon les besoins.

124
Q

Quel est le rôle du muscle squelettique dans le métabolisme du glucose ?

A

Le muscle squelettique utilise le glucose pour produire de l’ATP et contribue à activer la glycogénogenèse musculaire.

125
Q

Quelle est la capacité de stockage de glycogène pour le foie et les muscles ?

A

Le foie peut stocker environ 100g de glycogène, tandis que les muscles peuvent stocker environ 400g de glycogène.

126
Q

Comment l’excès de glucose affecte-t-il le métabolisme du glucose ?

A

L’excès de glucose peut favoriser la lipogenèse, inhiber la glycolyse et la glycogénolyse hépatique, stimuler la glycogénogenèse hépatique et musculaire et inhiber la gluconéogenèse et la glycogénolyse hépatique.

127
Q

Quel est l’activateur du métabolisme des lipides ?

A

L’AMP non cyclique, qui est un signe de baisse de l’énergie cellulaire.

128
Q

Quels sont les deux inhibiteurs du métabolisme des lipides ?

A

Le glucose 6-P et l’ATP, qui sont des signes de hausse de l’énergie cellulaire.

129
Q

Que se passe-t-il lors du métabolisme des lipides en postprandial ?

A

Les chylomicrons sont convertis en AG oxydés ou stockés en tant que lipides dans les adipocytes. Les TAG des chylomicrons sont captés majoritairement par les muscles squelettiques et le tissu adipeux. Seulement 20% par le foie. Le cholestérol alimentaire est transporté vers les hépatocytes.

130
Q

Qu’arrive-t-il aux “remnants” des chylomicrons ?

A

Les “remnants” des chylomicrons apportent le cholestérol et les vitamines ADEK d’origine alimentaire vers les hépatocytes.

131
Q

Comment le foie traite-t-il les lipides ingérés ?

A

Les lipides ingérés sont incorporés dans les VLDL qui sont transportés vers les tissus adipeux et les tissus consommateurs. Les VLDL se transforment en IDL dans le sang puis en LDL qui est capté par les cellules cibles.

132
Q

Comment se déroule le métabolisme en post-absorption ?

A

Le métabolisme en post-absorption est l’état métabolique de l’organisme après une nuit de jeûne physiologique se produisant lorsqu’il n’y a plus de nutriments dans le tube digestif. Le jeûne dure entre 8-16 heures, parfois plus longtemps.

133
Q

Que se passe-t-il si la reprise d’un repas dure plus de 12 heures ?

A

Il y a une augmentation graduelle de la lipolyse adipocytaire.

134
Q

Comment la b-oxydation est-elle affectée dans la plupart des tissus durant cette période ?

A

Elle augmente, tandis que la glycolyse diminue.

135
Q

Pourquoi le foie augmente-t-il la synthèse des corps cétoniques pendant la période de post-absorption avancée ?

A

Pour nourrir les tissus non-glucodépendants et réserver la consommation du glucose aux tissus gluco-dépendants.

136
Q

À partir de quoi se fait la cétogenèse hépatique ?

A

Elle se fait à partir de l’acétyl-CoA provenant de la b-oxydation des AG, eux-mêmes provenant principalement des adipocytes.

137
Q

Comment est affectée la b-oxydation et la glycolyse pendant la période de post-absorption avancée ?

A

La b-oxydation augmente et la glycolyse diminue.

138
Q

Quelle est la fonction du PK dans le foie ?

A

Il permet la synthèse de pyruvate à partir du PEP.

139
Q

Quelle est la voie inhibitrice hormonale du foie ?

A

La voie Glucagon/PKA.

140
Q

Quels sont les inhibiteurs allostériques du foie et d’autres tissus ?

A

L’ATP, l’acétyl-CoA, l’AGLC et l’Ala (si protéolyse).

141
Q

Quels sont les processus métaboliques durant la période de post-absorption ?

A

La b-oxydation augmente, la synthèse des corps cétoniques augmente, la glycolyse diminue.

142
Q

Après une journée de jeûne, qu’est-ce qui peut résulter en état d’acidocétose ?

A

L’accumulation de lactate et des corps cétoniques (acétoacétate, b-hydroxybutyrate et acétone).

143
Q

Que se passe-t-il chez un sujet sain lorsque les corps cétoniques s’accumulent ?

A

Cela stimule le pancréas à produire de l’insuline.

144
Q

Que se passe-t-il si la reprise d’un repas dure plus de 12 heures ?

A

Il y a une augmentation graduelle de la lipolyse adipocytaire.

145
Q

Comment se comportent la b-oxydation et la glycolyse dans la plupart des tissus pendant l’utilisation des acides gras ?

A

La b-oxydation augmente tandis que la glycolyse diminue.

146
Q

Pourquoi le foie augmente-t-il la synthèse des corps cétoniques en période de post-absorption avancée ?

A

Pour nourrir les tissus non-glucodépendants et réserver la consommation de glucose aux tissus gluco-dépendants.

147
Q

Qu’est-ce qui contribue principalement à la cétogenèse hépatique ?

A

L’acétyl-CoA provenant de la b-oxydation des AG, eux-mêmes provenant principalement des adipocytes.

148
Q

Quels sont les inhibiteurs allostériques de la voie Glucagon/PKA dans le foie et les autres tissus ?

A

ATP, acétyl-CoA, AGLC et Ala (si protéolyse)

149
Q

Quel est le processus métabolique en période de post-absorption ?

A

La b-oxydation augmente, la glycolyse diminue et le foie augmente la synthèse des corps cétoniques.

150
Q

Quelle est la principale caractéristique métabolique d’un jeûne de 1 à 3-5 jours chez l’homme ?

A

L’obligation absolue de fournir du glucose au cerveau.

151
Q

Comment est synthétisé le glucose pendant un jeûne de 1 à 3-5 jours ?

A

Par gluconéogenèse à partir des AA principalement, mais aussi lactate et glycérol.

152
Q

Pendant un jeûne de 2 à 5 jours, quelles sont les principales sources de glucose ?

A

Du glucose circulant et du peu de glycogène hépatique restant, ainsi que la gluconéogenèse à partir de substrats tels que les AA, le glycérol et le lactate.

153
Q

Comment le corps utilise-t-il les cycles de Cori et Ala-Glc pendant un jeûne court ?

A

Les mêmes carbones qui servent à synthétiser le Glc sont recyclés grâce à l’oxydation des AG, facilitée par le glucagon et l’adrénaline.

154
Q

Qu’est-ce que le bilan azoté et comment le calcule-t-on ?

A

Le bilan azoté est la différence entre les protéines ingérées et l’azote uréique urinaire, ajusté pour prendre en compte les pertes d’azote non-uréique. On le calcule avec la formule BA= (prot. ingérées (g/24h)/ 6.25)- N uréique urinaire (g/24h) – 4g N.

155
Q

Qu’arrive-t-il au muscle pendant l’utilisation des acides gras ?

A

Le muscle devient une source riche en AA, avec une augmentation marquée de la protéolyse musculaire.

156
Q

Quelles sont les principales sources d’AA dans le foie pendant l’utilisation des acides gras ?

A

Gln et surtout Ala constituent plus de 50% des AA plasmatiques, qui sont utilisés pour la gluconéogenèse, l’uréogenèse et la production d’ATP.

157
Q

Comment la perte protéique pendant l’utilisation des acides gras affecte-t-elle les organes ?

A

La perte peut entraver leur fonctionnement normal, ce qui peut causer des signes tels que la malabsorption et des troubles digestifs.

158
Q

Quelles sont les adaptations en période de jeûne court ?

A

Le corps utilise les acides gras comme substrat énergétique exclusif de nombreux tissus, et la gluconéogenèse à partir d’AA, de lactate et de glycérol fournit du glucose au cerveau.

159
Q

Quelles sont les principales modifications hormonales qui entraînent une augmentation de la protéolyse en période de jeûne court ?

A

L’hypoinsulinémie et l’hypercortisolémie.

160
Q

À quoi correspond la phase de jeûne court ?

A

À une adaptation rapide permettant de fournir du glucose au cerveau et aux autres tissus vitaux gluco-dépendants.

161
Q

Pourquoi la fonte protéique trop rapide en période de jeûne court est-elle incompatible avec une survie prolongée ?

A

Parce que cette situation ne peut pas perdurer.

162
Q

Quelles sont les affections dues au jeûne prolongé ?

A

Les complications secondaires causées par la déplétion protéique.

163
Q

Quels sont les mécanismes d’adaptation visant à limiter la déplétion protéique en période de jeûne prolongé ?

A

Glycogénolyse musculaire, lacticogenèse musculaire (cycle de Cori), lipolyse adipocytaire et gluconéogenèse.

164
Q

À partir de quoi le foie produit-il du glucose en période de jeûne prolongé ?

A

À partir de lactate et du glycérol, moins avec les acides aminés (alanine).

165
Q

À partir de quoi les reins produisent-ils du glucose en période de jeûne prolongé ?

A

À partir de la glutamine.

166
Q

Quel est l’effet de la cétogenèse et de la cétolyse en période de jeûne prolongé ?

A

Utilisation accrue des corps cétoniques.

167
Q

Combien de jours de jeûne sont nécessaires pour que les graisses du tissu adipeux couvrent 90 % du besoin énergétique journalier ?

A

5 jours.

168
Q

Quel est le pourcentage de couverture du besoin en énergie de l’organisme par les corps cétoniques après 40 jours de jeûne ?

A

30 %.

169
Q

Quel est le pourcentage de couverture du besoin en énergie du cerveau par les corps cétoniques après 40 jours de jeûne ?

A

90 %.

170
Q

Quel est le résultat de la production d’insuline en période de jeûne prolongé ?

A

Réduire la protéolyse et moduler la lipolyse adipocytaire et la cétogenèse selon les besoins

171
Q

Quelles sont les deux impératifs en période de jeûne ?

A

Produire le glucose nécessaire aux tissus gluco-dépendants en phase de jeûne court et minimiser le catabolisme protéique en prévision d’un jeûne prolongé en phase II.

172
Q

Comment se résume l’orientation des adaptations métaboliques en période de jeûne ?

A

Produire du glucose en phase I et éviter la déplétion protéique en phase II.

173
Q

Quels sont les mécanismes d’adaptation pour produire du glucose en phase I de jeûne ?

A

Stimulation de la gluconéogenèse à partir des acides aminés libérés par protéolyse dans les muscles squelettiques.

174
Q

Quels sont les mécanismes d’adaptation pour minimiser la déplétion protéique en phase II de jeûne ?

A

Augmentation progressive de la lipolyse adipocytaire, activation de la b-oxydation, production d’acétyl-CoA et des corps cétoniques, et utilisation des corps cétoniques comme source énergétique.

175
Q

Quels sont les effets de l’activation de la b-oxydation en période de jeûne prolongé ?

A

Réduction du catabolisme musculaire et de l’excrétion azotée.

176
Q

À quoi sert la production d’insuline en période de jeûne prolongé ?

A

Pour réduire la protéolyse et moduler selon les besoins la lipolyse adipocytaire et la cétogenèse.

177
Q

Qu’est-ce que la cétolyse ?

A

C’est la dégradation des corps cétoniques pour produire de l’énergie.

178
Q

Comment est produite la glutamine aux reins en période de jeûne prolongé ?

A

À partir des acides aminés issus de la dégradation des protéines corporelles.

179
Q

Comment est produite l’ammoniaque dans les urines en période de jeûne prolongé ?

A

À partir de la glutamine aux reins.

180
Q

Comment l’utilisation accrue des corps cétoniques en période de jeûne prolongé réduit la nécessité d’une gluconéogenèse excessive et épargne les protéines musculaires ?

A

En réduisant la dépendance envers le glucose.