APP 4 Flashcards
Quels sont les principaux modes de transmission du VIH?
- contact sexuel
- sang
- mères infectées intrapartum
- lait maternel contaminé
quel est le mode de transmission le plus commun du VIH?
sexuellement
quels sont les facteurs qui influencent l’efficacité de la transmission sexuelle du VIH?
- charge virale
- présence d’autres ITS et ulcération
de quelle manière la charge virale influence-t-elle la transmission sexuelle du VIH?
plus la charge virale est élevée, plus les chances de transmission sont élevées
à quel(s) moment(s) de la maladie la transmission est la plus fréquente et pourquoi?
dans les stades précoces et avancés parce que c’est là que la charge virale est la plus élevée
pour quelle raison la présence d’autres ITSS et l’ulcération représente un facteur de risque de transmission du VIH?
la présence d’autres ITS augmente la concentration de lymphocytes T au niveau des muqueuses génitales, ce qui facilite l’infection par le VIH. de plus. les ITSS peuvent créer des ulcérations, qui facilitent l’entrée du virus dans les muqueuses.
la transmission sexuelle se fait via quels fluides?
le VIH se retrouve principalement dans le liquide séminal et les fluides vaginaux
dans quelles situations retrouve-t-on en plus grande concentration dans le liquide séminal et les fluides vaginaux du virus du VIH?
dans des situations d’inflammation génitale (plus de CD4 dans la muqueuse génitale = plus de virus)
vrai ou faux: la transmission du VIH est généralement efficace
Faux. elle est généralement inefficace
quel est le risque de transmission sexuelle du VIH lors d’une relation sexuelle vaginale non protégée et sans thérapie antirétrovirale de femme à homme?
0,04%
quel est le risque de transmission sexuelle du VIH lors d’une relation sexuelle vaginale non protégée et sans thérapie antirétrovirale d’homme à femme?
0,08%
pour quelle raison la contamination d’homme à femme est plus fréquente que la contamination femme à homme lors de la transmission sexuelle?
parce que les muqueuses vaginale et cervicale de la femme sont exposées de façon prolongée au liquide séminal, alors que le pénis et l’orifice urétral sont exposés rapidement au fluide vaginal infecté
quel est le risque de transmission sexuelle du VIH lors d’une relation sexuelle anale réceptive non protégée ?
1,4%
pour quelles raisons la transmission lors d’une relation sexuelle anale réceptive est plus élevée que les autres modes de transmission sexuelle?
- une couche mince et fragile de muqueuse sépare le sperme déposé des cellules susceptibles de la muqueuse
- beaucoup de micro-traumatismes lors de ce type de contact sexuel
- douche anale et pratiques sexuelles anales endommagent la muqueuse anale et augmentent les risques d’infection
quels sont les 2 moyens d’infection par le VIH lors d’une relation anale?
- inoculation directe de sang lors de déchirures traumatiques de la muqueuse anale
- infection des cellules susceptibles dans la couche muqueuse en l’absence de trauma
quel est le risque de transmission sexuelle du VIH de la personne réceptive à la personne insertive lors d’une relation anale insertive non protégée?
0,08%: aussi élevé que si vaginal
quel est le risque de transmission orale du VIH?
extrêmement faible
vrai ou faux: le fait d’être non circoncis réduit le risque de transmission insertive
Faux
pour quelles raisons la circoncision réduit les risques de transmission du VIH lors de relations sexuelles insertives?
- diminution du risque d’ITS ulcérative
- moins de microtraumas du prépuce
- prépuce non circoncis = environnement humide, rend les cellules susceptibles à l’infection
vrai ou faux: les contraceptifs oraux augmentent le risque de transmission insertive
Vrai
pour quelles raisons les contraceptifs oraux augmentent les risques de transmission du VIH?
- diminution de l’utilisation du condom
- changement induit par les drogues dans les cellules du cervix qui les rendent plus susceptibles à l’infection
de quelle manière la consommation de drogues et d’alcool augmente les risques de contraction/transmission du VIH
encourage les comportements sexuels à risque
vrai ou faux: les injections sous cutanées sont moins associées à la transmission du VIH
Faux. IV, intramusculaire et sous cutané sont tous autant à risque
avec quels facteurs le risque de transmission par utilisation de drogues intraveineuses augmente-t-il?
- durée de l’injection
- fréquence des injections
- nombre de personnes qui partagent l’aiguille
- localisation (ex endroit reconnu pour haute prévalence de VIH)
quel est le risque de transmission du VIH par aiguille infectée?
0,6%
quel est le pourcentage de contraction du VIH chez des personnes qui ont reçu des produits sanguins infectés (transfusion sanguine)
90%
quels sont les 2 modes de transmission occupationnelle du VIH?
- blessures percutanées
- contact avec membrane muqueuse ou peau non intacte
quel est le risque de transmission du VIH par blessure percutanée?
0,3%
quel est le risque de transmission du VIH par contact avec membrane muqueuse?
0,09%
quel est le risque de transmission du VIH par contact avec peau non intacte?
très rare
avec quoi traite-t-on une exposition occupationnelle au VIH?
prophylaxie post-exposition (PEP)
quels fluides sont potentiellement infectieux pour le VIH?
- sang
- sperme
- fluides vaginaux
- liquide cérébrospinal
- liquide synovial
- liquide pleural
- liquide péritonéal
- liquide péricardial
- liquide amniotique
vrai ou faux: le sang est le fluide le plus infectieux pour le VIH
Vrai
Vrai ou faux: les selles, les sécrétions nasales, la salive, le crachat, la sueur, les larmes, l’urine et le vomitus contiennent du VIH
faux
vrai ou faux: une infection par morsure humaine est impossible
Faux, c’est rare mais possible.
quels facteurs influencent le risque de transmission par blessure percutanée?
quantité de sang à laquelle on est exposé, patient en stade aigu ou avancé de l’infection
quels facteurs influencent le risque de transmission par membrane muqueuse?
quantité de sang anormalement grande, contact prolongé, patient en stade aigu ou avancé de l’infection
vrai ou faux: la transmission du VIH de la mère à l’enfant est plus commun via le lait maternel
Faux, plus commun durant l’accouchement
quelle et la probabilité de transmission verticale dans les pays industrialisés?
15-25%
quelle et la probabilité de transmission verticale dans les pays en développement?
25-35%
de quelle manière les HLA influencent l’infection verticale au VIH?
plus les HLA de la mère et de l’enfant matchent, plus le risque de transmission est élevé
quels facteurs peuvent augmenter le risque de transmission du VIH lors de la grossesse?
intervalle prolongé entre la rupture des membranes et l’accouchement
quel est le risque de transmission verticale chez les femmes qui prennent une thérapie antirétrovirale de combinaison et accouchent par césarienne?
moins de 1%
quels facteurs augmentent les risques de transmission via le lait maternel?
- VIH détectable dans le lait
- présence de mastite
- compte faible de LT CD4 chez la mère
- déficience maternelle en vitamine A
à quel moment le risque de transmssion via le lait maternel est le plus élevé?
durant les premiers mois d’allaitement
vrai ou faux: dans les pays en développement, il y a une contre indication à l’allaitement lorsque la mère est infectée au VIH
faux. seulement dans les pays industrialisés.
Vrai ou faux: on retrouve du VIH dans la salive
Vrai. présent en petite quantité
pour quelle raison le VIH n’est pas transmissible par la salive?
présence de facteurs dans la salive qui inhibent le VIH
quel est le hallmark du SIDA?
immunodéficience profonde résultant d’une déficience progressive qualitative et quantitative des LT CD4 (<200/uL)
quels sont les mécanismes de destruction des LTCD4 lors de l’infection au VIH?
- infection et destruction directe des CD4 par les virions (lysent la cellule à la fin du cycle de réplication virale)
- clearance immune des cellules infectées
- épuisement immunitaire associé à l’activation aberrante cellulaire résultant en la dysfonction cellulaire
lorsqu’il pénètre dans une cellule, que libère le VIH à l’intérieur?
- transcriptase inverse, intégrase et protéase
- ARN viral
que fait la transcriptase inverse une fois dans la cellule de l’hôte?
elle transcrit le brin d’ARN viral en ADN viral, qui s’insère dans le génome de la cellule hôte
comment se nomme l’ADN viral inséré dans le génome de la cellule hôte?
provirus
vrai ou faux: le provirus est un résident permanent de la cellule
Vrai
en quoi peut-être transcrit l’ADN viral inséré dans le génome de l’hôte?
soit:
- ARNm servant à la synthèse de protéines virales
soit:
- génome de nouveaux virus qui seront libérés dans la cellule
quelles sont les étapes de la primo-infection?
- franchissement de la barrière de la muqueuse
- infection des cellules cibles
- établissement de l’infection par reproduction des LTCD4
- réplication dans les tissus lymphoïdes
- dissémination dans les noeuds lymphatiques
- réplication virale dans le tissu lymphoïde du tractus gastro-intestinal
- explosion de la charge virale plasmatique
de quelle manière le virus du VIH peut-il traverser la barrière muqueuse?
par transport sur les cellules dendritiques juste sous la surface ou via des lésions microscopiques de la muqueuse
quelle protéine de surface du VIH se lie à quels récepteurs sur les LTCD4?
protéine gp120 se lie aux récepteurs CD4
quelles cellules possèdent le récepteur CD4 auquel peut se lier le virus du VIH?
- lymphocytes (T et B)
- macrophages
- cellules dendritiques
- cellules de Langherans
quel corécepteurs lient gp120 et permettent l’infection au VIH?
- CCR5
- CXCR4
quelle cellule est majoritairement visée par le VIH?
les LTCD4
lorsque le virus entre directement dans le sang, que se passe-t-il?
il sort de la circulation pour aller dans la rate et autres organes lymphoïdes –> foyer de primo-infection avec les cellules immunitaires présentes
pour quelle raison l’infection initiale des cellules cibles une fois la muqueuse franchie est difficile et a une faible efficacité?
parce que les LTCD4 sont souvent très dispersés dans la muqueuse, ce qui constitue un obstacle à l’infection
quel évènement marque l’établissement de l’infection?
la reproduction des LTCD4 infectés
qu’est-ce que les LTCD4 resting? et activés?
resting: plus nombreux mais moins productifs
actifs: moins nombreux mais produisent beaucoup de virus
le débit de reproduction des LTCD4 doit être égal ou supérieur à quelle valeur pour que l’infection soit établie?
1 (chaque cellule infectée en infecte au moins une autre)
où se déroule généralement la réplication des LTCD4 durant l’établissement de l’infection?
tissus lymphoïdes:
- muqueuse
- sous muqueuse
- système lymphoréticulaire
à quoi correspond la période fenêtre?
la période de réplication des LTCD4 dans les tissus lymphoïdes une fois infectés
suite à la réplication des LTCD4, que se produit-il?
dissémination du virus vers les noeuds lymphatiques, puis vers d’autres compartiments lymphoïdes où il a facilement accès à de fortes concentrations de LTCD4 cibles
lors de la dissémination du virus dans les noeuds lymphatiques, que peut-on observer au niveau sérique?
un pic élevé de virémie
une fois en réplication dans les noeuds lymphatiques, que fait le virus?
dissémination vers d’autres tissus lymphoïdes, notamment le tractus gastro-intestinal (grande cible du VIH) –> grand nombre de LTCD4 et de cellules mémoire y sont infectées
une fois que la réplication virale a atteint un certain seuil et que le virus a largement diffusé, que peut-on dire?
l’infection est bien établie et le processus est irréversible. on observe une explosion de la charge virale plasmatique
à quoi est associée la virémie explosive et la dissémination rapide du virus lors de la primo-infection?
au syndrome rétroviral aigu
les sx du syndrome rétroviral aigu sont apparentés à quels sx?
ceux de la mononucléose
vrai ou faux: le niveau de virémie initiale lors de la primo-infection permet de prédire le rythme de progression de la maladie
Faux
vrai ou faux: le niveau de virémie constant après 1 an permet de prédire le rythme de progression de la maladie
Vrai