Attitudes et changements d'attitudes (chapitre 4) Flashcards

1
Q

Vrai ou faux? Les attitudes renvoient à une préférence passagère.

A

Faux; elles supposent plutôt une certaine permanence.

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2
Q

À quoi a-t’on généralement recours en psychologie sociale pour mesurer l’attitude d’une personne à l’égard d’un objet particulier?

A

Par des questionnaires où l’on présente des croyances évaluatives sur un objet psychologique donné et en demandant aux individus de se prononcer. Échelle nominale ou ordinale, échelle de Likert. Ces derniers permettent d’établir la direction et l’intensité d’une attitude.

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3
Q

Qui suis-je? Caractéristique d’une attitude désignant son caractère positif ou négatif à l’égard d’un objet.

A

La direction

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4
Q

Vrai ou faux? Le conditionnement évaluatif peut former seulement des mesures explicites.

A

Faux; il peut former des attitudes implicites aussi, mais son effet est plus faible (Hofmann, 2010).

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5
Q

Qui suis-je? Effets inconscients des stimuli inconditionnels du conditionnement évaluatif.

A

Persuasion subliminale

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6
Q

Quels sont les objectifs des études sur le changement d’attitude?

A

1- Comprendre ce qui se passe lorsque le changement se produit
2- Mettre en lumière les stratégies susceptibles de le provoquer

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7
Q

Vrai ou faux? L’expertise est un déterminant de la crédibilité d’une source qui renvoie à l’acceptation plus facile d’un opinion émit par un réel expert en la matière.

A

Faux; il suffit qu’on perçoit la source comme étant un expert. Exemple: comédien dans une publicité de médicaments. On sait qu’il n’est pas réellement un pharmacien, mais on est quand même plus réceptif au message.

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8
Q

Vrai ou faux? Un système de croyances est synonyme de schéma.

A

Vrai; C’est la représentation mentale d’un ensemble de croyances par rapport à une
personne, un objet ou un thème.

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9
Q

Quelles sont les caractéristiques de l’attitude? (7)

A

1- Sa direction (évaluation positive ou négative d’un objet)
2- Son intensité
3- Sa centralité (importance)
4- Sa certitude subjective
5- L’accessibilité
6- L’ambivalence
7- Le niveau de conscience (attitude explicite ou implicite)

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10
Q

Qui suis-je? Caractéristique d’une attitude reliée au fait qu’on a des croyances positives et négatives envers un objet auxquelles on accorde autant d’importance.

A

L’ambivalence

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11
Q

Comment peut-on évaluer l’accessibilité d’une attitude?

A

Pour mesurer l’accessibilité, on mesure le temps de latence/temps de réaction à un stimulus. Plus tu tu réagis vite, plus l’attitude est accessible. Exemple: le test d’association implicite de Greenwald .

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12
Q

Qui suis-je? État mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé à la suite de l’expérience, et qui exerce une influence directrice et dynamique sur la réponse de l’individu à tout objet et situation qui s’y rapporte.

A

Une attitude

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13
Q

Une attitude “exerce une influence directrice et dynamique sur la réponse de l’individu à tout objet et situation qui s’y rapporte” (Gordon Allport, 1935). Qu’est-ce que cela signifie?

A

Une attitude est une motivation à agir envers l’objet psychologique. Par exemple, si j’ai une attitude positive envers l’école, je vais y aller plus longtemps et m’y investir davantage. Si j’ai une attitude négative envers une personne, je vais éviter d’être en interaction avec elle.

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14
Q

Vrai ou faux? Nos attitudes sont généralement unipolaire.

A

Faux; plus souvent, on a des croyances positives et négatives sur un objet. Par exemple, j’ai une attitude positive envers le système d’impôt au Québec, car je suis pour le bien être commun. Par contre, ça me fait chier d’en payer. J’y vois quand même plus de positif.

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15
Q

Vrai ou faux? La formation d’une attitude est quelque chose d’inné.

A

Faux; c’est de l’aquis.

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16
Q

Qui suis-je? Forme d’apprentissage par laquelle un stimulus, neutre à l’origine, finit par produire la réponse habituelle du stumulus avec qui il est associé.

A

Le conditionnement évaluatif

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17
Q

Vrai ou faux? Un stimulus neutre peut être conditionné par un stimulus inconditionnel même s’il n’y a pas de contact direct entre les deux.

A

Vrai. Je suis indifférente envers deux filles dans les toilettes du bar qui parlent entre elles. À un moment, Gaelle, une fille que j’aime pas, commence à parler avec une des filles, alors j’ai un affect négatif envers elle-aussi. Bien que Gaelle ne parle pas avec la deuxième fille, j’ai aussi une attitude négative envers elle, même si le lien est indirect.

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18
Q

Qui suis-je? Phénomène selon lequel plus on est exposé à un stimulus, plus on l’aime.

A

La simple exposition

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19
Q

Vrai ou faux? Bien que la formation d’attitudes est un processus d’apprentissage, il y a une certaine influence de la génétique en jeu.

A

Vrai; on a observé que Les jumeaux identiques partagent plus les mêmes attitudes que les jumeaux non identiques. Les gènes influencent les dispositions générales (personnalité, intelligence, capacité physique) qui elles influencent les attitudes.

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20
Q

Vrai ou faux? Lorsqu’on a une décision à prendre on fait appel au modèle du processus attitude-comportement.

A

Faux; on se base sur la théorie de l’action raisonnée.

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21
Q

Dans quelles circonstances il est impossible de faire appel à la théorie de l’action raisonnée pour prendre une décision? (3)

A

Lorsque les gens vivent de fortes émotions, dans le cas des phobies et dans le cas des dépendances.

22
Q

Qui suis-je? Modèle réflétant l’influence des attitudes sur le comportement utilisé lorsque le comportement est plus spontané par rapport à un objet d’attitude.

A

Modèle des processus attitude-comportement

23
Q

Selon le modèle du processus attitude-comportement, qu’est-ce qui guide un comportement spontané envers un objet psychologique? (2)

A

La combinaison des attitudes et des normes sociales reliées à l’objet donne une perception globale de l’évènement et guide le comportement. Par exemple, je tombe sur un Tiktok d’une fille d’Occupation double (attitude négative envers OD), je remarque d’autant plus son niveau de superficialité (perception sélective) et je porte un jugement (définition de l’événement). Je suis porté à écrire un commentaire (comportement) parce que les normes sociales acceptent de basher le monde d’OD (identification des normes sociales par rapport à l’objet), mais je ne le fais pas car les normes de TikTok n’encourage pas les commentaires haineux et les followers de la fille me japperaient dessus (évaluation des normes en fonction de la situation).

24
Q

Dans la théorie de l’action raisonnée, à quoi correspondent les variables exogènes?

A

Elles représentent tout ce qui peut influencer les croyances de l’individu, tel que le niveau d’éducation, la socialisation, la personnalité, etc.

25
Q
A
25
Q

Vrai ou faux? Dans la théorie de l’action raisonnée, les croyances normatives représentent les croyances objectives des personnes envers l’objet psychologique au coeur de notre intention.

A

Faux; elles représentent davantage les croyances qu’on imagine que les personnes ont envers l’objet psychologique. Par exemple, je crois que Audrey a un opinion négatif de la technique policière au cégep (peut-être pas réellement le cas).

26
Q

Mise en situation: Je me questionne à changer de carrière pour étudier en technique policière. Je crois avoir les ressources pour le faire; j’ai de bonnes notes et j’ai un oncle policier! À quoi cela fait-il référence dans la théorie de l’action raisonnée?

A

Au croyances de contrôle (ressources internes et externes) qui mène à un contrôle comportemental perçu (sentiment d’être capable d’entrer en TP).

27
Q

Mise en situation: J’applique pour être admise en technique policière car j’ai de bonnes notes et mon oncle est policier. Alors que je croyais être à la hauteur des exigences, je suis refusée car je n’ai pas passé les tests physiques. Je n’ai plus vraiment l’intention daller en TP, alors…
À quoi cela fait-il référence dans la théorie de l’action raisonnée?

A

La variable modératrice du contrôle acutel/habiletés et facteurs environnementaux.

28
Q

Vrai ou faux? Dans la théorie de l’action raisonnée, l’attitude, la norme subjective et le contrôle comportemental perçu sont les seuls variables qui influencent mon intention de faire un comportement.

A

Faux; le contrôle actuel/habiletés et facteurs environnementaux est une variable modératrice qui peut nuire ou améliorer la possibilité du comportement.

29
Q

Changement des attitudes par la persuasion

Quelles sont les conclusions de l’étude de Kelman et Hovland quant à la crédibilité de la source d’un message?

A

1- La crédibilité de la source a un impact sur la persuasion. Plus une source est crédible, plus le changement d’attitude est élevé.
2- La crédibilité de la source n’a pas d’impact à long-terme; les changements des attitudes des participants reviennent vers la moyenne après trois semaines.

30
Q

Qu’est-ce qui limite le fait que plus une source est crédible, plus elle nous influence?

A

Cet effet n’est pas permanent. Avec le temps, on retient le message, mais on oubli sa source, on n’y pense plus. C’est l’effet d’assoupissement.

31
Q

Comment l’apparence physique de la source influence sa crédibilité?

A

C’est un effet plus superficiel, mais quand la source est attirante physiquement, on la regarde plus , donc notre attention est dirigée vers le message. De plus, ça implique une certaine valeur de renforcement, car ça donne envi de faire comme elle, d’y être associé d’une certaine façon.

32
Q

Vrai ou faux? Il suffit que la source comporte des similiratiés avec l’auditoire pour les persuader d’un message.

A

Faux; ces similarités doivent être en lien direct avec le message, donc qu’elles soient pertinentes.

33
Q

Pourquoi un message dont on accorde beaucoup d’attention, qui a beaucoup d’informations et qui est composés d’arguments faibles sera peu convaincant?

A

Car on est plus porté à analyser le message

34
Q

Vrai ou faux? Un message qui retient peu notre d’attention et qui a beaucoup d’informations sera peu convainquant.

A

Faux; il sera convaincant, mais de manière plus superficielle, car la quantité d’informations donne l’impression qu’il est important.

35
Q

Qui suis-je? Stratégie consistant à mentionnant dans son propre argumentaire des éléments défavorables mineurs afin de faire réfléchir les auditeurs quant aux arguments qui permettent de se défendre contre une tentative de persuasion ultérieure.

A

Inocluation d’aptitudes

36
Q

Vrai ou faux? Nous accordons moins de crédibilité à une source lorsque son intention de persuader est apparente.

A

Vrai

37
Q

Pourquoi accordons-nous plus de crédibilité à une source dont les arguments semblent aller à l’encontre de ses intérêts?

A

Cela s’implique par les théories de l’attribution; quand la source exprime un message contraire à ses intérêts personnels, on lui attribue des motivations intrinsèques. Par exemple, une cosméticienne me met en garde contre un produit que j’envisageais acheter et m’en propose un moins cher. Je me dis que elle ne veut pas juste faire plus de commissions sur mon dos, mais plutôt qu’elle veut vraiment que j’apprécie le produit.

38
Q

Consiste en préparer à l’avance des arguments de l’adversaire pour se protéger de leur persuasion.

A

Théorie de l’inoculation

39
Q

Pourquoi la répétition d’un message est efficace quant à son pouvoir de persuasion dans le changement des attitudes?

A

Ça augmente sa familiarité, et on a tendance à trouver du réconfort dans ce qui est familier, d’y faire plus confiance. Au contraire, l’inconnu fait plus peur. Cela favorise aussi le rappel du message.

40
Q

Quels sont les désavantages à une surexposition au message?

A

Ça nous gosse, donc diminue notre intérêt. Ça favorise aussi la réflexion, donc laisse l’occasion de formuler des contres-arguments.

41
Q

Quelle condition doit-on respecter afin qu’un message qui utilise la peur pour convaincre soit efficace?

A

L’émotion négative doit venir avec une solution possible, sinon= évitement. Par exemple, campagne de sensibilisation sur le sida ne s’en tient pas à faire peur aux gens quant aux risques du virus, offre alternative pour se protéger, le condom!

42
Q

Vrai ou faux? Selon la théorie de la dissonance cognitive, plus forte est la tension provoquée par l’état de dissonance, plus forte est la tendance à le supprimer ou à le réduire.

A

Vrai

43
Q

Dans la théorie de la dissonance cognitive, quelles sont les stratégies visant à réduire ou supprimer la dissonance? (4)

A

1- L’ajout de cognitions
2- L’élimination de cognitions (n’y pense plus)
3- La banalisation de l’incohérence (“c’est pas si grave”, façon de se déculpabiliser)
4- L’oubli des idées provoquant l’état de tension, notamment par des distractions, la consommation de substances, etc.

44
Q

Qui suis-je? Se produit lorsque nous devons choisir entre deux options (ou plus) qui nous
paraissent de valeur égale.

A

Dissonance postdécisionnelle.

45
Q

Quelles stratégies utilisons-nous pour réduire la dissonance postdécisionelle?

A

-Valorisation de l’option choisie
-Dévalorisation de l’option rejetée
Par exemple, j’hésite vraiment entre sortir avec mes amies ou me coucher tôt et être relaxe avec Minoune (options de valeurs égales). Après avoir décidé de rester à la maison, je me convins d’avoir pris la bonne décision en me disant que je suis trop bien dans mon pyjama et que si j’étais allée au bar, je serais sûrement hangover le lendemain.

46
Q

Vrai ou faux? Une attitude ambivalente s’accompagne souvent d’un affect négatif.

A

Vrai

47
Q

Schneider et ses collègues osbservent une manifestation physique de l’ambivalence. Quelle est-elle?

A

L’ambivalence se répercute sur les mouvements corporels. Les personnes qui lisaient un texte exposant une opinion ambivalente bougeaient plus sur la planche.

48
Q

Pourquoi dit-on que la dissonance cognitive, autant désagréable soit-elle, offre à l’individu une occasion d’évoluer?

A

1- La dissonance cognitive oblige la personne à prendre conscience des contradictions qui l’habitent. Elle peut donc réévaluer ses propres normes et ajuster son comportement.
2- Elle augmente la souplesse d’esprit et le sens critique en nous oligeant à reévaluer nos attitudes et croyances.
3- Utile dans l’atteinte du niveau moral plus élevé; on n’obéit pas aux principes moraux universels seulement parce qu’on a appris à en faire ainsi, mais plutôt parce qu’on les a intériorisés.

49
Q

La dissonance cognitive entraîne des changements qui n’ont rien à voir avec ce qui a causé la dissonance au départ. Quel est ce phénomène?

A

La compensation fluide

50
Q

Vrai ou faux? Plus l’écart entre la position initale et la position du message est grand, plus important est le changement d’attitude.

A

Faux; il faut que l’écart soit modéré, sinon le changement demandé est trop important, ce qui pousse la personne à réfléchir.

51
Q

Pourquoi l’efficacité du recours aux émotions positives dans un message s’explique notammenent par la hausse du sentiment de confiance général?

A

Quand on se sent bien, on pense à des choses positives par processus d’amorçage.