Bactéries pathogènes alimentaires et leurs propriétés Flashcards

1
Q

Bactéries pathogènes alimentaires

A

-Leur caractère pathogène dépend : leur capacité à survivre et se multiplier dans les aliments, à produire des toxines ou à résister aux barrières de défense de l’hôte
-Peuvent contaminer les denrées à différents stades de la chaîne alimentaire (de la production à la consommation)
-Capables de provoquer des maladies chez l’homme (infections ou intoxications alimentaires)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Salmonella

A

Genre Salmonella (S.) est un membre de la famille des Enterobacteriaceae
Bacille à coloration Gram négative (G-), mobile, non sporulé
Anaérobie facultatif
Comprend seulement deux espèces:
- S. Enterica (très importante du point de vue santé publique )
- S. Bongori (ne semble pas importante dans les infections humaines)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quelle est la salmonelle la plus courantes

A

La plus courante est Salmonella enterica subsp. enterica, qui se divise en de nombreux sérovars

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Symptômes de Salmonella

A

S. Enteritidis et S. Typhimurium prédominent dans le domaine alimentaire
Provoque une TIA chez l’humain (après une incubation : 6-72 heures)
Symptômes : diarrhée, crampes abdominales, fièvre,maux de tête et nausées ou vomissements (durée de la maladie : 1-4 jours)
La plupart du temps, l’infection estsans symptômes chez l’animal de rente
Se multiplie dans l’aliment : «peu» de contrainte de température (5-50 °C), d’aw minimum est d’environ 0,94 et de pH (3,8-9,5)
% sel toléré est de 3,5 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Propriétés pertinentes dans une perspective contrôle qualité

A

-Le réservoir principal de Salmonella spp. est constitué par le tractus gastro-intestinal des mammifères (porcs, bovins) et des oiseaux (volailles domestiques)…
-Aliments visés : viandes et volailles surtout, œufs, eau, tous végétaux susceptibles d’avoir été contaminés…
-Le processus d’abattage présente des étapes augmentant (si les mesures de contrôle ne sont pas bien respectées) / diminuant le risque de contamination
-Contamine en surface les carcasses (à cause de l’éviscération)
-Colonise les surfaces agro-alimentaires
Elle est capable de former des biofilms, ce qui lui permet de s’attacher aux surfaces (équipements de transformation, matériaux de stockage, etc.) et de survivre dans l’environnement, rendant son élimination plus complexe et augmentant le risque de contamination croisée
-Au long de la chaine de production, Salmonella chemine avec le produit
Se maintient au froid, croissance rapide en cas de rupture de la chaine du froid
-Dose infectieuse est très faible: 10
1– 10
7 UFC
-Quelques dizaines de bactéries pour les sérovars typhimurium et enteritidis sont suffisantes pour causer la salmonellose
-La majorité des sérovars peuvent être à l’origine d’une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) affectant un grand nombre de personnes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Sérovar de Salmonella

A

-Les Salmonella possèdent deux principales structures antigéniques qui sont :
*les antigènes somatiques représentés par l’antigène O
*les antigènes flagellaires représentés par l’antigène H
- La combinaison de deux antigènes spécifiques représente le sérovar
-L’antigène O est un élément de la chaîne lipopolysaccharidique (LPS) relié à la membrane externe de la bactérie
-Le flagelle est constitué majoritairement de flagelline qui définit l’antigénicité H

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou faux la salmonelle peut faire des biofilms

A

Vrai, des biofilms sont des bactéries qui font une couche de protection et se multiplie, il faut donc rajouter une action mécanique pour les enlever (ex: frotter)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Quel est le processus infectieux de Salmonelle

A

1-Adhésion
2-Internalisation
3-Multiplication
4-Modulation de la réponse immunitaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Pourquoi l’adhésion de la bactérie est possible

A

L’adhésion de la bactérie est possible grâce à plusieurs facteurs d’adhésion
Ex. Fimbriaea : gènes fim Fim adhésine à la cellule épithéliale…
- Outer membrane protein (OMP): Adhésines à la matrice extra-cellulaire
L’adhésion concerne à la fois les cellules et la matrice extracellulaire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Quels sont les deux mécanismes d’internalisation

A

L’internalisation: soit par le mécanisme Trigger (utilise un gêne) ou soit par le mécanisme Zipper (utilise un récepteur)
Le mécanisme le plus souvent utilisé est Trigger il est provoqué par les gènes de SPI1 (provoque l’invasion)
Le mécanisme de Zipper se met en place par interaction directe avec OMP et un récepteur de la cellule hôte
=> L’internalisation est une propriété variable entre souches et portée par des structures multiples qui se complémentent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est ce qui rendent possible l’invasion et la multiplication intra-cellulaire

A

Les nombreuses interactions entre protéines de l’hôte et de la bactérie

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Qu’est ce que les protéines effectrices

A

Les protéines effectrices aident les Salmonella intracellulaires à modifier les fonctions des cellules hôtes et échapper au système immunitaire de l’hôte

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Qu’est ce qui provoque les symptômes de la salmonellose

A

La multiplication et libération de bactéries dans l’intestin résultant de la modulation de réponse immunitaire et provoquant les symptômes salmonellose

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Vrai ou Faux l’interaction avec l’immunité n’empêche pas l’expression de la virulence de la bactérie, qui est essentiellement dépendante de la souche

A

Vrai

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Campylobacter

A

GenreCampylobacter (C.) appartenant à la famille des Campylobacteriaceae
Bacilles G- fins incurvés mobiles par ciliature polaire
Contient environ 17 espèces dont les principales sontC. jejuni,C. coli
Pas de multiplication dans les aliments
Microaérobie : sa croissance est optimale (3 à 5 % O2)
Thermotolérant (C jejuni, C coli)
Métabolise les acides aminés et pas les sucres
Température (Opt) : 30-45 °C (42 °C)
pH (Opt) : 4,9-9,0 (6,5-7,5)
aw min : 0,99
% sel toléré : 2 %

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Voies de contamination de campylobacter

A

Campylobacter peut infecter et persister dans plusieurs hôtes animaux
Fréquemment retrouvée dans l’environnement
Toutes les étapes de production de la viande jouent un rôle dans la transmission deCampylobacter (élevage, abattage…)
Manipulation de la viande (à la maison comme au restaurant)
Il a été estimé que 20 à 30 % des cas de contamination auCampylobacterdans l’Union Européenne sont attribuables à la consommation de viande de poulet

17
Q

Campilobactériose

A

Maladie causée par une bactérie appeléeCampylobacter
La plus fréquente gastro-entérite aiguë bactérienne The EFSA Journal (2009) - 223
Campylobacter est reconnu pour être infectieux à de faibles doses qui est de l’ordre de 500 CFU, mais, il pourrait être aussi faible que 10 CFU chez certains individus (Teunis et al., Epidemiol. Infect. 2005, 133, 583-592)
Une maladie aiguë qui se guérit souvent de façon spontanée (pendant une durée 2-10 jours) dont les symptômes sont : diarrhée légère ou grave, diarrhée sanglante, les douleurs abdominales, crampes, nausée et vomissements
-La campylobactériose déclenche le syndrome de Guillain-Barré (GBS): 17 à 50% des cas précédés par une infection à Campylobacter
*Mortalité : 2-3 %
*Séquelles neurologiques sévères : 15-20 %
*Affections du Système nerveux central
*Arthrites
-De plus en plus de syndromes associés à de précédentes TIAC

18
Q

Campylobacter, Processus infectieux

A

1-Mobilité, adhésion
2-Invasion
3-Production de toxines
4-Échappement au système défensif de l’hôte
5-Capacité de survie

19
Q

Campylobacter, Adhesion

A

-La bactérie doit pénétrer la couche de mucus gastro-intestinal de l’hôte en utilisant sa motilité et sa forme spiralée
-L’adhésion se ferait grâce à des interactions entre les facteurs d’adhésion de la bactérie ( ex. des polysaccharides de surface Peb1, Peb3 ) et les cellules intestinales
-Elle peut sécréter des toxines CDT (cytolethal distending toxin ou toxines à distension de Cytolethal) qui causeront la diarrhée et/ou envahir les cellules épithéliales

20
Q

Escherichia coli

A

-Bacille G-
-Enterobacteriaceae (comme Salmonella)
-Commensale de la flore digestive de l‘Homme et de nombreuses espèces animales
-Indicatrice de contamination fécale
-Certaines souches sont pathogènes
-Se multiplie dans les aliments
-Très documentée et facile à cultiver
-Température (Opt) : 3-49 °C (35-37 °C)
-pH : 4,0-10,0
-aw min : 0,93
-Respiration : anaérobie facultative
-% sel toléré : 6,5 %

21
Q

Escherichia coli pathogènes

A

-Pathotype : combinaisons de propriétés particulières associées à la virulence d’une souche
-Les E.coli pathogènes regroupent à ce jour six pathotypes responsables d’infections : intestinales
-Ces pathotypes sont différenciés par des «facteurs de virulences spécifiques» associés au tableau clinique et parfois spécifique de l’hôte

22
Q

EHEC Escherichia coli O157:H7

A

-E.coli entérohémorragiques (EHEC), caractérisées par une dose infectieuse extrêmement faible (inférieure à 100 bactéries)
-Leur principal facteur de virulence est la Shiga-like toxin (Stx) ou vérocytotoxine (VT)
-Causent des diarrhées sanglantes et le syndrome hémolytique urémique (SHU)
-Forment des lésions (A/E) Attachement/Effacement par un T3SS (système de sécrétion)
-D’autres toxines sont produites, comme une hémolysine de type RTX (Repeats in Toxin)
-Elles peuvent causer des décès

23
Q

Caractéristiques, Listrea monocytogenes

A

-Coccobacille Gram positif, mobile à 30°C, non sporulant, et anaérobie facultative
-Le genre Listeria contient environ 15 espèces dont deux seulement sont pathogènes pour l’homme et l’animal : L. monocytogenes et L. ivanovii (bovins et ovins)
-Température (Opt) : 0-45 °C (30-37 °C)
-pH : 4,4-9,5
-aw min : 0,92
-% sel toléré : 10 %
-Ubiquitaire
-Crée un biofilm dans l’environnement de transformation
-Nettoyage difficile et induire une source de contamination importante

24
Q

Listériose humaine invasive

A

-reconnue zoonose alimentaire depuis les années 1980
-Fréquence faible en général : environ 134 cas par an, au Canada
-Listeria monocytogenes : pathogène d’importance majeure en santé publique
Génère un très haut taux de mortalité chez les populations à risque (personnes âgées, gens immunosupprimés, nouveaux-nés, femmes enceintes)
*20-35% de mortalité

25
Listériose
-Listériose est principalement causée par la consommation de produits alimentaires contaminés, particulièrement les produits prêt-à-manger carnés et les fromages de lait cru -Épisode en août 2008, une éclosion de listériose, s’est produite au Canada faisant 57 victimes : consommation de viande prête à manger (charcuterie) distribuée par la compagnie Maple Leaf -En 2011, éclosion aux États-Unis associée à la consommation de cantaloups contaminé, entraînant 38 décès NB : cette bactérie adhère très bien aux surfaces agro-alimentaires
26
Listeria monocytogenes Adhésion Internalisation
-Listeria monocytogenes peut survivre et se multiplier dans les macrophages et les cellules épithéliales -Adhère à la cellule à l’aide de trois protéines retrouvées à sa surface : Ami, FbpA et IAP -Pénètre ensuite la cellule à l’aide d’internalines : linternaline A (InlA) et internaline B (InlB) -L’interaction entre les internalines et leurs récepteurs déclenchent le recrutement de protéines intracellulaires eucaryotes qui provoquent l’internalisation formation d’une vésicule d’internalisation contenant Listeria -Après la lyse de la vacuole d’internalisation, elle peut initier un nouveau cycle infectieux et se propager au sein d’un tissu sans sortir du cytoplasme, ce qui lui permet d’échapper aux anticorps et de survivre
27
Staphylococcus aureus
-Coques de petite taille Gram + anaérobie facultative -Appartenant à la famille des Staphylococcaceae -Les souches vont croître : -Température (Opt) : 7-50 °C (35-37 °C), production de toxine : (10-48 °C) -pH : 4,0-10,0 (production de toxine : 4,0-9,8) -aw min : 0,83, (production de toxine : 0,86) -% sel toléré : 15-20 % (production de toxine : 10 %) -Dose infectieuse : au moins 100 000 micro‑organismes chez les humains (pour avoir une quantité de toxine suffisante pour intoxication)
28
Staphylococcus aureus Toxines
-La maladie humaine d’origine alimentaire est une intoxination due à l’ingestion d’entérotoxines staphylococciques SE (protéines thermorésistantes préformées dans l’aliment) -S. aureus producteur de SE a pu se développer dans l’aliment et produire ses toxines : A, B, C1, C2, C3, D, E1… jusque 20 toxines -Ces toxines une fois ingérées et présentes dans l’estomac, elles vont stimuler les nerfs des réflexes vomitifs
29
Staphylococcus aureus, symptômes
-Symptômes apparaissent rapidement après la prise alimentaire (soit après 2 à 4 h) : *Peu ou pas de fièvre *Hyper salivation, céphalée transitoire, vomissements importants et fréquents, prostration, diarrhées sévères, douleurs abdominales *Symptômes spontanément résolus dans la majorité des cas -Staphylococcus aureus se développe rapidement dans de nombreux aliments lorsqu'ils sont entreposés à température ambiante en raison de conditions de stockage inappropriées : *Pâtisseries à la crème, crème glacée *Plat en sauce, charcuterie (par manipulation éventuellement après la cuisson)
30
Clostridium perfringens
-Bacille G+ sporulés -Trouver dans le sol et dans les fèces -Elle peut aussi être retrouvée sur la viande destinée à la consommation humaine causer des toxi-infections alimentaires -Métabolisme : anaérobie stricte -Caractéristiques de croissance : *Température (Opt) : 10-54 °C (40-45 °C) *pH : 5,0-9,0 *aw min : 0,93 *Respiration : anaérobie stricte *% sel toléré : 6,5 %
31
Clostridium perfringens, toxines
-Produit des toxines (6-8% des souches) qui permettent une identification en 5 toxinotypes, de A à E -Les toxinotypes ne produiront pas les mêmes maladies et ils n’affecteront pas les mêmes espèces. Ainsi, il est reconnu que seuls les types A et C causent l’entérite nécrotique chez la volaille -Thermorésistance des spores : 90 à 100 °C et du temps de 1 à 60 min = résiste aux températures classiques de cuisson
32
Est ce que Clostridium perfringens nécessite une grande ingestion de bactéries + nommer symptômes
-Ingestion de bactéries en grand nombre nécessaire (105 - 106 UFC) : barrière gastrique, protéases digestives, compétition flore digestive… -Elle est relâchée en grande quantité par lyse à la fin de la sporulation -La toxine (entérotoxine) est produite lors de la colonisation, dans le tube digestif -C’est ce qui conduit aux toxi-infections alimentaires chez les humains.. -Symptômes : diarrhée gazeuse apparaissant dans les 8 à 24 heures post consommation
33
Comment le risque associé à Clostridium perfringens survient
-Le risque associé à Clostridium perfringens survient lors de réchauffages lents ou partiels (comme dans le cas des confits) ou pour les plats de grande taille, car ces conditions entraînent un refroidissement lent et une distribution inégale de la chaleur -Cela permet aux spores de germer et aux bactéries de se multiplier rapidement, surtout si les plats demeurent dans la plage de températures favorables (entre 15 °C et 55 °C) -Ces conditions augmentent le risque de croissance de C. perfringens et la production de toxines, pouvant entraîner des toxi-infections alimentaires N.B. La cuisson détruit les rares formes végétatives, mais peut provoquer la germination des spores
34
Bacillus cereus
-Bacille à G+ de grande taille (1 x 3-4 µm), anaérobie facultatif, sporulé, motile -Genre Bacillus fait partie de la famille Bacillaceae -Bactérie croit entre 4 et 55 °C (opt. 30-37 °C ), production de toxine : 10-40 °C (20-25 °C). -pH compris entre 4,3 et 9,5 (opt. 6-7) -aw minimale de 0,92 -% sel toléré : 10 %
35
Combien de toxines produit Bacillus cereus
-Produit 2 types de toxines: *Une toxine émétique thermostable (céréulide) *Des toxines thermolabiles (entérotoxines) - Seul 1% des souches produisent la céréulide -Fréquents dans le sol sous forme de spores -La production de toxines en présence d’oxygène : *Est indépendante de la sporulation, pendant la croissance bactérienne (il faut au-delà de 106 B. cereus pour atteindre la production détectable et efficace de toxine, dose estimée à plus de 5 µg/kg )
36
Bacillus cereus, riz
-Le riz contient fréquemment des spores de Bacillus cereus. -Lors de la cuisson, les spores peuvent être activées. Si le riz est laissé à température ambiante pendant plus de 6 heures (non conforme aux bonnes pratiques de fabrication), la bactérie peut se multiplier et produire des toxines, telles que la céréulide et des entérotoxines
37
Bacillus cereus, symptômes
-En cas de cuisson préalable du plat : des vomissements sans diarrhée peuvent se produire en raison de la présence de céréulide -Si le réchauffage est insuffisant, les bactéries ingérées peuvent résister partiellement aux barrières digestives et atteindre l’intestin -Production intra-intestinale des entérotoxines, diarrhée lors de la colonisation (vomissements et diarrhée)
38
Qu'est ce que des bactéries pathogènes alimentaires
-Les bactéries pathogènes alimentaires sont des micro-organismes capables de contaminer les denrées tout au long de la chaîne alimentaire et de provoquer des infections ou des intoxications chez les consommateurs -Il est essentiel de prendre en compte les propriétés de ces bactéries pour mettre en œuvre des mesures préventives et d’assurer la production d’aliments salubres pour le consommateur. Ces propriétés incluent : *Caractéristiques de croissance et de survie *Capacité d’adhésion et de formation de biofilms *Production de toxines *Facteurs de virulence *Résistance aux conditions environnementales
39
Comment mettre en œuvre des mesures préventives
-Pour mettre en œuvre des mesures préventives, il est important d’intégrer ces éléments dans le contrôle de qualité : *Évaluation de la flore microbienne tout au long du processus de production *Contrôle des points critiques (température, humidité, pH) pour limiter la croissance microbienne *Hygiène rigoureuse et contrôle des contaminations croisées pour prévenir la persistance de pathogènes (ex. formation de biofilms) *Analyses microbiologiques régulières pour vérifier l’absence de pathogènes dans les produits finis