Besoins psychosociauxet spirituels en soins palliatifs Flashcards

1
Q

Rappeler les principaux besoins psychosociaux et spirituels des personnes en soins palliatifs et de leur famille: Impacts d’une annonce de maladie

A
  • Perte de contrôle ⇒ donc on essaye donc en tant que médecin de donner le + de contrôle possible au patient
  • Bris dans l’ordre et la sécurité ⇒ Fragilité émotionnelle (Ex: Je dois rester fort pour ne pas les inquiéter”)
  • Modification des rôles du malade et des proches ⇒ mise en péril de l’identitié de la personne
  • Sentiment d’inutilité
  • La solitude ⇒ en tant que medecin, on doit faciliter les visites et aussi accompagner les proches pour que ceux-ci continue d’être présent
  • Sécurité financière ⇒ peut être comprise, on se sent mal de laisser nos proches avec des dettes
  • Intimité & Sexualité ⇒ demeurent importants jusqu’à la toute fin de la vie
  • Changement de la notion du temps par la privation du futur ⇒ le présent est le plus important
  • Les proches sont très affectés aussi (soouffrance des proches) ⇒ l’équilibre est rompu (certains deviennent dépendant de d’autres) ⇒ le défi est de trouver un nouvel équilibre
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Q

Rappeler les principaux besoins psychosociaux et spirituels des personnes en soins palliatifs et de leur famille: Sentiment d’inutilité

A

On se définit svt par ce que l’on fait et quand l’on perd cela à cause de la maladie = sentiment d’inutilité apparait

  • Sentiment de perte de compétence
  • Sentiment d’être ou de devenir un fardeau ⇒ peut meme influencer la prise de décision éclairée du patient
  • Désir de fuite, d’isolement
  • Recherche de « mandat »

La personne aura le besoin de se redéfinir

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3
Q

Rappeler les principaux besoins psychosociaux et spirituels des personnes en soins palliatifs et de leur famille: Intimité & Sexualité

A
  • Présomption erronée: « Lorsque les personnes sont malades, elles deviennent asexuées… »
  • POURTANT Le besoin d’intimité physique et de rapprochement émotionnel s’accroît avec le diagnostic d’une maladie terminale
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4
Q

Rappeler les principaux besoins psychosociaux et spirituels des personnes en soins palliatifs et de leur famille: Les différentes formes de la souffrance des proches

A
  • Inquiétude
  • Peurs et appréhension
  • Incompréhension
  • Sentiment d’irréalité
  • Impuissance
  • Culpabilité
  • Ambivalence: entre vouloir que ca finisse et ne pas vouloir voir son proche mourir
  • Solitude
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5
Q

Rappeler les principaux besoins psychosociaux et spirituels des personnes en soins palliatifs et de leur famille: Startégies que les proches développent pour contrer la souffrance

A
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6
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Anxiété en tant que réaction normale

A
  • Anxiété = réaction normale à une menance
  • Devient un problème quand elle est disproportionnée et qu’elle cause meme des sx physiques
  • il faut donc la diminuer/soulager
  • voir en diapo des facteurs qui peuvent empirer de l’anxiété chez un patient en soins de vie
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7
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Manifestations physiques de l’anxiété exagérée

A
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8
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Approche en tant que médecin de l’anxiété

A
  • Traitement selon le niveau de détresse
  • Approche combinée, interdisciplinaire: Psychothérapie & Pharmacothérapie
  • Attention à la contagiosité ⇒ Ne jamais négliger le support aux proches
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9
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Approche pharmaco de l’anxiété

A
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10
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Agitation/Angoisse terminale

A

= forme extrême d’anxiété qui survient dans les tous derniers moments de la vie (heures); est svt vu comme un signe annonciateur d’un décès imminent

  • Survient dans les derniers jours ou heures précédant la mort
  • Toujours tenter d’identifier une cause (globe vésical, fécalome, effet paradoxal de la médication, …) pour y remédier
  • Traitement habituel + support
  • Parfois réfractaire, peut alors légitimer une sédation palliative continue

Éviter les contentions physiques

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11
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Prévalence des dépressions en soins palliatifs

A
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12
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Comment distinguer les sx de la dépression des sx de la maladie en soi?

A

C’est pour cette raison que la prévalence est difficle à déterminer

On préfère utiliser les sx psychologiques pour le dx, car ils sont plus spécifiques à la dépression que les sx somatiques

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13
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Facteurs de risque de la dépression

A
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14
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Approche non-pharmaco de la dépression

A

Approche interdisciplinaire: idenitifer les objectifs de vie, faire ressortir les émotions, soutien du malade, nourrir l’espoir, etc

Concrètement:

  • Aborder les sentiments et les objectifs
  • Écouter, valider
  • Reconnaitre les forces
  • Soutenir l’espoir
  • Offrir un soutient
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15
Q

Discuter de l’anxiété et de la dépression en fin de vie: Approche pharmaco de la dépression

A

Si la thérapie se révèle non-suffisante:

  • Utiliser le minimum de médicaments pour soulager le maximum de symptômes
  • Petite dose, augmentation lente
  • Combinée à psychothérapie, toujours
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16
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Définition

A

**pas juste la perte d’un proche**

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17
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Nommer et décrire les étapes du deuil

A
18
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Le deuil selon chaque personne

A
  • les grandes étapes sont les mêmes
  • l’ordre peut changer de personnes en personnes
  • possible de repasser plusieurs fois par la meme étape
19
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Temporalité du deuil

A
  • Le processus du deuil normal s’étend sur une période de 6 à 24 mois
  • L’acuité de la douleur et de la perte s’atténue après 5 à 8 semaines

**La fin du deuil ne se solde jamais par l’oubli**

20
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Nommer les manifestations

A

Sentiments

  • nÉtat de choc
  • nIncrédulité
  • nChagrin
  • nColère
  • nRessentiment
  • nCulpabilité
  • nSentiment d’incompétence
  • nInsécurité
  • nIsolement, solitude
  • nAnxiété
  • nSentiments ambivalents
  • nSoulagement

Physiques

  • Serrement dans la région laryngée
  • Serrement dans la poitrine
  • Serrement épigastrique
  • Sudation, bouffées chaleur
  • Palpitations
  • Hypertension
  • Tremblements
  • Céphalée
  • Tension ou faiblesse musculaire
  • Troubles digestifs
  • Vide abdominal
  • Altération goût et appétit

Comportements

  • Pleurs, soupirs, lamentations, verbalisation
  • Troubles du sommeil, rêves, cauchemars
  • Perturbations des habitudes alimentaires
  • Fonctionnement automatique, distractions
  • Propension aux accidents
  • Apathie, adynamie
  • Retrait social
  • Hostilité
  • Hyperactivité
  • Amplification de la libido
  • Propension à la toxicomanie
  • Attachement aux symboles du disparu
  • Identification

Cognitives

  • Confusion, difficulté à départager le réel de l’irréel
  • « Présence du défunt »
  • Hallucinations visuelles et auditives fugaces
21
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Indices de résolution du deuil

A
  • Retour à un équilibre émotif
  • Reprise en charge
  • Intériorisation de la présence du défunt
  • Réinvestissement affectif et social
  • Exploration de nouveaux rôles
  • Élaboration de projets pour le futur (= très bon indice pronostic)
  • Place du plaisir
22
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Décrire le deuil pathologique

A
  • Durée du deuil augmentée (⇒ plus de 24 mois)
  • Intensité excessive des réactions de deuil (au moment du décès ou dans les dates qui suivent)
  • Génère une invalidité personnelle
23
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Facteurs de risque du deuil patho

A
24
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Indices cliniques d’évolution d’un deuil vers un deuil patho

A

Indices

  • Isolement, coupure d’avec toute la famille proche et amis du défunt
  • Préoccupation somatiques excessives
  • Abus de substances, comportement à risque
  • Symptômes d’identification
  • Réaction anniversaire extrême
  • Stimulus mineur réactive le deuil (disproportionné)
  • Incapacité de parler du deuil avant plusieurs années
  • Symptômes dépressifs constants
25
Q

Comparer les caractéristiques du deuil normal et du deuil pathologique: Rôle du MD

A
  • L’attitude des intervenants à l’égard du patient et de ses proches peut être déterminante dans le vécu subséquent du deuil des survivants
  • Une écoute attentive des besoins et l’élaboration de mesures pour y répondre contribueront à des soins de qualité
  • Le médecin doit connaître les manifestations du deuil normal mais aussi reconnaître précocement celles de deuil qui se complique
  • Il doit favoriser l’expression des sentiments propres au deuil
26
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: De quoi est-il fonction?

A

Le vécu du deuil chez l’enfant sera fonction:

  • De son âge et de sa conception de la mort
  • De son rapport au décédé (la perte)
  • Du type de décès
27
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Conception de la mort chez l’enfant

A
28
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Enfant de 0 à 6 mois

A
  • Ressent l’anxiété de son entourage
  • Risque de moins bien manger et dormir
  • Besoin d’une personne qui lui donne des soins, qui conservera sa routine et à qui il pourra s’attacher
  • Il ne faut pas trop l’éloigner du parent survivant pour qu’il puisse vivre une continuité qui le sécurise
  • L’enfant ne bénéficie ni ne souffre d’assister aux rituels (on pourra lui rappeler plus tard qu’il était là
29
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Enfant de 6 mois à 2 ans

A
  • Sans toujours le comprendre, ressent le vide et reste perméable aux émotions des adultes qui l’entourent
  • Signes de peine intérieure, apathie, expression de son désespoir (l’être aimé ne reviendra peut-être pas…)
  • Peut refuser d’être consolé
  • Détachement: suite à l’absence prolongée, surmonte son angoisse, s’est rassuré sur sa survie et peut redevenir joyeux
30
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Enfant 2-3 ans

A
  • Période où l’enfant a besoin des parents comme modèle d’identification ⇒ Établissement du moi, Affirmation de soi, Élaboration du langage
  • Peut développer une importante angoisse de séparation
  • L’âge des questions: Où est papa/maman?, autres questions bouleversantes, etc
31
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Enfant de 3-8 ans

A
  • Peut sembler indifférent ou régresser, refuser d’aller à la garderie ou à l’école
  • Insécurité affective:
    • Il faut le rassurer: quelqu’un va s’occuper de lui
    • Il importe aussi de rétablir sa routine aussi vite que possible, faire des activités concrètes avec lui
  • Pensée magique encore présente (on joue à la mort et après à autre chose)
  • Imagination débordante
  • Peut parler de la mort de façon directe et déroutante pour l’adulte
  • Ne maitrisant pas encore le concept de finalité, plusieurs questions sur la vie après la mort:
    • Intelligence concrète: réponses précises aux détails concrets, avec simplicité et honnêteté
    • Lui parler le plus clairement possible, en évitant si possible le langage symbolique: « il dort, il est parti en voyage… »
    • Le tenir au courant et lui expliquer ce qui va se passer (rites funéraires, réactions de peine, etc.)
  • Peut s’inquiéter de sa propre mort
32
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: 9 ans à ado

A
  • S’intéresse de plus en plus aux aspects biologiques de la mort
  • Sa réaction pourra être assez semblable à celle de l’adulte (crises de larmes, renfermé, apathique, hostile)
  • Parfois, réprime ses émotions (pourtant accablantes), pseudo-indifférence
  • Participe davantage au deuil de la famille
  • Peut être très critique face au parent survivant
  • Peut parler de suicide pour aller rejoindre le parent disparu (parfois, comportements autodestructeurs)

Important de:

  • Ne pas se culpabiliser
  • Clarifier les changements de rôles ⇒ N’a pas à remplacer le décédé (Ex: pas besoin de prendre en charge toutes les tâches ménagères)
  • S’assurer qu’il soit bien entouré (amis)
  • Favoriser l’expression de sa peine et de ses autres sentiments (éviter refoulement)
33
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Besoins selon la perte (Parents vs frères/soeurs)

A
34
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Besoins selon la forme de la perte (subite vs anticipée)

A
35
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Nommer 2 questions courantes de la part des parents et comment y répondre

A
36
Q

Nommer certaines particularités du deuil chez l’enfant: Résumé des pratiques importantes

A
  • L’annonce du décès doit se faire le plus rapidement possible, en même temps qu’aux autres membres de la famille, si possible par le parent ou une personne très significative
  • Dire la vérité en tenant compte de l’âge et de la capacité à comprendre
  • Dans la mesure du possible, inclure l’enfant dans le processus du deuil, les rites, et ne pas l’éloigner du milieu familial
  • Partager ses sentiments et émotions pour éviter que l’enfant se sente seul s’il pleure ou manifeste de la colère
  • Encourager l’expression de son vécupar les moyens qu’il privilégie
  • Répondre aux questions au fur et à mesure qu’elles viennent
37
Q

Identifier les différences possibles entre certains groupes culturels ou religieux quant aux enjeux liés aux soins de fin de vie: Le défi

A

offrir des soins adaptés à l’individu en tentant de mieux saisir l’influence de ses croyances, de ses valeurs culturelles et religieuses sur ses attentes

38
Q

Identifier les différences possibles entre certains groupes culturels ou religieux quant aux enjeux liés aux soins de fin de vie: Le questionnement du patient suite à une maladie grave

A

nLa gravité de la maladie et la menace qu’elle constitue pour la vie poussent l’individu à dresser un bilan de son existence et à rechercher le sens de ce parcours, des expériences passées, des traditions culturelles, des croyances et pratiques religieuses qui l’ont jalonné

39
Q

Identifier les différences possibles entre certains groupes culturels ou religieux quant aux enjeux liés aux soins de fin de vie: Spirituel vs religion

A
40
Q

Identifier les différences possibles entre certains groupes culturels ou religieux quant aux enjeux liés aux soins de fin de vie: Piège à éviter

A

la généralisation abusive

41
Q

Identifier les différences possibles entre certains groupes culturels ou religieux quant aux enjeux liés aux soins de fin de vie: Comment s’adapter à la singularité de chaque vécu spirituel?

A
42
Q

Identifier les différences possibles entre certains groupes culturels ou religieux quant aux enjeux liés aux soins de fin de vie: les 5 aspects spirituels à considérer

A