APP2 Flashcards
Les personnes LGBTQ+ se sentent-elles suffisamment soutenues pour faire leur coming out?
Non: 58% des personnes LGBTQ+ considèrent que les ressources mises à leur disposition étaient insuffisantes au moment de leur coming-out
V ou F: Le genre est fixe.
F: Le genre et le sexe sont une construction sociale et varient selon le temps, le lieu et la culture. Le rôle et l’expression du genre peut grandement varier d’une génération à une autre et d’un endroit à un autre
Quelle proportion de personnes LGBTQ+ subissent de la discrimination?
40%
Quelle proportion de personnes LGBTQ+ sont sujettes à l’intimidation?
75% dont 46% spécifiquement en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, surtout dans les lieux publics ou en milieu scolaire.
V ou F: Les garçons et les filles discriminent de façon égale contre les personnes LGBTQ+.
F: L’attitude des garçons envers les personnes gaies et lesbiennes est significativement plus négative que celle des filles. D’ailleurs, le climat scolaire relatif à l’homophobie serait plus problématique dans les programmes à forte concentration masculine.
Nommer 2 facteurs qui complexifient le cheminement identitaire des jeunes lesbiennes
- Invisibilité sociale du lesbianisme (manque de modèles positifs dans l’entourage)
- Pressions des proches les enjoignant à se conformer aux normes de la féminité hétérosexuelle
V ou F: le coming out des lesbiennes se fait en même temps que les gais.
F Leur coming-out se fait plus tardivement que chez les gais.
V ou F: Les bisexuels subissent uniquement des préjugés provenant de personnes hétérosexuelles.
F Confrontés à de nombreux préjugés, provenant tant des personnes hétérosexuelles que homosexuelles.
Quelles sont les 2 préjugés qui tendent à invalider l’orientation sexuelle des bisexuels?
- La bisexualité est une phase d’expérimentation et de confusion, une étape de transition avant de « se brancher ».
- La bisexualité est une incapacité d’assumer son homosexualité ou son lesbianisme.
La bisexualité est souvent associée à ____.
L’hypersexualité.
À quelles difficultés particulières font face les jeunes trans, surtout en milieu scolaire?
- Dans les établissements scolaires, ils doivent s’en remettre au personnel pour les accommoder dans l’utilisation de leur nouvelle identité, s’exposant à l’incompréhension et au rejet.
- Vivent à la fois l’homophobie et la transphobie dans leur environnement scolaire.
• Souvent confrontés au refus, de la part des autres, de reconnaître le genre auquel ils s’identifient.
V ou F: il est plus difficile d’être une personne LGBTQ+ issue d’une minorité ethnoculturelle
V: Vivent des tensions ou des conflits identitaires entre leurs divers groupes d’appartenance.
- Incompréhension possible au sein de leur milieu d’origine (famille, amis)
- Inconfort ou isolement dans les organismes LGBT, au sein desquels la diversité culturelle est moins présente ou reconnue
L’homophobie et la transphobie nuisent à la réussite scolaire et à la santé mentale des jeunes qui en sont victimes.
Quel impact ont l’homophobie et la transphobie sur la réussite scolaire des jeunes LGBTQ+?
Impacts :
- Absentéisme à l’école
- Insécurité ressentie dans l’environnement scolaire
- Difficulté de concentration
- Plus faible sentiment d’appartenance à l’école
- Aspirations scolaires plus limitées
Ces facteurs peuvent mener au décrochage scolaire ou à une moindre persévérance scolaire.
Les étudiants LGBTQ+ subissent-ils plus de violence que leurs pairs hétérosexuels? Pourquoi?
Oui car ils sont moins susceptibles de compter sur le soutien de leurs amis ou de membres de leur famille.
Nommer 3 facteurs qui facilitent la résilience des jeunes LGBTQ+ et les aident à poursuivre leurs études.
- Facteurs personnels (acceptation de soi, coming out)
- Facteurs interpersonnels (soutien d’autres étudiants ou membres du personnel)
- Facteurs communautaires (présence d’un groupe de soutien)
Quels problèmes de santé mental peuvent survenir suite aux violences homophobes et ou transphobes?
- Troubles de l’humeur (tristesse, repli sur soi, anxiété)
- Détresse psychologique
- Forts sentiments de honte et d’isolement
- Faible estime de soi
- Dépression
- Risque accru d’idéations et de tentatives de suicide
Définir androgynie, androgyne
Personne dont l’identité de genre se situe entre les deux pôles socialement valorisés, présentant des aspects associés à la fois aux femmes et aux hommes, ou encore de manière non genrée
Définir asexualité, asexuel.le
Personne qui ne ressent d’attirance sexuelle pour personne.
Définir bicuriosité, bicurieux.se
Personne qui ne s’identifie pas comme bisexuelle, mais qui ressent le désir d’avoir des relations sexuelles ou affectives avec des personnes du genre opposé à celui des personnes avec qui elle entretient habituellement des relations.
Définir bisexualité, bisexuel.le
Personne attirée par des hommes et des femmes.
Peut établir des relations émotionnelles, affectives ou sexuelles avec les uns comme avec les autres, mais pas forcément dans la même mesure ni en parallèle.
Définir bispiritualité, bispirituel.le (Two-spirited)
- Chez certaines communautés autochtones nord-américaines, personne qui incarne des caractéristiques et des qualités considérées comme étant à la fois masculines et féminines.
- Aussi utilisé, dans certaines communautés autochtones, pour désigner, de manière générale, les personnes trans.
Définir cisgenre
Personne dont l’identité de genre correspond à l’expression de genre.
Définir cissexualité, cissexuel.le
Personne dont l’identité de genre correspond au sexe biologique ou assigné à la naissance.
Définir gai
Personne de genre masculin qui éprouve une attirance pour les individus du même genre.
Définir hétérosexualité, hétérosexuel.le
Personne qui éprouve une attirance sexuelle pour les individus du sexe opposé.
Définir homosexualité, homosexuel.le
Personne ayant de l’attirance émotionnelle, affective ou sexuelle envers une personne du même sexe ou genre.
- La plupart utilisent les termes « gais », « lesbiennes » ou « queers » étant donné que ce terme renvoie au modèle
médical de l’homosexualité.
Définir intersexualité, intersexe
Personne dont le sexe biologique ou assigné à la naissance présente naturellement des caractéristiques qui ne sont pas strictement masculines ou féminines.
Définir lesbianisme, lesbienne
Fille ou femme qui, selon son orientation sexuelle, a de l’attirance et de l’affection envers une fille ou femme, ou qui se qualifie de lesbienne.
Définir pansexualité, pansexuel.le
Personne qui présente une attirance sexuelle envers tous les sexes et les identités de genre.
Définir queer
- Personne rapportant des attirances en opposition aux normes dominantes en matière d’orientation sexuelle et/ou d’identité de genre.
- Autrement dit, personne qui n’adhère pas à la division binaire traditionnelle des genres et des sexualités, s’identifiant à une identité de genre ou à une orientation sexuelle non-conforme ou fluide.
- En anglais, aussi un terme d’affirmation de soi générique, unificateur et sociopolitique englobant une vaste gamme d’expressions de genre (gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres, etc.).
Définir en questionnement
Personne incertaine de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, ou qui se présente comme étant en questionnement.
Définir transexualité, transexuel.le
Personne ayant complété une transition afin de faire mieux correspondre son sexe biologique et son identité de genre.
- Femme trans : Femme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas féminin.
- Homme trans : Homme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas masculin.
Définir transgenre
Personne dont l’identité ou l’expression de genre se situe en dehors des règles des genres masculin et féminin conventionnels.
Personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre.
Définir travesti.e
Personne qui, de manière permanente ou occasionnelle, présente une expression de genre contraire à son identité de genre habituelle.
Définir biphobie, lesbophobie, sérophobie
- Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes bisexuelles / lesbiennes / vivant avec le VIH.
- Appelle à nommer et dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement les personnes bisexuelles / lesbiennes / vivant avec le VIH.
Définir cissexisme
- Présomption de conformité aux normes sexospécifiques de la société, plus précisément à la vision du monde binaire structurée par deux genres seulement, correspondant à deux seuls sexes (féminin et masculin).
- Commande l’identité de genre et donc, exclut les personnes intersexuées, trans ou de genre queer.
- Système de pensée jugé normal et naturel.
Définir dysphorie de genre
• Diagnostic clinique qui confirme de manière officielle un désaccord entre le sexe biologique et l’identité de genre d’une personne.
Définir expression de genre
• Façon de présenter son identité de genre publiquement (ex : comportement, habillement, etc.).
Définir hétérosexisme
- Affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles.
- Pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles dans les représentations courantes, dans les relations et les institutions sociales, entre autres en prenant pour acquis que tout le monde est hétérosexuel.
Définir homophobie
• Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité.
Définir identité de genre
• Expérience subjective du genre d’une personne, qui peut correspondre ou non à son sexe biologique ou assigné à la naissance.
Transphobie
• Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes transsexuelles, transgenres et travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre, le sexe ou les normes et représentations relatives au genre et au sexe.
Quelle est la 3e crise du développement psychosocial selon Erikson?
Selon Erikson, vers 3 ans, l’enfant entre dans la crise de l’initiative versus la culpabilité.
• Il doit réaliser l’équilibre entre le désir d’atteindre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire.
Quand survient la crise de l’initiative vs culpabilité?
Entre 3 et 6 ans
Décrire la crise de l’initiative vs culpabilité.
• L’autonomie acquise au stade précédent et le développement de nouvelles habiletés cognitives amènent l’enfant à vouloir prendre des initiatives, élaborer des projets et les réaliser. Toutefois, il perd parfois de vue ses limites, pouvant entrainer un sentiment de culpabilité à l’égard de ses motivations ou actes.
- L’enfant désirant l’approbation des adultes, il peut se sentir coupable lorsque ses parents freinent ses initiatives.
Quelles sont les issues de la crise de l’initiative vs culpabilité pour
- Enfant traversant bien la crise
- Enfant traversant la crise avec difficulté
- Enfant traversant bien la crise : Les forces adaptatives développées sont le sens de l’initiative et le courage, qui lui permettent de se donner des buts.
o Il pourra agir sans être inhibé par la culpabilité et la peur de la punition, sera en mesure d’assumer
pleinement ses responsabilités et fera preuve d’une certaine mesure dans ses initiatives. - Enfant traversant la crise avec difficulté : Il sera dépourvu de toute spontanéité et rongé par la culpabilité.
Quelle est la résolution de la crise de l’initiative vs culpabilité pour
- Enfant ne subissant aucun contrôle parental
- Enfant critiqué ou puni sans explication
- Enfant ne subissant aucun contrôle parental : Sens de l’initiative trop exubérant et ne tient pas compte des autres.
- Enfant critiqué ou puni sans explication : Ressent de la honte d’avoir déçu le parent.
o L’enfant d’âge scolaire ne percevant pas de nuances dans les rétroactions qu’il perçoit des adultes, devant la critique, il pense qu’il est incompétent ou méchant. amenant un sentiment de honte.
Exemple: Lorsque Henri jouait nu au docteur avec sa cousine et s’est fait punir sévèrement, si aucune explication sur cette punition n’a été donnée, il pourrait avoir ressenti la honte d’avoir déçu son père, ce qui peut entraîner chez lui la culpabilité et la peur de prendre des initiatives. Le stade de développement suivant pourrait en être entravé.
Quel est le 2e stade de développement de Piaget?
Stade préopératoire de Piaget
Décrire le stade préopératoire de Piaget
• De 2 à 6ans
L’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents. Ces représentations sont toutefois limitées par le fait que l’enfant ne peut pas encore penser logiquement.
• Selon Piaget, il n’est pas encore prêt à effectuer des opérations mentales (réflexions mentales qui permettent decomparer, de mesurer, de transformer et de combiner des ensembles d’objets) qui font appel à une pensée logique.
Quels sont les 2 sous-stades du stade préopératoire de Piaget?
- Pensée préconceptuelle 2-4 ans
- Pensée intuitive 4 à 6-7 ans
Décrire le sous-stade de la pensée préconceptuelle.
- 2 à 4ans
- Caractérisés par la fonction symbolique et la capacité de se représenter mentalement des situations.
- Se manifeste principalement dans le langage, jeu symbolique et imitation différée
- L’enfant peut se référer à des situations passées et en imaginer d’autres à venir ou fictives.
Décrire le sous-stade de la pensée intuitive:
- 4 à 6-7 ans
- Caractérisés par une pensée à sens unique ne tenant pas compte des liens entre les situations et conduisant à des conclusions souvent illogiques.
- L’enfant comprend le monde qui l’entoure en se basant sur ses perceptions et son intuition plutôt que sur un raisonnement logique.
Nommer les progrès cognitifs au stade préopératoire.
- Fonction symbolique
- Compréhension de l’identité
- Compréhension des liens de causalité (cause à effet)
- Capacité de classifier
- Compréhension des nombres
Décrire la fonction symbolique
- Capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres ou images) qui ont pour lui une signification.
- Capacité de l’enfant de se représenter mentalement un objet, une personne ou une situation sans qu’ils ne soient physiquement présents.
- C’est par l’utilisation du langage que la fonction symbolique prend tout son sens : le mot constitue le symbole le plus usuel et le plus important de la pensée.
- Se manifeste aussi au travers de l’imitation différée et du jeu symbolique (faire semblant).
- Imitation différée : reproduire une action observée, mais en l’absence du modèle.
Décrire la compréhension de l’identité
- Le monde devient plus ordonné et plus prévisible pour l’enfant au fur et à mesure que celui- ci développe une meilleure compréhension de l’identité, c’est-à-dire du fait que les personnes et la plupart des objets demeurent essentiellement les mêmes, que leur forme ou leur apparence ne change peu ou pas.
- Des modifications superficielles ne changent pas la nature des choses.
Décrire la compréhension des liens de causalité (cause à effet)
- Au début du stade préopératoire, l’enfant saisit les relations fonctionnelles élémentaires qui existent entre les objets et les événements (rapport entre deux actions).
- Le raisonnement de l’enfant n’est pas logique, mais plutôt transductif.
Définir la transduction
Transduction : Tendance de l’enfant d’établir un lien de causalité, logique ou non, entre
deux événements sur la seule base de leur proximité dans le temps.
Défini logique inductive et déductive
- Logique inductive : tirer une conclusion générale à partir de données particulières
- Logique déductive: partir de données générales pour en tirer une conclusion
particulière
V ou F: Durant le stade préopératoire, pour comprendre les liens de casualité, l’enfant utilise la logique inductive et déductive.
F
Décrire la capacité de classifier initalement puis vers 4 ans
• Requiert la capacité de discerner les similitudes et les différences.
• Initialement, l’enfant fait des regroupements d’objets sans utiliser de critères stables.
- Met ensemble des objets qui vont bien ensemble, mais les critères peuvent varier au fur et à mesure qu’il construit son regroupement.
• Vers 4 ans, l’enfant peut classer les objets selon deux critères, mais sans nuances.
Pour maitriser les nombres, l’enfant doit acquérir les principes de la numération suivants :
- Principe d’ordre stable
- Principe de correspondance biunivoque
- Principe de cardinalité
- Principe de non-pertinence de l’ordre de départ
- Prince d’abstraction
Décrire.
- Principe d’ordre stable : dire les noms des nombres dans un ordre précis
- Principe de correspondance biunivoque : utiliser un nom de nombre, et seulement un, pour chaque élément compté (correspondance réciproque exclusive entre 2 éléments de deux ensembles)
- Principe de cardinalité : le dernier nombre énoncé représente le total des éléments comptés
- Principe de non-pertinence de l’ordre de départ : peu importe l’ordre dans lequel les éléments sont comptés, le total reste le même
- Principe d’abstraction : les principes précédents s’appliquent à tous les objets comptés
À quel âge l’enfant applique-t-il le principe de cardinalité?
Vers 3.5 ans
À quel âge l’enfant applique-t-il l’ordinalité?
Vers 4-5 ans
Définir l’ordinalité
Ordinalité : Capacité de comparer des quantités numériques.
L’enfant peut réciter dans l’ordre les chiffres jusqu’à 20 et plus, et résoudre des problèmes simples sur des groupes de moins de 10 objets à l’âge de ___.
5 ans
La plupart des enfants ont développpée le sens de la numération à l’âge de ___.
6 ans
Définir la numération
Capacité de compter, ordinalité, transformations numériques d’additions et soustractions simples,
estimation et reconnaissance d’un modèle d’équation..