APE 6 Flashcards
Quels sont les principaux facteurs de risques et agents pouvant causer le cancer pulmonaire?
- Tabagisme : Le tabac est le principal facteur de risque, que ce soit par la consommation directe ou l’exposition à la fumée secondaire.
- Exposition à l’amiante : L’inhalation de fibres d’amiante est fortement liée à des formes spécifiques de cancer pulmonaire, notamment le mésothéliome.
- Pollution de l’air : Les particules fines, les gaz d’échappement des véhicules et d’autres polluants atmosphériques augmentent le risque de cancer du poumon.
- Exposition professionnelle : Certaines professions exposent à des agents carcinogènes comme le radon, l’arsenic, le nickel et d’autres substances chimiques.
- Antécédents familiaux : Un historique familial de cancer peut augmenter le risque.
- Maladies pulmonaires préexistantes : Les personnes atteintes de maladies pulmonaires comme la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) peuvent avoir un risque accru.
- Radiations : L’exposition à des radiations, y compris celles utilisées dans le traitement de certains cancers, peut également être un facteur de risque.
- Âge : Le risque de développer un cancer du poumon augmente avec l’âge.
Vrai ou faux, 50% des cancers pulmonaires sont liés au tabagisme
Faux, 85% des cancers pulmonaires sont liés au tabagisme
le risque d’avoir un cancer pulmonaire est proportionnel à quels facteurs?
- Aux nbr de paquets-années
- à la profondeur de l’inhalation
Quel phénomène explique que les risque de cancer sont moins important avec la pipe ou le cigare?
lls ne sont pas profondément inhalés jusque dans les pms
Vrai ou faux, la fumée de cocaïne et de marijuana sont aussi des FDR pour le cancer du pms
Vrai
Quels sont les changements histologiques de l’épithélium bronchique prédisposant au développement d’un carcinome
- Perte de cils bronchiques
- hyperplasie des cellules épithéliales bronchiques
- Anomalies nucléaires
Vrai ou faux, les changements pathologiques sont irréversibles
Faux, ils sont réversibles s’il y a une cessation tabagique.
Quelles sont les caractéristiques du cancer à petites cellules (14%)?
- Origine des murs bronchiques
- Surtout dans bronches proximales
- Produit souvent des hormones polypeptidiques
- Invasion des gg hilaires et médiastinaux
- Fait des métastases très tôt dans la maladie (cerveau, foie, os, glandes surrénales)
- Pire pronostic
Quelles sont les caractéristiques du cancer épidermoïde “squameux” (20%)?
- Originent de la couche épithéliale bronchique
- Surtout dans bronches proximales
- Peut causer une obstruction des voies respiratoires
- Peut faire des cavités
- A plus tendance à être invasif au niveau thoracique que de faire des métastases distales
Quelles sont les caractéristiques de l’adénocarcinome (39%)?
- Origine dans la périphérie des poumons (bronchioles et murs alvéolaires)
- Se manifeste souvent comme un nodule périphérique solitaire au moment du dx
- Peut venir d’une vieille cicatrice parenchymateuse
- Tendance à former des glandes et à faire du mucus
- Invasion des gg hilaires et médiastinaux et des sites distants
- Cancer le plus commun chez les non-fumeurs
Quelles sont les caractéristiques du carcinome à larges cellules (3%)?
- Comportement assez similaire aux adénocarcinomes : se présente comme une masse en périphérie, typiquement plus large que l’adénocarcinome
- Plus souvent décrits par les caractéristiques cytologiques qu’elles n’ont pas (et qui empêchent de les classer dans une des 3 autres catégories)
Durant la période préclinique d’un cancer, il faut environ … divisions de la première cellule maligne avant que la tumeur atteigne un diamètre de … cm.
30
1
Quels sont les symptômes de la tumeur pulmonaire primaire?
-
Toux et hémoptysies (surtout carcinome bronchogénique)
** Peut être difficile de distinguer une toux anormale d’une toux de fumeur chronique et ceux-ci peuvent tarder à consulter car ils pensent que c’est seulement secondaire à leur tabagisme/bronchite chronique - Autres sx fréquents sont liés à l’obstruction des bronches larges par la tumeur
** Peut y avoir pneumonie ou dyspnée secondaire à l’obstruction : associé au carcinome à cellules épiedermoïde et à petites cellules
Symptômes constitutionnels (B): malaise, anorexie, perte de poids
Si tumeur implique surface pleurale : douleur au thorax de type pleurétique ou dyspnée résultant de l’accumulation de fluide pleural
Possibilité d’atteinte des structures adjacentes (dont coeur et oesophage) via invasion directe ou compression intrinsèque
- Les complications incluent : échanchement péricardique, arythmies cardiaques, dysphagie
Quels sont les symptômes liés aux métastases ganglionnaires et distantes?
Si le cancer pulmonaire primaire se métastase aux g. lymphatiques médiastinaux, les sx surviennent en raison de l’invasion ou la compression de structures
- Nerf phrénique atteint : paralysie diaphragmatique, souvent accompagnée de dyspnée
- Nerf laryngé récurrent atteint : paralysie des cordes vocales avec voix rauque
- Obstruction de la VCS : **oedème du visage et des extrémités supérieures **résultant de l’osbtruction du retour veineux
Les métastases distales sont souvent asymptomatiques
Placer les cancers suivants en ordre de plus probable à faire des métastases distales au moins probable : adénocarcinome, carcinome à grosses cellules, carcinome à petites cellules, carcinome à cellules squameuses
carcinome à petites cellules > adénocarcinome et carcinome à grosses cellules > carcinome à cellules squameuses
En résumé, quels sont les problèmes cliniques potentiels liés au cancer du poumons?
- Sx de la tumeur endobronchique: toux, hemoptysie
- Obstruction bronchique: pneumonie post-obstructive, dyspnée
- Atteinte pleurale: dlr thoracique, épanchement pleural, dyspnée
- Complications de l’atteinte médiastinale: paralysie phrénique ou récidivante du nerf laryngé , obstruction VCS
- Atteinte des structures adjacentes: coeur , OEP
- Métastase à distance: cerveau, os, moelle osseuse, foie, glande surrénales
- Production ectopique d’hormones: ACTH, ADH, peptide lié à PTH
- Autres syndromes paranéoplasiques: neuro, clubbing, ostéoarthropathie hypertrophique
- Effets systémiques : Sx B
Quels sont les objectifs de l’évaluation du pt avec cancer pulmonaire suspecté?
- Évaluer l’étendu de la maladie - TNM
- preuve cytologique ou pathologique
- Évaluer la capacité du pt à être traité
** Statut fonctionnel
** Réserve cardio-pulmonaire (tolérance pour une chx de résection)
Nommer différentes méthodes pour l’analyse macroscopique des tissus pulmonaires.
Radiographie
CT scan
PET scan
Scintigraphie
IRM
Bronchoscopie
Que permet la radiographie pulmonaire?
- C’est le test initial pour la détection et l’évaluation macroscopique du cancer pulmonaire
- Permet de voir la présence de nodules ou masses
- Localisation de la lésion : donne des indices sur l’histologie de la lésion
- Aide à déterminer la présence de lésions additionnelles suspectes, pouvant être des métastases ou une 2e tumeur primaire
- Aide à déterminer s’il y a implication d’autres sites : gg médiastinaux ou hilaires, de la plèvre
Les lésions périphériques sont plus souvent des … ou …
Les lésions centrales sont plus suvent des … ou …
adénocarcinomes ou carcinomes à grosses cellules
carcinomes à cellules épidermoïdes ou carcinomes à petites cellules
Que permet le CT scan?
- Aide aussi à définir la localisation, l’étendue et la propagation métastasique de la tumeur à l’intérieur du thorax
- Permet aussi de détecter des gg lymphatiques élargis, potentiellement malin, à l’intérieur du médiastin, mais ne permet pas de dire s’il est simplement hyperplasique ou s’il y a implication tumorale
- Crucial dans l’évaluation du foie et des glandes surrénales, qui sont des sites communs de métastase
Que permet le PET scan?
- Indique souvent les métastases aux os, foie et glandes surrénales
- Basé sur l’avidité en glucose des cellules cancéreuses
- Le traceur administré au patient sera concentré dans les lésions malignes
- Le traceur caractérise les nodules de >0.8cm. Donc une captation au TEP, incr la probabilité de malignité
- Permet aussi de détecter une atteinte des ganglions thoraciques et des métastases à distance
Lors du TEP scan, que suggère une absorption focale dans la région du nodule ou d’une masse parenchymateuse?
- Une absorption focale dans la région d’un nodule ou d’une masse parenchymateuse suggère que la lésion est maligne
- Une absorption dans le médiastin ou à des sites distants réflète souvent la propagation de la tumeur à d’autres sites
Quels sont les limites du TEP scan?
- Faux positifs: D’autres lésions métaboliquement actives (ex infection focale) peuvent aussi monter une absorption élevé.
- Faux négatif: Tumeurs carcinoïdes et certains adénocarcinomes indolents
Donc le PET scan ne permet pas de diagnostiquer un cancer, même s’il est très suggestif
Vrai ou faux, le TEP scan est particulièrement utile pour les métastases cérébrales
Faux, le tissu cérébral est ++ métaboliquement actif à la base que distinguer une tumeur du tissu cérébral l’entourant est difficile. On va prioriser le CT scan et l’IRM pour identifier ces métastases
Que permet la scintigraphie?
Détecter les métastases osseuses
À quel moment faire un IRM?
Quand il y a des symptômes neurologiques : très utile pour tumeur de Pancoast et recherche de métastases cérébrales
Que permet la bronchoscopie?
- D’examiner directement les voies aériennes d’un patient atteint d’un carcinome bronchogénique
- Permet de savoir si l’obstruction résultant est partielle ou complète
- Peut obtenir des échantillons de la lésion, pour procéder à un examen cytologique ou histopathologique
Que permet l’Aspiration à l’aiguille transbronchique guidée par écho endobronchique (EBUS)
- Ponction des ganglions hilaires et médiastinaux
- Permet de confirmer les trouvailles au scane et au TEP (stadification du “N” - TNM)
- Ponction de lésions accolées à la trachée et aux bronches
Que permet l’évaluation génétique?
De différencier les carcinomes à petites cellules (SCLC) et non à petites cellules (NSCLC) :
* Mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR)
* Translocations de la anaplastic lymphoma kinase (ALK)
Quelles sont les 2 méthodes pour établir le type cellulaire spécifique de la tumeur?
-
Examination cytologique : observation de cellules prises à partir d’un échantillon
** Expectoration
** Lavage
** Frottement de la paroi bronchique lors d’une bronchoscopie - Examination histologique (biopsie) : observation de cellules tumorales obtenues directement de la lésion. Permet une caractérisation complète de la tumeur.
Que permet l’évaluation de la fonction pulmonaire?
Peut guider le clinicien dans le choix du traitement
La chirurgie est généralement la procédure de choix si le staging du cancer démontre que celui-ci est limité et potentiellement résécable chirurgicalement. Lorsqu’elle est effectuée, un lobe ou un poumon entier peut être enlevé
* Puisque les patients sont généralement fumeurs, ils sont à haut risque d’avoir un MPOC significatif, ce qui ferait qu’ils ne pourraient pas tolérer la perte d’une partie de leurs poumons
Spirométrie = étape initiale pour déterminer si le patient est un bon candidat à la chirurgie
Après que la tumeur soit documentée, on procède au staging. Qu’est-ce que c’est?
L’évaluation de l’étendue de la tumeur et de sa propagation
Dans le cas du carcinome à petites cellules, il est classifié comme étant :
* Limité (localisé dans un hémithorax et gg régionaux ipsilatéraux)
* Extensif (au-delà des limites d’un hémothorax)
Pour tous les autres cancers pulmonaires, on utilise la classification TNM :
* Taille de la tumeur
* Nearby lymph nodes - gg régionaux impliqués
* Métastases
Comment évalué la taille de la tumeur?
Évaluation de sa taille, mais aussi de sa localisation et les complications locales, comme l’extension directe aux structures adjacentes ou obstruction de la lumière d’une voie aérienne
Évaluée via imagerie thoracique (CT scan et radiographie) et bronchoscopie
Comment évalué l’implication des ganglions régionaux?
Déterminé via CT scan, et qq fois complémenté par PET scan
L’évaluation définitive nécessite une biopsie et évaluation histologique des gg, qui sera accomplie par :
1) Aspiration à l’aiguille transbronchique guidée par échgraphie endrobronchique
2) Biopsie chirurgicale
Comment évalué les métastases?
- Étape 1: anamnèse et examen physique - ID les systèmes atteints
Puis documentation via:
- CT scan : surtout foie, cerveau et glandes surrénales
- Scintigraphie : os
- PET scan : os, foie, glandes surrénales
Décrire le stade I et II selon la clasiffication TNM
- Maladie limité –>N1: ganglions à proximité
Décrire le stade III selon la classification TNM
- maladie localement avancée –> N2 : ganglions paratrachéaux, ipsi. à la tumeur
ou
N3: Ganglions paratracéhaux, CTL à la tumeur, ganglions sus-clav
Décrire le stade IV selon la classification TNM
- Maladie métastatique –> Épanchement pleural néoplasique
Quels sont les facteurs à considérer lors de la prise en charge du patient avec un cancer du pms
- Réserve cario-pulmonaire/Statut de performance du pt
- Stade de la maladie
- Histologie et caractéristiques moléculaires
** Cancer à petites cellules VS non à petites cellules?
** Si cancer non à petites cellules: présence de mutations activatrices? Si non –> niveau d’Expression du PD-L1
Quelles sont les 4 formes majeures de traitement dispo?
- chirurgie
- radiothérapie
- chimiothérapie
- Thérapie moléculaire ciblée
Selon le stade (I à IV), quelles seraient les options de traitements pour le cancer pulmonaires non à petites cellules (CPNPC)
Décrire l’objectif de la radiothérapie et ces effets secondaires
- But: Tuer les cellules cancéreuses via le dommage d’ADN. Initier rapidement pour réduire la tumeur et retarder les complications focales
- effets 2nd: Pneumonite radique et oesophagite radique
Décrire l’algorithme de traitement de CPNPC métastatique
- Y a-t-il mutation active? Si oui, thérapie ciblée
- Quelle est l’Expression du PD-L1? Si élevée –> immunothérapie
- Pas de mutations, expression PD-L1 faible? Chimiothérapie + immunothérapie avec Ac monoclonaux
Décrire la mutation EGFR et son utilité lors du traitement
Survient chez 15% des adénocarcinomes pulmonaires au Canada
- Plus fréquent chez les patients d’origines asiatiques + les femmes et les non-fumeurs à vie
- Une thérapie ciblée peut induire des rémissions prolongées, parfois des années, mais augmente la survie sans progression de la tumeur
Décrire la chirurgie comme traitement dans le CPNPNC (indication et contre-indications)
- Traitement de choix, lorsque réserve fonctionnelle pulmonaire est suffisante peut importe la présence de mutations spécifiques
- Chimio et/ou radioT peuvent être utilisés avant ou après la chir
contre-indications:
* Tumeur étendue directement à la plèvre, ou aux g. lymphatiques en dehors de l’hémithorax –> on utilise donc la chimio, la radioT ou la thérapie ciblé (ou combinaison des 3)
* En cas de métastases
L’utilité d’un traitement systémique dans les stades de métastases
Visé palliative
Quelles sont les modalités de traitement chez le CPPC (cancer pulmonaire à petites cellules)
- Chirurgie pas optimale, car CPPC est déjà disséminé chez presque tous les patients
Selon le stade - Stade limité
** RadioT + chimio
** RadioT crânienne prophylactique (+/-…) - Stade étendu : chimio + immunothérapie
**CPPC très sensible à la chimioT (tx de choix), mais récidives fréquentes…
Qu’est-ce que les syndromes paranéoplasiques?
Syndromes cliniques associés aux tumeurs pulmonaires, mais qui ne sont pas attribuables à l’espace qu’occupe la tumeur ou à l’invasion directe d’autres structures par la tumeur
Ils sont fréquemment dus à la production d’une hormone ou d’une substance hormone-like par la tumeur, ou par la présence d’auto-anticorps stimulés par les antigènes de la tumeur
Lorsqu’il y a production d’hormones par la tumeur, on appelle cela une …
production “ectopique” d’hormones