AVC Flashcards
Définition de l’AVC ?
Accident Vasculaire Cérébral
Conséquence de l’obstruction ou de la rupture d’un vaisseau transportant le sang dans le cerveau
2 types d’AVC ?
Ischémique : infarctus cérébral
Hémorragique : hémorragie cérébrale
AVC ischémique ?
80% des cas.
Conséquence de l’occlusion d’une artère cérébrale par un caillot sanguin.
AVC hémorragiques ?
20% des AVC. Dus à la rupture d’une artère cérébrale avec formation d’un hématome au sein du cerveau.
6 symptômes de l’AVC qui apparaissent de manière brutale
1) hémiplégie
2) perte de sensibilité, engourdissement d’un membre ou de la face.
3) cécité unilatérale (vision d’un œil) ou hémianopsie (moitié du champ visuel de chaque œil) ou diplopie (vue double).
4) difficultés à parler : dysarthrie (articuler) ou aphasie (difficultés à trouver les mots, mots inintelligibles, à comprendre).
5) troubles de l’équilibre ou de la coordination des membres.
6) mal de tête très brutal, intense et inhabituel.
On dispose de 3 à 4h environ pour intervenir afin de limiter les séquelles.
On dispose combien de temps environ pour intervenir afin de limiter les séquelles ?
3 à 4 heures
Signes avant-coureurs d’un AVC Ischémique ?
- l’Accident Ischémique Transitoire (AIT).
- 25% des AVC sont précédés d’un AIT.
- Ces accidents dits « mineurs » doivent être traités de manière urgente pour éviter l’aggravation possible dans les heures ou les jours suivants.
Que touchent les AIT ?
Soit ils touchent une partie limitée d’un hémisphère ou d’un territoire artériel (ex : hémiplégie motrice, aphasie isolée) ;
Soit, ils sont d’intensité modérée (ex : paresthésies, hémiparésie avec discrets troubles du langage, champ visuel).
Symptômes AIT touchant partie limitée d’un hémisphère ou d’un territoire artériel ?
Hémiplégie motrice,
Aphasie isolée
Symptômes d’un AIT d’intensité modérée ?
Paresthésies,
Hémiparésie
Discrets troubles du langage ou du champ visuel
Spécificités de l’AVC ?
- Violence de l’expérience : « cassure »
- Installation brutale des troubles neuropsychologiques qui se doublent d’aspects physiques, psychiques qui eux-mêmes retentissent sur les aspects neuropsychologiques.
- La lésion cérébrale est mise à mal sur l’axe narcissique (identité, investissement de l’image de soi) et mise à mal sur l’axe relationnel.
Origine multifactorielle des troubles post AVC ?
- Lésionnelle : due à l’atteinte, avec modification du fonctionnement émotionnel et cognitif.
- Réactionnelle : confrontation à la brutalité du phénomène, au risque de mort, au handicap
Il va donc y avoir un impact de la personnalité antérieure et des mécanismes d’adaptation « coping ».
7 caractéristiques des troubles cognitifs ?
1) Très fréquents (70-96% à 1 mois, 38-55% à 1 an).
2) Variés, dépendant des caractéristiques de l’AVC (type AVC, siège et étendue des lésions).
3) Déficits les plus fréquents et les plus persistants.
4) Vitesse de traitement de l’information.
5) Processus attentionnels.
6) Fonctions exécutives.
7) Atteintes focales fréquentes également : aphasie, héminégligence.
A quoi sont associés les troubles cognitifs de l’AVC ?
1) des séquelles cognitives post AVC
2) une moindre qualité de vie pour le sujet et son entourage
3) des taux plus élevés d’institutionnalisation.
4) Quand il y a AVC multiples, risque de démence (vasculaire) augmente. Démence post AVC : 5 à 20% des cas.
7 modifications de l’humeur, émotion, comportement ?
1) Dépression
2) Rires et pleurer spasmodiques
3) Anxiété et PTSD
4) Agressivité, irritabilité
5) Apathie, perte initiatives, fatigue
6) Troubles spécifiques à l’hémisphère droit : anosognosie, dysprosodie.
7) Syndrome dysexécutif comportemental.
Comment faire différence entre symptômes dépression (4) et symptômes d’ordre neurologique (6) ?
Caractéristiques de la dépression :
1) Humeur dépressive
2) Insomnie
3) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inadaptée
4) Pensées de mort récurrentes
Carctéristiques symptômes d’ordre neurologique (aussi, pas que dans dépression) :
1) Perte ou gain de poids
2) Hypersomnie
3) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités.
4) Agitation ou ralentissement psychomoteur
5) Fatigue ou perte d’énergie
6) Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer
Pourquoi les critères diagnostiques habituels de la dépression sont peu fiables ?
- Symptômes somatiques : faux positifs => des symptômes neurologiques peuvent faire croire à tort à une dépression avec ralentissement, fatigue, difficultés de concentration
- Humeur dépressive : faux négatifs => elle est parfois masqués par l’anosognosie, ou non interprétable du fait des troubles du langage.
Le diagnostic est souvent évoqué à partir de modifications observables du comportement : découragement, pleurs, non-participation, anorexie, insomnie, idées morbides.
Importance du recueil de l’info à partir de plusieurs sources (famille, personnel).
Que dit la littérature sur la dépression post AVC ? Biais + Prévalence
Les données de la littérature sont hétérogènes car problèmes méthodologiques :
- Biais de sélection des sujets : ne sont pas inclus les patients atteints d’aphasies sévères non évalués
- Outils d’évaluation : peu adaptés car items somatiques.
- Prévalence estimée à 1 an de l’AVC (après un an de l’accident) sur la base de méta-analyses :
29 à 33%. Environ un tiers des patients présentent une dépression caractérisée après un an. - Dépression représente un trouble chronique récurrent:
95% des patients déprimés à la phase aiguë étaient encore déprimés à 6 mois.
29% des non déprimés devenaient déprimés à 6 mois.
La dépression post AVC est associée à 3 facteurs ?
1) Sévérité de l’AVC
2) Séquelles physiques
3) Troubles cognitifs
Hypothèse : 2 dépressions différentes post AVC ?
1) Dépression précoce neurogène (qui est à la lésion, à l’atteinte cérébrale) : réduction de la sérotonine en post AVC dans le LCR (liquide céphalo-rachidien) et des récepteurs corticaux : rôle important de la sérotonine dans l’humeur.
2) Dépression tardive réactionnelle : handicap, coping.
Pronostic dépression post AVC ?
Sans traitement, il n’y a pas de tendance à l’amélioration spontanée.
Le risque suicidaire est mal connu (car mal étudié) mais probablement plus élevé que dans la population contrôle.
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Prévalence dépression chez l’entourage
La prévalence de la dépression chez les proches est relativement peu étudiée.
Époux : incidence de dépression 3 fois plus élevée que dans un groupe témoin.
Aidant : 17-43%
Définition rire et pleurer spasmodiques
Phénomène d’alternance de rires et de pleurs.
Sans rapport avec l’état émotionnel ou la tonalité de l’humeur.
Ils sont incontrôlables dans déclenchement, intensité et durée.
Prévalence rire et pleurer spasmodiques
5 et 25% observés dans la première année. Parfois associée à la dépression mais pas systématique.