APÉ 5 (IVRS) + AUTO-APP 2 Flashcards
quels sont les principaux pathogènes impliqués dans les pharyngites virales ?
coronavirus
rhinovirus
adénovirus
entérovirus
influenza et para-influenza
cmv
ebv
quels sont les principaux pathogènes impliqués dans les pharyngites bactériennes ?
strep pyogenes (groupe a)
strep groupe c et g
anaérobies
N ghonorrhée
F necrophorum
quels sont les principaux pathogènes impliqués dans les otites moyennes ?
virus
strep pneumoniae
strep pyogenes (groupe a)
haemophilus influenzae
moraxella catarrhalis
quels sont les principaux pathogènes impliqués dans les rhinosinusite ?
virus (majorité)
strep pneumoniae
haemophilus influenzae
moraxella catarrhalis
vrai ou faux ?
les sinus sont toujours stériles.
vrai
en temps normal, les cils respiratoires qui tapissent les sinus évacuent le mucus vers la cavité nasale
nomme 3 mécanismes qui altérent la stérilité sinusale
- perturbation du mouvement des cils
- blocage des ostimus sinusaux
- augmentation de la viscosité du mucus
quelles sont les conséquences de l’accumulation de mucus dans les sinus ?
- augmentation de la pression dans la cavité sinusale bloquée = douleur
- oedème de la peau sus-jacent
- milieu propice à la surinfection
comment distinguer les rhinosinusites virale et bactérienne ?
virale : pic au 3e jour et est auto-résolutive en 10 jours
bactérienne : se prolonge après 10 jours ou biphasique
symptômes de la rhinosinusite
- rhinorrhée mucopurulente antérieure ou postérieur
- congestion nasale
- douleur faciale (causée par une augmentation de pression dans les sinus)
- non amélioration des sx par les décongestionnants
symptômes mineurs de la rhinosinusite
toux
fatigue
halitose
céphalée
quelle est l’utilité de la radiographie dans le diagnostic de la rhinosinusite?
inutile pour les rhinosinusite non compliquée
ne permet pas de distinguer une infection virale d’une infection bactérienne
vrai ou faux
l’épaississement de la
muqueuse nasale seule est une critère de rhinosinusite aigue.
faux
quelles sont les complications possibles d’une rhinosinusite ?
orbitaires : abcès orbitaire et sous-périosté +- cellulite
intra-crâniennes : méningites, abcès épidural/cérébral, thrombose du sinus caverneux et ostéomyélite de l’os frontal
durée du rhinosinusite aigue
< 4 semaines
durée du rhinosinusite sub-aigue
4-12 semaines
durée du rhinosinusite chronique
> 12 semaines
durée du rhinosinusite récidivante
> 4 épisodes/an chaque épisode durant >7 jours avec des périodes asymptomatiques entre les épisodes
considérations importantes par rapport aux rhinosinusites chez l’enfant
● La majorité des rhinosinusites sont d’origine virale et guérissent spontanément.
● Contractent ≈ 6 IVRS/an qui dure ≈ 7 à 10 jours (ad 14 jours possible)
● 5 % des IVRS se compliquent d’une rhinosinusite aiguë bactérienne
quels sont les facteurs de risque de résistance du S pneumoniae ?
< 2 ans
fréquentation de la garderie
traitement antibiotique récent
hospitalisation récente
comment se fait le dx de la rhinosinusite ?
- Sx persistants (10-14 jours) sans amélioration : rhinorrhée purulente ou toux diurne qui augmente la nuit
- Aggravation des sx après 5-7 jours suivant une amélioration initiale (infection biphasique) :
- Rhinorrhée purulente OU toux persistante diurne OU Tº ≥ 38 °C
- Sx graves depuis 3 jours consécutifs : Tº ≥ 39ºC ET rhinorrhée purulente
traitement de soutien de la rhinosinusite aigue chez l’enfant
antipyrétique et analgésique
irrigation nasale > 2x/jour
décongestionnant topique à faible dose
dans le cadre de la rhinosinusite aigue, les CSIN sont utiles chez quel type de patients ?
asthmatique
ou
allergique
tx antibiotique de la rhinosinusite chez l’enfant ?
amox haute dose x10-14 jours incluant un minimum de 5 jours après la disparition des sx
si use d’ATB dans les derniers 30 jours ou en cas d’échec après 48h : amoxi-clav
Vrai ou faux ?
Généralement, l’antibiothérapie n’est pas nécessaire pour traiter la rhinosinusite chez l’adulte.
Vrai, elle se résorbe d’elle même en 10 à 14 jours
L’augmentation de la résistance aux antibiotiques est directement associée à quel paramètre ?
à la quantité d’antibiotiques prescrits
comment se fait le diagnostic de la rhinosinusite bactérienne aigue chez l’adulte ?
présence de sx pour > 10-14 jours sans amélioration
ou
infection biphasique
quels sont les sx principaux d’une rhinosinusite ?
douleur faciale ou dentaire unilatérale
rhinorrhée colorée antérieure ou postérieure
congestion ou obstruction nasale
quels sont les symptômes mineurs pouvant aider au diagnostic de rhinosinusite ?
céphalée, hyposmie, anosmie et toux
quelle est la conduite thérapeutique à suivre en cas de rhinosinusite légère ?
traitement de soutien
quelle est la conduite thérapeutique à suivre en cas de rhinosinusite modérée ?
traitement de soutien
option d’observation
quelle est la conduite thérapeutique à suivre en cas de rhinosinusite importante ?
prescription d’antibiotiques
quels sont les signaux d’alarme de la rhinosinusite ?
que faire dans ce cas ?
céphalée importante : risque de sinusite frontale ou sphénoidale et atteinte du SNC
fièvre persistante > 38
atteinte importante de l’état général
érythème ou oedème péri-orbitaire
consultation urgente en milieu hospitalier
quelles sont les indications pour référer un patient ayant une rhinosinusite vers un spécialiste ORL ?
en cas de complications intracrâniennes ou orbitaires
rhinosinusite récurrente (>3/an)
rhinosinusite chronique (>8sem)
quel est l’antibiotique de première intention à donner à un adulte souffrant de rhinosinusite importante ?
amoxicilline
dans quels cas donne-t-on l’antibiotique de 2e intention à un adulte souffrant de rhinosinusite importante ?
échec du traitement de 1ere intention après 72h
effets secondaires importants
risque de résistance
patient immunosupprimé
sinusite frontale ou sphénoidale
atb de 2e intention : amoxi-clav, lévoflo, moxiflo
les (virus/bactéries) sont responsables de la majorité des pharyngites et amygdalites.
virus
quelle bactérie est la plus souvent en cause de pharyngite ou amygdalite ?
Streptocoque β-hémolytique du groupe A (Streptococcus pyogenes)
Les pharyngites à Streptococcus pyogenes est plus fréquente chez les enfants ou les adultes ?
chez les enfants (20-30%) vs adultes (5-15%)
vrai ou faux ?
les pharyngites-amygdalites sont causées seulement par des agents pathogènes.
faux
n’importe quel produit irritant peut provoquer une pharyngite aiguë, subaiguë ou chronique selon le degré et la durée d’exposition
(ex. : fumée, ammoniaque, RGO)
lors d’une infection à rhinovirus, quels sont les facteurs causant la douleur ?
libération de pg et bradykinines stimule les nerfs sensitifs
vrai ou faux ?
le streptocoque A peut faire partie de la flore buccale naturelle.
vrai
quels sont les facteurs de virulence du streptocoque A ?
exotoxines
médiateurs inflammatoires
adhésion aux cellules épithéliales
propagation dans les cellules de l’hôte
évitement du système immunitaire
pourquoi faut-il rapidement traiter une pharyngite à strep A ?
risque de RAA et de glomérulonéphrite
jusqu’à combien de jours après l’apparition des symptômes, l’antibiothérapie peut-elle être amorcée pour diminuer les risques de RAA ?
jusqu’au 9e jour après l’apparition des symptômes
quels sont les indices suggestifs d’une pharyngite à SGA ?
fièvre, nausées et vomissements
exsudats et inflammation des amygdales
adénopathies cervicales
douleur à la déglutition
pétéchies palatines
rash scarlatiniforme
âge 3-15 ans
début abrupt
saison hiver-printemps
quels sont les indices suggestifs d’une pharyngite virale ?
toux
enrouement de la voix
rhinorrhée
conjonctivite
absence de fièvre
quelle est l’utilité du score de centor ?
déterminer la probabilité d’une pharyngite d’origine bactérienne et la nécessité de faire un test diagnostic
quels sont les critères du score de centor ?
+1 point :
adénopathies cervicales
inflammation des amygdales
fièvre
3-14 ans
absence de toux
0 point : âge entre 15-44 ans
-1 point : > 44 ans
quel score de centor est non suggestif d’une pharyngite à SGA ?
0 à 2
quel score de centor est suggestif d’une pharyngite à SGA ?
quelle est la démarche à suivre dans ce cas ?
3 et +
démarche : faire un test de dépistage antigènique ou une culture de gorge
sauf si le patient a des sx clairs d’infection virale, des sx clairs d’infection bactérienne, atteint de scarlatine,
quel est le traitement d’une pharyngite virale ?
traitement de soutien
la pharyngite virale se résorbe en combien de jours ?
3 à 5 jours
quel est le traitement de pharyngite bactérienne ?
penicilline v ou amox pour 10 jours
que permet l’antibiothérapie dans les cas de pharyngite bactérienne ?
réduit la durée des sx MODESTE (1 jour)
réduit les risques de transmission
réduit les risques de RAA
avant de commencer l’antibiothérapie pour la pharyngite bactérienne, faut-il attendre les résultats du test rapide ou de la culture ?
oui
sauf si le patient a un abcès amygdalien, une adénite bactérienne, des antécédants de RAA, la scarlatine ou des sx sévères
dans quels cas le recours à l’amygdalectomie est-elle indiqué dans les cas de pharyngites ?
pharyngites récurrentes
apnée du sommeil
immunosuppression
contenu de l’oreille externe
pavillon
méat auditif externe
contenu de l’oreille moyenne
osselets (marteau, enclume, étrier)
muscles stapédien et tenseur du tympan
corde du tympan
plexus nerveux
quelle est la fonction des muscles stapédien et tenseur du tympan ?
prévenir des lésions de l’oreille secondaires à des sons trop intenses
qu’est-ce que la corde du tympan ?
branche du NC VII
que contient l’oreille interne ?
labyrinthe osseux : cochlée, vestibule et canaux semi circulaires
labyrinthe membraneux : conduits membraneux dans le labyrinthe osseux
fonction de la cochlée
transmission de sons sous forme d’influx nerveux via le nerf cochléaire
fonction du vestibule
orientation spatiale et
accélération linéaire
fonction des canaux semi-circulaires
rotation de la tête
vitesse de rotation (accélération angulaire)
dans quelle structure voyage le nerf vestibulo-cochléaire ?
dans le méat acoustique interne dans la partie pétreuse de l’os temporal
expliquer la physiologie de la transmission des sons dans les voies auditives
- ondes sonores font vibrer la membrane tympanique
- osselets vibrent
- le stapès crée des ondes de pression qui poussent sur la fenêtre vestibulaire
- déplacement de liquide dans la rampe vestibulaire
- les sons passent dans le conduit cochléaire
- font vibrer la lame basilaire
- font fléchir les stéréocils des cellules sensorielles ciliées internes
qu’est-ce que l’organe de corti ?
cellules ciliées de la cochlée
les sons de (haute/basse) fréquence activent les cellules** près **de la fenêtre ovale (base de la cochlée)
haute
quelles structures sont reliées par la trompe d’eustache ?
l’oreille moyenne
et
le rhinopharynx
rôles de la trompe d’eustache
ventilation et = pression dans l’oreille moyenne
draine les sécrétions de l’oreille moyenne vers le rhinopharynx
protège l’oreille moyenne du contenu rhinopharyngé
qu’est-ce que le dysfonctionnement tubaire ?
dysfonctionnement de l’ouverture de la trompe d’Eustache (elle reste fermée)
→ ventilation et drainage de l’oreille moyenne deviennent problématiques
→ P. négative dans l’OM
→ rétraction médiale du tympan et ses parois deviennent collées
causes : inflammation de la muqueuse nasopharyngé par IVRS, allergies ou hypertrophie amygalienne
quels sont les symptômes du dysfonctionnement tubaire ?
otalgie
hypoacousie
acouphènes secondaires
sensation d’oreille bouchée
otites aigues à répétition ou otite séreuse chronique
quels sont les signes de dysfonctionnement tubaires à l’otoscopie ?
rétraction tympanique
atélectasie
otite séreuse
vrai ou faux ?
à la tympanométrie, une mesure isolée de pression négative mène à un diagnostic de dysfonctionnement tubaire.
faux
une mesure isolée de P négative ne mène pas forcément à un diagnostic de dysfonctionnement tubaire.
mais l’incapacité du patient à normaliser la pression après des efforts pour ouvrir la trompe est plus évocatrice du diagnostic.
pourquoi les enfants sont-ils plus à risque d’otite ?
leurs trompes auditives sont courtes et plus horizontales donc l’écoulement du mucus vers le pharynx est moins efficace.
expliquer la physiopathologie de l’otite moyenne aigue
inflammation au niveau du nasopharynx bloque l’ouverture de la trompe auditive dans le nasopharynx → empêche l’élimination du mucus → stase de mucus → favorise la prolifération bactérienne dans l’oreille moyenne
qu’est-ce qu’une otite purulente ?
lorsque les virus et bactéries qui colonisent les voies respiratoires atteignent l’oreille moyenne à la suite de phénomènes d’aspiration ou de reflux → croissance microbienne dans l’oreille moyenne → accumulation de fluides + manifestations inflammatoires locales et systémiques.
Pathogènes les plus souvent rencontrés dans l’otite moyenne aigue
● Streptococcus pneumoniae
● Haemophilus influenzae non typable
● Moraxella catarrhalis
● Streptococcus pyogenes
comment se fait le dx de l’otite moyenne aigue ?
- épanchement mucopurulent manifesté par
- bombement de la membrane tympanique
- perte de mobilité de la membrane tympanique
- membrane tympanique opaque et colorée
- othorrhée non due à une otite externe - inflammation dans l’oreille moyenne manifestée par
- érythème de la membrane tympanique
- otalgie
quelles sont les complications possibles d’une otite moyenne aigue ?
- otite moyenne séreuse
- perforation de la membrane tympanoqie
- labyrinthite
- mastoidite & abcès sous périosté
- complications intra-crâniennes
- parésie du nerf facial
principes de traitement de l’otite moyenne aigue
Traitement de soutien visant à soulager les symptômes
La majorité de otites moyennes aigues guérissent sans antibiothérapie.
l’option d’observation en cas d’OMA est inappropriée chez quel groupe de personnes?
patient immunodéficient
maladie chronique cardiaque ou pulmonaire
anomalie tête et cou (ex implant cochléaire)
perforation tympanique
trisomie 21
< 6 mois
otalgie > 48 heures
temp à 39
antibiotique à prescrire pour le tx d’OMA
amox
si la perforation tympanique ne se résout pas après (xyz temps), on doit réferer le patient vers un spécialiste.
6 mois
une otite séreuse est normalement auto-résolutive en combien de temps ?
2 à 4 semaines
quelle proportion d’enfants développeront une otite moyenne séreuse suite à une OMA ?
40%
quelle proportion d’enfants développeront une otite moyenne séreuse chronique ?
10%
l’otite séreuse survient-elle toujours secondairement à une OMA ?
non elle peut être spontanée
quelles sont les différences entre l’otite moyenne aigue et l’otite moyenne séreuse ?
OMS : accumulation de liquide dans l’oreille moyenne caractérisée par une sensation d’oreille bouchée, une diminution de l’audition de type conduction, une sensation de pression, mais généralement peu ou pas de douleur.
OMA : infection de l’oreille moyenne qui provoque de la douleur à l’oreille, fièvre, sensation de plénitude de l’oreille, écoulements purulents de l’oreille et parfois une diminution de l’audition.
OMS : pas d’otalgie pas de fièvre
vrai ou faux ?
l’OMS et l’OMA sont toujours symptomatiques
faux
l’OMS peut être asymptomatique
quel est le signe caractéristique de l’OMS à l’otoscopie ?
Épanchement clair derrière la membrane tympanique : peut être clair, jaunâtre ou grisâtre + présence de bulles
quels sont les principes de traitement de l’OMS
l’otite ne nécessite pas d’antibiothérapie
observation
myringotomie avec insertion de tube de tympanotomie si
- OMS chronique avec atteinte bilatérale de l’audition
- OMA à répétition
on considère qu’une OMS est chronique si elle dure plus de xyz temps
3 mois
que permet la procédure de myringotomie avec insertion de tube de tympanotomie ?
drainage du liquide accumulé dans l’oreille moyenne et amélioration temporairement l’obstruction
égalisation des pression de part et d’autre de la membrane tympanique
quel est le but primaire de la myringotomie avec insertion de tube de tympanotomie ?
prévenir un retard d’acquisition du langage secondaire à une atteinte prolongée de l’audition chez le jeune enfant.
les agresseurs pulmonaires sont divisés en 3 catégories. lesquelles ?
petites particules
gaz toxiques
micro-organismes provenant de l’air inspiré ou des sécrétions de la bouche et du pharynx aspirées
nommez les 4 mécanismes naturels de défense des poumons
1) Facteurs anatomiques et physiologiques
2) Peptides antimicrobiens
3) Cellules inflammatoires et phagocytaires
4) Réponse immunitaire acquise (adaptative)
expliquer le mécanisme de défense des facteurs anatomiques et physiologiques (réponse immunitaire innée)
À chaque intersection entre 2 branches de l’arbre pulmonaire, le flot laminaire aérien devient plus turbulent ce qui augmente le dépôt des particules sur la muqueuse. Plus on descend dans l’arbre pulmonaire, plus le filtrage anatomique est important.
nommez un déterminant important de la déposition des particules sur la muqueuse respiratoire
la taille des particules
site de dépôt des particules de >10 μm de diamètre
voies aériennes supérieures (nez, pharynx, larynx)
site de dépôt des particules de >5 μm de diamètre
trachée et des grosses bronches
site de dépôt des particules de 0.5-5 μm de diamètre
possibilité d’atteindre les alvéoles
plusieurs bactéries ont cette taille → ce mécanisme de défense n’est pas utile pour éliminer les bactéries
vrai ou faux ?
le filtrage anatomique est efficace pour les bactéries.
faux
il est efficace pour les particules de poussière ou substance > 5 μm. plusieurs bactéries ont une taille de < 5 μm
quand les particules se sont déposées dans la trachée ou les bronches, comment sont elles retirées des voies respiratoires supérieures ?
toux
transport muco-cilié
comment la toux est elle déclenchée ?
par la stimulation des récepteurs irritants
les récepteurs irritants responsables de déclencher la toux sont plus proéminents à quel niveau de l’arbre respiratoire ?
au niveau des voies proximales
structure des cils sur la couche superficielle des cellules épithéliales de la trachée aux bronchioles respiratoires
2 microtubules centraux entourés de 9 paires de microtubules périphériques chacune possédant des projections ‘’dynéines’
fonction des dynéines
fonction contractile des microtubules permettant le mouvement de la couche muqueuse supérieure en direction céphalique vers le pharynx.
quelles sont les 2 couches de mucus présentes dans l’épithélium respiratoire ?
▪ Le sol layer
▪ Le gel layer
les cils sont localisés dans quelle couche de la muqueuse ?
sol layer
les molécules en solution impliquées dans le système immunitaire inné sont localisés dans quelle couche de la muqueuse ?
sol layer
que contient la couche gel layer de la muqueuse ?
mucus visqueux synthétisé par les glandes sous-muqueuses et les goblet cells
quels sont les peptides antimicrobiens contenus dans le gel layer de la muqueuse respiratoire ?
lysosymes
lactoferrines
défensines
collectines (protéines de surfactant A et D)
IgA
qu’est-ce que les opsonines ?
protéines qui se lient au matériel extracellulaire et les rend + adhérents
vrai ou faux ?
les opsonines font partie de l’immunité inné.
vrai mais!
les opsonines peuvent être spécifiques aussi (anticorps, dont les IgG) ou non spécifiques
nommez des opsonines non spécifiques
IgA
complément
fibronectine
les α-Défensine sont synthétisées par ?
les neutrophiles pulmonaires
les β-Défensine sont synthétisés par ?
cellules épithéliales respiratoires
quel type de peptides antimicrobiens est inactivé dans la fibrose kystique ?
pourquoi ?
les défensines
car leur action est dépendante de la [sel] et sont inactivés quand la [sel] est trop élevée.
quelles sont les cellules inflammatoires et phagocytaires impliquées dans la défense immunitaire innée de l’arbe respiratoire ?
MACROPHAGES PULMONAIRES ALVÉOLAIRES
CELLULES DENDRITIQUES
LEUCOCYTES POLYMORPHONUCLÉAIRES
CELLULES TUEUSES NATURELLES
quel mécanisme de défense permettent d’éliminer les particules et micro organismes qui ont échappés à la filtration anatomique ?
les macrophages pulmonaires alvéolaires
comment les macrophages alvéolaires préservent-ils la fonction de la membrane alvéolo capillaire ?
en supprimant l’inflammation dans les poumons
vrai ou faux ?
normalement, il y a peu de PMN dans les bronchioles et alvéoles
vrai
quand les bactéries submergent les mécanismes de défenses initiaux, PMN se répliquent dans les espaces alvéolaires = pneumonie bactérienne
comment les cellules NK reconnaissent-elles les cellules infectées et néoplasiques ?
via l’absence de certains marqueurs normalement exprimés sur la membrane
les poumons et le sang contiennent normalement plus de lymphocytes T ou lymphocytes B ?
LT
où sont situés les principaux noeuds lympathiques qui reçoivent le drainage lymphatoqie des voies aériennes ?
autour de la trachée
les carènes (intersections bronchiques)
hile de chaque poumon
ou se situe principalement le tissu lymphoide ?
dans le nasopharynx
le long des bronches larges et moyennes
à quels sites sont sécrétés les IgA ?
nasopharynx et conduits aériens supérieurs
actions des IgA
- se lient aux micro-organismes et préviennent leur attachement aux cellules épithéliales
- agglutinant les micro-organismes → plus facilement rejetés via transport muco-ciliaire
- neutralisent des virus et quelques bactéries
à quels sites se situent principalement les IgG ?
voies respiratoires inférieures
contrairement aux IgA
fonctions des IgG
▪ Agglutiner les particules
▪ Activer le complément
▪ Neutraliser les virus et les toxines bactériennes
▪ Opsonine pour la phagocytose de bactéries
▪ Lyser les bactéries G– via complément
le système immunitaire cellulaire est important pour la protection contre quel type de pathogène ?
les bactéries qui ont un modèle de croissance intracellulaire, comme M. tuberculosis.
agit aussi contre les virus, les fungi et les protozoaires
quels sont les 2 types de lymphocytes T CD4+?
▪ TH1 : réponse immunitaire cellulaire
▪ TH2 : réaction inflammatoire allergique
quels sont les LT CD8+ ?
LT cytotoxiques et suppresseurs
vrai ou faux ?
il est pas nécessaire d’avoir une déficience majeure des mécanismes de défenses pour qu’une pneumonie se mette en place.
faux
si l’organisme est virulent, il n’est pas nécessaire d’avoir une déficience majeure des mécanismes de défenses. La pneumonie peut donc arriver chez les patients en santé.
quels sont les facteurs causant assez de déficience dans les mécanismes de défenses pour contribuer au développement de la pneumonie ?
circonstances avantageuses
infection virale du tractus respiratoire supérieur
MPOC ; cigarette
abus ROH
l’hospitalisation
l’insuffisance cardiaque
quelles sont les causes de déficience plus sévères des mécanismes de défense pulmonaires ?
maladies immunosuppressives
cancers (+ leucémie et lymphome)
l’utilisation de corticostéroïde
médicaments cytotoxiques
nommez les 3 mécanismes d’invasion microbienne
inhalation
aspiration
dissémination hématogène (plus rarement)
expliquer le mécanisme d’invasion microbienne par aspiration
les sécrétions de l’oropharynx passent par le larynx et atteignent la trachée
quels individus sont plus à risque d’aspirer des sécrétions oropharyngées ?
tout le monde est sujet à aspirer des petites quantités de sécrétions oropharyngées MAIS, les individus incapables de tousser ou de fermer leur épiglotte sont plus à risque.
le mécanisme d’invasion microbienne par dissémination hématogène implique quelle circonstance particulière ?
une bactériémie
quelle bactérie est plus susceptible d’atteindre le parenchyme pulmonaire par le sang ?
staphylococcus
quels sont les facteurs nécessaires pour générer une toux efficace ?
1) Inspiration profonde
2) P. intrathoracique augmentée contre une glotte fermée due à une contraction des muscles intercostaux internes et abdominaux
3) « blast » expiratoire coordonné durant lequel la glotte s’ouvre
comment le larynx produit-il des sons ?
en expulsant de l’air à travers les cordes vocales partiellement fermées pour créer une vibration des cordes
fonction des muscles intrinsèques du larynx
contrôler la tension dans les cordes vocales
fonction des muscles extrinsèques du larynx
élèvent et abaissent le larynx dans le cou
quels nerfs innervent les muscles extrinsèques du larynx
les nerfs récurrents laryngés
quels sont les organes de la parole ?
lèvres, langue, palais mous
quelle est la cause la plus commune de dysphonie ?
laryngite aigüe
quelle est la principale cause de laryngite aigue ?
autres causes ?
souvent causée par IVRS
autres :
- causes inflammatoires
- lésions physiques
- lésions néoplasiques
- lésions neurologiques
- lésions psychiatriques
on considère qu’une laryngite devient chronique si elle persiste pendant plus de combien de temps ?
1 mois
nommez des causes inflammatoires de dysphonie
IVRS
allergies, irritants (ROH et tabac)
RGO
médicaments
trop parler
exemples de lésions physiques bénignes pouvant causer de la dysphonie
kyste, polypes, nodules, œdème de Reinke
exemples de lésions physiques malignes pouvant causer de la dysphonie
carcinomes des cellules squameuses
dysplasie, leucoplasie et papillomatose laryngée
exemples de causes neurologiques et psychiatriques pouvant causer la dysphonie
âge
avc
multiple sclerosis
myasthénie grave
lésion au nerf récurrent laryngé
parkinson
psychogénique
quel est le facteur prédisposant le plus commun pour la pneumonie anaérobique ?
l’aspiration de sécrétions de l’oropharynx vers l’arbre trachéobronchique
la pneumonie anaérobique survient plus souvent chez quels types de patients ?
avec altération de l’état de conscience
avec une dysphagie (AVC)
avec une mauvaise hygiène buccale
la pneumonie à Pseudomonas aeruginosa survient plus souvent chez quels patients ?
chez les hospitalisés traités par ATB récemment
les patients ayant de la fibrose kystique
les patients avec bronchiectasie
quelle est la conséquence majeure de la pneumonie par rapport aux espaces aériens distaux ?
↓ de la ventilation dans les zones touchées. L’exsudat dans les alvéoles diminue la diffusion des gaz (paroi épaisse) = mismatch V/Q = hypoxémie
en cas de pneumonie, la perfusion alvéolaire est-elle bien maintenue ?
si oui pourquoi ?
si non pourquoi ?
La perfusion est bien maintenue, surtout à cause des effets vasodilatateurs des médiateurs inflammatoires.
quand les alvéoles sont complètement remplies d’exsudat, qu’arrive-t-il aux niveaux des alvéoles ?
ventilation = 0 dans ces régions → effet shunt
nommez les symptômes de la pneumonie
→ Douleur référée à l’épaule et douleur thoracique pleurétique
→ Fièvre et atteinte de l’état général
→ Toux sèche si infection virale/mycoplasme ou toux grasse si infection bactérienne
→ Dyspnée
nommez les SIGNES de la pneumonie
tachycardie
tachypnée
tirage
fièvre +/- sudations et frissons
désaturation
qu’entend-t-on à l’auscultation pulmonaire d’un individu atteint de pneumonie ?
o Diminution du murmure vésiculaire
o Râles crépitants localisés et ronchis
o Geignement expiratoire (grunting)
o Transmission des vibrations vocales augmentée dans la zone de consolidation
o Égophonie
o Souffle tubaire
qu’est-ce que le souffle tubaire ?
bruit bronchique de forte tonalité + manifeste à l’expiration témoignant une consolidation
répercussion à la percussion du thorax chez un patient atteint de pneumonie
matité dans la zone de consolidation
manifestations cliniques de la pneumonie due aux pneumocoques
o Début abrupte et développement soudain de frissons et de haute fièvre
o Toux très productive (expectorations colorées ou teinté de sang)
o Peut être précédée d’infection virale des voies respiratoires
manifestations cliniques de la pneumonie due aux staphylocoque ou bacilles gram négatives
o Patients ont des problèmes médicaux sous-jacents
o Plusieurs ont déjà reçu des ATB ou sont traités à l’hôpital
o Peut être une complication de l’influenza ou un résultat d’une dissémination hématogène
manifestations cliniques de la pneumonie due aux bactéries anaérobies
o Chez les patients avec une conscience altérée ou difficulté à avaler
o Les patients ont souvent une gingivite ou des abcès
o Expectorations nauséabondes
o + risques de complications
manifestations cliniques de la pneumonie due aux virus
o Toux généralement sèche
sur quoi repose le diagnostic d’une pneumonie ?
les signes et les symptômes
chez les enfants, quel peut être un signe classique de pneumonie ?
douleur abdominale
les sx peuvent être non spécifiques, particulièrement chez les nourrissons et les jeunes enfants
une radiographie pulmonaire est-elle recommandée pour confirmer le dx de pneumonie ?
oui, mais n’est pas essentielle si le dx est évident
la radiographie pulmonaire pour confirmer le dx de pneumonie est peu utile dans quelles circonstances ?
chez les enfants qui ont des sibilances et une présentation de bronchiolite ou d’asthme
car la pneumonie bactérienne est alors très peu probable.
la culture des expectorations est-elle recommendée dans le cadre du diagnostic de pneumonie ?
La culture n’est généralement pas nécessaire
que note-t-on à la radiographie pulmonaire d’un patient atteint de pneumonie ?
infiltrat pulmonaire
signe de la silhouette
fluide pleural
quel est le signe de la silhouette à la radiographie pulmonaire d’un patient atteint de pneumonie ?
l’absence pathologique d’air dans les alvéoles entraine une perte du contraste aérien habituel entre une structure solide et le poumon avoisinant
vrai ou faux ?
la présence de fluide pleural à la radiographie pulmonaire est un très bon indicateur de pneumonie.
faux,
le fluide pleural peut être présent dans l’emphysème (liquide purulent)
que note-t-on à la TDM pulmonaire d’un patient atteint de pneumonie ?
qu’indique ce signe ?
bronchogramme aérien
indique la perméabilité de l’arbre bronchique (rempli d’air) au sein d’un infiltrat du parenchyme pulmonaire
pour quels patients est-il nécessaire de procédéer à l’évaluation microscopique des expectorations ?
pour les patients hospitalisés
on donne quand même un traitement empirique mais on utilise l’évaluation microscopique pour raffiner la thérapie et donc réduire les échecs thérapeutiques & les complications
quels pathogènes les plus fréquemment rencontrés au cours des 2 premières années de vie ?
les virus
la majorité des pneumonies sont causées par quel type de pathogène ?
des bactéries
majorité : strep pneumonie et influenza + bactéries atypiques
autres : staph aureus, bacilles gram -
quelles sont les deux autres causes majeures de pneumonies ?
virus et Mycoplasma
le risque d’infection virale est accru pendant la saison de la grippe
*En Amérique du Nord, X % des pneumonies prouvées sont causées par des agents pathogènes atypiques.
*
quels sont ils ?
20%
Mycoplasma pneumoniae
Chlamydophila pneumonia
Legionella pneumonia
présentation clinique classique d’une pneunomie à mycoplasma pneumoniae
toux importante non productive
pas de fièvre
frissons
manifestations extra-pulmonaires
→ pharyngite, otite, myringite hémorragique, hémolyse auto-immune & manifestations cutanées
présentation clinique classique d’une pneunomie à Chlamydophila pneumoniae
pharyngite
voix rauque
sinusite
expectorations non purulentes
manifestations extra pulmonaire → arthrite réactive, méningo-encéphalite ou Guillain Barré, athérosclérose, SEP et Alzheimer’s
présentation clinique classique d’une pneunomie à Legionella pneumoniae
symptômes GI
mauvais état général
fièvre élevée
manifestations extrapulmonaire → cardiaques
si infection grave : atteinte multisystémique (CIVD, glomérulonéphrite, rhabdomyolyse, enzymes hépatiques, hyponatrémie)
quel pathogène devrait-on soupçonner chez les enfants d’âge scolaire qui présentent des sx d’asthme de novo ?
mycoplasma pneumoniae
outil diagnostic pour pneumonie à mycoplasma pneumoniae
PCR sur sécrétions nasopharyngées
2e choix : sérologie
traitement d’une pneumonie à mycoplasma pneumoniae
macrolide
quel pathogène peut entrainer une pneumonie d’évolution lente pouvant se chroniciser surtout chez les patients BPCO ?
chlamydophilia pneumoniae
outil diagnostic pour pneumonie à chlamydophilia pneumoniae
aucune méthode fiable
traitement d’une pneumonie à chlamydophilia pneumoniae
doxycycline
traitement d’une pneumonie à legionella pneumoniae
macrolides
fluoroquinolones (- d’effets indésirables)
outil diagnostic d’une pneumonie à legionella
test de détection de l’antigène urinaire (sérotype 1)
ou
culture des expectorations, PCR et sérologie
vrai ou faux ?
l’étiologie de la pneumonie peut être déterminée uniquement sur la présentation clinique.
faux
vrai ou faux ?
les tests microbiologiques est nécessaire au traitement de la pneumonie chez un patient hospitalisé.
vrai
(pas nécessaire chez les patients soignés à domicile)
quel traitement est supérieur en cas de pneumonie?
- tx empirique
ou
- tx spécifique dirigé contre un pathogène spécifique
aucun
quelles sont les raisons pour tenter un diagnostic étiologique de la pneumonie ?
- Pour les patients hospitalisés : diminuer le risque de résistance
- Des pathogènes ayant des implications pour la sécurité publique comme Mycobacterium tuberculosis et le virus de la grippe
- Évaluer les tendances de la résistance
à la coloration de gram, comment peut-on différencier une pneumonie bactérienne d’une pneumonie virale ?
bactériennes : PMN en très grande quantité
virales ou mycoplasmales : moins de PMN et + de cellules inflammatoires mononucléaires
pour l’identification de quelle bactérie, la coloration de gram est-elle inutile ?
chlamydophila pneumoniae
quelle bactérie nécessite une coloration de gram spéciale ?
legionella pneumoniae
les bactéries peuvent-elles être visualisées à la microscopie optique ?
oui
les virus peuvent-ils être visualisés à la microscopie optique ?
non
seulement la réponse inflammatoire
quel est le plus grand avantage de la coloration et de la culture des sécrétions ?
d’alerter le médecin des pathogènes insoupçonnés et / ou résistants.
l’hémoculture est-il un bon test pour déterminer l’agent étiologique d’une pneumonie ?
non,
son rendement même si les échantillons sont prélevés avant l’antibiothérapie est décevant.
le test d’antigène urinaire pour la détection d’agent étiologique d’une pneumonie est utile pour quel(s) pathogènes ?
legionella
pneumocoques
pour legionella : sensibilité = 90% et spécificité = 99%
pour pneumocoques : sensibilité = 50-80% et spécificité = >90%
le PCR pour la détection d’agent étiologique d’une pneumonie est utile pour quel(s) pathogènes ?
legionella
mycoplasma
chlamydophila
virus respiratoires
quel est le désavantage du test sérologique quant à la détection d’agent étiologique d’une pneumonie ?
évaluation rétrospective (ne permet pas d’identifier l’agent causal au moment de la maladie)
quelle est l’utilité des biomarqueurs dans la détermination de l’agent étiologique d’une pneumonie ?
distinguer la pneumonie virale vs bactérienne
quels sont les biomarqueurs permettant de distinguer une pneumonie virale d’une pneumonie bactérienne ?
CRP
PCT (procalcitonine)
En mesurant la concentration de PCT dans le sang d’un patient, les médecins peuvent obtenir un indice sur la nature de l’infection. Pourquoi ?
PCT augmenté : pointe vers une infection bactérienne
PCT bas : pointe vers une infection virale
la mesure du (CRP/CPT) est plus sensible pour la distinction entre une pneumonie virale et une pneumonie bactérienne.
CPT
CRP permet plus l’identification d’une aggravation de l’infection
la radiographie peut-elle donner des indices sur la nature de l’agent étiologique ?
oui
quels agents étiologiques donnent plus souvent une pneumonie lobaire ?
S. pneumoniae
K. pneumoniae
quels agents étiologiques donnent plus souvent une pneumonie localisée ou extensive suivant une distribution inégale ?
staphylocoque
bactéries gram -
quel agent étiologique donne une pneumonie impressionnante à la radiographie par rapport à ce que les manifestations cliniques suggèrent ?
mycoplasme
les pneumonies anaérobiques impliquent l’atteinte de quels lobes pulmonaires ?
chez le patient debout : lobe inférieur
chez le patient en position supine :
le segment postérieur du lobe supérieur
ou
segment supérieur du lobe inférieur
quel agent étiologique donne un infiltrat unilobulaire consolidé ou ‘’ patchy ‘’ ?
legionella
les suggestions thérapeutiques concernant le traitement de la pneumonie dépendent de quels facteurs ?
- la probabilité d’un germe selon le contexte épidémiologique (ambulatoire ou hospitalisé)
- la présence de comorbidités
- la gravité de la pneumonie
quelle classe d’antibiotiques ne couvrent pas les agents responsables de pneumonie atypique (M. pneumoniae, C, pneumoniae, Legionnella) ?
pénicelline (amox)
antibiotiques à prescrire pour le traitement d’une pneumonie
- macrolides (érythromycine, azythromycine)
- quinolones (levofloxacine)
quelles sont les indications de traitement d’une pneumonie avec des quinolones ?
si le patient est porteur d’une souche résistante de S. pneumoniae (en cas d’échec de tx après 72h)
quels sont les outils qui évaluent le risque de complications d’une pneumonie ?
CRB65
Cotation de Fine
quels sont les critères de CRB65
âge > 65 ans
TA (<90/60)
FR > 30
confusion
score CRB65 = 0, quelles sont les indications ?
traiter à la maison
score CRB65 = 1 ou +, quelles sont les indications ?
traiter à l’hopital (sauf si le point est du à l’âge)
quelle est l’évolution clinique normale d’un patient après l’initiation du traitement contre la pneumonie ?
3 jours : plus de fièvre
1 semaine : diminution de la douleur pleurétique et d’expectorations
1 mois : plus de toux plus de dyspnée
3 mois : fatigue résiduelle
6 mois : retour à la normale
quelle est l’utilité de la cotation de Fine ?
prédire la morbidité et la mortalité chez les patients souffrant de pneumonie acquise en communauté
déterminer si un patient doit être hospitalisé ou non
quels sont les critères de la cotation de Fine ?
→ Facteurs démographiques
→ Comorbidités
→ Signes à l’examen physique
→ Test de laboratoires
→ Trouvailles radiologiques
I et II → maison
III → admis dans une unité d’observation
IV et V → hospitalisés
durée d’incubation de la covid
2-14 jours
catégories de patients prioritaires à la vaccination covid
dialysés
greffés
immunosupprimés
personnes âgées
travailleurs de la santé à haut risque
personnes vivant dans une RPA
Premières Nations, Inuits ou Métis
le vaccin contre la grippe est indiqué et gratuit chez qui ?
> 75 ans
travailleurs de la santé
groupes à risque (incluant femmes enceintes)
entourage des groupes à risques et des enfants de < 6 mois
le vaccin contre le pneumocoque indiqué et gratuit chez qui ?
2 à 59 mois
> 65 ans
immunosupprimés ou asplenique
durée d’une IVRS d’origine virale
7-14 jours
durée d’une grippe d’origine virale
7-14 jours
durée d’une sinusite d’origine virale
7-14 jours
durée d’une pharyngite d’origine virale
3 à 10 jours
durée d’une bronchite aigue d’origine virale
2-3 semaines, mais la toux peut durer jusqu’à 6 semaines
la plupart des bronchites sont d’origine virale ou bactérienne ?
90% d’origine virale
les expectorations sont-elles un bon indicateur pour distinguer les bronchites aigues d’origine virale vs bactérienne.
non
bruits pulmonaires entendus chez un patient atteint de bronchite aigue
ronchis
sibilances
la bronchite aigue donne-t-elle de la toux ?
oui
la bronchite aigue donne-t-elle de la fièvre ?
non
vrai ou faux ?
l’espace alvéolaire est normalement acellulaire .
vrai
sauf de rares macrophages qui jouent un rôle de nettoyage et immunité
pourquoi les alvéoles deviennent-elles inutiles pour les échanges gazeux en cas de pneumonie ?
les espaces alvéolaires se remplissent de cellules inflammatoires
quelles caractéristiques rendent les alvéoles susceptible à la dissémination de bactéries dans la circulation sanguine (sepsis) ?
riche en capillaires
très courte distance entre les globules rouges et les gaz intra-alvéolaires
choisir avec soin
**Pas traiter la toux chez une adulte avec des antibiotiques même si elle dure >1 semaine, à moins de soupçonner une pneumonie bactérienne **
Pourquoi ?
Chez la majorité des adultes qui ont une toux consécutive à une IVRS, l’infection est virale et non bactérienne. La durée moyenne d’une toux d’origine virale est de 18 jours.
choisir avec soin
**Ne demandez pas d’emblée une radiographie pour l’évaluation d’une fracture du nez.
**
pourquoi ?
La décision de procéder à une chirurgie repose sur la gêne respiratoire et la déformation du nez, qui ne sont pas évaluées efficacement avec la radiographie. L’examen physique suffit.
choisir avec soin
Ne demandez pas d’imagerie pour distinguer une sinusite bactérienne aiguë d’une IVRS
donner 2 raisons
- Le diagnostic de sinusite bactérie aigue repose sur des critères cliniques et est peu prévalent.
- un résultat anormal à la radiographie ne permet pas de confirmer le dx de SBA puisque l’imagerie des sinus suite à une IVRS pourrait montrer du liquide aussi.
quelles sont les indications de procéder à une imagerie en cas d’IVRS?
patient immunosupprimé
complications orbitaires
complications touchant le SNC
critères de diagnostic d’une sinusite bactérienne aigue
1) toux et/ou écoulement nasal persistant > 10 jours sans amélioration
ou
2) aggravation de toux, écoulement nasal ou fièvre
ou
3) fièvre ≥ 39 ℃ + écoulement nasal purulent x3 jours consécutifs
choisir avec soin
**Ne posez pas de tubes de myringotomie chez des enfants ayant eu 1 épisode d’otite moyenne séreuse d’une durée < 3 mois **
pourquoi ?
pour quels groupes de personnes cette règle ne s’applique pas ?
Le décours naturel de l’OMS est favorable et la majorité des cas rentre spontanément dans l’ordre en 3 mois.
ne s’applique pas aux enfants qui ont : des troubles du développement (T21, TSA, cécité et perte auditive permanente)
choisir avec soin
Ne prescrivez pas de routine des corticostéroïdes intranasaux/systémiques, des antihistaminiques ou des décongestionnants à des enfants présentant une otite moyenne séreuse non compliquée.
pourquoi ?
Ces traitements ont peu d’effet sur l’issue à long terme de l’otite moyenne séreuse
choisir avec soin
Ne recommandez pas les remèdes contre la toux et le rhume en vente libre aux …
enfants de < 6 ans
on dit que le Rinné est positif (normal) lorsque
la conduction aérienne est mieux perçue que la conduction osseuse
on dit que le Rinné est négatif (anormal) lorsque
la conduction osseuse est mieux perçue que la conduction aérienne
Lors d’une perte auditive de conduction, le Rinné est négatif de quel côté ?
du côté de la perte auditive
Vrai ou faux ?
Lors d’une perte auditive neurosensorielle, le Rinné reste positif du côté de l’oreille affectée.
Vrai
L’otite externe aiguë est principalement causée par quels agents pathogènes ?
par des infections bactériennes, en particulier Pseudomonas aeruginosa et S. aureus.
6 facteurs de prédisposition à l’otite externe aiguë
- l’humidité et températures élevées
- traumatismes
- conduit auditif externe étroit favorisant l’accumulation de cérumen
- production excessive ou insuffisante de cérumen
quels sont les facteurs spécifiques à l’otomycose ?
diabète et immunosuppression
fonctions du cérumen
- régulation du pH du conduit auditif externe
- protection physique à la peau (propriétés antibactériennes)
manifestations cliniques de l’otite externe aigue
- otalgie
- otorrhée
- prurit
- sensation de plénitude de l’oreille
- perte auditive de conduction
comment peut-on différencier l’otite externe aiguë d’origine bactérienne de l’otomycose ?
le prurit est le symptôme prédominant dans l’otomycose
traitement de l’otite externe
soulagement de la douleur et
traitements antibiotiques topiques avec corticostéroïdes
l’antibiothérapie PO n’est pas nécessaire pour une otite externe simple
le stridor est un bruit (expiratoire/inspiratoire).
inspiratoire
peut-on débuter un tx empirique contre la pharyngite à SGA en attendant les résultats de la culture ?
non, sauf si complications
après l’initiation d’un traitement antibiotique ambulaire pour une pneumonie, est-il pertinent de faire un suivi ?
oui après 1 semaine