APP3 - Troubles de la personnalité, TOC et apparentés : Obj 8 à fin Flashcards

1
Q

Quels sont les critères diagnostiques du trouble obsessionel-compulsif (TOC)?

A

A. Présence d’obsession, de compulsions ou des deux :

Obsessions sont définies par (1) et (2) :

  1. Pensées, pulsions ou représentations récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entrainent une anxiété ou une détresse importante.
  2. L’individu fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser avec d’autres pensées ou actions (c.-à-d. en performant une compulsion)

Compulsions sont définies par (1) et (2) :

  1. Comportements répétitifs (ex : se laver les mains, ordonner, vérifier) ou actes mentaux (e.g. prier, compter, répéter des mots silencieusement) que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
  2. Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou la détresse ou à empêcher un évènement ou une situation redoutés; cependant, ces comportements sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.

B. Les obsessions ou compulsions sont à l’origine d’ une perte de temps considérable ou d’une détresse cliniquement significative, ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants

C. Les symptômes du TOC ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance ni à une autre affection médicale.

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental.

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2
Q

Quels sont les 2 aspects à spécifier lors du diagnostic du TOC?

A

Spécifier le degré d’introspection (insight), si :

  • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience (insight)
  • Avec mauvaise prise de conscience
  • Avec absence de prise de conscience avec présence de croyances délirantes

Spécifier si :

-En relation avec des tics

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3
Q

Quelle est l’épidémiologie du TOC (prévalence, âge du début)?

A

Prévalence : entre 2 et 3%

Serait le 4e trouble mental le plus diagnostiqué

Âge du début : distribution bimodale, i.e. premier pic vers 10 ans (garçons++) et 2e pic début vingtaine (femmes++)

Ratio H:F est 1:1

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4
Q

Nommez les principaux troubles apparentés au trouble obsessionnel-compulsif

A

dysmorphie corporelle

trichotillomanie (arrachage compulsif de ses cheveux)

dermatillomanie (triturage compulsif de la peau / skin-picking)

thesaurisation pathologique/syllogomanie (amassage pathologique /hoarding)

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5
Q

Comment se définit l’obsession d’une dysmorphie corporelle (critères DSM-V)?

A

A. Préoccupation concernant défauts perçus dans son apparence physique qui ne sont pas apparents ou qui semblent mineurs pour autrui

B. Comportements répétitifs ou des actes mentaux (ex. se comparer) en réponse à des préoccupations concernant son apparence physique

C. Détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel autre

D. La préoccupation pas mieux expliquée par une insatisfaction concernant le poids chez un individu qui correspond mieux au dx d’un tb alimentaire.

Spécifier :
- Avec dysmorphie musculaire

  • Niveau d’insight
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6
Q

Comment se définit la thésaurisation pathologique (critères DSM-V)

A

A. Difficulté persistante à jeter ou à se séparer de certains objets, indépendamment de leur valeur réelle

B. Besoin ressenti de conserver les objets; souffrance associée au fait de les jeter

C. Difficulté à jeter des objets aboutit à une accumulation d’objets qui envahissent et encombrent les lieux d’habitation

D. Accumulation entraîne détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre (jusqu’à en devenir dangereux)

E. Pas imputable à une autre affection médicale

F. Pas mieux expliquée par les sx d’un autre trouble mental

Spécifier si :
- Avec acquisitions excessives (compulsive buying) : acquisition excessive d’objets non-nécessaires, ou pour lesquels il n’y a pas d’espace disponible.

  • Degré d’insight
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7
Q

Comment se définit la trichotillomanie (critères DSM-V)?

A

A. Arrachage répété de ses propres cheveux aboutissant à une perte de cheveux

B. Tentatives répétées de réduire ou d’arrêter l’arrachage des cheveux

C. Détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou autre

D. Pas imputable à une autre affection médicale (p. ex. une affection dermatologique)

E. Pas mieux expliqué par sx d’un autre trouble mental (p. ex. tentatives d’atténuer un défaut ou une imperfection perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle).

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8
Q

Comment se définit la dermatillomanie (critères DSM-V)?

A

A. Triturage répété de la peau aboutissant à des lésions cutanées

B. Tentatives répétées pour diminuer ou arrêter le triturage de la peau

C. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement social, professionnel ou autre

D. Pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. cocaïne) ou d’une autre affection médicale (p. ex. gale).

E. Pas mieux expliqué par sx d’un autre trouble mental

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9
Q

Nommez deux caractéristiques épidémiologiques ( prévalence / âge d’apparition/évolution/etc) pour chaque trouble apparenté au TOC

A

Obsession d’un dysmorphie corporelle: prévalence 2% / touble plus fréquent chez personne ayant recours à la médecine esthétique, dermatologie/médecine dentaire / apparition autour de l’adolescence

Thésaurisation pathologique/syllogmanie: prévalence 2-6% / plus fréquent chez les > 55 ans

Trichotillomanie: prévalence 0,6% / début autour de 12-13 ans / évolution avec chronicisation si non traité / patients peuvent aller jusqu’à manger leur cheveux.

Dermatillomanie: prévalence 1,5% / apparition selon pic bimodal (1er pic : ado et 2ème pic : 30-45 ans) / aggravé par situations de stress / plus prévalent chez les femmes

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10
Q

Quelles sont les étiologies biologiques possibles du TOC?

A
  1. Facteurs génétiques : si fratrie/parents atteints de TOC, la prévalence est 5 à 10 fois plus élevée
  2. Imagerie cérébrale : hyperactivité du cortex orbitofrontal
  3. Autres :
    - semble lié à dyfonctionnement du système _sérotoninergique (_puisque les ISRS semblent aider améliorer les symptômes)
    - associé à antécédent de TCC, infection strep. beta-hémolytique groupe A
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11
Q

Quelles sont les étiologies psychologiques possibles pour le TOC?

A

Attribuable à une personnalité pré-morbide sous-jacente:

  • mais personnalité des patients souffrant de TOC n’est pas spécifique
  • la présence d’une POC ne mène pas nécessairement aux manifestations symptomatiques de la maladie

Perspective cognitivo-comportementale: théorie du conditionnement —> l’apaisement ressenti suite à compulsion “valide” la pertinence de l’idée obsessionnelle et la renforce/maintient

Perspective psychanalytique: importance de l’organisation de la personnalité —> symptômes seraient attribuables à la mise en place de mécanismes de défense et de contrôle d’une agressivité refoulée; le geste compulsif est accompli à répétition dans le but de faire disparaître l’angoisse liée au sens refoulé de l’idée obsédante

Autre: 50-70% des personnes rapportent que leur TOC st apparu après un événement stressant (grossesse, décès, etc.)

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12
Q

Quelles sont les étiologies sociales possibles pour le TOC?

A

L’environnement familial et le style d’éducation pourrait contribuer au développement du TOC

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13
Q

Que soutient la théorie psychanalyse en lien avec le TOC?

A

L’importance de l’organisation de la personnalité dans l’apparition éventuelle des symptômes obsessionnels

Dans la perspective psychanalytique, les traits de caractères et sx obsessionnels sont situés sur un même continuum et leur distinction est négligeable

Les symptômes seraient attribuables à la mise en place de mécanismes de défense et de contrôle d’une agressivité refoulée; le geste compulsif est accompli à répétition dans le but de faire disparaître l’angoisse liée au sens refoulé de l’idée obsédante.

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14
Q

Que soutient les perspectives cognitivo-comportementales p/r au TOC?

A

Soutient qu’ils sont des réponses conditionnées destinées à réduire l’anxiété : l’apaisement de l’angoisse qu’apporte le geste compulsif le renforce et le maintien. De plus, ce même geste, accompli à répétition, valide la pertinence de l’idée obsédente, si absurde qu’elle puisse être

Toutefois, il a été observé que dans environ 20% des cas, les compulsions ne diminuent pas l’angoisse, mais au contraire finissent par l’augmenter

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15
Q

Comment sont souvent décrits les parents des patients atteints d’un TOC?

A

Autoritaires, exigeants, protecteurs ou perfectionnistes

(mais ces caractéristiques dénotent une susceptibilité obsessionnelle-compulsive, d’intensité mineure ou subclinique, déjà présente chez les parents eux-mêmes)

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16
Q

Quels sont les 4 principaux schémas de symptômes du TOC (en ordre de prévalence)?

A

En ordre de prévalence:

  1. Contamination
  2. Doute pathologique
  3. Pensées intrusives (souvent violente ou sexuelle, incluant idées suicidaires)
  4. Symétrie (comme David Beckham!)
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17
Q

Dans le TOC, que signifie la contamination et les émotions ressenties par le patient (identifiables a/n clinique)?

A

Obsession de contamination, suivie d’un lavage ou accompagnée d’une éviction compulsive de l’objet présument contaminé

Émotions : anxiété, honte obsessionnelle, dégoût

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18
Q

Dans le TOC, que signifie le doute pathologique et les émotions ressenties par le patient (identifiables a/n clinique)?

A

Obsession du doute, suivie d’une vérification compulsive

Émotions : doute de soi obsessionnel, se sentent toujours coupables d’avoir oublié ou commis qqch

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19
Q

Dans le TOC, que signifie les pensées intrusives et les émotions ressenties par le patient (identifiables a/n clinique)??

A

Pensées obsessionnelles intrusives sans contrainte

  • Souvent des pensées répétitives d’acte sexuel ou agressif répréhensibles (ex. pousser quelqu’un dans la rue quand il/elle passe à côté sur le trottoir)
  • sentiment de culpabilité, les personnes peuvent vouloir se livrer à la police, et peut aller jusqu’à l’idéation suicidaire

(parfois aussi appelée phobie d’impulsions)

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20
Q

Dans le TOC, que signifie l’obsession de la symétrie?

A

Besoin de symétrie ou de précision

  • Agencement particuliers d’objets elon des règles particulières et rigides
  • Peut conduire à contrainte de lenteur avec des compulsions très chronophages (ex. prendre des heures pour se raser le visage ou pour s’habiller)
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21
Q

Quelle est l’approche standard pour les traitements biologiques du TOC?

A
  1. ISRS ou clomipramine
  • ISRS = produisent une augmentation de la biodisponibilité de la sérotonine dans la fente synaptique en agissant de manière sélective sur la recapture de la sérotonine
  • Effet se traduit par une diminution de l’intensité et durée des symptômes. Permet de diminuer l’anxiété/doute et donc d’aider le patient à supporter une thérapie
  1. Autres stratégies pharmacologiques si les médicaments spécifiques à la sérotonine ne sont pas efficaces (ex : IMAO)
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22
Q

Dans quels cas la stimulation cérébrale profonde en neurochirurgie est-elle indiquée pour les TOC?

En quoi ça consiste?

A

Dans les cas de TOC graves et réfractaires aux autres approches thérapeutiques

Consiste à effectuer une implantation bilatérale d’électrodes à l’intérieur de la capsule interne, à proximité du noyau accumbens et par la suite procéder à une stimulation à haute fréquenmce pendant plusieurs mois

Vise à interrompre/brouiller les voies efférentes entre les NGC et cortex frontal en diminuant son hyperactivité

Efficacité de 30 à 60% pour des personnes chez qui les autres stratégies ont été épuisées (donc quand même très bon!!!)

23
Q

Sur quoi repose la thérapie comportementale du TOC?

A

Sur l’hypothèse que les compulsions sont des réponses dyfonctionnelles pour neutraliser la détresse ou l’anxiété associées aux obsessions : se résume à l’exposition à l’obsession/sa source (ex. des germes) avec prévention de la réponse compulsive

En répétant les séances d’exposition —> habituation physiologique vis-à-vis des stimuli anxiogènes associés aux obsessions —> extinction des comportements compulsifs

Pré-requis: présence d’une autocritique et une motivation sans réserve (de là la pertinence de spécifier le degré d’insight lors du Dx)

24
Q

Dans quel cas est-ce que la thérapie cognitive est utilisée pour le TOC?

A

Pour corriger les distortions cognitives/inférences erronées quant à la probabilité de survenue de certaines situations redoutées ou d’une sorte d’exagération du sens de la responsabilité personnelle et de la culpabilité associée

Efficace autant si elle est utilisée seule qu’en combo avec approche comportementale.

25
Q

Compléter.

Le jeu d’argent pathologique est considérée comme une dépendance …

A

comportementale (donc non reliée à une substance)

26
Q

Que signifie le fait que le jeu d’argent pathologique est égosyntone?

A

Il ne représente pas un problème pour l’individu; le comportement génère du plaisir, et la personne souffre plutôt des conséquences négatives qui s’en suivent (ex. pertes financières)

NB: dans l’approche psychanalytique, on réfère à “egosyntone” lorsque les comportements sont compatibles avec les valeurs, les besoins et les émotions de l’“Ego” (de la conscience de la personne).

27
Q

Quels sont les critères diagnostiques DSM-V du jeu d’argent pathologique?

A

A. Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, comme en témoigne, chez le sujet, la présence d’au moins 4 des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :

  1. Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré
  2. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu
  3. Efforts répétés, mais infructueux, pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu
  4. Préoccupation par le jeu (remémorations d’expériences passées/prévisions/ se procurer de l’$ pour jouer)
  5. Joue souvent lors de sentiments de souffrance/mal être
  6. Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (“se refaire”)
  7. Ment pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu
  8. Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu
  9. Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu

B. La pratique du jeu d’argent n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.

28
Q

Quels éléments doit-on spécifier lors du Dx de jeu pathologique, en plus des critères A. et B. ?

A

Spécifier si: occasionnel ou continu

Spécifier si: en rémission (précoce ou prolongée)

Spécifier le degré de sévérité: léger/modéré/grave

29
Q

Comment définir la sévérité du jeu d’argent pathologique?

A

Léger : 4-5 critères

Moyen : 6-7 critères

Grave : 8-9 critères

30
Q

Quelle est la prévalence du jeu problématique et du trouble du jeu pathologique?

A

Jeu problématique : 3-5%

Trouble du jeu pathologique répondant au critères du DSM-V : entre 0,4 et 2%

31
Q

Quels sont les groupes les plus touchés pour le trouble du jeu pathologique?

A

Jeunes

Personnes défavorisées

Populations carcérales

Individus célibataires, divorcés ou veufs, et qui ont de moins bonnes stratégies d’adaptation ou de gestion du stress

32
Q

Vers quoi est orienté le traitement du trouble du jeu pathologique?

A
  • Résolution du comportement problématique
  • Prévention de la rechute
  • Prise en charge des comorbidités (taux élevés de comorbidité psychiatriques)
  • Réhabilitation socioprofessionnelle

* En l’absence de traitement, le pronostic est pauvre et le trouble tend à se chroniciser; et le risque de suicide est élevé (jusqu’à 1/5 ferait une tentative)

33
Q

Quels sont les principes de psychothérapie pour le trouble du jeu pathologique?

A

Dérive des approches cognitivo-comportementales :

  • La thérapie vise la modification des habitude_s, l’amélioration des stratégies d’adaptation au stress et la diminution des croyances irrationnelles (ex. “je peux déjouter l’algorithme”) par la r_estructuration cognitive
  • Des interventions de type psychoéducatif, thérapie motivationnelle et approches sytémiques, conjugales ou familiales peuvent compléter le traitement
  • Groupes d’entraide ont une place importante (ex. Joueurs Anonymes)
34
Q

Quelle est la pharmacothérapie du trouble du jeu pathologique?

A

Efficacité controversée, mais semblerait mieux que le placebo :

  • Antidépresseurs (si impulsivité)
  • Lithium (si trouble bipolaire concomitant)
  • Antiépileptiques
  • Antipsychotiques atypiques
  • Antagonistes opioïdes
35
Q

2 substances précédant généralement l’utilisation de cannabis

A

Cigarette et alcool

36
Q

Les objetifs du traitement des troubles de l’usage de substance reposent sur quoi?

A

Le diagnostic établi à la lumière de l’histoire de la consommation

Sur le désir et la capacité de la personne utilisatrice de substance à modifier ses comportements

37
Q

Qu’est-ce que la réduction des méfaits?

A

Un objectif qui permet d’établir une alliance thérapeutique et qui vise à identifier les problèmes et les effets néfastes de la consommation de substances pour tenter de diminuer les conséquences négatives liées à l’usage des drogues plutôt que l’élimination du comportement d’usage lui-même.

Principes d’interventions basés sur

  • hiérarchie d’objectifs (permet de reconnaître que chaque individu a des objectifs de consommation particuliers et n’est pas nécessairement prêt ou en mesure d’arrêter toute consommation —> réduction progressive des méfaits jusqu’à tendre vers une éventuelle élimination de l’usage
  • outreach des utilisateurs dans leurs milieux de vie et offre de services adaptés (physique et psychologique) avec un minimum d’exigences (bas seuil);
  • soutien et accompagnement dans leurs démarches d’autonomisation et de défense de leurs droits
    (source: INSPQ)
38
Q

Que permet la réduction des méfaits en diminuant les effets néfastes de la consommation?

A

Prévenir une aggravation de la consommation

Favoriser le rétablissement de l’estime de soi

Diminuer le niveau de stress

Rétablir des ponts de communications

Favoriser le traitement ultérieur de maladies psychiatriques potentiellement sous-jacentes et de la toxicomanie

39
Q

Qu’est-ce que l’approche ABC (Antécédant / “Behavior” (comportement) / Conséquences) comme mode d’intervention en dépendance et comment est-elle modifiée en réduction des méfaits?

A

Elle est inversée :

  • C: conséquence (réduction des méfaits)
  • B: behavior (traitement de la dépendance et des problèmes de santé mentale)
  • A: antécédent (prévention de la rechute)

L’approche ABC traditionnelle est une approche comportementale individualisée fondée sur une compréhension de la personnalité prémorbide du patient, de ses intérêts, de ses habitudes, de sa culture et de son niveau de sociabilité :

A pour antécédents (contexte précédant le comportement et qui le déclenche)

B pour comportement (behavior en anglais – description spécifique et objective du comportement)

C pour conséquences (événement suivant le comportement et qui en encourage la répétition)

40
Q

Quels sont les traitements biologiques utilisés dans la réduction des méfaits?

A

Molécules qui permettent de traiter l’intoxication et le sevrage (ex : méthadone / thérapies de remplacement de la nicotine)

41
Q

Quels sont les traitements psychologiques dans la réduction des méfaits?

A

Thérapie motivationnelle

Prévention de la rechute

Thérapie comportementale

Thérapie cognitive

Thérapie psychodynamique

42
Q

Qu’est-ce que la thérapie motivationnelle (en réduction de méfaits mais aussi pour tout changement de comportement)?

A

Favorise la modification de comportement en aidant le patient à explorer et résoudre l’ambivalence associée au changement

43
Q

Qu’est-ce que la prévention de la rechute (réduction de méfaits)?

A

Combine des éléments psychoéducatifs et cognitivo-comportementaux :

patient apprend d’abord les info de base sur la toxicomanie. Ensuite l’essentiel du travail consiste à identifier les facteurs en jeu dans la rechute et à trouver des moyens pour les éviter

44
Q

Qu’est-ce que la thérapie comportementale (réduction de méfaits)?

A

Basée sur des théories d’apprentissage par conditionnement classique opérant

45
Q

Qu’est-ce que la thérapie cognitive (réduction de méfaits)?

A

Basée sur la prémisse selon laquelle les émotions proviennent de pensées automatiques ou erronées, qui proviennent d’évènements de la vie courante et qui engendrent des comportements problématiques. La thérapie vise donc à modifier les idées erronées de natures diverses pouvant mener à la consommation de substance

46
Q

Qu’est-ce que la thérapie psychodynamique (réduction de méfaits)?

A

Basée sur le principe selon lequel l’utilisation de substances est la manifestation de conflits irrésolus; elle mise sur l’exploration des enjeux intrapsychiques

47
Q

Quelles sont 2 options de traitement social pour la réduction des méfaits?

A
  1. Thérapie familale : basée sur le fait que la qualité des relations familiales et l’attitude de ses membres peut contribuer à l’émergence de la toxicomanie, mais aussi sa réduction
  2. Groupe de soutien par les pairs
48
Q

Compléter.

La … est la substance la plus consommée dans le monde entier. Plus de …% des Nord-Américains en consomment régulièrement.

A

caféine

90%

49
Q

Compléter par rapport à l’épidémiologie du cannabis.

…% des Canadiens en ont utilisé au moins 1 fois dans leur vie et …% l’ont utilisé dans la dernière année.

Au-dessus de 26 ans : son utilisation est plus courante chez les …, mais entre …-… ans, il n’y a pas de différence significative.

A

44%

14%

hommes

12-17 ans

50
Q

Au Canada, quel serait le deuxième type de sybstance le plus consommé après le cannabis (exlcuant nicotine et alcool)?

A

Hallucinogènes (ex. ecstasy / LSD)

51
Q

Compléter p/r à l’épidémiologie des hallucinogènes.

Le goupe d’âge le plus affecté est les …-… ans

Plus présent chez les …

A

26-34 ans

hommes blancs

52
Q

Par qui sont surtout utilisés les solvants volatils (substances inhalées)?

A

Jeunes

Milieux défavorisés

Minorités autochtones

53
Q

Prévalence d’utilisation des solvants volatils (substances inhalées) au Canada (chez les > 15 ans)

Pourquoi est-ce parmi les premières substances psychotropes découvertes par les enfants et les ados?

A

1,9 des garçons et 0,7% chez les filles

sont faciles d’accès, peu couteux et faciles à dissimuler