APP2 Flashcards

1
Q

Les personnes LGBTQ+ se sentent-elles suffisamment soutenues pour faire leur coming out?

A

Non: 58% des personnes LGBTQ+ considèrent que les ressources mises à leur disposition étaient insuffisantes au moment de leur coming-out

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2
Q

V ou F: Le genre est fixe.

A

F: Le genre et le sexe sont une construction sociale et varient selon le temps, le lieu et la culture. Le rôle et l’expression du genre peut grandement varier d’une génération à une autre et d’un endroit à un autre

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3
Q

Quelle proportion de personnes LGBTQ+ subissent de la discrimination?

A

40%

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4
Q

Quelle proportion de personnes LGBTQ+ sont sujettes à l’intimidation?

A

75% dont 46% spécifiquement en lien avec leur orientation sexuelle ou identité de genre, surtout dans les lieux publics ou en milieu scolaire.

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5
Q

V ou F: Les garçons et les filles discriminent de façon égale contre les personnes LGBTQ+.

A

F: L’attitude des garçons envers les personnes gaies et lesbiennes est significativement plus négative que celle des filles. D’ailleurs, le climat scolaire relatif à l’homophobie serait plus problématique dans les programmes à forte concentration masculine.

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6
Q

Nommer 2 facteurs qui complexifient le cheminement identitaire des jeunes lesbiennes

A
  • Invisibilité sociale du lesbianisme (manque de modèles positifs dans l’entourage)
  • Pressions des proches les enjoignant à se conformer aux normes de la féminité hétérosexuelle
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7
Q

V ou F: le coming out des lesbiennes se fait en même temps que les gais.

A

F Leur coming-out se fait plus tardivement que chez les gais.

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8
Q

V ou F: Les bisexuels subissent uniquement des préjugés provenant de personnes hétérosexuelles.

A

F Confrontés à de nombreux préjugés, provenant tant des personnes hétérosexuelles que homosexuelles.

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9
Q

Quelles sont les 2 préjugés qui tendent à invalider l’orientation sexuelle des bisexuels?

A
  • La bisexualité est une phase d’expérimentation et de confusion, une étape de transition avant de « se brancher ».
  • La bisexualité est une incapacité d’assumer son homosexualité ou son lesbianisme.
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10
Q

La bisexualité est souvent associée à ____.

A

L’hypersexualité.

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11
Q

À quelles difficultés particulières font face les jeunes trans, surtout en milieu scolaire?

A
  • Dans les établissements scolaires, ils doivent s’en remettre au personnel pour les accommoder dans l’utilisation de leur nouvelle identité, s’exposant à l’incompréhension et au rejet.
  • Vivent à la fois l’homophobie et la transphobie dans leur environnement scolaire.
    • Souvent confrontés au refus, de la part des autres, de reconnaître le genre auquel ils s’identifient.
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12
Q

V ou F: il est plus difficile d’être une personne LGBTQ+ issue d’une minorité ethnoculturelle

A

V: Vivent des tensions ou des conflits identitaires entre leurs divers groupes d’appartenance.

  • Incompréhension possible au sein de leur milieu d’origine (famille, amis)
  • Inconfort ou isolement dans les organismes LGBT, au sein desquels la diversité culturelle est moins présente ou reconnue
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13
Q

L’homophobie et la transphobie nuisent à la réussite scolaire et à la santé mentale des jeunes qui en sont victimes.

Quel impact ont l’homophobie et la transphobie sur la réussite scolaire des jeunes LGBTQ+?

A

Impacts :

  • Absentéisme à l’école
  • Insécurité ressentie dans l’environnement scolaire
  • Difficulté de concentration
  • Plus faible sentiment d’appartenance à l’école
  • Aspirations scolaires plus limitées

Ces facteurs peuvent mener au décrochage scolaire ou à une moindre persévérance scolaire.

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14
Q

Les étudiants LGBTQ+ subissent-ils plus de violence que leurs pairs hétérosexuels? Pourquoi?

A

Oui car ils sont moins susceptibles de compter sur le soutien de leurs amis ou de membres de leur famille.

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15
Q

Nommer 3 facteurs qui facilitent la résilience des jeunes LGBTQ+ et les aident à poursuivre leurs études.

A
  • Facteurs personnels (acceptation de soi, coming out)
  • Facteurs interpersonnels (soutien d’autres étudiants ou membres du personnel)
  • Facteurs communautaires (présence d’un groupe de soutien)
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16
Q

Quels problèmes de santé mental peuvent survenir suite aux violences homophobes et ou transphobes?

A
  • Troubles de l’humeur (tristesse, repli sur soi, anxiété)
  • Détresse psychologique
  • Forts sentiments de honte et d’isolement
  • Faible estime de soi
  • Dépression
  • Risque accru d’idéations et de tentatives de suicide
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17
Q

Définir androgynie, androgyne

A

Personne dont l’identité de genre se situe entre les deux pôles socialement valorisés, présentant des aspects associés à la fois aux femmes et aux hommes, ou encore de manière non genrée

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18
Q

Définir asexualité, asexuel.le

A

Personne qui ne ressent d’attirance sexuelle pour personne.

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19
Q

Définir bicuriosité, bicurieux.se

A

Personne qui ne s’identifie pas comme bisexuelle, mais qui ressent le désir d’avoir des relations sexuelles ou affectives avec des personnes du genre opposé à celui des personnes avec qui elle entretient habituellement des relations.

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20
Q

Définir bisexualité, bisexuel.le

A

Personne attirée par des hommes et des femmes.
Peut établir des relations émotionnelles, affectives ou sexuelles avec les uns comme avec les autres, mais pas forcément dans la même mesure ni en parallèle.

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21
Q

Définir bispiritualité, bispirituel.le (Two-spirited)

A
  • Chez certaines communautés autochtones nord-américaines, personne qui incarne des caractéristiques et des qualités considérées comme étant à la fois masculines et féminines.
  • Aussi utilisé, dans certaines communautés autochtones, pour désigner, de manière générale, les personnes trans.
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22
Q

Définir cisgenre

A

Personne dont l’identité de genre correspond à l’expression de genre.

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23
Q

Définir cissexualité, cissexuel.le

A

Personne dont l’identité de genre correspond au sexe biologique ou assigné à la naissance.

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24
Q

Définir gai

A

Personne de genre masculin qui éprouve une attirance pour les individus du même genre.

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25
Q

Définir hétérosexualité, hétérosexuel.le

A

Personne qui éprouve une attirance sexuelle pour les individus du sexe opposé.

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26
Q

Définir homosexualité, homosexuel.le

A

Personne ayant de l’attirance émotionnelle, affective ou sexuelle envers une personne du même sexe ou genre.
- La plupart utilisent les termes « gais », « lesbiennes » ou « queers » étant donné que ce terme renvoie au modèle
médical de l’homosexualité.

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27
Q

Définir intersexualité, intersexe

A

Personne dont le sexe biologique ou assigné à la naissance présente naturellement des caractéristiques qui ne sont pas strictement masculines ou féminines.

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28
Q

Définir lesbianisme, lesbienne

A

Fille ou femme qui, selon son orientation sexuelle, a de l’attirance et de l’affection envers une fille ou femme, ou qui se qualifie de lesbienne.

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29
Q

Définir pansexualité, pansexuel.le

A

Personne qui présente une attirance sexuelle envers tous les sexes et les identités de genre.

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30
Q

Définir queer

A
  • Personne rapportant des attirances en opposition aux normes dominantes en matière d’orientation sexuelle et/ou d’identité de genre.
  • Autrement dit, personne qui n’adhère pas à la division binaire traditionnelle des genres et des sexualités, s’identifiant à une identité de genre ou à une orientation sexuelle non-conforme ou fluide.
  • En anglais, aussi un terme d’affirmation de soi générique, unificateur et sociopolitique englobant une vaste gamme d’expressions de genre (gais, lesbiennes, bisexuels, transgenres, etc.).
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31
Q

Définir en questionnement

A

Personne incertaine de son orientation sexuelle ou de son identité de genre, ou qui se présente comme étant en questionnement.

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32
Q

Définir transexualité, transexuel.le

A

Personne ayant complété une transition afin de faire mieux correspondre son sexe biologique et son identité de genre.

  • Femme trans : Femme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas féminin.
  • Homme trans : Homme ayant effectué une transition depuis un corps dont le sexe assigné à la naissance n’était pas masculin.
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33
Q

Définir transgenre

A

Personne dont l’identité ou l’expression de genre se situe en dehors des règles des genres masculin et féminin conventionnels.

Personne qui ne s’identifie pas à son sexe assigné à la naissance ou qui a entamé un processus afin de faire mieux correspondre son expression de genre et son identité de genre.

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34
Q

Définir travesti.e

A

Personne qui, de manière permanente ou occasionnelle, présente une expression de genre contraire à son identité de genre habituelle.

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35
Q

Définir biphobie, lesbophobie, sérophobie

A
  • Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes bisexuelles / lesbiennes / vivant avec le VIH.
  • Appelle à nommer et dénoncer les préjugés et les formes de discrimination touchant spécifiquement les personnes bisexuelles / lesbiennes / vivant avec le VIH.
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36
Q

Définir cissexisme

A
  • Présomption de conformité aux normes sexospécifiques de la société, plus précisément à la vision du monde binaire structurée par deux genres seulement, correspondant à deux seuls sexes (féminin et masculin).
  • Commande l’identité de genre et donc, exclut les personnes intersexuées, trans ou de genre queer.
  • Système de pensée jugé normal et naturel.
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37
Q

Définir dysphorie de genre

A

• Diagnostic clinique qui confirme de manière officielle un désaccord entre le sexe biologique et l’identité de genre d’une personne.

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38
Q

Définir expression de genre

A

• Façon de présenter son identité de genre publiquement (ex : comportement, habillement, etc.).

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39
Q

Définir hétérosexisme

A
  • Affirmation de l’hétérosexualité comme norme sociale ou comme étant supérieure aux autres orientations sexuelles.
  • Pratiques sociales qui occultent la diversité des orientations et des identités sexuelles dans les représentations courantes, dans les relations et les institutions sociales, entre autres en prenant pour acquis que tout le monde est hétérosexuel.
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40
Q

Définir homophobie

A

• Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les gais, les lesbiennes, les personnes bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité.

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41
Q

Définir identité de genre

A

• Expérience subjective du genre d’une personne, qui peut correspondre ou non à son sexe biologique ou assigné à la naissance.

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42
Q

Transphobie

A

• Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directs et indirects, envers les personnes transsexuelles, transgenres et travesties, ou à l’égard de toute personne qui transgresse le genre, le sexe ou les normes et représentations relatives au genre et au sexe.

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43
Q

Quelle est la 3e crise du développement psychosocial selon Erikson?

A

Selon Erikson, vers 3 ans, l’enfant entre dans la crise de l’initiative versus la culpabilité.
• Il doit réaliser l’équilibre entre le désir d’atteindre des buts et les jugements moraux liés à ce qu’il veut faire.

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44
Q

Quand survient la crise de l’initiative vs culpabilité?

A

Entre 3 et 6 ans

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45
Q

Décrire la crise de l’initiative vs culpabilité.

A

• L’autonomie acquise au stade précédent et le développement de nouvelles habiletés cognitives amènent l’enfant à vouloir prendre des initiatives, élaborer des projets et les réaliser. Toutefois, il perd parfois de vue ses limites, pouvant entrainer un sentiment de culpabilité à l’égard de ses motivations ou actes.
- L’enfant désirant l’approbation des adultes, il peut se sentir coupable lorsque ses parents freinent ses initiatives.

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46
Q

Quelles sont les issues de la crise de l’initiative vs culpabilité pour

  • Enfant traversant bien la crise
  • Enfant traversant la crise avec difficulté
A
  • Enfant traversant bien la crise : Les forces adaptatives développées sont le sens de l’initiative et le courage, qui lui permettent de se donner des buts.
    o Il pourra agir sans être inhibé par la culpabilité et la peur de la punition, sera en mesure d’assumer
    pleinement ses responsabilités et fera preuve d’une certaine mesure dans ses initiatives.
  • Enfant traversant la crise avec difficulté : Il sera dépourvu de toute spontanéité et rongé par la culpabilité.
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47
Q

Quelle est la résolution de la crise de l’initiative vs culpabilité pour

  • Enfant ne subissant aucun contrôle parental
  • Enfant critiqué ou puni sans explication
A
  • Enfant ne subissant aucun contrôle parental : Sens de l’initiative trop exubérant et ne tient pas compte des autres.
  • Enfant critiqué ou puni sans explication : Ressent de la honte d’avoir déçu le parent.
    o L’enfant d’âge scolaire ne percevant pas de nuances dans les rétroactions qu’il perçoit des adultes, devant la critique, il pense qu’il est incompétent ou méchant. amenant un sentiment de honte.

Exemple: Lorsque Henri jouait nu au docteur avec sa cousine et s’est fait punir sévèrement, si aucune explication sur cette punition n’a été donnée, il pourrait avoir ressenti la honte d’avoir déçu son père, ce qui peut entraîner chez lui la culpabilité et la peur de prendre des initiatives. Le stade de développement suivant pourrait en être entravé.

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48
Q

Quel est le 2e stade de développement de Piaget?

A

Stade préopératoire de Piaget

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49
Q

Décrire le stade préopératoire de Piaget

A

• De 2 à 6ans
L’enfant peut se représenter mentalement des objets qui ne sont pas physiquement présents. Ces représentations sont toutefois limitées par le fait que l’enfant ne peut pas encore penser logiquement.
• Selon Piaget, il n’est pas encore prêt à effectuer des opérations mentales (réflexions mentales qui permettent decomparer, de mesurer, de transformer et de combiner des ensembles d’objets) qui font appel à une pensée logique.

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50
Q

Quels sont les 2 sous-stades du stade préopératoire de Piaget?

A
  • Pensée préconceptuelle 2-4 ans

- Pensée intuitive 4 à 6-7 ans

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51
Q

Décrire le sous-stade de la pensée préconceptuelle.

A
  • 2 à 4ans
  • Caractérisés par la fonction symbolique et la capacité de se représenter mentalement des situations.
  • Se manifeste principalement dans le langage, jeu symbolique et imitation différée
  • L’enfant peut se référer à des situations passées et en imaginer d’autres à venir ou fictives.
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52
Q

Décrire le sous-stade de la pensée intuitive:

A
  • 4 à 6-7 ans
  • Caractérisés par une pensée à sens unique ne tenant pas compte des liens entre les situations et conduisant à des conclusions souvent illogiques.
  • L’enfant comprend le monde qui l’entoure en se basant sur ses perceptions et son intuition plutôt que sur un raisonnement logique.
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53
Q

Nommer les progrès cognitifs au stade préopératoire.

A
  • Fonction symbolique
  • Compréhension de l’identité
  • Compréhension des liens de causalité (cause à effet)
  • Capacité de classifier
  • Compréhension des nombres
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54
Q

Décrire la fonction symbolique

A
  • Capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres ou images) qui ont pour lui une signification.
  • Capacité de l’enfant de se représenter mentalement un objet, une personne ou une situation sans qu’ils ne soient physiquement présents.
  • C’est par l’utilisation du langage que la fonction symbolique prend tout son sens : le mot constitue le symbole le plus usuel et le plus important de la pensée.
  • Se manifeste aussi au travers de l’imitation différée et du jeu symbolique (faire semblant).
  • Imitation différée : reproduire une action observée, mais en l’absence du modèle.
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55
Q

Décrire la compréhension de l’identité

A
  • Le monde devient plus ordonné et plus prévisible pour l’enfant au fur et à mesure que celui- ci développe une meilleure compréhension de l’identité, c’est-à-dire du fait que les personnes et la plupart des objets demeurent essentiellement les mêmes, que leur forme ou leur apparence ne change peu ou pas.
  • Des modifications superficielles ne changent pas la nature des choses.
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56
Q

Décrire la compréhension des liens de causalité (cause à effet)

A
  • Au début du stade préopératoire, l’enfant saisit les relations fonctionnelles élémentaires qui existent entre les objets et les événements (rapport entre deux actions).
  • Le raisonnement de l’enfant n’est pas logique, mais plutôt transductif.
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57
Q

Définir la transduction

A

Transduction : Tendance de l’enfant d’établir un lien de causalité, logique ou non, entre
deux événements sur la seule base de leur proximité dans le temps.

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58
Q

Défini logique inductive et déductive

A
  • Logique inductive : tirer une conclusion générale à partir de données particulières
  • Logique déductive: partir de données générales pour en tirer une conclusion
    particulière
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59
Q

V ou F: Durant le stade préopératoire, pour comprendre les liens de casualité, l’enfant utilise la logique inductive et déductive.

A

F

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60
Q

Décrire la capacité de classifier initalement puis vers 4 ans

A

• Requiert la capacité de discerner les similitudes et les différences.
• Initialement, l’enfant fait des regroupements d’objets sans utiliser de critères stables.
- Met ensemble des objets qui vont bien ensemble, mais les critères peuvent varier au fur et à mesure qu’il construit son regroupement.
• Vers 4 ans, l’enfant peut classer les objets selon deux critères, mais sans nuances.

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61
Q

Pour maitriser les nombres, l’enfant doit acquérir les principes de la numération suivants :

  • Principe d’ordre stable
  • Principe de correspondance biunivoque
  • Principe de cardinalité
  • Principe de non-pertinence de l’ordre de départ
  • Prince d’abstraction

Décrire.

A
  • Principe d’ordre stable : dire les noms des nombres dans un ordre précis
  • Principe de correspondance biunivoque : utiliser un nom de nombre, et seulement un, pour chaque élément compté (correspondance réciproque exclusive entre 2 éléments de deux ensembles)
  • Principe de cardinalité : le dernier nombre énoncé représente le total des éléments comptés
  • Principe de non-pertinence de l’ordre de départ : peu importe l’ordre dans lequel les éléments sont comptés, le total reste le même
  • Principe d’abstraction : les principes précédents s’appliquent à tous les objets comptés
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62
Q

À quel âge l’enfant applique-t-il le principe de cardinalité?

A

Vers 3.5 ans

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63
Q

À quel âge l’enfant applique-t-il l’ordinalité?

A

Vers 4-5 ans

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64
Q

Définir l’ordinalité

A

Ordinalité : Capacité de comparer des quantités numériques.

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65
Q

L’enfant peut réciter dans l’ordre les chiffres jusqu’à 20 et plus, et résoudre des problèmes simples sur des groupes de moins de 10 objets à l’âge de ___.

A

5 ans

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66
Q

La plupart des enfants ont développpée le sens de la numération à l’âge de ___.

A

6 ans

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67
Q

Définir la numération

A

Capacité de compter, ordinalité, transformations numériques d’additions et soustractions simples,
estimation et reconnaissance d’un modèle d’équation..

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68
Q

Nommer les limites de la pensée préopératoire

A
  • Centration
  • Égocentrisme
  • Non-conservation
  • Irréversibilité
  • Transduction
69
Q

Décrire la centration.

A
  • Tendance de l’enfant à ne percevoir qu’un seul aspect d’une situation au détriment des autres (ne peut opérer de décentration).
  • L’enfant ne comprend pas pleinement ce principe avant le stade des opérations concrètes.

L’enfant se conCENTRE sur 1 chose

70
Q

Quelles sont les répercussions de la centration?

A

• A des répercussions sur la compréhension du monde physique et des relations sociales.

71
Q

Décrire l’égocentrisme.

A
  • Forme de centration.
  • Ne peut pas voir du point de vue de quelqu’un d’autre (lié à la cognition sociale, en général, qui se complexifie avec l’âge).
  • L’enfant peut faire preuve d’égocentrisme au premier abord, mais principalement dans des situations qui dépasse leur expérience immédiate.
72
Q

À quel âge l’enfant fait-il preuve d’égocentrisme?

A

• À 3 ans, l’enfant croit encore que l’univers tourne autour de lui et demeure tellement centré sur son propre point de vue qu’il est incapable d’en considérer un autre.

E-G-O 3 lettres donc 3 ans

73
Q

Définir la conservation.

A

Conservation : Capacité de comprendre que deux quantités égales (liquide, poids, nombre, etc.) restent égales malgré leur transformation apparente si rien ne leur est enlevé ou ajouté.

74
Q

Définir la non-conservation.

A

L’enfant est incapable de considérer la hauteur et la largeur en même temps, centrant sa pensée sur l’un ou l’autre de ses aspects.

75
Q

Décrire l’irréversibilité.

A
  • L’enfant ne comprend pas que certaines actions ou opérations sur un objet peuvent être faites en sens inverse pour revenir à l’état initial de l’objet.
  • L’enfant pense comme s’il observait les images statiques d’une pellicule: il se concentre sur les états successifs, mais ne reconnaît par les transformations d’un état à l’autre.
76
Q

Quel principe limite l’irréversibilité?

A

Le principe de la conservation.

77
Q

Décrire la transduction

A
  • L’enfant établit un lien de causalité, logique ou non, entre deux événements, sur la seule base de leur occurrence commune.
  • L’enfant n’utilise pas le raisonnement inductif ou déductif.
78
Q

Nommer les facteurs qui affectent le développement cognitif.

A
  • Tempérament
  • Degré de correspondance entre son mode cognitif et les situations dans lesquelles il se trouve
  • Maturité sociale et affective
  • Milieu socioéconomique et ressources communautaires disponibles
  • Origine ethnique
  • Parents et la façon dont ils stimulent leur enfant à Influence importante
79
Q

Les parents jouent un rôle déterminant dans le développement cognitif de leur enfant. Quelles sont les qualités des parents d’enfants brillants ?

A

Se sont souvent des parents sensibles, chaleureux et aimants, très ouverts en regard du
comportement de leur enfant, en lui laissant la liberté d’explorer et de s’exprimer et en faisant appel au raisonnement ou aux sentiments plutôt qu’aux règles strictes pour modifier des aspects de ce comportement.

Ils utilisent un langage et des techniques qui encouragent l’autonomie et la créativité de l’enfant, et recourent à la lecture, à l’enseignement et au jeu pour favoriser son développement.

80
Q

Que doivent faire les parents pour que l’enfant devienne responsable de son propre apprentissage?

A

Identifier la zone proximale de développement et guider l’enfant en l’amenant à prendre conscience de ses propres processus cognitifs et de ce qu’il est capable de faire seul et reconnaître le moment où il a besoin d’aide.

81
Q

V ou F: le milieu n’a aucun impact sur le développement cognitif

A

F: Les enfants qui vivent dans un quartier possédant de nombreuses ressources communautaires (parcs, bibliothèques, etc.) obtiennent de meilleurs résultats aux tests de développement physique, affectif, social et intellectuel.

82
Q

En quoi le jeu contribue au développement global de l’enfant?

A

En jouant, l’enfant stimule ses sens, gagne la maîtrise de son corps et acquiert de nouvelles habilités, tant physiques que cognitives.

83
Q

Quels types de jeux contribue au développement cognitif?

A

Tous les types de jeux contribuent au développement cognitif de l’enfant en lui permettant de développer ses habiletés langagières et sa capacité à résoudre des problèmes.

84
Q

Quels sont les 4 types de jeu?

A
  • Jeu fonctionnel
  • Jeu constructif
  • Jeu symbolique ou dramatique (du faire semblant)
  • Jeu formel ou jeu de règles
85
Q

Quand apparaît le jeu fonctionnel (et durant quel stade)?

A
  • Très tôt dans l’enfance

- Particulièrement présent au stade sensorimoteur, mais pas réservé qu’aux enfants (adultes – sports)

86
Q

Décrire le jeu fonctionnel

A

Actions répétitives avec ou sans objet impliquant des mouvements musculaires

87
Q

V ou F: le jeu fonctionnel est la forme la plus simple du jeu.

A

V

88
Q

Quand apparaît le jeu symbolique? Quand est son apogée?

A

• Apparaît au cours de la 2e année de vie
• Atteint son apogée au stade préopératoire (entre 2-6 ans)
- Le jeu symbolique devient de plus en plus social durant cette période.

89
Q

Décrire le jeu symbolique.

A

L’enfant invente une situation imaginaire en s’adonnant à des activités d’abord relativement simples, puis de plus en plus complexes; repose sur fonction symbolique (fin stade sensorimoteur)

90
Q

Décrire la fonction du jeu symbolique.

A

Fonction importante dans le développement cognitif et dans l’évolution de la personnalité globale de l’enfant. C’est également un moyen d’expression. Combine le comportement moteur, la cognition, le langage et les émotions. Renforce le développement des connexions du cerveau et consolide la future capacité de penser abstraitement.

91
Q

Quand apparaît le jeu formel?

A

Vers la fin du stade préopératoire

92
Q

Décrire le jeu formel.

A

Jeu comportant des règles, une structure et un objectif tel que la victoire.
• Comporte des procédures qui doivent être
connues de tous les partenaires.
• Nécessite la mise en relation de plusieurs
aspects d’une situation.

93
Q

Décrire le jeu social.

A

Jeu dans lequel les enfants interagissent les uns avec les autres.

94
Q

Nommer les 6 types de jeu social (allant du moins social – plus social)

A
  • Comportement oisif
  • Comportement du spectateur
  • Jeu solitaire indépendant
  • Activité parallèle
  • Jeu associatif
  • Jeu coopératif
95
Q

Décrire en quelques mots les 6 types de jeu.

  • Comportement oisif
  • Comportement du spectateur
  • Jeu solitaire indépendant
  • Activité parallèle
  • Jeu associatif
  • Jeu coopératif
A
  • Comportement oisif: observation ce qui suscite son intérêt
  • Comportement du spectateur: observe les autres joueurs; interagit sans entrer dans le jeu
  • Jeu solitaire indépendant: joue à proximité des autres avec des jouets différents
  • Activité parallèle: joue parmi les autres de façon indépendante avec des jouets semblables, mais de façon différente
  • Jeu associatif: joue avec les autres librement
  • Jeu coopératif: joue dans un groupe organisé en fonction d’un but, de règles formelles ou de la mise en scène d’une situation; assument différents rôles
96
Q

Les jeux solitaires peuvent être un signe de quoi? Donner un exemple avec Henri.

A

Timidité, anxiété, ou rejet social.

Henri joue plus souvent seul au parc. Les activités qu’il fait alors ne sont pas décrites, mais il est possible que ce soit un signe d’indépendance et de maturité chez lui. Toutefois, ceci pourrait également être un signe d’anxiété ou de rejet social ; Henri provenant d’une famille homoparentale, il peut être exposé à de l’intimidation ou être taquiné par ses pairs.

97
Q

Donner les caractérisitiques des amis imaginaires.

A

Personnage fictif créé par un jeune enfant.
• Ce personnage est généralement du même sexe que l’enfant et disparait au bout d’un certain temps (généralement lorsque l’enfant commence à établir de vraies relations d’amitié).
• Fréquent chez les enfants de 3 à 10 ans (surtout chez les aînés et les enfants uniques).
• Forme de jeu symbolique dans lequel l’enfant est capable de distinguer la réalité de la fantaisie.
• Les parents de devraient pas s’inquiéter ou nier leur existence.

98
Q

Quels sont les facteurs ayant un impact sur les différences de jeu selon le sexe?

A
  • Composantes biologiques
  • Identification à un genre
  • Renforcement des adultes
  • Influence du groupe de pairs
99
Q

Associe le sexe: Préfèrent les jeux actifs en grands groupes.

A

Garçons

100
Q

Associe le sexe: Activités plus structurées et supervisées par des adultes.

A

Filles

101
Q

Associe le sexe: Jeux dramatiques centrés sur les relations sociales, les soins ou les rôles domestiques.

A

Filles

102
Q

Associe le sexe: Tendance à s’engager dans des jeux d’exploration.

A

Garçons

103
Q

Associe le sexe: Préfèrent les jeux tranquilles, avec une seule compagne.

A

Filles

104
Q

Associe le sexe: Jouent spontanément dans la rue, sur les trottoirs et dans les terrains vagues.

A

Garçons

105
Q

Associe le sexe: Apprécient davantage les jeux symboliques et le faire semblant.

A

Filles

106
Q

Associe le sexe: Jeux dramatiques impliquent du danger, des désaccords et des rôles dominants et compétitifs.

A

Garçons

107
Q

De quel type de jeu s’agit le jeu de Henri et Olivia qui jouaient nus au docteur?

A

• Jeu du faire semblant

108
Q

Le jeu de Henri et Olivia est-il normal/sain? Pourquoi?

A

Oui: Un comportement spontané pour répondre à la curiosité (sexualité infantile)
• Comportement normal et sain chez les enfants de 3 à 6 ans
• Ils veulent examiner les caractéristiques anatomiques afin de voir s’ils les partagent ou non.

Note: [Réaction des parents secondaire aux jeux sexuels]
Il est inadéquat pour les parents d’Henri d’avoir puni les enfants. Il ne faut pas les culpabiliser. Il faut plutôt modérer sa réaction, se rappeler que c’est normal et expliquer la notion de parties intimes et d’intimité.
Henri est présentement dans le stade 2 du développement cognitif selon Piaget, soit le stade préopératoire. Il fait donc preuve de raisonnement transductif (compréhension des liens de causalité sur la seule base de leur proximité dans le temps). Henri a peut-être eu un raisonnement transductif lorsque son père l’a puni sévèrement, ce qui peut expliquer pourquoi il ne veut plus jouer avec Olivia. En effet, ceci serait vrai dans le cas où son père l’aurait puni sans lui donner d’explications. Henri peut ressentir beaucoup de culpabilité.

109
Q

Définir identité de genre.

A

Identité de genre : Représentation qu’une personne se fait d’elle-même, selon son appartenance à un sexe et dans une société donnée.

110
Q

À quel âge l’enfant commence-t-il à développer des comportements typiquement liés à son genre (émergence des rôles sexuels)?

A

Vers 2 ans

111
Q

Quelles sont les 4 phases de l’identité du genre?

A
  • Conscience du genre
  • Identification du genre
  • Stabilité du genre
  • Consolidation ou constance du genre
112
Q

Décrire la conscience du genre

A

18-24 mois; L’enfant comprend la distinction entre le genre masculin et le genre féminin.
• C’est une compréhension intuitive, sans lien avec sa propre identité.

113
Q

Décrire l’identification du genre

A

2-3 ans; L’enfant comprend qu’il appartient lui aussi à l’un des 2 genres en se basant sur des attributs physiques.
• Ne saisit pas que le genre est une caractéristique de l’identité qui demeure stable toute la vie.

114
Q

Décrire la stabilité du genre (non-conservation de Piaget)

A

3-5 ans: Permet à l’enfant de concevoir l’appartenance à un genre comme une réalité permanente liée au sexe anatomique.
• Sa compréhension demeure fortement influencée par les apparences (limitée par la non-conservation de Piaget); peut avoir confusion en observant un homme qui présente une caractéristique typiquement féminine.
• Peut refuser strictement de dévier des normes liées au genre.

115
Q

Décrire la consolidation ou constance du genre (conservation de Piaget)

A

5-6 ans; L’enfant renforce son sentiment d’appartenance au sexe féminin ou masculin.
• De la connaissance de son appartenance physique à un genre, il passe à une identification psychologique qui génère un sentiment d’appartenance plus profond et stable.
• Il réalise que ni l’apparence ni le comportement peut modifier le genre (notion de conservation de Piaget).

116
Q

Quelles sont les influences biologiques sur l’identité du genre?

A
  • Gènes: Certains gènes identifiés peuvent expliquer les différences anatomiques et fonctionnelles entre les sexes.
  • Hormones: Les hormones auxquelles est exposé le fœtus pendant la grossesse influencent le développement des caractéristiques sexuelles physiques et du cerveau.
117
Q

V ou F: la socialisation par les parents a autant d’influence sur le niveau d’exposition prénatale aux hormones en ce qui a trait au choix de jeux.

A

V

118
Q

Qu’est-ce que le double standard à l’égard des rôles sexuels?

A

Attentes de la société qui diffèrent en fonction du sexe de la personne.

119
Q

Qu’est-ce que le stéréotype sexuel influençant les rôles sexuels?

A

Généralisation portant sur la masculinité et la féminité.

120
Q

À quel âge se manifestent les stéréotypes? Atteignent leur summum?

A

2-3 ans; 5 ans.

121
Q

V ou F: Les enfants vivant dans des structures familiales traditionnelles présenteraient plus de stéréotypes sexuels.

A

V.

122
Q

L’influence des frères et sœurs sur le développement de l’identité de genre dépend du rang de l’enfant dans la fratrie. Expliquer.

A

Aînés plus influencés par leurs parents vs. cadets par leurs aînés

123
Q

Comment les médias influence-t-ils les stérétypes?

A

Les changements sociétaux quant à l’égalité des sexes tardent à être reflétés par les modèles féminins et masculins présentés dans ses films.Les films et la télévision (et les livres), qui ont beaucoup d’influence sociale, véhiculent souvent des messages hautement stéréotypés.

124
Q

Définir la sexualité.

A

La sexualité émerge avant l’âge adulte. Même si elle comporte la découverte du plaisir que peut procurer le corps, elle implique également la capacité à partager l’affection et l’amour ainsi que la découverte de l’identité de genre.

125
Q

Comment se distingue la sexualité infantile de la sexualité adulte.

A

. Elle est guidée par la curiosité et survient de façon spontanée, ce qui la distingue de la sexualité de l’adulte, qui émerge du désir et qui peut faire l’objet d’une anticipation.

126
Q

Quelles découvertes par l’enfant permettent la sexualité infantile?

A

Ce comportement spontané l’amène à découvrir les organes génitaux au même titre que les autres parties du corps. Il faut donc éviter d’interpréter les comportements de l’enfant en fonction de sa propre con

127
Q

La sexualité infantile comporte une dimension liée à ___.

A
  • l’affection
  • l’attachement
  • la sensualité
128
Q

Comment se manifeste la sexualité entre 3-6 ans?

A

Les comportements sexuels, comme la masturbation et les questions sur la sexualité, sont une composante normale et saine du développement de l’enfant.

Curiosité alimentée par diverses expériences directes.
- ex : Se compare avec ses frères/sœurs dans le bain.

Pose des questions sur l’anatomie et la façon de faire des bébés pour clarifier sa compréhension de la sexualité. - Important de répondre clairement aux questions avec des explications adaptées pour son âge.

129
Q

Comment se manifeste la sexualité entre 5-6 ans?

A

L’intérêt de l’enfant pour la sexualité est visible dans ses jeux qui permettent de mettre en scène les rôles sexuels (ex : jeu de maman et papa) et d’examiner les caractéristiques anatomiques qu’il partage ou non avec ses amis (ex : jeu de docteur).

130
Q

Qu’est-ce que la masturbation?

A

Auto-exploration de ses organes génitaux dans le but d’en tirer du plaisir : • Très fréquente chez l’enfant d’âge préscolaire, car il découvre de nouvelles sensations.

131
Q

Quel effet à la réaction des paretns envers la sexualité de l’enfant?

A

Feront émerger chez l’enfant une signification particulière et des sentiments, positifs ou négatifs, à l’égard de ces comportements; influencera son expérience ultérieure de la sexualité.

132
Q

Quand est-ce que les comportements sexuels de l’enfant deviennent inquiétants?

A
  • Lorsque ses activités sont essentiellement orientées vers la sexualité ou que ses comportements ne sont pas guidés par la curiosité et la spontanéité.
  • Possibilité de soupçonner un abus sexuel (pas systématique) si les questions ou les comportements de l’enfant sont difficilement explicables par des situations courantes.
  • Les jeux sexuels doivent demeurer spontanés et entre enfants du même âge.
  • ex : Un adolescent participant à des jeux sexuels avec des enfants prépubères n’est pas tolérable, car il n’a pas la même compréhension de la sexualité que l’enfant.
133
Q

Qu’est-ce qu’une famille homoparentale?

A

Couple de même sexe avec un ou des enfants.

134
Q

Seulement 8% des couples de même sexe (1410 couples) sont des familles homoparentales (vs. 50% des couples hétérosexuels).Pourquoi une si faible proportion de couples sont parents malgré que le désir d’enfants soit présent chez les hommes gais et les femmes lesbiennes ?

A

Plusieurs facteurs:
§ Incompatibilité perçue entre l’identité parentale et l’identité homosexuelle
§ Crainte d’élever un enfant dans un environnement hétérosexiste
§ Craintes de la population : impact de l’homoparentalité sur l’identité de genre, les rôles sexuels et l’orientation sexuelle

  • Homophobie internalisée – refoulent ou font le deuil de leur désir d’avoir leurs enfants
135
Q

V ou F: Les obstacles à la parentalité homosexuelle affectent davantage les hommes gais que les femmes lesbiennes.

A

V.

136
Q

Pourquoi est-il plus difficile d’être des parents gais que lesbiennes?

A

o Les hommes gais seraient plus fréquemment exposés à des situations qui peuvent les empêcher de se projeter comme de futurs pères.

  • La décision peut être mal accueillie par la communauté gaie.
  • L’absence de la mère peut être mal vue par la société.
  • Les hommes gais peuvent être confrontés à différents mythes et stéréotypes négatifs, à la désapporbation sociale et à la dévaluation de leurs compétences parentales étant donné que la parentalité est un domaine traditionnellement féminin.
137
Q

V ou F: Les couples de même sexe avec au moins un enfant sont proportionnellement plus nombreux à être mariés (27%) que ceux sans enfant (19%), contrairement à ce qui est vu chez les couples de sexe opposé.

A

V

138
Q

Lorsqu’un enfant est issu d’un projet parentale entre deux conjoints, le ou la conjointe de la femme qui donne naissance bénéficie d’une présomption de parenté; ainsi, dans les couples féminins, la seconde mère est automatiquement inscrite à l’acte de naissance (il y a un lien de filiation établi entre les deux mères).

Les couples masculins bénéficient-ils également d’une présomption de parenté?

A

Non puisque la gestation pour autrui n’est pas reconnue

139
Q

V ou F: les familles homoparentales féminines sont plus courantes que les masculines.

A

V: Chez les enfants vivant dans une famille formée de conjoints de même sexe, près de 8 sur 10 d’entre eux vivent au sein d’une famille homoparentale féminine.

140
Q

V ou F: Les familles homoparentales avec de jeunes enfants sont plus souvent formées de 2 mères.

A

V: Dans les familles formées de deux mères, la proportion d’enfants < 5 ans est plus grande que dans les familles composées de deux pères.

141
Q

V ou F: les pères gais sont généralement plus vieux que les mères lesbiennes.

A

V: Les mères lesbiennes sont généralement plus jeunes et les pères gais, plus vieux.

142
Q

V ou F: les familles homoparentales sont plus scolarisées que les familles hétéroparentales.

A

V: Dans 49% des familles homoparentales, les deux conjoints sont titulaires d’un diplôme collégial ou universitaire (vs. 32% dans les familles hétéroparentales).

143
Q

V ou F: les familles homoparentales sont plus chomeurs que les familles hétéroparentales.

A

F: Dans 74% des familles homoparentales, les deux conjoints occupent un emploi (vs. 66% des familles hétéroparentales).

144
Q

V ou F: les familles homoparentales sont plus riches.

A

V mais juste un peu: Le revenu familial après impôt moyen (en 2006) est de 66 000$ chez les familles homoparentales (vs. 65 000$ chez lesfamilles hétéroparentales).

145
Q

Qu’est-ce qu’une famille recomposée?

A

Recomposées : Le ou les enfants sont nés d’une union hétérosexuelle antérieure.

146
Q

Qu’est-ce qu’une famille planifiée?

A

Issues d’un projet parental et prenant naissance dans un contexte homosexuel préexistant (i.e. les parents ont intégré leur identité sexuelle avant de prendre la décision d’avoir un enfant).

  • Recours à l’adoption
  • Famille d’accueil (foster parenting)
  • Techniques de procréation assistée
147
Q

Nommer les types de techniques de procréation assistée.

A

Typesdetechniques:
§ Insémination avec donneur connu (ex : deux mères lesbiennes ont demandé à un homme d’être donneur et celui-ci peut être impliqué ou non auprès de l’enfant)
§ Insémination artificielle avec donneur inconnu
§ Gestation par autrui

148
Q

Il y a-t-il une différence entre le développement d’un enfant issu d’une famille homoparentale et celui d’une famille hétéroparentale?

A

Non, tant vis-à-vis les problèmes comportementaux, les troubles émotionnels, les compétences sociales et le développement de relations, la relation parent-enfant, l’estime de soi que la réussite scolaire.

149
Q

Les enfants de mères lesbiennes ressentent moins de pression parentale pour se conformer aux stéréotypes de genre et adoptent moins de comportements discriminatoires envers l’autre genre. Pourquoi?

A

Peut s’expliquer par le fait que les parents homosexuels offrent aux enfants un modèle de partage des tâches
indépendant du genre.

150
Q

V ou F: en général, la communauté LGBTQ+ semble avoir un état de santé physique et mentale moindre (selon des autoévaluations).

A

V

151
Q

V ou F: les personnes LGBTQ+ consultent des professionnels de la santé autant que les personnes hétérosexuelles.

A

F (sauf pour les femmes lesbiennes, qui sont un peu moins susceptibles d’avoir consulté un médecin de famille que les femmes hétérosexuelles, mais plus susceptibles d’avoir consulté un psychologue, un intervenant en médecine douce et des groupes d’entraide).

152
Q

V ou F: Les femmes lesbiennes et les femmes bisexuelles sont plus nombreuses que les femmes hétérosexuelles sans médecin de famille

A

V.

Note: il n’en est pas de même pour les hommes: Une même proportion d’hommes gais, d’hommes bisexuels et d’hommes hétérosexuels ont déclaré ne PAS avoir de médecins de famille.

153
Q

Quelle est la prévalence parmi les femmes LGBTQ+ et hétérosexuelles de l’obtention de mammographies/ test PAP?

A
  • Mammographies: Plus faible pour les femmes bisexuelles entre 50-59, bien qu’elles soit plus susceptibles d’avoir le cancer du sein (50-79 ans).
  • Test Pap: plus faibles pour les femmes lesbiennes et plus élévées pour les femmes bisexuelles comparativement aux femmes hétérosexuelles.
154
Q

La transphobie et l’homophobie peuvent nuire à ___ et à ___ des jeunes LGBT.

A
  • Réussite scolaire(absentéisme, insécurité ressentie, difficultés de concentration, plus faible sentiment
    d’appartenance à l’école, aspirations scolaires plus limitées); décrochage
  • Santé mentale: (troubles de l’humeur, détresse psychologique, forts sentiments de honte et d’isolement, faible estime de soi, épisodes de dépression, risque accru d’idéations et de tentatives de suicide)
155
Q

Les femmes lesbiennes sont moins susceptibles que les femmes hétérosexuelles de consulter un médecin. Pourquoi?

A

Hypothèses :

  • Certaines lesbiennes ne sont pas disposées à divulguer leur orientation sexuelle aux prestateurs de soins
  • Certaines lesbiennes retardent le moment d’obtenir des soins ou évitent de les obtenir à cause de facteurs associés à leur orientation sexuelle, tels la crainte de divulguer à leur médecin leur orientation sexuelle ou des expériences passées négatives.
156
Q

Quels facteurs extrinsèques peuvent influencer l’accès aux soins pour les personnes LGBTQ+?

A

• Formulaires et services en santé non adaptés aux réalités de la diversité des configurations familiales ou sexuelles et de genre
• Vivre en région urbaine vs. en régions éloignées (moins de ressources, préjugés et attitudes discriminatoires,
isolement et manque de services adaptés)

157
Q

Nommer 3 facteurs qui facilitent la résilience et aident à poursuivre le parcours scolaire des jeunes LGBT

A
  • Facteurs personnels (acceptation de soi et coming out)
  • Facteurs interpersonnels (soutien manifeste lors d’intimidation, d’épisodes homophobes ou du coming out)
  • Facteurs communautaires (présence d’un groupe de soutien offrant un lieu sécuritaire et un espace de socialisation avec les pairs)
158
Q

Décrire les 3 phases du coming out:

  • Awareness Phase
  • Assessment Phase
  • Decision Phase
A
  • Awareness Phase: reconnaissance de son orientation sexuelle; reconnaissance d’une opportunité de révéler son identité (identity disclosure)
  • Assessment Phase: l’analyse des pour et contre et la nécessité de révéler son identité
  • Decision phase: engagement de soit révéler son identité, soit de ne pas le faire
159
Q

Qu’est-ce qui déclenche la phase Awareness?

A

Social context: meeting a new person for the first time, being questioned about identity, desire to be open and honeest in relationships with others.

160
Q

Quels risques peut entraîner la décision de révéler ou non son identité sexuelle lors de la phase Assessment?

A
  • Disclosure: physical abuse, homelessness, neglect, excommunication form family members
  • Non-disclosure: internal discord such as feelings of sadness, isolation, confusion, anger, shame, depression which could lead to self-harm and suicide
161
Q

Quelles émotions, positives et négatives, peuvent entraîner la phase Decision?

A

Commitment to a decision may come with self-acceptance, fulfillment, synthesis, pride, resilience, happiness, strenght, courage and improved quality of life. On the other hand, it may be influenced by fear, confusion, vulnerability, and uncertainty.

162
Q

Quant à l’histoire des minorités sexuelles au QC, qu’est-ce qu’il s’est passé en 1969?

A

Adoption du Bill OMnibus par la Chambre des Communes: la sodomie et les actes de grossière indécence entre personnes consentantes de 21 ans et plus et en privé, sont décriminalisés.

163
Q

Qu’est-ce qu’il s’est passé en 1973-4?

A

Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) est modifié pour en exclure l’homosexualité.

164
Q

Qu’est-ce qu’il s’est passé en 2002?

A

Adoption de la Loi instituant l’union civile et établissant de nouvelles règles de filiation, qui instaure un régime d’union civile identique pour les couples de même sexe et les couples hétéroseuxels et modifie les règles de filiation et d’adoption afin que les couples de même sexe aient les mêmes droits que les couples hétérosexuels.

165
Q

Qu’est-ce qu’il s’est passé en 2005?

A

Adoption de la Loi sur le mariage civil par la Chambre des communes qui accorde le droit au mariage aux personnes de même sexe au Canada.

166
Q

Qu’est-ce qu’il s’est passé en 2009?

A

Adoption de la Politique québécoise de lutte contre l’homophobie, Ensemble vers l’égalité sociale.

167
Q

Qu’est-ce qu’il s’est passé en 2017?

A

Adoption du Plan d’action gouvernemental de lutte contre l’homophobie et la transphobie 2017-2022 Pour un Québec riche de sa diversité.

168
Q

Quels problèmes psychosociaux sont engendrés par l’inégalité sociale contre les minorités sexuelles?

A

Troubles anxieux et de l’humeur, la dépression, l’abus de l’alcool et de drogues, pratiques sexuelles à risque, l’idéation suicidale et le suicide.