Attributions causales - 2. 3. 4. Flashcards
A quels biais sommes nous sensibles ?
- biais de correspondance ou biais de surattribution
- biais acteur/observateur
- biais de complaisance
biais de correspondance ou biais de surattribution
> définition
forte tendance à situer
causalité des comportements
au niveau interne
alors que les conditions nécessaires à ce type d’attributions ne sont pas remplies
biais de correspondance ou biais de surattribution
> illustration
Ross, Amabile et Steinmetz 1977
(effet julien lepers)
attribution de rôles à des sujets par tirage au sort :
questionneur / questionné
sujets observant les questions-réponses
ainsi que questionné
perçoivent le questionneur
comme étant plus cultivé que le questionné
> or comportement déterminé par la situation
(rôles tirés au sort, choix libre des questions à poser)
biais acteur/observateur
> mis en évidence par ?
> déf ?
Mis en évidence par Jones et Nisbett (1972)
nous avons plus tendance à avoir recours à
des explications internes
lorsque nous devons expliquer
le comportement d’une autre personne,
que pour expliquer
notre propre comportement.
biais de complaisance
L’individu tend à
> attribuer ses réussites
à des facteurs internes
(sa compétence, sa persévérance etc.)
> et ses échecs
à des facteurs externes
(le manque de chance, la difficulté de la tâche…).
(Kulik, Sledge et Mahler, 1986)
Par quels types de facteurs peut on expliquer ces biais d’attribution ?
exp ?
facteurs motivationnels
exp :
protéger son estime de soi en cas d’échec
à l’aide du biais de complaisance
biais d’attribution
propre aux contextes intergroupes
> pourquoi ?
lequel ? nommé par ?
pour expliquer les événements
d’une façon qui favorise
l’identité sociale de l’endogroupe
erreur ultime d’attribution
Pettigrew 1979
Expé démontrant l’erreur ultime d’attribution
Taylor et Jaggi 1974
sujets hindous
devant expliquer un comportement observé
si acteur hindou
et comportement positif
> explications internes favorisées
si comportement négatif
> explications externes favorisées
et inversement si acteur est musulman
> comportement négatif
attribué à des dispositions personnelles
Quel est l’objet des rch sur l’attribution causale
dans le courant de la cognition sociale ?
Modèle le plus connu ?
citer les étapes
modélier les processus cognitifs
impliqués dans l’activité d’explication causale
Modèle de Gilbert 1989 > décompose processus d'attribution dispositionnelle en 3 étapes : 1/ catégorisation du stimulus 2/ caractérisation 3/ correction
Modèle de Gilbert 1989
Etape 1
catégorisation du stimulus (du comportement perçu)
exp : Pierre crie après Mathilde
> comportement catégorisé comme violent
Modèle de Gilbert 1989
Etape 2
caractérisation du stimulus
càd inférence dispositionnelle
exp : Pierre caractérisé comme violent
Modèle de Gilbert 1989
Etape 3
correction
> de l’inférence dispositionnelle produite à l’étape 2
compte tenu des contraintes dispositionnelles
exp : Pierre souffre de sévères migraines
Quelle est l’originalité du modèle de Gilbert ?
réside dans la
différenciation des 3 étapes de traitement
selon leur niveau d’automaticité
>
- étape tardive,
+ nécessite investissement cognitif important
càd que 3/ correction demande plus d'efforts et d'attention conscients que 2/ caractérisation qui est un processus surappris et relativement automatique
Expérience démontrant modèle de Gilbert 1989
> décrire protocole
Sujets observent vidéos muettes d’une JF anxieuse
> sous-titres indiquent des thèmes +/- anxiogènes
(fantasmes, humiliations vs voyages, restaurants préférés…)
Moitié des sujets en situation de double tâche
pendant visionnage
» charge cognitive alourdie
Doivent évaluer anxiété chronique de la cible,
prédire son état d’anxiété dans situations hypothétiques
et rappeler les thèmes de discussion
Expérience démontrant modèle de Gilbert 1989
> résultats
en quoi est ce surprenant ?
En condition de simple tâche
> sujets utilisent infos situationnelles (thèmes)
pour augmenter/diminuer attribution d’anxiété chronique
càd que cible perçue comme moins anxieuse
si thème particulièrement anxiogène
et inversement
= étape de correction
En situation de double tâche > sujets négligent infos situationnelles = selon Gilbert et al. 2e tâche mobilise trop de ressources pour que correction soit possible > surprenant car 2e tâche consistait en la mémorisation du thème de discussion