batonnets gram - Flashcards
Décrire et schématiser les principaux éléments qui composent la paroi d’un bâtonnet Gram négatif
- pas d’acide téichoique et lipoteichoique (only gram pos)
- espace périplasmatique (contient facteurs de virulence pour bactéries pathogéniques + enzymes importants pour métabolisme)
- mb externe: maintient structure bactérienne (role protection ex bactérie dans tube digestif, structure asymétrique avec couple lipidique interne classique (phospholipides) et couche externe de LPS)
- LPS endotoxine (stimulation réponse immune, cause fièvre et choc septique)
- porines (permet diffusion passive de petites molécules, contrôle du transporte de molécules plus grosses et export antimicrobien)
Connaître la composition des lipopolysaccharides et décrire le mécanisme d’action d’une endotoxine
- résistant à la chaleur
- 3 domaines structuraux:
- antigène O: chaine polysaccharidique (reconnu de façon spécifique par anticorps et détermination du sérotype)
- polysaccharide central: identique à tous les entérobactéries
- lipide A: 1. ancrage du LPS dans mb externe 2. responsable activité endotoxine 3. conservation chez les bactéries de la même espèce
endotoxine menant à réponse inflammatoire démesurée après liaison au TLR4: activation du complément, relâche de cytokines
symptômes: fièvre, diarrhée, choc septique, mort
Décrire l’épidémiologie des entérobactéries et distinguer celles qui font partie de la flore normale de l’intestin humain, celles qui sont acquises via un réservoir animal et celles qui sont des pathogènes uniquement chez l’humain
catalase + oxydase -
mobile (sauf shigella yersinia klebsella)
flore normale du côlon des humains, impliqués dans infections urinaire
escherichia coli, klebsella, proteus,
cause diarrhée: salmonella, shigella, yersinia
transmission réservoir animal:
salmonella, yersinia
uniquement chez humain: salmonella, shigella, yersinia (gastroentérite souvent acquisition exogène, méningite néonatale, UTI)
Décrire les facteurs de virulence communs des entérobactérie
endotoxine lipide A: activation du complément, relargage de cytokines, leucocytose, thrombocytopénie, coagulation intravasculaire disséminé, fièvre, circulation périphérique diminuée, choc, mort
capsule: antiphagocytaire grâce aux antigènes capsulaires hydrophiles qui repoussent la surface hydrophobe des cellules phagocytaires, mauvais immunogène /activateur du complément, protège contre axn des sérum
variation antigénique: polysaccharide somatique O, antigène capsulaire K, antigène flagellaire H (thermolabile)
système de sécrétion type III: ensemble de 20 protéines facilitant du transfert des facteurs de virulence sur les cellules hôte ciblées
séquestration facteurs de croissance: production de sidérophores ou agent chélateur pour le fer (entérobactine, aérobactine) pour compétition du fer fixé aux protéines d’hème (hémoglobine, myoglobine) ou protéine chélateur de fer (transferrine, lactoferrine)
résistance à sérum: prévention attachement du complément
résistance aux antibiotiques: encodé sur plasmide et transfert
flagelle, fimbriaie (pili pour adhésion et sex pili)
Décrire les principaux critères d’identification et les principales infections causées par Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae, Salmonella, Shigella, Yersinia enterocolitica, Pseudomonas aeruginosa et Bacteroides fragilis. (voir Fiches pour + d’infos)
ECOLI:
- identification: batonnet gram neg, anaerobie facultatif, oxydase -
- infections: gastroentérite et maladies extra-intestinales (bactériémie, infection urinaire, intra-abdominale, méningite néonatale)
KLEBSELLA PNEUMONIAE:
1. apparence mucoïde à cause de capsule
2. pneumonie: infections des tissus mous et des plaies, UTIs
donovanosis (granulome inguinal pouvant affecter organes génitaux, apparaissant après longue incubation)
SALMONELLA:
- batonnet gram -, anaerobie faculative, oxydase neg
- gastroentérite, fièvre entérique, bactériémie, colonisation aymptomatique
SHIGELLA:
- batonnet gram neg, oxydase neg
- gastroentérite (shigellose): diarrhée liquide, crampes abdominales, tenesmus (selles avec sang et pus = neutrophiles, GR et mucus)
YERSINIA ENTEROCOLITICA:
gastroentérite ou entérocolite
pseudoappendicite (surtout chez enfant)
PSEUDOMONAS AERUGINOSA:
1. petit batonnet gram - en paire, aérobie strict, glucose oxidase +, motile
peut être présent dans le sol matière org végétation et eau
infections nosocomiales
peut croitre a 42 degs
facteurs de virulence: capsule LPS adhésines exotoxine A et enzymes
résistants à plusieurs antibiotiques
odeur de raisin
produit un pigment: pyoverdine et pyocyanine
2. trachéobronchite à nécrose du parenchyme
UTIs (opportuniste)
peau et tissu mou opportuniste (brûlure) ou localisé (folliculite)
ostéochondrite
yeux (ulcère cornéenne)
oreilles (otite externe légère swimmers ear à otite externe maligne)
bactériémie
endocardite
infections du tractus GI, SNC, système musculosquelettique
BACTEROIDES FRAGILIS: 1. batonnet gram -, anaérobie strict 2. infections pleuropulmonaire, intraabdo, génitale, peau, tissus mous caractérisées par formations abcès bactériémie diarrhée
Décrire l’épidémiologie et les principaux facteurs de virulence et les principales infections causées par Pseudomonas aeruginosa et Bacteroides fragilis
PSEUDOMONAS AERUGINOSA:
- épidémiologie:
- réservoir: partout, nature, environnement humide hospitalier
- pas d’incidence saisonnière
- colonisation du tractus respiratoire ou GI
- facteurs ou personnes à risque: patients hospitalisés prenant bcp d’ATB, avec équipement de thérapie respiratoire, avec neutropénie, personnes immunosupprimées, avec fibrose kystique, brûlé, lesions cutanées - facteurs de virulence
- capsule polysaccharidique
- adhésine (flagelle pili LPS alginate)
- toxines et enzymes (exotoxine A, pyocyanine, pyoverdine, élastase, alkaline protéase, phospholipase C, exoenzymes S et T)
- système de sécrétion de type III
- résistance antimicrobien
BACTEROIDES FRAGILIS:
- épidémiologie:
- réservoir: tractus GI humains (partie mineure du microbiome) et animaux, rare/absent de oropharynx ou tractus génital des personnes sains
- infections endogènes - facteurs de virulence:
- capsule polysaccharidique antiphagocytaire
- LPS sans activité exotoxique (à cause de structure du lipide A)
- adhésion aux cellules épithéliales et molécules extracellulaires via fimbriae
Nommer les principales manifestations extra-intestinales associées à Escherichia coli
UTI
méningite néonatale
septicémie
Décrire la pathogenèse de l’infection urinaire attribuable à Escherichia coli
origine du colon
contamine urètre
monte jusqu’à vessie
migre vers rein ou prostate
Définir bactériurie asymptomatique, infection urinaire non compliquée, infection urinaire compliquée, infection urinaire récidivante
bactériurie asymptomatique: présence de bactéries dans urine en absence de symptôme ou de signe clinique
infection urinaire non compliquée: cystique ou pyélonéphrite aigue, sporadique ou récidivante qui survient chez femme en bonne santé indépendamment de l’âge
infection urinaire compliquée: tout autre infection urinaire (surtout celle chez la femme enceinte, homme ou toute personne atteinte d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de appareil urinaire, porteuse de cathéter urinaire, manipulation urologique, atteinte d’immunosuppression ou dont diabète est mal contrôlé)
récidivante: survient plus de 2 fois par 6 mois ou 3 fois par année
réinfection
infection persistante en raison d’une résistance bactérienne, traitement inadéquat, anomalie anatomique ou fonctionnelle, qui récidive habituellement très rapidement, soit de 2 à 4 semaines tout au plus après le traitement initial
Nommer les 4 agents étiologiques les plus fréquents responsables d’infection urinaire
escherichia coli (+++++++), klebsielle, proteus, pseudomonas
for gram +: staph aureus and even enterococcus and strep agalactiae somtimes
Distinguer les symptômes évocateurs d’une cystite (infection urinaire basse) et d’une pyélonéphrite (infection urinaire haute)
cystite:
- dysurie
- pollakyurie
- sensation de brulure et douleur à la miction
- hématurie
- douleur suspubienne
- urine trouble ou malodorante
pyélonéphrite:
- fièvre
- frissons
- nausées, vomissement
- douleur dorso-lombaire au test de percussion (punch rénal positif)
- symptômes de cystite
Décrire les principes généraux du diagnostic clinique et microbiologique d’infection urinaire
analyse d’urine
culture d’urine (examen des géloses après 24 h incubation 37 degs)
observations microscopiques: dénombrer #GB/mcL de urine non centrifugé et détecter bactérie
Nommer les deux indications de traitement de la bactériurie asymptomatique
femmes enceintes
patient avec problème obstructif non traitable