Biais cognitifs Flashcards
Vrai ou Faux.
Près de 70% des erreurs médicales diagnostiques sont considérées comme associées à une composante cognitive.
Vrai
Compléter les espaces vides.
Le raisonnement clinique consiste à synthétiser
_________ obtenue au départ d’une situation clinique,
à l’intégrer avec les ____________ et
__________ pour poser un diagnostic et à prendre des
décisions thérapeutiques.
Le raisonnement clinique consiste à synthétiser
l’information obtenue au départ d’une situation clinique,
à l’intégrer avec les connaissances préalables et
l’expérience pour poser un diagnostic et à prendre des
décisions thérapeutiques.

À quelle notion fait-on référence ?
- Consiste à synthétiser l’information obtenue d’une situation clinique en lien avec la probabilité de certains diagnostics,
- À faire évoluer la probabilité relative de ces diagnostics par la récolte sélective d’information clinique additionnelle (qui sont autant de tests diagnostiques)
- À intégrer ces informations avec les connaissances préalables et l’expérience pour poser un diagnostic différentiel optimal et prendre des décisions thérapeutiques
Au raisonnement clinique
Vrai ou Faux
La notion d’expérience est étroitement liée aux biais cognitifs.
Vrai
À quelle notion fait-on référence ?
- Quand un raisonnement comporte plusieurs issues possibles, on considère une distribution de probabilité pour ces issues.
- Cette distribution est révisée à chaque nouvelle observation et s’affine de plus en plus. (évolution du raisonnement clinique)
- Ainsi un diagnostic indique qu’une maladie plus qu’une autre est probablement à l’origine des symptômes d’un patient, et des examens renforcent ou infirment cette hypothèse.
L’inférence Bayesienne (Bayesian reasoning)
À quelle notion fait-on référence ?
Nombre de cas d’un maladie donnée à un moment donné au sein
d’une population (exprimé en %).
Prévalence
À quelle notion fait-on référence ?
La probabilité d’avoir un problème de santé donné sur la base des caractéristiques connues avant l’application d’un test chez un individu.
Probabilité pré-test.
- Équivalent de la prévalence, mais pour un seul individu.
- Notre appréciation de la probabilité pré-test sera déterminée par notre compréhension de la prévalence au sein d’une population d’individus présentant des caractéristiques similaires.
La probabilité pré-test est utile de 4 façons. Lesquelles ?
- Elle aide à décider s’il est pertinent d’utiliser un test.
(Ex : PPT et tests de lésions méniscales)
- Elle aide à sélectionner des tests pertinents.
(Ex : Sciatalgie et examen neurologique)
- Elle aide à interpréter le résultat d’un test.
(Ex : PPT élevée et test méniscal négatif)
- Elle aide à établir la pertinence de traiter :
- Sans test additionnel
- En attendant le résultat d’un test
(Ex : Signe inflammatoires francs et RICE)
Qu’est-ce qu’un biais expérimentaux ?
Biais associé au devis expérimental utilisé pour :
- Étudier des interventions
- Étudiers des tests diagnostiques
- Effectuer une synthèse de connaissances
Qu’est-ce qu’un biais cognitif ?
Biais inhérents aux processus cognitifs qui caractérisent le raisonnement clinique.
À quelle notion fait-on référence ?
Attitudes préconçues et défavorables envers un groupe qui partage des caractéristiques communes.
Préjugé
À quelle notion fait-on référence ?
Intrusion des sentiments et des émotions du clinicien dans l’analyse d’une situation.
Biais affectifs. (Les préjugés constituent une forme de biais affectif)
Vrai ou Faux
Un biais affectif est une forme de préjugé.
Faux. Les préjugés constituent une forme de biais affectif.
Il existe 4 sources de biais affectifs. Quelles sont elles ?
- En lien avec des ______________
- Groupes ethniques
- Orientations sexuelles - En lien avec des ___________
- Obésité
- Abus de substances
- Santé mentale/Trouble de la personnalité - Mauvaise ___________
- ________________
- En lien avec des préjugés
- Groupes ethniques
- Orientations sexuelles - En lien avec des problèmes de santé
- Obésité
- Abus de substances
- Santé mentale/Trouble de la personnalité - Mauvaise compliance
- Consultations répétées pour motifs anodins
À quelle notion fait-on référence ?
- Fondée sur l’expérience et tend a inclure des facteurs cognitifs dans le processus de prise de décision plutôt que de strictement considérer les faits. (approche nonanalytique)
- Basée sur une carte mentale floue qui permet de fonctionner par analogie.
- Une approche potentiellement très efficace et performante.
Approche heuristique dans les soins de santé
- Heuristique vient du grec « euriskeïn » et signifie découvrir (eurêka: j’ai trouvé)
À quelle notion fait-on référence ?

Au raisonnement clinique : un double processus en équilibre.
Vrai ou Faux
L’approche heuristique est associée à un risque de biais cognitifs.
Vrai. Ils peuvent survenir sur la base de processus variés qui incluent :
- Des raccourcis d’analyse de l’information
- Des facteurs motivationnels
- Des influences sociales
–> La combinaison d’une approche heuristique et d’une analyse adéquate de l’information permettra au clinicien expérimenté une efficience optimale …
Vrai ou Faux.
Le clinicien doit profiter de façon équilibrée des 2 approches (non-analytique et analytique).
Vrai.

Quels sont les 4 principaux biais cognitifs ?
- Biais de disponibilité (Availability Bias)
- Biais d’ancrage (Anchoring Bias)
- Biais de confirmation (Confirmation Bias)
- Biais de satisfaction (Search Satisficing Bias)
** Il y en a plus de 30 dans la littérature
À quel type de biais cognitif faisons-nous référence ?
- Tendance a surestimer la probabilité d’un diagnostic s’il nous vient facilement à l’esprit. Ainsi, une expérience récente avec une maladie en particulier augmentera la probabilité d’arriver à ce même diagnostic.
- Exemple : Monoarthrite en contexte de médecine du sport… le cas du début de ce cours.
Biais de disponibilité (Availability Bias)
À quel type de biais cognitif faisons-nous référence ?
- Tendance a fixer précocement notre raisonnement clinique aux hypothèses diagnostiques évoquées par les caractéristiques dominantes de la présentation initiale…
- Ne pas ajuster adéquatement nos hypothèses en fonction des informations subséquentes.
- Ignorer les informations allant à l’encontre du diagnostic
évoqué. - Exemple : ne pas considérer l’absence de facteur causal identifiable face à une lombalgie d’allure mécanique … mais qui peu être une pathologie sévère…
Biais d’ancrage (Anchoring Bias)
** Consiste à chercher son coupable puis à trouver des informations pour le prouver
À quel type de biais cognitif faisons-nous référence ?
- Tendance à ne rechercher que les information supportant le diagnostic évoqué initialement…
- Tout en accordant peu d’importance, en ignorant ou en ne recherchant pas les informations allant à l’encontre de ce diagnostic.
- Exemple: Confirmer la lombalgie simple si c’est notre hypothèse de départ… mais ne pas rechercher les “drapeaux rouges”.
Biais de confirmation (Confirmation Bias)
À quel type de biais cognitif faisons-nous référence ?
- Tendance à cesser de rechercher des diagnostics complémentaires ou additionnels une fois un premier diagnostic établi.
- Ex: Manquer une seconde fracture chez un traumatisé une fois une première fracture confirmée. / Ne pas questionner les signes systémiques face à une lésion
locale comme une infection. / Ne pas rechercher les symptômes d’une commotion cérébrale après avoir exclu un TCC modéré ou sévère.
Biais de “satisfaction” (search satisficing bias)
Comment limiter les risques d’erreurs diagnostiques en lien avec les biais cognitifs ?
- Suite au questionnaire et à l’examen, le clinicien formule un diagnostic différentiel basé sur une combinaison d’approche analytique et de composantes heuristiques.
- À cette étape, il est souvent utile d’effectuer une pause réflexive. –> MÉTACOGNITION
Quelles sont les 3 questions clés à se poser lors de la pause réflexive ?
- Est-ce qu’il manque des hypothèses diagnostiques?
- Quel est le diagnostic le plus grave qui pourrait correspondre à la situation clinique?
- Y a-t-il des éléments à l’encontre de mes hypothèses diagnostiques?
Chez des résidents (R) en situations cliniques similaires à des cas récents…
Es-il vrai de dire que l’analyse du diagnostic clinique de R2, démontrait des erreurs consistante avec le biais de disponibilité … qui n’étaient pas observées chez les R1. ?
Oui.
L’utilisation subséquente d’une phase réflexive:
- avait tendance à limiter ce phénomène…
- et augmentait la précision diagnostique des R1 et R2.