Arthropathie microcristalline Flashcards
Types de microcristaux en cause ?
- urate de sodium (=goutte)
- pyrophosphate de calcium (=rhumatisme)
- phosphate de calcium ou apatite
Sémiologie d’un accès microcristallin ?
- début brutal
- forte intensité avec EVA > 7/10
- rougeur locale intense
- résolution spontanée en qq jours ou semaines
La goutte est définie par :
hyperuricémie chronique supérieure à 360 µmol/L
Manifestations cliniques de la goutte ?
- accès goutteux +++ mb inférieur (pied)
- arthropathies chroniques d’horaire mécanique
- tophus (pavillon ou hélix, coudes, IPD)
- lithiase urique bilatérale (crise de colique néphrétique)
Diagnostic positif de la goutte ?
- terrain : H > 35ans, F ménopausé, diurétiques, transplantation organes
- caractère typique de la crise
- sensibilité rapide à la colchicine
- tophus visibles
- uricémie > 360 µmol/L
- microcristaux d’UMS dans le liquide articulaire
- recherche d’atcd familial
- rechercher des facteurs déclenchant : écarts nutri, atcd…
De quel manière est découvert le rhumatisme à pyrophosphate de calcium ?
souvent asymptomatique de découverte radiologique
Tableaux cliniques du rhumatisme à PPC ?
- arthrite aigue
- monoarthropathie chronique
- arthropathies chronique destructrices
Le diagnostic du rhumatisme à PPC repose sur ?
- cristaux de PPC dans le liquide articulaire
- radiographies articulaires des deux mains et poignet + deux genoux + hanche de face
- -> recherche de dépôts dans l’épaisseur des cartilages articulaires et fibrocartilagineux
Localisations les plus fréquentes des dépôts dans le rhumatisme apatitique ?
-structures péri-articulaires
+++ épaule et hanche
V ou F : il faut traiter une hyperuricémie asymptomatique ?
FAUX
Quels sont les facteurs de risque de goutte ?
- hyperuricémie
- âge
- sexe masculin
- ménopause
- atcd familiaux
- IR chronique
- sd métabolique
- habitudes alimentaires
- alcool
- certains médicaments
Etiologies de la goutte ?
- primitive = génétique (est souvent associé à des éléments du sd métabolique)
- IR chronique
- prise de médicaments : diurétiques thiazidiques, furosémide, ciclosporine, tacrlimus, antituberculeux
Quel est le bilan étiologique de la goutte ?
- creat + DFG
- NFS
- plaquettes
Etiologies du rhumatisme à PPC ?
- primitive
- hémochromatose génétique
- hyperparathyroïdie primitive
Traitement de la crise de goutte, quels médicaments prescrire ?
- colchicine
- corticothérapie
- AINS
- inhibiteurs de l’IL-1
Recommandation sur la colchicine pour le traitement de la goutte ?
- à initier le plus tôt possible (+++ dans les 12 premières heures)
- 1mg dès le début puis 1/2mg une heure plus tard
-la diarrhée est le premier signe de toxicité
Recommandation sur les inhibiteurs de l’IL-1 pour le traitement de la goutte ?
- initiés en milieu hospitalier
- réservés au cas d’échecs de colchicine, AINS et cortico
- sont contre-indiqués en cas d’infection ++++
Quel est le traitement “de fond” de la goutte ?
-hypo-uricémiant (THU)
5 recommandations du THU ?
- THU est indiqué dès le diagnostic de goutte
- uricémie doit être abaissée à moins de 360 µmol/L
- le choix du THU dépend de la fonction rénale
- -> il faut donc mesurer l’uricémie + DFG
- prévenir l’accès gouteux : prescription de colchicine pdt les 6 premiers mois et augmentation progressive de THU
- prise en charge des comorbidités
Nom des médicaments hypo-uricémiants :
- allopurinol
- -> réactions allergiques cutanées dans les 3 mois possibles
- fébuxostat