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Quelles sont les complications possibles d’une luxation glénohumérale?
Fracture de type Hill-Sachs
Fracture de type Hill-Sachs inverse
Fracture du tubercule majeur (grosse tubérosité de l’humérus)
Fracture du col chirurgical
Lésion de Bankar
Rupture de la coiffe des rotateurs
Complications neurologiques (et vasculaires)
complications possibles d’une luxation glénohumérale
Fracture de type Hill-Sachs:
Fracture de type Hill-Sachs (encoche humérale): Fracture de tête humérale postéro-latérale, qui se produit surtout dans la luxation gléno-humérale antérieure ; il s’agit d’un défaut de la tête humérale dû à l’impact de la tête humérale contre le bord antéro-inférieur de la cavité glénoïde.
o Cette fracture prédispose à des dislocations récurrentes et à de l’instabilité secondaire.
complications possibles d’une luxation glénohumérale
Fracture de type Hill-Sachs inverse
Fracture par impaction de la partie antéro-médiale de la tête humérale, vue lors de luxation postérieure.
complications possibles d’une luxation glénohumérale
Fracture du tubercule majeur (grosse tubérosité de l’humérus)
Dans le prolongement de l’encoche humérale ; c’est un facteur protecteur contre la récidive. *à vérifier si protecteur ou juste moins pire que Hill
complications possibles d’une luxation glénohumérale
Lésion de Bankart
LÉSIONS DE LA CAPSULE GLÉNOÏDIENNE ET DU LABRUM (bourrelet glénoidien)
Décollement du labrum de la cavité glénoïde, généralement en antéro-inférieur, avec ou sans avulsion d’un fragment osseux.
o Cette lésion prédispose à de l’instabilité secondaire, car la non- cicatrisation ou la cicatrisation du labrum en mauvaise position est un facteur de risque important.
complications possibles d’une luxation glénohumérale
● Rupture de la coiffe des rotateurs
La fréquence de rupture lors d’une luxation d’épaule augmente avec l’âge ; elle est d’environ 50% à 50 ans.
o Larupturedumusclesubscapulaireestrare.
o Larupturedesmusclesinfra-épineuxetsupra-épineuxestbeaucoupplusfréquente.
complications possibles d’une luxation glénohumérale
COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES
Elles peuvent notamment toucher le plexus brachial, le nerf axillaire, le nerf musculo-cutané et le nerf ulnaire.
● Dans 40% des cas, elles concernent le nerf axillaire.
● Le nerf suprascapulaire et le nerf musculo-cutané sont beaucoup moins touchés.
● Le plexus brachial peut être étiré.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
epidemio
Les blessures de la coiffe des rotateurs sont parmi les principales causes de douleurs à l’épaule.
● La prévalence à vie de la douleur à l’épaule est de 67%.
● Elles augmentent avec l’âge : la prévalence est > 60% chez les patients de plus de 80 ans vs 5-10% chez ceux âgés de
moins de 20 ans.
● Le syndrome de la coiffe des rotateurs, qui incluent les déchirures, présente un ratio homme : femme de 1 : 1 (H = F).
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
PATHOPHYSIOLOGIE, MÉCANISMES LÉSIONNELS, ÉTIOLOGIE ET FACTEURS CAUSAUX
La tendinopathie de la coiffe des rotateurs peut se présenter en contexte aigu, suivant une blessure, ou en contexte chronique, à la suite d’activités de surutilisation répétées ou de demandes liées au sport.
● Elle est souvent associée à un syndrome d’accrochage.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
PATHOPHYSIOLOGIE, MÉCANISMES LÉSIONNELS, ÉTIOLOGIE ET FACTEURS CAUSAUX - AIGU!
● Peut affliger les athlètes de tous les niveaux de compétition.
● Survient lors de trauma direct (ex : sports de contact), de mouvement mal exécuté dans les sports de lancer (ex :
baseball) ou d’une chute sur un bras tendu.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
PATHOPHYSIOLOGIE, MÉCANISMES LÉSIONNELS, ÉTIOLOGIE ET FACTEURS CAUSAUX - CHRONIQUE!
Peut se développer selon un mécanisme extrinsèque ou intrinsèque :
● Extrinsèque :
o L’accrochage entre la coiffe des rotateurs et l’acromion mène à des blessures répétitives de la coiffe des rotateurs, l’affaiblissant et résultant éventuellement en des déchirures partielles ou complètes.
o Ce contact pathologique peut survenir à la suite d’une bursite dégénérative, d’excroissances de l’acromion (acromial spurring), d’une morphologie acromiale prédisposante, etc.
● Intrinsèque :
o La dégénérescence intrinsèque de la coiffe des
rotateurs compromet la stabilité de l’articulation gléno-humérale. Il se produit alors une migration subséquente de la tête humérale vers le haut, réduisant la taille de l’espace sous-acromial. La coiffe devient alors susceptible à des compressions secondaires extrinsèques, menant à une tendinopathie, une déchirure ou davantage de dégénérescence.
o Ladégénérescenceintrinsèquesurvientenraisonde:
▪ Changements vasculaires de la zone watershed
de la coiffe
▪ Âge (surtout à partir de 60-80 ans), sexe et génétique
▪ Forces de traction excentriques lors d’exercices physiques
La tendinopathie survenant après des blessures répétitives de la
coiffe des rotateurs déclenche un cycle pathologique qui résulte en
des tendinopathies aiguës sur chroniques. Ceci mène à une augmentation de la sévérité des tendinopathies et des tendinoses, et à des déchirures de degrés et tailles variables.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
PATHOPHYSIOLOGIE, MÉCANISMES LÉSIONNELS, ÉTIOLOGIE ET FACTEURS CAUSAUX - DÉCHIRURE/RUPTURE
● La rupture de la coiffe des rotateurs est une déchirure du tendon ou du corps des muscles rotateurs de l’épaule. Il s’agit d’une désinsertion totale ou partielle du tendon au niveau du tubercule majeur.
o Ilpeuts’agird’unerupturepartielle,leplussouventdumusclesupra-épineux,oud’unerupturecomplète,qui peut aboutir à une impotence fonctionnelle complète.
● Les déchirures résultent habituellement d’une combinaison d’accrochage extrinsèque des structures autour de la coiffe des rotateurs et de dégénérescence intrinsèque des tendons de la coiffe. Peu importe le mécanisme, un tendon fragilisé par des mécanismes intrinsèques ou extrinsèques est ensuite plus susceptible aux déchirures.
o Elle est donc plus souvent en rapport avec une dégénérescence des tendons plutôt qu’avec une déchirure traumatique.
● La majorité des déchirures surviennent au niveau de la moitié antérieure du tendon supra-épineux, à environ 1 cm de son insertion sur la grosse tubérosité de l’humérus (zone critique d’hypovascularisation).
● La rupture traumatique peut survenir chez le sujet jeune, mais c’est rare. Il s’agit d’une urgence chirurgicale chez le sujet jeune.
● Habituellement, il s’agit d’une rupture chez des sujets âgés présentant des lésions tendineuses dégénératives.
CHANGEMENTS HISTOLOGIQUES
Une tendinopathie de la coiffe des rotateurs induit de nombreux changements histologiques :
● Apoptose des ténocytes (i.e. fibroblaste tendineux)
● Diminution globale de la cellularité
● Désorganisation de la matrice extracellulaire et dégénérescence myxoïde
● Amincissement des fibres de collagènes
● Changements vasculaires (hypovascularisation focale de certaines régions et hypervascularisation d’autres régions)
● Dégénérescence du ligament coraco-acromial
● Dépôts calciques
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
MANIFESTATIONS CLINIQUES : SYMPTÔMES ET SIGNES
Une blessure de la coiffe des rotateurs peut présenter les caractéristiques suivantes :
● Douleur d’apparition soudaine (tendinopathie aiguë) ou insidieuse (tendinopathie chronique)
● Douleur la nuit
● Exacerbation des symptômes lors de mouvements au-dessus de la tête EXAMEN PHYSIQUE
Inspection
● Épaule : symétrie, posture de l’épaule et forme des muscles
● Peau : recherche de cicatrices, d’incisions chirurgicales antérieures, de lacérations, d’érythème ou d’induration
Une radiculopathie cervicale concomitante devrait être exclue en présence de pathologies de l’épaule, de même qu’un trouble de l’omoplate.
Palpation
● Recherche de raideur
o Unetendinopathiedelacoiffedesrotateursestclassiquementassociéeàuneraideurantérolatérale.
Mouvements actifs et passifs de l’épaule
Lors d’une tendinopathie de la coiffe des rotateurs, le patient peut présenter une limitation des mouvements actifs, mais les mouvements passifs sont complets (si limités, présence d’une capsulite adhésive).
● La force des muscles de la coiffe des rotateurs doit être évaluée, de même que celle des racines C5 à T1.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
BILAN D’IMAGERIE
Radiographie :
● Devrait être faite chez tous les patients présentant une douleur (aiguë ou chronique) à l’épaule.
● La vue antéro-postérieure (AP) de l’articulation gléno-humérale est recommandée. Des vues en inclinaison caudale
de 30° et en profil de l’omoplate (scapular Y) peuvent également être faites.
● Les radiographies ne montrent que des signes indirects de rupture de la coiffe :
o Diminutiondelahauteuracromio-huméraleavecascensiondelatêtehumérale o Rupturedel’articulationscapulo-humérale
o Condensationetostéophytoseàlapartieinférieuredel’acromion
Échographie :
● Peut aider à évaluer l’intégrité des tendons de la coiffe des rotateurs.
● Elle présente une sensibilité de 96% et une spécificité de 93% pour les déchirures des tendons de la coiffe.
IRM :
● Permet d’évaluer plus globalement et précisément les pathologies de la coiffe des rotateurs, notamment la présence d’une déchirure, sa taille, sa localisation et le degré de rétraction.
● En cas de phénomène chronique, l’IRM peut également évaluer les changements dégénératifs.
● En cas de rupture de la coiffe des rotateurs, l’IRM est seulement demandée en cas d’échec du traitement non-
chirurgical, lorsqu’une réparation chirurgicale de la coiffe est discutée.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
TRAITEMENTS
• Première phase inclut la rééducation, passive dans un premier temps, puis active, de manière à renforcer les muscles abaisseurs (grand dorsal et grand pectoral) et stabilisateurs de l’épaule.
• Une indication de réparation chirurgicale de la coiffe (ouvert ou arthroscopie) ne se discutera qu’en cas d’échec du traitement médical et rééducatif.
Le traitement d’une tendinopathie de la coiffe des rotateurs est divisé en diverses catégories :
Déchirure partielle ou complète, patient asymptomatique
Prise en charge symptomatique via des modalités non- chirurgicales seulement
Déchirure partielle, patient symptomatique
● Traitements non-chirurgicaux d’abord
● Possibilité de chirurgie éventuelle, selon l’évolution
des symptômes, l’amélioration et les buts du patient
Déchirure complète, patient symptomatique
● Traitements non-chirurgicaux ou chirurgicaux, à individualiser selon les patients
Modalités non-chirurgicales
● Physiothérapie : 1re ligne de traitement en tendinite de la coiffe des rotateurs
● AINS (en combinaison avec physiothérapie)
● Injection de corticostéroïdes, surtout dans l’espace sous-acromial
o Lesoulagementdeladouleurestrapideetpermetlaparticipationsubséquenteauxsessionsdephysiothérapie.
● Repos/modification des activités :
o Périodeinitialedereposdesactivitésexacerbantlessymptômes(surtoutpourlesactivitésrépétitivesau-dessus de la tête et la levée de charges lourdes)
Modalités chirurgicales
Lors de syndrome de la coiffe des rotateurs, plusieurs modalités peuvent être considérées :
● Débridement
● Décompression subacromiale
● Acromioplastie
● Complétion de la déchirure de la coiffe des rotateurs avec réparation subséquente
Les traitements chirurgicaux sont plus efficaces chez les patients qui présentent des symptômes persistants ou aggravés malgré 4 à 6 mois de traitement non-chirurgicaux.
DISPOSITIONS POST-CHIRURGICALES
● Écharpe durant 1-2 semaines
● Cryothérapie durant 10-14 jours (méthode impliquant le froid pour soigner)
● Physiothérapie (dès le retrait de l’écharpe)
● Réhabilitation rapide avec mouvements passifs, puis actifs (après 3-6 semaines maximum)
● Retour aux activités après 6-8 semaines
PRONOSTIC
● La majorité des patients souffrant d’une tendinopathie de la coiffe des rotateurs sans déchirure totale vont s’améliorer sans chirurgie.
● Lors de déchirure complète atraumatique de la coiffe des rotateurs, les traitements non-chirurgicaux permettent une issue positive à 2 ans chez environ 75% des patients ; ainsi, environ 25% vont en chirurgie.
TENDINOPATHIE DE LA COIFFE DES ROTATEURS (DÉGÉNÉRATIVE, RUPTURE)
COMPLICATIONS DU TRAUMATISME (AIGU ET CHRONIQUE) ET DU TRAITEMENT
Complications non-chirurgicales
● Douleur persistante ou récurrente
● Si déchirure partielle : Risque théorique de propagation de la déchirure, absence de guérison, infiltration graisseuse,
atrophie, rétraction
● Si déchirure chronique/atrophique : Maladie dégénérative des articulations et arthropathie de la coiffe des rotateurs
Complications chirurgicales
● Risques standards de chirurgie : douleur, infection, raideur, blessure neuro-vasculaire, risques associés à l’usage d’anesthésiants
● Acromioplastie/décompression subacromiale : dysfonction du deltoïde, échappement antéro-supérieur de la tête humérale