Attributions causales - 1. Les 1ers modèles Flashcards

1
Q

pionnier des recherches relatives à l’attribution causale ?

selon lui observateur social =

A

Fritz Heider (1944 1958)

observateur social = scientifique naïf
cherchant lois de son environnement

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Q

Déf attribution de Heider

détermine quoi ?

A

processus par lequel

“l’homme appréhende la réalité
et peut la prédire
et la maîtriser”

> détermine ensuite comportements et réactions à l’environnement

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3
Q

2 types d’attributions causales

distingués par Heider

A
  • explications internes (personnelles, dispositionnelles)
    > par exp efforts, motivation, intentions
    > supposés contrôlables par individu
  • explications externes (situationnelles)
    > difficulté de la tâche, chance
    > supposées incontrôlables
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4
Q

Dès 1944 Heider constate que les individus ont le plus souvent recours à ?

A

des explications internes
> attribuent événements aux personnes plutôt qu’à l’environnement

= biais d’internalité

pour Heider, dû au fait qu’actions des individus sont effectivement le + souvent la cause des événements

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5
Q

Explication motivationnelle
du biais d’internalité

exp ?

A

Attributions internes renforcent besoin de contrôle sur le monde
> sentiment de maîtrise de l’environmt
indispensable au confort psychologique

perte de ce sentiment
peut avoir conséquences tragiques

exp Langer et Rodin 1976
personnes âgées recevant visites étudiants
> + bénéfiques si maîtrisent heures visites
mais ensuite souffrent davantage de leur arrêt
que seniors n’ayant jamais eu le contrôle

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6
Q

Selon Hastie 1984

+ un événement est inattendu, +…

A

+ il suscite une activité attributionnelle intense

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7
Q

Citer théories proposées pour expliquer activité attributionnelle

A
  • théorie de l’inférence correspondante
    (Jones et Davis 1965)
  • modèle de la covariation
    (Kelley 1973)
  • théorie des attributions pour le succès et l’échec
    (Weiner 1979)
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8
Q

déf inférence correspondante

théorie de ?

A

Processus par lequel une personne se voit attribuer le trait de personnalité qui correspond à son comportement

Comportement > intention > disposition

théorie de Jones et Davis 1965

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9
Q

Selon théorie inférence correspondante

Quelles conditions doivent être réunies pour que l’observateur puisse inférer intentions de l’acteur ?

A

L’observateur vérifiera que l’acteur

(a) était libre
d’effectuer ce comportement

(b) était conscient
des effets de son action
(avait conscience que son action
aurait les effets observés)

(c) possédait les capacités
pour accomplir cette action

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10
Q

Théorie inférence correspondante

Que rch l’observateur
après détermination de l’intention ?

A
  • effets non communs
    (effets qui n’auraient pas été produits par d’autres comportements, effets particulièrement singuliers, différenciants)
  • comportements moins socialement désirables
    ou en désaccord avec rôle de l’individu
    (plus parlants sur caractéristiques internes de l’individu que comportements que tout le monde adopterait dans la même situation)
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11
Q

Qu’ont montré

Jones, Davis et Gergen (1961)

A

Etudiants écoutent entretiens d’embauche
sous marinier ou cosmonaute

Jugent candidats intro ou extravertis
seulement si leur comportement est en désaccord avec profil idéal décrit par recruteur

> confirme que comportement conforme au rôle ou socialement désirable considéré comme peu informatif

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12
Q

Limite du modèle de Jones et al. selon Eiser 1986 ?

Seconde critique ?

A

Nécessité du lien entre comportement, intentions et dispositions est problématique
> comportement pas tjs intentionnel

2nde critique :
interprétation de l’observateur basée sur une obs° unique
or même un indiv égoïste peut parfois se montrer généreux

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13
Q

Modèle de la covariation de Kelley (1973)

> diff avec modèle de l’inférence corresp. ?

A

Observateur dispose de plusieurs observations

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14
Q

Modèle de Kelley
Quels critères essaye de suivre l’observateur ?
selon quel pcpe général ?

A

Critères :

  • distinctivité
  • consensus
  • consistance

Pcpe général = covariance
> si on perçoit une condition spécifique et un effet simultanément (et leur absence simultanée aussi) on conclura au lien de causalité entre les deux

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15
Q

Modèle de la covariation
> critère de distinctivité

exp d’expé ?

exp du quotidien ?

A

Evénement se manifeste de manière distinctive
càd de manière propre à la situation

> exp McArthur 1972
étudiants jugent plus souvent que le comédien qui fait rire Jean est particulièrement doué (source externe)
si Jean ne rit pas face à d’autres acteurs
rire distinctif à ce comédien

> exp Pierre me complimente pour mon exposé
(et pas à d’autres moments, et pas toutes les personnes qui font un exposé)

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16
Q

Modèle de la covariation
> critère de consensus

exp quotidien ?

A

si d’autres personnes ont le même comportement
dans la même situation
> attribution du lien de causalité renforcée

par exp me complimenter pour mon exposé comme le fait Pierre

17
Q

Modèle de la covariation
> critère de consistance

exp quotidien ?

A

Personne cible a tjs le même comportement
dans la même situation

exp compliments de Pierre et les autres
à chaque exposé que je fais
> causalité = qualité de mes exposés

18
Q

Modèle de la covariation

> quel critère avons nous tendance à négliger à tort ?

A

Consensus

19
Q

Modèle de la covariation

En résumé, la cause du comportement sera attribuée au stimulus si distinctivité, consensus et consistance sont…

A

… élevés.

20
Q

Modèle de la covariation

Sous quelles conditions la personne sera vue comme cause (interne) de son comportement plutôt que l’événement externe ?

exp quotidien ?

A

Si distinctivité et consensus
sont faibles

et consistance élevée

= Pierre félicite tout le monde,
il est le seul à me féliciter
et il me félicite à chaque prestation

21
Q

Modèle de la covariation

utilisons nous systématiquement les 3 critères ?

qu’est ce qui met habituellement un terme au processus de prise de décision ?

A

Non

une explication considérée comme suffisante

22
Q

Kelley reconnaît que modèle de la covariation
est idéalisé

Sur quelle base l’observateur produit-il des attributions le plus souvent et pourquoi ?

A

Observateur manque de temps d’infos ou de motivations
pour examiner des observations multiples

> > infos incomplètes

> > > attributions sur la base d’une obs unique
en employant des schémas causaux

23
Q

Déf schémas causaux

A

croyances ayant trait à
la façon dont certains types de causes interagissent
pour produire une espèce spécifique d’effet

24
Q

Quels principes
peuvent guider certains schémas causaux
selon Kelley ? (2)

A

Principe d’élimination

Principe d’augmentation

25
Q

Schémas causaux

> Principe d’élimination

A

Rôle d’une cause donnée
dans la prod d’un effet donné

est minimisé si

d’autres causes plausibles sont présentes

> une cause en disqualifie d’autres

26
Q

Schémas causaux

> Principe d’augmentation

A

Poids d’une cause donnée est augmenté
si l’effet se produit
en présence d’une cause inhibitrice.

Attribution cause interne renforcée
si obstacles externes nombreux
> exp étudiant pauvre qui réussit

27
Q

théorie de Weiner
des attributions pour le succès et l’échec (1979)

> concerne quel cadre ?

A

accomplissement d’une tâche

28
Q

théorie de Weiner

4 facteurs pour
prédire et expliquer issue des événements
dans domaines en rapport avec
accomplissement d’une tâche

A

1/ niveau de compétence de l’exécutant

2/ quantité d’effort dépensée

3/ difficulté de la tâche

4/ part du hasard (chance malchance)

29
Q

théorie de Weiner

3 dimensions permettant de classer les 4 facteurs

A

1/ stabilité

2/ lieu de contrôle
(interne externe)

3/ possibilité de contrôle

30
Q

théorie de Weiner

> La compétence de l’exécutant est vue comme…

A

La compétence de l’exécutant est vue comme

stable, interne et incontrôlable

31
Q

théorie de Weiner

> l’effort investi serait…

A

l’effort investi serait

instable, interne et contrôlable

32
Q

théorie de Weiner

> la difficulté de la tâche serait…

A

la difficulté de la tâche serait

stable, externe, et INcontrôlable

33
Q

théorie de Weiner

> la chance est vue comme…

A

la chance est vue comme

instable, externe et incontrôlable.

34
Q

théorie de Weiner
> recueil des infos dans le milieu social

compétence perçue fondée sur ?

A

degré de réussite passée
dans une tâche spécifique
ou des tâches similaires

et continuité du niveau de réussite
atteint

35
Q

théorie de Weiner
> recueil des infos dans le milieu social

difficulté de la tâche déduite par ?

A

par comparaison avec autrui

(si de nombreuses autres personnes ont réussi la tâche,
alors c’est que celle-ci est facile;
si peu d’individus ont réussi cette tâche,
alors c’est qu’elle est difficile)

36
Q

théorie de Weiner
> recueil des infos dans le milieu social

un comportement sera plus souvent attribué au hasard,
à la chance ou malchance, si ?

A

s’il n’y a pas un schéma de réussites ou d’échecs clair

(si parfois l’individu réussit la tâche, et parfois il y échoue c’est que d’autres variables que sa compétence interviennent dans ce résultat).

37
Q

théorie de Weiner
> recueil des infos dans le milieu social

on peut attribuer l’issue de la tâche à l’effort, si ?

A

son accomplissement semble motivé
par des stimulants puissants

(un individu qui met visiblement beaucoup de motivation, par exemple sous formes d’efforts physiques, pour réussir la tâche).

38
Q

théorie de Weiner

Les recherches montrent que les observations qui sont en contradiction avec les comportements précédents sont attribués à ?

tandis que les comportements consistants sont expliqués en fonction de ?

A

comp contradictoires
» causes instables (la chance et l’effort),

comp. consistants
» facteurs stables (la capacité et la tâche).

39
Q

théorie de Weiner

quelles attributions sont plus nombreuses
à la suite d’un succès ?

d’un échec ?

A

succès
> capacité, effort, chance

échec
> difficulté de la tâche