auteurs et stat I.B. Flashcards
Friedman citation inflation
Volker, Bodin et Hume
Friedman (1970) : “l’inflation est toujours et partout un phénomène monétaire”
Paul Volcker : Accroissement monétaire > celui de production réelle : hausse de l’ensemble des prix
Jean Bodin => origine de la TQM (1568): “La principale et presque seule cause de la cherté actuelle des prix est l’abondance d’or et d’argent” + amplifié par les comportements de spéculation des vendeurs/producteurs, liés à la dépense de consommation de luxe, “pour le plaisir des Princes”.
Hume (1752) : “le prix des marchandises est toujours proportionnel à l’abondance de la monnaie”, mais montre effets de la monnaie sur l’activité : ex : “le travail et l’industrie prennent de l’animation ; le marchand devient plus entreprenant, …
Irving Fisher et Milton Friedman
Irving Fisher (1911) : ↗ M = ↗ P “Un volume supérieur de monnaie achetant le même volume de marchandises, il faut que les prix montent.”
Milton Friedman (1976) “La cause immédiate de l’inflation : un accroissement anormalement rapide de la quantité de monnaie par rapport au volume de production” Il reformule TQM avec anticipations adaptatives. “Le gouvernement = responsable inflation”
L’effet Cantillon
Richard Cantillon (1755) : Plus de monnaie dans économie => modification des prix différemment. L’inflation n’est pas uniforme sur tous les prix, apparaît progressivement, provoquant une distorsion des prix relatifs, donc effets réels. Monnaie => distorsions appareil productif => altère système de prix donc monnaie = active/nocive.
Keynes “gap inflationniste”
L’offre n’arrive pas à satisfaire la demande, Keynes parle de “gap inflationniste” (début 2000’s).
Courbe de Phillips
Lorsque la demande d’un bien ou d’un service est relativement élevée par rapport à son offre, nous devons nous attendre à une hausse de son prix, ce d’autant que la demande excède l’offre. Principe constitue l’un des déterminants du taux de variation des salaires nominaux, soit le prix des services du travail.
Puis avec la courbe réinterprétée par Solow et Samuelson (1960), la liaison ne se déclenche que si les salaires nominaux augmentent plus vite que la productivité les GP.
Serge Christophe Kolm
“inflation de productivité” = source importante d’inflation se produit en fonction des écarts de productivité entre les secteurs et la rémunération uniformisée des salaires.
Lorsque certains secteurs deviennent plus productifs que d’autres, mais que les salaires augmentent de façon uniforme entre les secteurs. Les entreprises des secteurs moins productifs augmente leurs prix pour suivre la hausse des salaires, ce qui génère de l’inflation.
I. Weber
Isabella Weber: concept de “greedflation” (cupideflation), il résulte de la capacité des entreprises ayant un pouvoir de marché à augmenter leurs prix => l’inflation des vendeurs («sellers inflation») et boucle prix-profit
L’inflation des vendeurs se déroule en quatre phases:
Phase un : la stabilité. C’est un jour comme les autres
Phase deux : l’impulsion. De réelles pénuries de matières premières clés, dont le coût entre dans la production de nombreuses autres, entraînent un choc des prix.
Phase trois : la transmission. Les entreprises protègent leurs marges en augmentant leurs propres prix, se répand puis augmente coût pour consommateurs.
La phase quatre : le conflit. Les salariés se battent pour des salaires plus élevés car pertes de pouvoir d’achat donc augmentation des coûts pour les entreprises donc augmentent prix. Mais les salariés pas responsables de la 1ère augmentation, sont considérés ensuite responsables par leurs revendications trop élevées, mais c’est en réalité légitime.
=> “greedflation” = «inflation de la cupidité», Isabella Weber insiste : Les entreprises sont contraintes par la concurrence de maximiser leurs marges. Les bénéfices sont une conséquence des relations sociales et n’ont rien à voir avec des managers cupides.
Rogoff (1985)
Il propose de déléguer la politique monétaire à un gouverneur de BC (banquier central “conservateur de poids”) qui est plus opposé à l’inflation que le gouvernement
Olivier Blanchard (2016)
les agents ne croient plus à l’inflation (car longue désinflation et baisse confiance en BC comme 1960’s) et donc ajustent moins bien leurs anticipations, la sensibilité de l’inflation au recul du chômage est donc faible.
Hooper, Mishkin et Sufi
Hooper, Mishkin et Sufi (2019), la courbe de Phillips n’est qu’en train d’hiberner en raison des “attentes ancrées”
Robert Boyer et Olivier Passet
régulation pénurique : Robert Boyer (2022) → l’inflation est aujourd’hui le signe avant-coureur d’une régulation par la pénurie car fragmentation internationale des capacités de prod
régulation monopoliste : Olivier Passet (2022) : surcroît de demande par des hausses de prix qui absorbe l’intégralité de la hausse des coûts, mais aussi transforme inflation en une opportunité pour accroître les profits.