APP2 Flashcards
1.Définir le trouble de personnalité.
Les troubles de la personnalité sont caractérisés par des schémas omniprésents et persistants de pensées, de perception, de réaction et de relations qui entraînent une souffrance importante pour la personne et/ou nuisent considérablement à sa capacité à fonctionner.
6 critères dans le DSM5
2.Différencier les catégories de troubles de personnalité.
Groupe A :
* La personne ayant un trouble de ce groupe manifeste des comportements bizarres ou excentriques (tendance à s’isoler)
o Paranoïaque
Croyance centrale : Les autres sont des ennemies potentiel
Comportement : Hypervigilance et susceptibilité
Dysfonctionnement relationnel : Demeure hypervigilante; reste à distance, mais à portée d’observation
o Schizoïde : Isolement
o Schizotypique : méfiance
Groupe B :
* La personne ayant un trouble de ce groupe manifeste fréquemment un comportement à caractère théâtral, émotif et capricieux.
o Antisociale
o Limite (borderline)
o Histrionique
o Narcissique
Groupe C :
* La personne ayant un trouble de ce groupe manifeste un comportement anxieux et craintif
o Évitante
o Dépendante
o Obsessionnelle-compulsive
4.Nommer et expliquer les critères diagnostiques du trouble de personnalité limite (TPL, borderline). Connaitre c’est quoi
« Tout ou rien » = « clivage »
Acte impulsif ex : automutilation, tentative suicidaire
Dysfonction relationnelle
5. Justifier les interventions infirmières indiquées auprès d’un client présentant un TPL.
- Aviser clairement la personne que les comportements perturbateurs tel que les blessures envers elle-même ou autrui ainsi que la destruction de biens matériels ne seront pas acceptés.
- Aviser clairement la personne de la présence de limites en lui expliquant les raisons de celle-ci et en lui précisant qu’il ne s’agit pas de gestes punitifs.
- Éviter de longue discussion avec la personne, car cela peut être un signe de manipulation de sa part. Lui donner de l’information simple et courte.
- Favoriser les interactions qui proviennent d’un seul intervenant pour éviter le clivage et la manipulation du personnel
- Prévoir 1 à 2 rencontre formelle par jour
- Évaluer idée suicidaire, surveiller signes d’automutilation
- Enseignement sur la gestion de colère et des émotions, sur la résolution de problèmes, reconnaître les comportements impulsifs
6.Identifier les traitements pharmacologiques et non-pharmacologiques des troubles de personnalité
Psychopharmacothérapie P.423
** Les interventions pharmacologiques sont axées sur les symptômes, peu importe le type de trouble de la personnalité.*
** Le tx pharmacologique inclut l’utilisation a court terme d’anxiolytique (notamment benzodiazépines) et d’antipsychotique pour soulager l’anxiété, l’agressivité et, dans certains cas l’impulsivité.*
* Les stabilisateurs de l’humeur sont utilisés afin de soulager la rage, la violence, l’impulsivité et les sentiments de perte de maîtrise.
* Les antidépresseurs figurent parmi les autres médicaments utilisés.
Psychothérapie
** Thérapie cognitivo-comportementale
o La plus utiliser et ayant le + haut taux de réussite*
* Thérapie comportementale dialectique
* Thérapie individuelle
* Thérapie de groupe
* Thérapie familiale
7.Nommer les signes de rétablissement chez les personnes atteintes d’un trouble de la personnalité.
- Encadré p.16.35 P.425
9.Reconnaitre les effets du stress sur l’organisme selon le syndrome général d’adaptation.
1.Phase d’alarme (Réaction immédiate devant ce qui peu être perçu, à tord ou à raison comme un danger ou une menace. Cerveau, syst cardio et hormonal)
2.Phase de résistance (dizaine de min, prévenir hypothalamus de réagir devant un danger)
3.Phase d’épuisement (épuisement du corps)
10.Identifier les approches complémentaires dans la gestion du stress
Approche cognitivo-comportementale : aide la personne à reconnaitre ses pensées automatiques, puis à s’interroger sur les preuves et l’Argumentaire qui les soutiennent afin d’en trouver d’autres plus adaptée
1.Determination du stresseur
2.Prise de conscience des émotions
3.Reconnaissance des pensées automatiques (croyance)
4.Remplacement des croyances par des pensées plus adaptés
5.Évaluation des émotions suscités par les nouvelles pensées.
Encadrée 11.6 p.239
11.Définir le trouble de l’adaptation.
Les troubles de l’adaptation impliquent des symptômes émotionnels et/ou comportementaux particulièrement pénibles et perturbateurs provoqués par un facteur de stress identifiable. (tristesse, colère, irritabilité)
Durée des symptômes : jusqu’à 6 mois
12.Identifier les causes possibles d’un trouble de l’adaptation.
Il n’y a pas toujours de trouble mental préexistant chez une personne.
13.Identifier les manifestations cliniques d’un trouble de l’adaptation.
Encadré 11.8 p.241
Critères diagnostiques
14.Justifier les interventions infirmières chez les clients atteints d’un trouble d’adaptation
Soutenir et accompagner la personne afin qu’elle puisse choisir les options et les ressources appropriées
Tableau 11.16 p.250
15.Effectuer l’enseignement auprès de clients atteints d’un trouble d’adaptation
Tableau 11.17 p.250
16.Expliquer le trouble de stress post-traumatique (TSPT).
Trouble réactionnel résultant d’un événement psychologiquement traumatisant. La gravité, la durée de l’exposition et la proximité physique de la personne relativement à l’événement traumatique sont les facteurs les plus important dans l’apparition du trouble de stress post-traumatique.
Dure depuis 1 mois et plus et se résorbe dans les 3 mois suivant l’événement.
17.Identifier les manifestations cliniques du TSPT.
18.Expliquer le trouble de stress aigu
Le trouble du stress aigu partage plusieurs ressemblances avec le TSPT, mais il s’en distingue en ce sens que la personne ressent une anxiété accompagnée de divers symptômes dont ceux de la dissociation, et que sa durée est égale ou inférieure à 1 mois. Si les symptômes perdurent plus longtemps il faut envisager un diagnostic de TSPT.
19.Définir l’anxiété.
Il s’agit d’un sentiment diffus et subjectif de malaise, sans objet identifiable. L’anxiété est un état de tension, d’appréhension ou un sentiment de fatalité imminente qui résulte d’influence extérieures menaçant de submerger la personne dans son intégrité.
Elle peut devenir pathologique lorsque la réponse anxieuse prend des proportions exagérées, au point d’altérer le fonctionnement normal de la personne, ou inappropriées si l’anxiété perdure alors que la menace a disparu.