Anémies Flashcards

1
Q

Érythropoïèse normale

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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2
Q

Érythropoïèse normale: Définir érythron

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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3
Q

Érythropoïèse normale: Origine du mot

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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4
Q

Érythropoïèse normale: Que veut dire le mot “érython”?

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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5
Q

Érythropoïèse normale: Combien de GR sont remplacés tous les jours?

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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6
Q

Érythropoïèse normale: Érythron - nommez les compartiments

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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7
Q

Érythropoïèse normale: Érythron - décrire le rôle de la moelle vs le sang

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
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8
Q

Érythropoïèse normale: Érythron - nommez les compartiments du point de vue cinétique

A
  • Le terme érythron désigne l’ensemble anatomique et fonctionnel qui sert à maintenir constante la masse des globules rouges circulants durant la vie humaine.
  • Chez l’adulte, 200 milliards d’érythrocytes doivent être remplacés chaque jour afin de compenser pour la destruction physiologique d’un nombre équivalent de cellules.
  • Du point de vue anatomique, l’érythron comprend deux compartiments qui sont la moelle osseuse, siège de l’érythropoïèse, et la circulation sanguine, lieu de déversement des érythrocytes transporteurs d’oxygène.
  • Du point de vue de sa cinétique, le système comporte également trois compartiments (Figure 1) dont l’équilibre est maintenu ou modifié, selon le besoin, par un système de régulation spécifique impliquant un facteur de croissance, l’érythropoïétine.
    • Compartiments: prolifération, maturation, survie érythrocytaire
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9
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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10
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- ce qui se passe

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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11
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- nommez la cellule progénitrice

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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12
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- molécule en jeu

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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13
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- nombre de mitoses

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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14
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- donne combien de cellules filles?

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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15
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- les cellules filles s’appellent comment?

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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16
Q

Érythropoïèse normale: Prolifération
- durée

A
  • Dans la moelle osseuse, la cellule progénitrice de l’érythropoïèse ou CFU-E, stimulée par l’érythropoïétine, donne naissance, après 4 ou 5 mitoses successives, à une génération de 16 ou 32 cellules-filles appelées érythroblastes ou normoblastes.
  • Cette phase de l’érythropoïèse dure normalement entre trois et quatre jours, mais elle peut être accélérée selon le besoin, en fonction du degré de stimulation.
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17
Q

Érythropoïèse normale: Maturation

A
  • Ce compartiment fonctionnel est caractérisé par l’acquisition progressive des attributs morphologiques et fonctionnels du globule rouge normal: synthèse progressive de l’hémoglobine dans le cytoplasme et perte éventuelle du noyau et du pouvoir de division cellulaire.
  • Lorsqu’on examine au microscope un frottis de moelle osseuse, on peut distinguer, selon la quantité d’hémoglobine qu’ils contiennent, des érythroblastes à différents stades de maturation (basophiles, polychromatophiles et orthochromatiques).
  • Une fois le noyau expulsé, la cellule devient un réticulocyte prêt à passer dans la circulation.
  • Le tout dure environ 5 jours dans la moelle et une journée de plus dans le sang périphérique, journée pendant laquelle les réticulocytes se transforment en globules rouges mûrs.
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18
Q

Érythropoïèse normale: Maturation
- ce compartiment fonctionnel est caractérisé par quoi?

A
  • Ce compartiment fonctionnel est caractérisé par l’acquisition progressive des attributs morphologiques et fonctionnels du globule rouge normal: synthèse progressive de l’hémoglobine dans le cytoplasme et perte éventuelle du noyau et du pouvoir de division cellulaire.
  • Lorsqu’on examine au microscope un frottis de moelle osseuse, on peut distinguer, selon la quantité d’hémoglobine qu’ils contiennent, des érythroblastes à différents stades de maturation (basophiles, polychromatophiles et orthochromatiques).
  • Une fois le noyau expulsé, la cellule devient un réticulocyte prêt à passer dans la circulation.
  • Le tout dure environ 5 jours dans la moelle et une journée de plus dans le sang périphérique, journée pendant laquelle les réticulocytes se transforment en globules rouges mûrs.
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19
Q

Érythropoïèse normale: Maturation
- on peut reconnaître les différents stades de maturation au microscope?

A
  • Ce compartiment fonctionnel est caractérisé par l’acquisition progressive des attributs morphologiques et fonctionnels du globule rouge normal: synthèse progressive de l’hémoglobine dans le cytoplasme et perte éventuelle du noyau et du pouvoir de division cellulaire.
  • Lorsqu’on examine au microscope un frottis de moelle osseuse, on peut distinguer, selon la quantité d’hémoglobine qu’ils contiennent, des érythroblastes à différents stades de maturation (basophiles, polychromatophiles et orthochromatiques).
  • Une fois le noyau expulsé, la cellule devient un réticulocyte prêt à passer dans la circulation.
  • Le tout dure environ 5 jours dans la moelle et une journée de plus dans le sang périphérique, journée pendant laquelle les réticulocytes se transforment en globules rouges mûrs.
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20
Q

Érythropoïèse normale: Maturation
- nommez les différentes phases / cellules

A
  • Ce compartiment fonctionnel est caractérisé par l’acquisition progressive des attributs morphologiques et fonctionnels du globule rouge normal: synthèse progressive de l’hémoglobine dans le cytoplasme et perte éventuelle du noyau et du pouvoir de division cellulaire.
  • Lorsqu’on examine au microscope un frottis de moelle osseuse, on peut distinguer, selon la quantité d’hémoglobine qu’ils contiennent, des érythroblastes à différents stades de maturation (basophiles, polychromatophiles et orthochromatiques).
  • Une fois le noyau expulsé, la cellule devient un réticulocyte prêt à passer dans la circulation.
  • Le tout dure environ 5 jours dans la moelle et une journée de plus dans le sang périphérique, journée pendant laquelle les réticulocytes se transforment en globules rouges mûrs.
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21
Q

Érythropoïèse normale: Maturation
- à quel moment ça devient un réticulocyte?

A
  • Ce compartiment fonctionnel est caractérisé par l’acquisition progressive des attributs morphologiques et fonctionnels du globule rouge normal: synthèse progressive de l’hémoglobine dans le cytoplasme et perte éventuelle du noyau et du pouvoir de division cellulaire.
  • Lorsqu’on examine au microscope un frottis de moelle osseuse, on peut distinguer, selon la quantité d’hémoglobine qu’ils contiennent, des érythroblastes à différents stades de maturation (basophiles, polychromatophiles et orthochromatiques).
  • Une fois le noyau expulsé, la cellule devient un réticulocyte prêt à passer dans la circulation.
  • Le tout dure environ 5 jours dans la moelle et une journée de plus dans le sang périphérique, journée pendant laquelle les réticulocytes se transforment en globules rouges mûrs.
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22
Q

Érythropoïèse normale: Maturation
- durée

A
  • Ce compartiment fonctionnel est caractérisé par l’acquisition progressive des attributs morphologiques et fonctionnels du globule rouge normal: synthèse progressive de l’hémoglobine dans le cytoplasme et perte éventuelle du noyau et du pouvoir de division cellulaire.
  • Lorsqu’on examine au microscope un frottis de moelle osseuse, on peut distinguer, selon la quantité d’hémoglobine qu’ils contiennent, des érythroblastes à différents stades de maturation (basophiles, polychromatophiles et orthochromatiques).
  • Une fois le noyau expulsé, la cellule devient un réticulocyte prêt à passer dans la circulation.
  • Le tout dure environ 5 jours dans la moelle et une journée de plus dans le sang périphérique, journée pendant laquelle les réticulocytes se transforment en globules rouges mûrs.
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23
Q

Érythropoïèse normale: Survie érythrocytaire

A
  • Le globule rouge mature survit pendant environ quatre mois (110-120 jours) dans la circulation grâce à son étonnante déformabilité, assurée par le maintien d’un métabolisme énergétique normal (glycolyse anaérobie).
  • Le principal site de destruction physiologique des érythrocytes est la pulpe rouge de la rate, chargée de macrophages.
  • L’hémoglobine libérée y est principalement convertie en bilirubine laquelle, après conjugaison au foie avec l’acide glycuronique, est excrétée dans la bile. Le fer, lui, est réutilisé pour l’érythropoïèse.
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24
Q

Érythropoïèse normale: Survie érythrocytaire
- durée de survie

A
  • Le globule rouge mature survit pendant environ quatre mois (110-120 jours) dans la circulation grâce à son étonnante déformabilité, assurée par le maintien d’un métabolisme énergétique normal (glycolyse anaérobie).
  • Le principal site de destruction physiologique des érythrocytes est la pulpe rouge de la rate, chargée de macrophages.
  • L’hémoglobine libérée y est principalement convertie en bilirubine laquelle, après conjugaison au foie avec l’acide glycuronique, est excrétée dans la bile. Le fer, lui, est réutilisé pour l’érythropoïèse.
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25
Q

Érythropoïèse normale: Survie érythrocytaire
- GR survit grâce à quoi?

A
  • Le globule rouge mature survit pendant environ quatre mois (110-120 jours) dans la circulation grâce à son étonnante déformabilité, assurée par le maintien d’un métabolisme énergétique normal (glycolyse anaérobie).
  • Le principal site de destruction physiologique des érythrocytes est la pulpe rouge de la rate, chargée de macrophages.
  • L’hémoglobine libérée y est principalement convertie en bilirubine laquelle, après conjugaison au foie avec l’acide glycuronique, est excrétée dans la bile. Le fer, lui, est réutilisé pour l’érythropoïèse.
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26
Q

Érythropoïèse normale: Survie érythrocytaire
- principal site de destruction physiologique des GR

A
  • Le globule rouge mature survit pendant environ quatre mois (110-120 jours) dans la circulation grâce à son étonnante déformabilité, assurée par le maintien d’un métabolisme énergétique normal (glycolyse anaérobie).
  • Le principal site de destruction physiologique des érythrocytes est la pulpe rouge de la rate, chargée de macrophages.
  • L’hémoglobine libérée y est principalement convertie en bilirubine laquelle, après conjugaison au foie avec l’acide glycuronique, est excrétée dans la bile. Le fer, lui, est réutilisé pour l’érythropoïèse.
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27
Q

Érythropoïèse normale: Survie érythrocytaire
- ce qui se passe avec les différents constituants du GR une fois détruit

A
  • Le globule rouge mature survit pendant environ quatre mois (110-120 jours) dans la circulation grâce à son étonnante déformabilité, assurée par le maintien d’un métabolisme énergétique normal (glycolyse anaérobie).
  • Le principal site de destruction physiologique des érythrocytes est la pulpe rouge de la rate, chargée de macrophages.
  • L’hémoglobine libérée y est principalement convertie en bilirubine laquelle, après conjugaison au foie avec l’acide glycuronique, est excrétée dans la bile. Le fer, lui, est réutilisé pour l’érythropoïèse.
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28
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation

A
  • La régulation fonctionnelle de l’érythron est assurée par une boucle de rétroaction classique dont l’intermédiaire est l’érythropoïétine ou EPO (cf. figure 5 au chapitre 3 de ce cahier).
  • Cette glycoprotéine est élaborée et sécrétée principalement par les cellules péritubulaires du rein sous l’influence de la pression partielle en oxygène (PO2) qui prévaut dans la circulation avoisinante.
  • Les principaux effets de l’érythropoïétine sont :
    • de stimuler la prolifération des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E et CFU-E),
    • d’accélérer la maturation des érythroblastes,
    • d’accélérer le passage des réticulocytes au sang circulant.
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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29
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- boucle de rétroaction

A
  • La régulation fonctionnelle de l’érythron est assurée par une boucle de rétroaction classique dont l’intermédiaire est l’érythropoïétine ou EPO (cf. figure 5 au chapitre 3 de ce cahier).
  • Cette glycoprotéine est élaborée et sécrétée principalement par les cellules péritubulaires du rein sous l’influence de la pression partielle en oxygène (PO2) qui prévaut dans la circulation avoisinante.
  • Les principaux effets de l’érythropoïétine sont :
    • de stimuler la prolifération des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E et CFU-E),
    • d’accélérer la maturation des érythroblastes,
    • d’accélérer le passage des réticulocytes au sang circulant.
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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30
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- décrire l’érythropoïétine

A
  • La régulation fonctionnelle de l’érythron est assurée par une boucle de rétroaction classique dont l’intermédiaire est l’érythropoïétine ou EPO (cf. figure 5 au chapitre 3 de ce cahier).
  • Cette glycoprotéine est élaborée et sécrétée principalement par les cellules péritubulaires du rein sous l’influence de la pression partielle en oxygène (PO2) qui prévaut dans la circulation avoisinante.
  • Les principaux effets de l’érythropoïétine sont :
    • de stimuler la prolifération des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E et CFU-E),
    • d’accélérer la maturation des érythroblastes,
    • d’accélérer le passage des réticulocytes au sang circulant.
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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31
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- par quoi l’Epo est sécrétée?

A
  • La régulation fonctionnelle de l’érythron est assurée par une boucle de rétroaction classique dont l’intermédiaire est l’érythropoïétine ou EPO (cf. figure 5 au chapitre 3 de ce cahier).
  • Cette glycoprotéine est élaborée et sécrétée principalement par les cellules péritubulaires du rein sous l’influence de la pression partielle en oxygène (PO2) qui prévaut dans la circulation avoisinante.
  • Les principaux effets de l’érythropoïétine sont :
    • de stimuler la prolifération des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E et CFU-E),
    • d’accélérer la maturation des érythroblastes,
    • d’accélérer le passage des réticulocytes au sang circulant.
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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32
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- ce qui stimule la production de l’Epo

A
  • La régulation fonctionnelle de l’érythron est assurée par une boucle de rétroaction classique dont l’intermédiaire est l’érythropoïétine ou EPO (cf. figure 5 au chapitre 3 de ce cahier).
  • Cette glycoprotéine est élaborée et sécrétée principalement par les cellules péritubulaires du rein sous l’influence de la pression partielle en oxygène (PO2) qui prévaut dans la circulation avoisinante.
  • Les principaux effets de l’érythropoïétine sont :
    • de stimuler la prolifération des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E et CFU-E),
    • d’accélérer la maturation des érythroblastes,
    • d’accélérer le passage des réticulocytes au sang circulant.
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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33
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- principaux effets de l’Epo

A
  • La régulation fonctionnelle de l’érythron est assurée par une boucle de rétroaction classique dont l’intermédiaire est l’érythropoïétine ou EPO (cf. figure 5 au chapitre 3 de ce cahier).
  • Cette glycoprotéine est élaborée et sécrétée principalement par les cellules péritubulaires du rein sous l’influence de la pression partielle en oxygène (PO2) qui prévaut dans la circulation avoisinante.
  • Les principaux effets de l’érythropoïétine sont :
    • de stimuler la prolifération des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E et CFU-E),
    • d’accélérer la maturation des érythroblastes,
    • d’accélérer le passage des réticulocytes au sang circulant.
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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34
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- résultante de la sécrétion de l’Epo

A
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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35
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- effets de l’Epo sur la moelle

A
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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36
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- Epo peut augmenter de combien la production érythrocytaire

A
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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37
Q

Érythropoïèse normale: Système de régulation
- nommez les cofacteurs de l’érythropoïèse

A
  • La résultante normale d’une stimulation par l’érythropoïétine est donc de rétablir la masse érythrocytaire devenue incapable d’assurer l’oxygénation adéquate des tissus.
  • La moelle osseuse ainsi stimulée peut augmenter sa production érythrocytaire jusqu’à un maximum d’environ huit fois son taux de base.
  • Bien évidemment, les autres co-facteurs de l’érythropoïèse soit la vitamine B12, l’acide folique et le fer devront être en quantité suffisante pour assurer une production adéquate.
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38
Q

Anémie: Définition biologique

A
  • L’anémie est définie par une diminution de la concentration circulante de l’hémoglobine (exprimée en g/l sur la formule sanguine) en deçà des valeurs généralement considérées comme normales.
  • Il faut noter que la limite inférieure de la concentration normale d’hémoglobine, définie par deux écarts-types sous la moyenne, varie selon l’âge et les circonstances de la vie :
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39
Q

Anémie: Définition biologique
- c’est quoi?

A
  • L’anémie est définie par une diminution de la concentration circulante de l’hémoglobine (exprimée en g/l sur la formule sanguine) en deçà des valeurs généralement considérées comme normales.
  • Il faut noter que la limite inférieure de la concentration normale d’hémoglobine, définie par deux écarts-types sous la moyenne, varie selon l’âge et les circonstances de la vie :
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40
Q

Anémie: Définition biologique - comment est étabilie la valeur normale?

A
  • L’anémie est définie par une diminution de la concentration circulante de l’hémoglobine (exprimée en g/l sur la formule sanguine) en deçà des valeurs généralement considérées comme normales.
  • Il faut noter que la limite inférieure de la concentration normale d’hémoglobine, définie par deux écarts-types sous la moyenne, varie selon l’âge et les circonstances de la vie :
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41
Q

Anémie: Manifestation clinique

A
  • Ces derniers ne sont pas nécessairement en relation étroite avec la concentration mesurée de l’hémoglobine.
  • Sur le plan clinique, la tolérance à l’anémie varie de façon importante selon l’âge et l’état général du malade ainsi que selon la rapidité d’installation de l’anémie (les anémies chroniques sont beaucoup mieux tolérées).
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42
Q

Anémie: Manifestation clinique
- lien avec concentration en Hb

A
  • Ces derniers ne sont pas nécessairement en relation étroite avec la concentration mesurée de l’hémoglobine.
  • Sur le plan clinique, la tolérance à l’anémie varie de façon importante selon l’âge et l’état général du malade ainsi que selon la rapidité d’installation de l’anémie (les anémies chroniques sont beaucoup mieux tolérées).
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43
Q

Anémie: Manifestation clinique
- de quoi dépend la tolérance à l’anémie?

A
  • Ces derniers ne sont pas nécessairement en relation étroite avec la concentration mesurée de l’hémoglobine.
  • Sur le plan clinique, la tolérance à l’anémie varie de façon importante selon l’âge et l’état général du malade ainsi que selon la rapidité d’installation de l’anémie (les anémies chroniques sont beaucoup mieux tolérées).
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44
Q

Anémie: Manifestation clinique
- tolérance à l’anémie: anémie aiguë vs chronique

A
  • Ces derniers ne sont pas nécessairement en relation étroite avec la concentration mesurée de l’hémoglobine.
  • Sur le plan clinique, la tolérance à l’anémie varie de façon importante selon l’âge et l’état général du malade ainsi que selon la rapidité d’installation de l’anémie (les anémies chroniques sont beaucoup mieux tolérées).
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45
Q

Anémie: Manifestation clinique
- manifestations peu spécifiques

A
  • L’anémie elle-même comporte peu de manifestations cliniques spécifiques si ce n’est :
    • la pâleur : peau, plis de la main, muqueuses (bouche et conjonctives)
    • l’asthénie, plus ou moins importante selon le cas
    • l’ictère, lorsqu’il y a hémolyse.
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46
Q

Anémie: Manifestation clinique
- manifestations peu spécifiques - nommez-les

A
  • L’anémie elle-même comporte peu de manifestations cliniques spécifiques si ce n’est :
    • la pâleur : peau, plis de la main, muqueuses (bouche et conjonctives)
    • l’asthénie, plus ou moins importante selon le cas
    • l’ictère, lorsqu’il y a hémolyse.
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47
Q

Anémie: Manifestation clinique
- manifestations peu spécifiques: la pâleur

A
  • L’anémie elle-même comporte peu de manifestations cliniques spécifiques si ce n’est :
    • la pâleur : peau, plis de la main, muqueuses (bouche et conjonctives)
    • l’asthénie, plus ou moins importante selon le cas
    • l’ictère, lorsqu’il y a hémolyse.
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48
Q

Anémie: Manifestation clinique
- manifestations peu spécifiques: l’asthénie

A
  • L’anémie elle-même comporte peu de manifestations cliniques spécifiques si ce n’est :
    • la pâleur : peau, plis de la main, muqueuses (bouche et conjonctives)
    • l’asthénie, plus ou moins importante selon le cas
    • l’ictère, lorsqu’il y a hémolyse.
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49
Q

Anémie: Manifestation clinique
- manifestations peu spécifiques: l’ictère

A
  • L’anémie elle-même comporte peu de manifestations cliniques spécifiques si ce n’est :
    • la pâleur : peau, plis de la main, muqueuses (bouche et conjonctives)
    • l’asthénie, plus ou moins importante selon le cas
    • l’ictère, lorsqu’il y a hémolyse.
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50
Q

Anémie: Manifestation clinique
- que reflètent-ils?

A

Par contre, plusieurs symptômes et signes physiques associés à l’apparition d’une anémie reflètent surtout :

  • L’activation de mécanismes compensatoires :
    • tachycardie, palpitations, plus marqués à l’effort
    • céphalée pulsatile, acouphènes
    • dyspnée d’effort, orthopnée, œdème malléolaire.
  • L’état de la circulation : (perméabilité vasculaire)
    • angine de poitrine
    • claudication intermittent
    • ischémie cérébrale transitoire.
  • L’expression de la maladie causale :
    • fièvre (maladie inflammatoire)
    • paresthésies, perte d’équilibre (Maladie de Biermer)-
    • douleurs épigastriques, méléna, etc. (ulcère gastroduodénal)
    • ménorragies et/ou métrorragies.
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51
Q

Anémie: Manifestation clinique
- les signes et sx reflètent quoi?

A

Par contre, plusieurs symptômes et signes physiques associés à l’apparition d’une anémie reflètent surtout :

  • L’activation de mécanismes compensatoires :
    • tachycardie, palpitations, plus marqués à l’effort
    • céphalée pulsatile, acouphènes
    • dyspnée d’effort, orthopnée, œdème malléolaire.
  • L’état de la circulation : (perméabilité vasculaire)
    • angine de poitrine
    • claudication intermittent
    • ischémie cérébrale transitoire.
  • L’expression de la maladie causale :
    • fièvre (maladie inflammatoire)
    • paresthésies, perte d’équilibre (Maladie de Biermer)-
    • douleurs épigastriques, méléna, etc. (ulcère gastroduodénal)
    • ménorragies et/ou métrorragies.
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52
Q

Anémie: Manifestation clinique
- signes et sx de: l’activation de mécanismes compensatoires

A

Par contre, plusieurs symptômes et signes physiques associés à l’apparition d’une anémie reflètent surtout :

  • L’activation de mécanismes compensatoires :
    • tachycardie, palpitations, plus marqués à l’effort
    • céphalée pulsatile, acouphènes
    • dyspnée d’effort, orthopnée, œdème malléolaire.
  • L’état de la circulation : (perméabilité vasculaire)
    • angine de poitrine
    • claudication intermittent
    • ischémie cérébrale transitoire.
  • L’expression de la maladie causale :
    • fièvre (maladie inflammatoire)
    • paresthésies, perte d’équilibre (Maladie de Biermer)-
    • douleurs épigastriques, méléna, etc. (ulcère gastroduodénal)
    • ménorragies et/ou métrorragies.
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53
Q

Anémie: Manifestation clinique
- signes et sx de: l’état de la circulation (perméabilité vasculaire)

A

Par contre, plusieurs symptômes et signes physiques associés à l’apparition d’une anémie reflètent surtout :

  • L’activation de mécanismes compensatoires :
    • tachycardie, palpitations, plus marqués à l’effort
    • céphalée pulsatile, acouphènes
    • dyspnée d’effort, orthopnée, œdème malléolaire.
  • L’état de la circulation : (perméabilité vasculaire)
    • angine de poitrine
    • claudication intermittent
    • ischémie cérébrale transitoire.
  • L’expression de la maladie causale :
    • fièvre (maladie inflammatoire)
    • paresthésies, perte d’équilibre (Maladie de Biermer)-
    • douleurs épigastriques, méléna, etc. (ulcère gastroduodénal)
    • ménorragies et/ou métrorragies.
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54
Q

Anémie: Manifestation clinique
- signes et sx de: l’expression de la maladie causale

A

Par contre, plusieurs symptômes et signes physiques associés à l’apparition d’une anémie reflètent surtout :

  • L’activation de mécanismes compensatoires :
    • tachycardie, palpitations, plus marqués à l’effort
    • céphalée pulsatile, acouphènes
    • dyspnée d’effort, orthopnée, œdème malléolaire.
  • L’état de la circulation : (perméabilité vasculaire)
    • angine de poitrine
    • claudication intermittent
    • ischémie cérébrale transitoire.
  • L’expression de la maladie causale :
    • fièvre (maladie inflammatoire)
    • paresthésies, perte d’équilibre (Maladie de Biermer)
    • douleurs épigastriques, méléna, etc. (ulcère gastroduodénal)
    • ménorragies et/ou métrorragies.
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55
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Nommez-les

A
  1. Défaut de prolifération
  2. Défaut de maturation
  3. Survie raccourcie
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56
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de prolifération

A
  • Les anémies sont causées ici
    • 1) par une insuffisance numérique ou fonctionnelle des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E ou CFU-E),
    • 2) par une altération quelconque du microenvironnement médullaire
    • ou encore 3) par une production ou une efficacité insuffisantes de l’érythropoïétine.
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57
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de prolifération
- nommez les différentes sous-causes

A
  • Les anémies sont causées ici
    • 1) par une insuffisance numérique ou fonctionnelle des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E ou CFU-E),
    • 2) par une altération quelconque du microenvironnement médullaire
    • ou encore 3) par une production ou une efficacité insuffisantes de l’érythropoïétine.
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58
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de prolifération
- sous-causes: insuffisance …

A
  • Les anémies sont causées ici
    • 1) par une insuffisance numérique ou fonctionnelle des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E ou CFU-E),
    • 2) par une altération quelconque du microenvironnement médullaire
    • ou encore 3) par une production ou une efficacité insuffisantes de l’érythropoïétine.
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59
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de prolifération
- sous-causes: altération …

A
  • Les anémies sont causées ici
    • 1) par une insuffisance numérique ou fonctionnelle des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E ou CFU-E),
    • 2) par une altération quelconque du microenvironnement médullaire
    • ou encore 3) par une production ou une efficacité insuffisantes de l’érythropoïétine.
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60
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de prolifération
- sous-causes: Epo

A
  • Les anémies sont causées ici
    • 1) par une insuffisance numérique ou fonctionnelle des progéniteurs érythropoïétiques (BFU-E ou CFU-E),
    • 2) par une altération quelconque du microenvironnement médullaire
    • ou encore 3) par une production ou une efficacité insuffisantes de l’érythropoïétine.
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61
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de maturation

A
  • Une prolifération normale ou accrue est parfois rendue inefficace par l’incapacité des érythroblastes à acquérir leurs caractères morphologiques et fonctionnels normaux, ce qui entraîne parfois leur destruction précoce au sein même de la moelle (érythropoïèse inefficace).
  • Ces anémies sont causées le plus souvent par une carence des cofacteurs essentiels de l’érythropoïèse comme le fer, l’acide folique ou la vitamine B12.
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62
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de maturation
- décrire

A
  • Une prolifération normale ou accrue est parfois rendue inefficace par l’incapacité des érythroblastes à acquérir leurs caractères morphologiques et fonctionnels normaux, ce qui entraîne parfois leur destruction précoce au sein même de la moelle (érythropoïèse inefficace).
  • Ces anémies sont causées le plus souvent par une carence des cofacteurs essentiels de l’érythropoïèse comme le fer, l’acide folique ou la vitamine B12.
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63
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Défaut de maturation
- causes de ces mécanismes

A
  • Une prolifération normale ou accrue est parfois rendue inefficace par l’incapacité des érythroblastes à acquérir leurs caractères morphologiques et fonctionnels normaux, ce qui entraîne parfois leur destruction précoce au sein même de la moelle (érythropoïèse inefficace).
  • Ces anémies sont causées le plus souvent par une carence des cofacteurs essentiels de l’érythropoïèse comme le fer, l’acide folique ou la vitamine B12.
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64
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Survie raccourcie des GR

A
  • Ces anémies résultent, soit d’une hémorragie, soit d’une destruction prématurée des globules rouges in vivo (hémolyse) pouvant survenir dans la circulation elle-même (hémolyse intravasculaire), ou dans certains organes comme la rate et le foie (hémolyse extravasculaire).
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65
Q

Principaux mécanismes producteurs d’anémie: Survie raccourcie des GR
- types de causes

A
  • Ces anémies résultent, soit d’une hémorragie, soit d’une destruction prématurée des globules rouges in vivo (hémolyse) pouvant survenir dans la circulation elle-même (hémolyse intravasculaire), ou dans certains organes comme la rate et le foie (hémolyse extravasculaire).
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66
Q

Indicateurs biologiques de l’anémie

A
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67
Q

Indicateurs biologiques de l’anémie: C’est quoi?

A
  • Il s’agit d’épreuves de laboratoire disponibles au clinicien et lui permettant, dans la majorité des cas, d’identifier rapidement le mécanisme physiopathologique sous-jacent à une anémie.
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68
Q

Réticulocytose: Autre nom

A

Numération des réticulocytes

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69
Q

Indicateurs biologiques de l’anémie: Nommez-les

A
  1. La réticulocytose (numération des réticulocytes)
  2. La morphologie des érythrocytes
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70
Q

Réticulocytose

A
  • Les réticulocytes sanguins peuvent être identifiés et énumérés par les automates de laboratoire à l’aide de fluorochromes se liant spécifiquement à l’ARN des ribosomes encore présents dans le cytoplasme cellulaire à ce stade de la maturation.
  • Normalement, la moelle osseuse doit remplacer chaque jour environ 1/100ième de la masse des érythrocytes circulants; la maturation finale des réticulocytes, qui a lieu dans le sang périphérique, dure environ 24 heures.
  • Dans ces circonstances, on devrait s’attendre, chez un individu en bonne santé, à ce que les réticulocytes représentent environ 1% du nombre total des globules rouges circulants.
  • Afin de tenir compte d’une certaine imprécision liée à la technique, on admet généralement que la réticulocytose normale varie entre 0.5% et 2% du nombre d’érythrocytes circulants.
  • La réticulocytose est une donnée essentielle à obtenir dans l’investigation initiale de tout cas d’anémie car elle permet au clinicien d’évaluer l’état de la production érythrocytaire et de savoir si une anémie possède un caractère REGÉNÉRATIF (production augmentée) ou NONREGÉNÉRATIF (production normale ou diminuée).
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
    • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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71
Q

Réticulocytose: Comment on identifie les réticulocytes?

A
  • Les réticulocytes sanguins peuvent être identifiés et énumérés par les automates de laboratoire à l’aide de fluorochromes se liant spécifiquement à l’ARN des ribosomes encore présents dans le cytoplasme cellulaire à ce stade de la maturation.
  • Normalement, la moelle osseuse doit remplacer chaque jour environ 1/100ième de la masse des érythrocytes circulants; la maturation finale des réticulocytes, qui a lieu dans le sang périphérique, dure environ 24 heures.
  • Dans ces circonstances, on devrait s’attendre, chez un individu en bonne santé, à ce que les réticulocytes représentent environ 1% du nombre total des globules rouges circulants.
  • Afin de tenir compte d’une certaine imprécision liée à la technique, on admet généralement que la réticulocytose normale varie entre 0.5% et 2% du nombre d’érythrocytes circulants.
  • La réticulocytose est une donnée essentielle à obtenir dans l’investigation initiale de tout cas d’anémie car elle permet au clinicien d’évaluer l’état de la production érythrocytaire et de savoir si une anémie possède un caractère REGÉNÉRATIF (production augmentée) ou NONREGÉNÉRATIF (production normale ou diminuée).
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
    • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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72
Q

Réticulocytose: Quelle proportion des GR est remplacée quotidiennement?

A
  • Les réticulocytes sanguins peuvent être identifiés et énumérés par les automates de laboratoire à l’aide de fluorochromes se liant spécifiquement à l’ARN des ribosomes encore présents dans le cytoplasme cellulaire à ce stade de la maturation.
  • Normalement, la moelle osseuse doit remplacer chaque jour environ 1/100ième de la masse des érythrocytes circulants; la maturation finale des réticulocytes, qui a lieu dans le sang périphérique, dure environ 24 heures.
  • Dans ces circonstances, on devrait s’attendre, chez un individu en bonne santé, à ce que les réticulocytes représentent environ 1% du nombre total des globules rouges circulants.
  • Afin de tenir compte d’une certaine imprécision liée à la technique, on admet généralement que la réticulocytose normale varie entre 0.5% et 2% du nombre d’érythrocytes circulants.
  • La réticulocytose est une donnée essentielle à obtenir dans l’investigation initiale de tout cas d’anémie car elle permet au clinicien d’évaluer l’état de la production érythrocytaire et de savoir si une anémie possède un caractère REGÉNÉRATIF (production augmentée) ou NONREGÉNÉRATIF (production normale ou diminuée).
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
    • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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Q

Réticulocytose: Représente quelle proportion des GR?

A
  • Les réticulocytes sanguins peuvent être identifiés et énumérés par les automates de laboratoire à l’aide de fluorochromes se liant spécifiquement à l’ARN des ribosomes encore présents dans le cytoplasme cellulaire à ce stade de la maturation.
  • Normalement, la moelle osseuse doit remplacer chaque jour environ 1/100ième de la masse des érythrocytes circulants; la maturation finale des réticulocytes, qui a lieu dans le sang périphérique, dure environ 24 heures.
  • Dans ces circonstances, on devrait s’attendre, chez un individu en bonne santé, à ce que les réticulocytes représentent environ 1% du nombre total des globules rouges circulants.
  • Afin de tenir compte d’une certaine imprécision liée à la technique, on admet généralement que la réticulocytose normale varie entre 0.5% et 2% du nombre d’érythrocytes circulants.
  • La réticulocytose est une donnée essentielle à obtenir dans l’investigation initiale de tout cas d’anémie car elle permet au clinicien d’évaluer l’état de la production érythrocytaire et de savoir si une anémie possède un caractère REGÉNÉRATIF (production augmentée) ou NONREGÉNÉRATIF (production normale ou diminuée).
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
    • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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74
Q

Réticulocytose: Son importance / sa pertinence

A
  • Les réticulocytes sanguins peuvent être identifiés et énumérés par les automates de laboratoire à l’aide de fluorochromes se liant spécifiquement à l’ARN des ribosomes encore présents dans le cytoplasme cellulaire à ce stade de la maturation.
  • Normalement, la moelle osseuse doit remplacer chaque jour environ 1/100ième de la masse des érythrocytes circulants; la maturation finale des réticulocytes, qui a lieu dans le sang périphérique, dure environ 24 heures.
  • Dans ces circonstances, on devrait s’attendre, chez un individu en bonne santé, à ce que les réticulocytes représentent environ 1% du nombre total des globules rouges circulants.
  • Afin de tenir compte d’une certaine imprécision liée à la technique, on admet généralement que la réticulocytose normale varie entre 0.5% et 2% du nombre d’érythrocytes circulants.
  • La réticulocytose est une donnée essentielle à obtenir dans l’investigation initiale de tout cas d’anémie car elle permet au clinicien d’évaluer l’état de la production érythrocytaire et de savoir si une anémie possède un caractère REGÉNÉRATIF (production augmentée) ou NONREGÉNÉRATIF (production normale ou diminuée).
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
    • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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75
Q

Réticulocytose: De quelles manières peut-elle être présentée?

A
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
  • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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76
Q

Réticulocytose: Valeurs normales

A
  • Sur le rapport d’une formule sanguine, la réticulocytose peut être exprimée de deux façons: soit en pourcentage (ex : 0,015 ou 1,5%), soit en valeur absolue (ex : 65 x 109/l).
  • Les valeurs considérées comme normales sont respectivement de 0.5% à 2% en pourcentage et de 20 à 100 x 109/l en absolu.
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77
Q

Morphologie des GR

A
  • Cet indicateur est extrêmement important en clinique puisqu’il sert de base à une CLASSIFICATION OPÉRATIONNELLE DES ANÉMIES (Tableau 6).
  • Les renseignements relatifs aux constantes érythrocytaires et les particularités morphologiques observées lors de l’examen du frottis sanguin font partie intégrante du résultat de la formule sanguine et doivent être analysés soigneusement dans la démarche conduisant au diagnostic étiologique d’une anémie.
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78
Q

Morphologie des GR: Son pertinence

A
  • Cet indicateur est extrêmement important en clinique puisqu’il sert de base à une CLASSIFICATION OPÉRATIONNELLE DES ANÉMIES (Tableau 6).
  • Les renseignements relatifs aux constantes érythrocytaires et les particularités morphologiques observées lors de l’examen du frottis sanguin font partie intégrante du résultat de la formule sanguine et doivent être analysés soigneusement dans la démarche conduisant au diagnostic étiologique d’une anémie.
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79
Q

Morphologie des GR: Son importance

A
  • Cet indicateur est extrêmement important en clinique puisqu’il sert de base à une CLASSIFICATION OPÉRATIONNELLE DES ANÉMIES (Tableau 6).
  • Les renseignements relatifs aux constantes érythrocytaires et les particularités morphologiques observées lors de l’examen du frottis sanguin font partie intégrante du résultat de la formule sanguine et doivent être analysés soigneusement dans la démarche conduisant au diagnostic étiologique d’une anémie.
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80
Q

Constantes érythrocytaires: Synonymes

A

Indices érythrocytaires

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81
Q

Constantes érythrocytaires: C’est quoi?

A
  • Il s’agit de valeurs MOYENNES calculées à partir des données de base de la formule sanguine (Hb, Hcte, numération érythrocytaire) et qui permettent au clinicien de déterminer si, dans un cas donné, une anémie est de type NORMOCYTAIRE, MICROCYTAIRE ou MACROCYTAIRE d’une part et NORMOCHROME ou HYPOCHROME d’autre part.
  • Pour un rappel de la manière dont on calcule les constantes érythrocytaires, voir le chapitre 2 de ce cahier, au paragraphe 2.5: « Les constantes érythrocytaires »
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82
Q

Constantes érythrocytaires: Calculées partir de quelles valeurs?

A
  • Il s’agit de valeurs MOYENNES calculées à partir des données de base de la formule sanguine (Hb, Hcte, numération érythrocytaire) et qui permettent au clinicien de déterminer si, dans un cas donné, une anémie est de type NORMOCYTAIRE, MICROCYTAIRE ou MACROCYTAIRE d’une part et NORMOCHROME ou HYPOCHROME d’autre part.
  • Pour un rappel de la manière dont on calcule les constantes érythrocytaires, voir le chapitre 2 de ce cahier, au paragraphe 2.5: « Les constantes érythrocytaires »
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83
Q

Constantes érythrocytaires: Permettent de déterminer quoi?

A
  • Il s’agit de valeurs MOYENNES calculées à partir des données de base de la formule sanguine (Hb, Hcte, numération érythrocytaire) et qui permettent au clinicien de déterminer si, dans un cas donné, une anémie est de type NORMOCYTAIRE, MICROCYTAIRE ou MACROCYTAIRE d’une part et NORMOCHROME ou HYPOCHROME d’autre part.
  • Pour un rappel de la manière dont on calcule les constantes érythrocytaires, voir le chapitre 2 de ce cahier, au paragraphe 2.5: « Les constantes érythrocytaires »
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84
Q

Constantes érythrocytaires: C’est quoi?

A
  • Il s’agit de valeurs MOYENNES calculées à partir des données de base de la formule sanguine (Hb, Hcte, numération érythrocytaire) et qui permettent au clinicien de déterminer si, dans un cas donné, une anémie est de type NORMOCYTAIRE, MICROCYTAIRE ou MACROCYTAIRE d’une part et NORMOCHROME ou HYPOCHROME d’autre part.
  • Pour un rappel de la manière dont on calcule les constantes érythrocytaires, voir le chapitre 2 de ce cahier, au paragraphe 2.5: « Les constantes érythrocytaires »
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85
Q

VGM: Nom long

A

Volume globulaire moyen

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86
Q

VGM: Valeurs normales

A

VGM ou volume globulaire moyen

  • VALEUR NORMALE = 82 à 98 fl (10-15l)
  • Anémie microcytaire : VGM inférieur à 82 fl
  • Anémie normocytaire : VGM entre 82 et 98 fl
  • Anémie macrocytaire : VGM supérieur à 98 fl
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87
Q

VGM: Son utilité

A

Indice de loin le plus sensible et le plus utile.

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88
Q

TGMH: Nom long

A

Teneur globulaire moyenne en Hb

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89
Q

TGMH: Valeurs normales

A

TGMH ou teneur globulaire moyenne en hémoglobine

  • VALEUR NORMALE = 27 à 33 pg (10-12g)
  • Anémie microcytaire : TGMH inférieure à 27 pg
  • Anémie normocytaire : TGMH entre 27 et 33 pg
  • Anémie macrocytaire : TGMH supérieure à 33 pg
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90
Q

TGMH: Son utilité

A

En pratique inutile, pusiqu’il n’apporte rien de plus que le VGM

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91
Q

CGMH: Nom long

A

Concentration globulaire moyenne en Hb

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92
Q

CGMH: Valeurs normales

A

CGMH ou concentration globulaire moyenne en hémoglobine)

  • VALEUR NORMALE = 320 à 360 g/L
  • Anémie hypochrome : CGMH inférieure à 320 g/L
  • Anémie normochrome : CGMH entre 320 et 360 g/L (Il n’existe PAS d’anémies hyperchromes)
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93
Q

CGMH: Son utilité

A

Indice utile, mais relativement peu sensible

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94
Q

Examen du frottis sanguin

A
  • Les constantes érythrocytaires moyennes ne suffisent pas à elles seules à décrire de façon complète les anomalies morphologiques susceptibles d’être associées à une anémie.
  • C’est pourquoi un examen microscopique attentif du frottis sanguin avec description de toutes les anomalies observées constitue une étape importante du diagnostic dans tous les cas.
  • Cet examen est habituellement effectué par le ou la technologiste en hématologie qui note, sur le résultat de la formule sanguine, les anomalies observées:
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95
Q

Examen du frottis sanguin: Son utilité

A
  • Les constantes érythrocytaires moyennes ne suffisent pas à elles seules à décrire de façon complète les anomalies morphologiques susceptibles d’être associées à une anémie.
  • C’est pourquoi un examen microscopique attentif du frottis sanguin avec description de toutes les anomalies observées constitue une étape importante du diagnostic dans tous les cas.
  • Cet examen est habituellement effectué par le ou la technologiste en hématologie qui note, sur le résultat de la formule sanguine, les anomalies observées:
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96
Q

Examen du frottis sanguin: Examen est effectué par qui?

A
  • Les constantes érythrocytaires moyennes ne suffisent pas à elles seules à décrire de façon complète les anomalies morphologiques susceptibles d’être associées à une anémie.
  • C’est pourquoi un examen microscopique attentif du frottis sanguin avec description de toutes les anomalies observées constitue une étape importante du diagnostic dans tous les cas.
  • Cet examen est habituellement effectué par le ou la technologiste en hématologie qui note, sur le résultat de la formule sanguine, les anomalies observées:
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97
Q

Examen du frottis sanguin: Types d’anomalies

A
  1. Anomalies du diamètre
  2. Anomalies de la coloration
  3. Anomalies de la forme
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98
Q

Examen du frottis sanguin: Anomalies du diamètre des GR
- ce qu’on voit au frottis

A
  • microcytose
  • anisocytose
  • macrocytose
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99
Q

Examen du frottis sanguin: Anomalies du coloration des GR
- ce qu’on voit sur le frottis

A
  • anisochromie
  • hypochromie
  • polychromatophilie
  • présence de corps d’inclusion
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100
Q

Examen du frottis sanguin: Anomalies de la forme des GR
- ce qu’on voit sur le frottis

A
  • poïkilocytose
  • sphérocytes ou ovalocytes
  • acanthocytes ou schistocytes
  • cellules en larmes
  • cellules en cible
  • etc.
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101
Q

Classification générale des anémies

A
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102
Q

Classification générale des anémies
- Anémie normochromes-normocytaires

A
  1. Non-regénératives –> Défaut de prolifération
  2. Regénératives –> Survie raccourcie (hémorragie aiguë ou hémolyse)
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103
Q

Classification générale des anémies
- Anémie normochromes-normocytaires: mécanisme en cause si NON regénératives

A
  1. Non-regénératives –> Défaut de prolifération
  2. Regénératives –> Survie raccourcie (hémorragie aiguë ou hémolyse)
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104
Q

Classification générale des anémies
- Anémie normochromes-normocytaires: mécanisme en cause si regénératives

A
  1. Non-regénératives –> Défaut de prolifération
  2. Regénératives –> Survie raccourcie (hémorragie aiguë ou hémolyse)
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105
Q

Classification générale des anémies
- Anémie microcytaire-hypochrome

A

Défaut de maturation du cytoplasme

  1. Non regénératives –> Carence en fer
  2. Regénératives –> Thalassémie majeure?
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106
Q

Classification générale des anémies
- Anémie microcytaire-hypochrome: nommez le mécanisme en cause

A

Défaut de maturation du cytoplasme

  1. Non regénératives –> Carence en fer
  2. Regénératives –> Thalassémie majeure?
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107
Q

Classification générale des anémies
- Anémie microcytaire-hypochrome: cause si NON regénérative

A

Défaut de maturation du cytoplasme

  1. Non regénératives –> Carence en fer
  2. Regénératives –> Thalassémie majeure?
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108
Q

Classification générale des anémies
- Anémie microcytaire-hypochrome: cause si regénérative

A

Défaut de maturation du cytoplasme

  1. Non regénératives –> Carence en fer
    2. Regénératives –> Thalassémie majeure?
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109
Q

Classification générale des anémies
- Anémie macrocytaire

A
  1. Non-regénérative –> Défaut de maturation du noyau
  2. Régénérative –> Survie raccourcue (avec forte réticulocytose)
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110
Q

Classification générale des anémies
- Anémie macrocytaire: mécanisme en cause si NON regénérative

A
  1. Non-regénérative –> Défaut de maturation du noyau
  2. Régénérative –> Survie raccourcue (avec forte réticulocytose)
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111
Q

Classification générale des anémies
- Anémie macrocytaire: mécanisme en cause si regénérative

A
  1. Non-regénérative –> Défaut de maturation du noyau
  2. Régénérative –> Survie raccourcue (avec forte réticulocytose)
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112
Q

Principales causes d’anémie: Nommez-les + leur fréquence

A
  1. Inflammation (31%)
  2. Ferriprive (27%)
  3. Hémorragie aiguë (15%)
  4. Moelle envahie (11%)
  5. Hémolyse (8%)
  6. B12 et folates (8%)
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113
Q

Principales causes d’anémie: Nommez-les + leur fréquence

A
  1. Inflammation (31%)
  2. Ferriprive (27%)
  3. Hémorragie aiguë (15%)
  4. Moelle envahie (11%)
  5. Hémolyse (8%)
  6. B12 et folates (8%)
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114
Q

Produits de la dégradation des GR

A
  • Lorsqu’il existe une destruction anormale des érythroblastes ou des érythrocytes circulants in vivo (hémolyse intramédullaire ou périphérique), on peut retrouver dans le plasma certaines substances chimiques dont la concentration anormale témoigne de ce processus de destruction :
      1. Bilirubine non conjuguée ou indirecte
      1. Lactate déshydrogénase (LDH)
      1. Haptoglobine
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115
Q

Produits de la dégradation des GR: Nommez-les

A
  • Lorsqu’il existe une destruction anormale des érythroblastes ou des érythrocytes circulants in vivo (hémolyse intramédullaire ou périphérique), on peut retrouver dans le plasma certaines substances chimiques dont la concentration anormale témoigne de ce processus de destruction :
      1. Bilirubine non conjuguée ou indirecte
      1. Lactate déshydrogénase (LDH)
      1. Haptoglobine
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116
Q

Produits de la dégradation des GR: Décrire

A
  • Lorsqu’il existe une destruction anormale des érythroblastes ou des érythrocytes circulants in vivo (hémolyse intramédullaire ou périphérique), on peut retrouver dans le plasma certaines substances chimiques dont la concentration anormale témoigne de ce processus de destruction :
      1. Bilirubine non conjuguée ou indirecte
      1. Lactate déshydrogénase (LDH)
      1. Haptoglobine
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117
Q

Produits de la dégradation des GR: Bilirubine

A
  • La bilirubine non conjuguée ou indirecte s’élève de manière caractéristique dans les hémolyses périphériques, et de façon moins marquée dans les hémolyses intramédullaires.
  • Cette augmentation de la bilirubine se traduit souvent par la présence d’un ictère à l’examen physique.
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118
Q

Produits de la dégradation des GR: Bilirubine - type

A
  • La bilirubine non conjuguée ou indirecte s’élève de manière caractéristique dans les hémolyses périphériques, et de façon moins marquée dans les hémolyses intramédullaires.
  • Cette augmentation de la bilirubine se traduit souvent par la présence d’un ictère à l’examen physique.
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119
Q

Produits de la dégradation des GR: Bilirubine - dans quel type d’hémolyse?

A
  • La bilirubine non conjuguée ou indirecte s’élève de manière caractéristique dans les hémolyses périphériques, et de façon moins marquée dans les hémolyses intramédullaires.
  • Cette augmentation de la bilirubine se traduit souvent par la présence d’un ictère à l’examen physique.
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120
Q

Produits de la dégradation des GR: Bilirubine - manifestation clinique

A
  • La bilirubine non conjuguée ou indirecte s’élève de manière caractéristique dans les hémolyses périphériques, et de façon moins marquée dans les hémolyses intramédullaires.
  • Cette augmentation de la bilirubine se traduit souvent par la présence d’un ictère à l’examen physique.
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121
Q

Produits de la dégradation des GR: LDH - nom long

A
  • La lactate déshydrogénase (LDH) du sérum peut atteindre des concentrations très élevées lorsqu’il y a hémolyse périphérique intravasculaire ou dans les cas d’hémolyse intramédullaire due à la destruction massive des érythroblastes (ex : anémie de Biermer).
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122
Q

Produits de la dégradation des GR: LDH - type d’hémolyse

A
  • La lactate déshydrogénase (LDH) du sérum peut atteindre des concentrations très élevées lorsqu’il y a hémolyse périphérique intravasculaire ou dans les cas d’hémolyse intramédullaire due à la destruction massive des érythroblastes (ex : anémie de Biermer).
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123
Q

Produits de la dégradation des GR: Haptoglobine

A
  • L’haptoglobine est une protéine sérique à laquelle se lie préférentiellement l’hémoglobine libre lorsqu’elle s’échappe accidentellement du cytoplasme érythrocytaire.
  • Le complexe haptoglobine-hémoglobine ainsi formé est rapidement retiré de la circulation par le système réticulo-endothélial.
  • Lorsque la clairance du complexe excède la synthèse hépatique de l’haptoglobine , sa concentration mesurable dans le sang s’abaisse de façon importante et témoigne la plupart du temps d’une hémolyse extravasculaire ou intravasculaire.
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124
Q

Produits de la dégradation des GR: Haptoglobine
- c’est quoi?

A
  • L’haptoglobine est une protéine sérique à laquelle se lie préférentiellement l’hémoglobine libre lorsqu’elle s’échappe accidentellement du cytoplasme érythrocytaire.
  • Le complexe haptoglobine-hémoglobine ainsi formé est rapidement retiré de la circulation par le système réticulo-endothélial.
  • Lorsque la clairance du complexe excède la synthèse hépatique de l’haptoglobine , sa concentration mesurable dans le sang s’abaisse de façon importante et témoigne la plupart du temps d’une hémolyse extravasculaire ou intravasculaire.
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Q

Produits de la dégradation des GR: Haptoglobine
- son rôle

A
  • L’haptoglobine est une protéine sérique à laquelle se lie préférentiellement l’hémoglobine libre lorsqu’elle s’échappe accidentellement du cytoplasme érythrocytaire.
  • Le complexe haptoglobine-hémoglobine ainsi formé est rapidement retiré de la circulation par le système réticulo-endothélial.
  • Lorsque la clairance du complexe excède la synthèse hépatique de l’haptoglobine , sa concentration mesurable dans le sang s’abaisse de façon importante et témoigne la plupart du temps d’une hémolyse extravasculaire ou intravasculaire.
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126
Q

Produits de la dégradation des GR: Haptoglobine
- ce qui se passe lors d’hémolyse

A
  • L’haptoglobine est une protéine sérique à laquelle se lie préférentiellement l’hémoglobine libre lorsqu’elle s’échappe accidentellement du cytoplasme érythrocytaire.
  • Le complexe haptoglobine-hémoglobine ainsi formé est rapidement retiré de la circulation par le système réticulo-endothélial.
  • Lorsque la clairance du complexe excède la synthèse hépatique de l’haptoglobine , sa concentration mesurable dans le sang s’abaisse de façon importante et témoigne la plupart du temps d’une hémolyse extravasculaire ou intravasculaire.
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127
Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Comment l’évaluer?

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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129
Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Permet d’évaluer quoi?

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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130
Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Cellularité de la moelle

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Proportions occupées par les cellules des différentes lignées

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Proportions occupées par les cellules des différentes lignées
- utilité

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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133
Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Aspect morphologique

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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134
Q

Aspect morphologique de la moelle osseuse: Cellules étrangères

A
  • Le myélogramme et la biopsie de moelle (voir chapitre 3 de ce cahier) peuvent s’avérer utiles dans l’établissement du diagnostic de certains cas d’anémie lorsque les autres examens n’apportent pas de renseignements suffisants.
  • Un examen de la moelle effectué dans ces circonstances permet d’évaluer :
    • la richesse ou cellularité hématopoïétique de la moelle,
    • les proportions occupées par les cellules des différentes lignées hématopoïétiques. Normalement, on retrouve environ 3 précurseurs myéloïdes ou granulocytaires pour un érythroblaste (rapport M/E de 3:1). Il peut être très utile, face à une anémie, de pouvoir déterminer si la lignée érythroblastique est hypoplasiée (ex : défauts de prolifération) ou, au contraire, hyperplasiée comme, par exemple, dans les hémolyses.
    • l’aspect morphologique des érythroblastes, surtout dans l’identification d’un défaut de maturation : la présence de changements mégaloblastiques, par exemple, dans les déficits en acide folique (très rare) ou en vitamine B12.
    • la présence, dans certains cas, de cellules étrangères à la moelle (métastases, fibrose, granulomes).
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135
Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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136
Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie: Utilité de la concentration de l’Hb

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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137
Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie: Utilité du VGM

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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138
Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie: Utilité de la réticulocytose

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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139
Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie: Utilité du frottis sanguin

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie: Utilité de la bilirubine, LDH, haptoglobine

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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141
Q

Checklist pour l’investigation d’une anémie: Utilité de l’aspiration et biopsie de la moelle (option)

A
  • Concentration d’Hb –> Anémie ou non… sévérité?
  • VGM –> Classification opérationnelle de l’anémie (mécanisme?)
  • Réticulocytose –> Regénérative ou non?
  • Frottis sanguin –> Indices particuliers ?? (ex. sphérocytes, schistocytes, etc.)
  • Bilirubine, LDH, haptoglobine –> Hémolyse intra / extra-vasculaire ou intra-médullaire ?
  • Aspiration et biopsie de la moelle (option) –> Cellularité ratio M/E, mégaloblastose, envahissement?
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142
Q

Anémies par défaut de prolifération

A
  • Il s’agit ici essentiellement d’anémies à caractère NON-RÉGÉNÉRATIF, c’est-à-dire dont la réticulocytose 100 x 109/l, ce qui constitue une réponse médullaire inadéquate en présence d’anémie.
  • Le degré d’anémie (concentration d’hémoglobine) peut être très variable selon la cause et la durée.
  • Ce type d’anémie ne s’accompagne généralement pas d’anomalie morphologique très frappante des érythrocytes à l’examen du frottis sanguin.
  • Elles sont la plupart du temps NORMOCHROMES ET NORMOCYTAIRES (VGM et CGMH normaux).
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143
Q

Anémies par défaut de prolifération: Décrire

A
  • Il s’agit ici essentiellement d’anémies à caractère NON-RÉGÉNÉRATIF, c’est-à-dire dont la réticulocytose 100 x 109/l, ce qui constitue une réponse médullaire inadéquate en présence d’anémie.
  • Le degré d’anémie (concentration d’hémoglobine) peut être très variable selon la cause et la durée.
  • Ce type d’anémie ne s’accompagne généralement pas d’anomalie morphologique très frappante des érythrocytes à l’examen du frottis sanguin.
  • Elles sont la plupart du temps NORMOCHROMES ET NORMOCYTAIRES (VGM et CGMH normaux).
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144
Q

Anémies par défaut de prolifération: Regénératif?

A
  • Il s’agit ici essentiellement d’anémies à caractère NON-RÉGÉNÉRATIF, c’est-à-dire dont la réticulocytose 100 x 109/l, ce qui constitue une réponse médullaire inadéquate en présence d’anémie.
  • Le degré d’anémie (concentration d’hémoglobine) peut être très variable selon la cause et la durée.
  • Ce type d’anémie ne s’accompagne généralement pas d’anomalie morphologique très frappante des érythrocytes à l’examen du frottis sanguin.
  • Elles sont la plupart du temps NORMOCHROMES ET NORMOCYTAIRES (VGM et CGMH normaux).
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145
Q

Anémies par défaut de prolifération: Degré d’anémie

A
  • Il s’agit ici essentiellement d’anémies à caractère NON-RÉGÉNÉRATIF, c’est-à-dire dont la réticulocytose 100 x 109/l, ce qui constitue une réponse médullaire inadéquate en présence d’anémie.
  • Le degré d’anémie (concentration d’hémoglobine) peut être très variable selon la cause et la durée.
  • Ce type d’anémie ne s’accompagne généralement pas d’anomalie morphologique très frappante des érythrocytes à l’examen du frottis sanguin.
  • Elles sont la plupart du temps NORMOCHROMES ET NORMOCYTAIRES (VGM et CGMH normaux).
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146
Q

Anémies par défaut de prolifération: Anomalies morphologiques

A
  • Il s’agit ici essentiellement d’anémies à caractère NON-RÉGÉNÉRATIF, c’est-à-dire dont la réticulocytose 100 x 109/l, ce qui constitue une réponse médullaire inadéquate en présence d’anémie.
  • Le degré d’anémie (concentration d’hémoglobine) peut être très variable selon la cause et la durée.
  • Ce type d’anémie ne s’accompagne généralement pas d’anomalie morphologique très frappante des érythrocytes à l’examen du frottis sanguin.
  • Elles sont la plupart du temps NORMOCHROMES ET NORMOCYTAIRES (VGM et CGMH normaux).
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147
Q

Anémies par défaut de prolifération: VGM? CGMH?

A
  • Il s’agit ici essentiellement d’anémies à caractère NON-RÉGÉNÉRATIF, c’est-à-dire dont la réticulocytose 100 x 109/l, ce qui constitue une réponse médullaire inadéquate en présence d’anémie.
  • Le degré d’anémie (concentration d’hémoglobine) peut être très variable selon la cause et la durée.
  • Ce type d’anémie ne s’accompagne généralement pas d’anomalie morphologique très frappante des érythrocytes à l’examen du frottis sanguin.
  • Elles sont la plupart du temps NORMOCHROMES ET NORMOCYTAIRES (VGM et CGMH normaux).
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148
Q

Anémies par défaut de prolifération: Examen de la moelle osseuse (aspiration et biopsie) démontre quoi?

A

L’examen de la moelle osseuse après aspiration et biopsie peut montrer :

  • soit une diminution de la cellularité globale
  • soit une modification rapport M/E, i.e. du nombre relatif d’érythroblastes
    • rapport M/E augmenté si hypoplasie érythroïde (ex : défaut de prolifération)
    • rapport M/E diminué si hyperplasie érythroïde (ex : survie raccourcie)
  • soit une infiltration par de la fibrose ou par des cellules tumorales.
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149
Q

Anémies par défaut de prolifération: Examen de la moelle osseuse (aspiration et biopsie) - nommez ce qu’il peut démontrer

A

L’examen de la moelle osseuse après aspiration et biopsie peut montrer :

  • soit une diminution de la cellularité globale
  • soit une modification rapport M/E, i.e. du nombre relatif d’érythroblastes
    • rapport M/E augmenté si hypoplasie érythroïde (ex : défaut de prolifération)
    • rapport M/E diminué si hyperplasie érythroïde (ex : survie raccourcie)
  • soit une infiltration par de la fibrose ou par des cellules tumorales.
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150
Q

Anémies par défaut de prolifération: Examen de la moelle osseuse (aspiration et biopsie) - effet sur rapport M/E

A

L’examen de la moelle osseuse après aspiration et biopsie peut montrer :

  • soit une diminution de la cellularité globale
  • soit une modification rapport M/E, i.e. du nombre relatif d’érythroblastes
    • rapport M/E augmenté si hypoplasie érythroïde (ex : défaut de prolifération)
    • rapport M/E diminué si hyperplasie érythroïde (ex : survie raccourcie)
  • soit une infiltration par de la fibrose ou par des cellules tumorales.
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151
Q

Anémies par défaut de prolifération: Sérums de produits?

A
  • Dans ce type d’anémie, on ne retrouve PAS dans le sérum de produits témoignant d’une destruction accélérée des érythroblastes ni des érythrocytes circulants.
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152
Q

Atteinte primitive de la moelle: Que veut dire myélophtisie?

A

Remplacement de l’espace médullaire

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153
Q

Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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154
Q

Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire
- c’est quoi?

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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155
Q

Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire
- dans quels tests se manifestent l’atteinte?

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire
- décrire l’effet sur le frottis

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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Q

Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire
- physiopatho

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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Q

Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire
- leuco-érythroblastose

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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Q

Atteinte primitive de la moelle: Remplacement de l’espace médullaire
- la leuco-érythroblastose doit évoquer quoi?

A
  • Il s’agit presque toujours de proliférations malignes originant des cellules hématopoïétiques (leucémies ou lymphomes) ou de métastases à distance d’autres cancers.
  • Parfois, il s’agit d’une prolifération fibroblastique (myélofibrose) ou, plus rarement, d’un infiltrat granulomateux, comme dans la tuberculose ou la sarcoïdose.
  • Ces anémies se manifestent souvent sur le frottis sanguin par la présence de cellules hématopoïétiques immatures d’origine médullaire (érythroblastes, myélocytes, etc.), cellules qu’on ne retrouve pas normalement dans le sang périphérique.
  • On croit que la délicate barrière anatomique qui sépare normalement la moelle du sang circulant a été endommagée par le processus qui infiltre l’espace hématopoïétique.
  • On qualifie ce phénomène de “leuco-érythroblastose”.
  • En corollaire, la présence au frottis sanguin d’une leuco-érythroblastose doit toujours évoquer la possibilité d’une infiltration de la moelle par des cellules anormales comme mécanisme de production d’une anémie.
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Q

Anémies par défaut de prolifération: Classification

A
  1. Atteinte primitive de la moelle
    - Espace médullaire
    • Remplacement ou envahissement
      - Cellule-souche et progéniteurs (CFU-E)
    • Aplasie ou hypoplasie
  2. Défaut de stimulation érythropoïétique
    - Maladies rénales
    - Maladies inflammatoires
    - Maladies endocriniennes
    - Le rôle du fer
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161
Q

Anémies par défaut de prolifération: Classification
- atteinte primitive de la moelle

A
  1. Atteinte primitive de la moelle
  • Espace médullaire
    • Remplacement ou envahissement
  • Cellule-souche et progéniteurs (CFU-E)
    • Aplasie ou hypoplasie
  1. Défaut de stimulation érythropoïétique
    - Maladies rénales
    - Maladies inflammatoires
    - Maladies endocriniennes
    - Le rôle du fer
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162
Q

Anémies par défaut de prolifération: Classification
- Atteinte primitive de la moelle: décrire

A
  1. Atteinte primitive de la moelle
  • Espace médullaire
    • Remplacement ou envahissement
  • Cellule-souche et progéniteurs (CFU-E)
    • Aplasie ou hypoplasie
  1. Défaut de stimulation érythropoïétique
    - Maladies rénales
    - Maladies inflammatoires
    - Maladies endocriniennes
    - Le rôle du fer
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163
Q

Anémies par défaut de prolifération: Classification
- Défaut de stimulation érythropoïétique

A
  1. Atteinte primitive de la moelle
    - Espace médullaire
    • Remplacement ou envahissement
      - Cellule-souche et progéniteurs (CFU-E)
    • Aplasie ou hypoplasie
  2. Défaut de stimulation érythropoïétique
    - Maladies rénales
    - Maladies inflammatoires
    - Maladies endocriniennes
    - Le rôle du fer
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164
Q

Anémies par défaut de prolifération: Classification
- Défaut de stimulation érythropoïétique: causes possibles

A
  1. Atteinte primitive de la moelle
    - Espace médullaire
    • Remplacement ou envahissement
      - Cellule-souche et progéniteurs (CFU-E)
    • Aplasie ou hypoplasie
  2. Défaut de stimulation érythropoïétique
    - Maladies rénales
    - Maladies inflammatoires
    - Maladies endocriniennes
    - Le rôle du fer
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165
Q

Déficience de la cellule-souche: l’aplasie médullaire
- les aplasies sélectives

A
  • Dans ces cas, la lignée érythroblastique est la seule à disparaître de la moelle qui semble normale par ailleurs.
  • Il s’agit de situations TRÈS RARES qui peuvent être :
    • Congénitales
    • Acquises
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166
Q

Déficience de la cellule-souche: l’aplasie médullaire
- les aplasies sélectives

A
  • Dans ces cas, la lignée érythroblastique est la seule à disparaître de la moelle qui semble normale par ailleurs.
  • Il s’agit de situations TRÈS RARES qui peuvent être :
    • Congénitales
    • Acquises
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Q

Déficience de la cellule-souche: Érythroblastopénies
- synonyme

A

Aplasies sélectives

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Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives - Fréquence

A
  • Dans ces cas, la lignée érythroblastique est la seule à disparaître de la moelle qui semble normale par ailleurs.
  • Il s’agit de situations TRÈS RARES qui peuvent être :
    • Congénitales
    • Acquises
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169
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type congénitales

A
  • Congénitales, comme c’est le cas dans l’anémie de Blackfan-Diamond, une maladie transmise selon le mode autosome dominant avec pénétrance variable.
  • Cette maladie très rare est habituellement diagnostiquée durant l’enfance. Elle est souvent améliorée par l’administration de corticostéroïdes.
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170
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type congénitales: exemple

A
  • Congénitales, comme c’est le cas dans l’anémie de Blackfan-Diamond, une maladie transmise selon le mode autosome dominant avec pénétrance variable.
  • Cette maladie très rare est habituellement diagnostiquée durant l’enfance.
  • Elle est souvent améliorée par l’administration de corticostéroïdes.
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171
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type congénitales: fréquence

A
  • Congénitales, comme c’est le cas dans l’anémie de Blackfan-Diamond, une maladie transmise selon le mode autosome dominant avec pénétrance variable.
  • Cette maladie très rare est habituellement diagnostiquée durant l’enfance. Elle est souvent améliorée par l’administration de corticostéroïdes.
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172
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type congénitales: diagnostiquées quand?

A
  • Congénitales, comme c’est le cas dans l’anémie de Blackfan-Diamond, une maladie transmise selon le mode autosome dominant avec pénétrance variable.
  • Cette maladie très rare est habituellement diagnostiquée durant l’enfance.
  • Elle est souvent améliorée par l’administration de corticostéroïdes.
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173
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type congénitales: traitement?

A
  • Congénitales, comme c’est le cas dans l’anémie de Blackfan-Diamond, une maladie transmise selon le mode autosome dominant avec pénétrance variable.
  • Cette maladie très rare est habituellement diagnostiquée durant l’enfance.
  • Elle est souvent améliorée par l’administration de corticostéroïdes.
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174
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type acquises

A
  • Acquises, comme dans l’érythroblastopénie auto-immune, parfois associée à la présence d’un thymome ou d’une leucémie lymphoïde chronique.
  • Une érythroblastopénie acquise peut également survenir à la suite d’une infection par le Parvovirus B19, pour lequel les progéniteurs (CFU-E) et précurseurs (érythroblastes) de l’érythropoïèse sont dotés de récepteurs spécifiques.
  • La liaison du virus à ce récepteur entraîne habituellement une suppression sélective et transitoire de l’érythropoïèse.
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175
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type acquises: exemples de causes

A
  • Acquises, comme dans l’érythroblastopénie auto-immune, parfois associée à la présence d’un thymome ou d’une leucémie lymphoïde chronique.
  • Une érythroblastopénie acquise peut également survenir à la suite d’une infection par le Parvovirus B19, pour lequel les progéniteurs (CFU-E) et précurseurs (érythroblastes) de l’érythropoïèse sont dotés de récepteurs spécifiques.
  • La liaison du virus à ce récepteur entraîne habituellement une suppression sélective et transitoire de l’érythropoïèse.
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176
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type acquises: parfois associée à quoi?

A
  • Acquises, comme dans l’érythroblastopénie auto-immune, parfois associée à la présence d’un thymome ou d’une leucémie lymphoïde chronique.
  • Une érythroblastopénie acquise peut également survenir à la suite d’une infection par le Parvovirus B19, pour lequel les progéniteurs (CFU-E) et précurseurs (érythroblastes) de l’érythropoïèse sont dotés de récepteurs spécifiques.
  • La liaison du virus à ce récepteur entraîne habituellement une suppression sélective et transitoire de l’érythropoïèse.
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177
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type acquises: causes possibles

A
  • Acquises, comme dans l’érythroblastopénie auto-immune, parfois associée à la présence d’un thymome ou d’une leucémie lymphoïde chronique.
  • Une érythroblastopénie acquise peut également survenir à la suite d’une infection par le Parvovirus B19, pour lequel les progéniteurs (CFU-E) et précurseurs (érythroblastes) de l’érythropoïèse sont dotés de récepteurs spécifiques.
  • La liaison du virus à ce récepteur entraîne habituellement une suppression sélective et transitoire de l’érythropoïèse.
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178
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies sélectives
- Type acquises causées par Parvovirus B19: physiopatho

A
  • Acquises, comme dans l’érythroblastopénie auto-immune, parfois associée à la présence d’un thymome ou d’une leucémie lymphoïde chronique.
  • Une érythroblastopénie acquise peut également survenir à la suite d’une infection par le Parvovirus B19, pour lequel les progéniteurs (CFU-E) et précurseurs (érythroblastes) de l’érythropoïèse sont dotés de récepteurs spécifiques.
  • La liaison du virus à ce récepteur entraîne habituellement une suppression sélective et transitoire de l’érythropoïèse.
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179
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- synonyme

A
  • «anémie aplasique»
  • ou «aplasie médullaire»
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180
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales

A
  • Ici, ce sont les trois lignées hématopoïétiques (érythroblastique, granulocytaire et mégacaryocytaire) qui disparaissent plus ou moins complètement de l’espace médullaire, témoignant d’une déficience de la cellule-souche multipotentielle myéloïde.
  • Dans le sang périphérique, la maladie se manifeste non seulement par une anémie, mais par une pancytopénie (diminution simultanée du nombre des érythrocytes, des leucocytes et des plaquettes).
  • Comme les précédentes, ces aplasies ou hypoplasies peuvent être :
      1. Congénitales
      1. Acquises
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181
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- c’est quoi?

A
  • Ici, ce sont les trois lignées hématopoïétiques (érythroblastique, granulocytaire et mégacaryocytaire) qui disparaissent plus ou moins complètement de l’espace médullaire, témoignant d’une déficience de la cellule-souche multipotentielle myéloïde.
  • Dans le sang périphérique, la maladie se manifeste non seulement par une anémie, mais par une pancytopénie (diminution simultanée du nombre des érythrocytes, des leucocytes et des plaquettes).
  • Comme les précédentes, ces aplasies ou hypoplasies peuvent être :
      1. Congénitales
      1. Acquises
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182
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- comment ça se manifeste au niveau du sanguin?

A
  • Ici, ce sont les trois lignées hématopoïétiques (érythroblastique, granulocytaire et mégacaryocytaire) qui disparaissent plus ou moins complètement de l’espace médullaire, témoignant d’une déficience de la cellule-souche multipotentielle myéloïde.
  • Dans le sang périphérique, la maladie se manifeste non seulement par une anémie, mais par une pancytopénie (diminution simultanée du nombre des érythrocytes, des leucocytes et des plaquettes).
  • Comme les précédentes, ces aplasies ou hypoplasies peuvent être :
      1. Congénitales
      1. Acquises
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183
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- types

A
  • Ici, ce sont les trois lignées hématopoïétiques (érythroblastique, granulocytaire et mégacaryocytaire) qui disparaissent plus ou moins complètement de l’espace médullaire, témoignant d’une déficience de la cellule-souche multipotentielle myéloïde.
  • Dans le sang périphérique, la maladie se manifeste non seulement par une anémie, mais par une pancytopénie (diminution simultanée du nombre des érythrocytes, des leucocytes et des plaquettes).
  • Comme les précédentes, ces aplasies ou hypoplasies peuvent être :
      1. Congénitales
      1. Acquises
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184
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Congénitales

A
  • Congénitales : le meilleur exemple connu étant la maladie de Fanconi, une aplasie médullaire observée chez le nourrisson et parfois associée à des anomalies de la formation osseuse (absence de radius, par exemple).
  • Une forme frustre de la maladie de Fanconi peut parfois être diagnostiquée à l’âge adulte seulement.
  • Là encore, il s’agit d’une maladie très rare.
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185
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Congénitales: causes possibles

A
  • Congénitales : le meilleur exemple connu étant la maladie de Fanconi, une aplasie médullaire observée chez le nourrisson et parfois associée à des anomalies de la formation osseuse (absence de radius, par exemple).
  • Une forme frustre de la maladie de Fanconi peut parfois être diagnostiquée à l’âge adulte seulement.
  • Là encore, il s’agit d’une maladie très rare.
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186
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Congénitales: quand est-ce diagnostiqué?

A
  • Congénitales : le meilleur exemple connu étant la maladie de Fanconi, une aplasie médullaire observée chez le nourrisson et parfois associée à des anomalies de la formation osseuse (absence de radius, par exemple).
  • Une forme frustre de la maladie de Fanconi peut parfois être diagnostiquée à l’âge adulte seulement.
  • Là encore, il s’agit d’une maladie très rare.
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187
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Congénitales: fréquence

A
  • Congénitales : le meilleur exemple connu étant la maladie de Fanconi, une aplasie médullaire observée chez le nourrisson et parfois associée à des anomalies de la formation osseuse (absence de radius, par exemple).
  • Une forme frustre de la maladie de Fanconi peut parfois être diagnostiquée à l’âge adulte seulement.
  • Là encore, il s’agit d’une maladie très rare.
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188
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Acquises

A
  • Acquises : ce sont les formes observées le plus souvent bien que leur prévalence ne dépasse guère 4 à 5 cas par million de population par année en Amérique du nord.
  • Néanmoins, comme cette maladie au pronostic redoutable peut être maintenant traitée avec succès dans une proportion importante de cas, il importe d’en connaître les principales caractéristiques.
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189
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Acquises: fréquence

A
  • Acquises : ce sont les formes observées le plus souvent bien que leur prévalence ne dépasse guère 4 à 5 cas par million de population par année en Amérique du nord.
  • Néanmoins, comme cette maladie au pronostic redoutable peut être maintenant traitée avec succès dans une proportion importante de cas, il importe d’en connaître les principales caractéristiques.
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190
Q

Déficience de la cellule-souche: Aplasies globales
- Acquises: pronostic

A
  • Acquises : ce sont les formes observées le plus souvent bien que leur prévalence ne dépasse guère 4 à 5 cas par million de population par année en Amérique du nord.
  • Néanmoins, comme cette maladie au pronostic redoutable peut être maintenant traitée avec succès dans une proportion importante de cas, il importe d’en connaître les principales caractéristiques.
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191
Q

Déficience de la cellule-souche: Nommez les étiologies possibles

A
  1. Agents toxiques
  2. Médicaments
  3. Infections virales
  4. Idiopathiques
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Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Agents toxiques

A
  • Agents toxiques: l’exposition à certaines SUBSTANCES CHIMIQUES, comme les dérivés du benzène (solvants domestiques type Varsol) ou de l’arsenic ainsi que les insecticides comme le Chlordane, le DDT et le malathion, a été associée de façon régulière au développement d’aplasies médullaires.
  • De la même manière, les RADIATIONS IONISANTES (rayons X, gamma, bêta et neutrons) sont reconnues capables de produire des aplasies en fonction de la dose reçue (pensez à Tchernobyl!)
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193
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Agents toxiques: nommez les agents toxiques qui peuvent être en cause

A
  • Agents toxiques: l’exposition à certaines SUBSTANCES CHIMIQUES, comme les dérivés du benzène (solvants domestiques type Varsol) ou de l’arsenic ainsi que les insecticides comme le Chlordane, le DDT et le malathion, a été associée de façon régulière au développement d’aplasies médullaires.
  • De la même manière, les RADIATIONS IONISANTES (rayons X, gamma, bêta et neutrons) sont reconnues capables de produire des aplasies en fonction de la dose reçue (pensez à Tchernobyl!)
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194
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Agents toxiques: nommez les substances chimiques possibles

A
  • Agents toxiques: l’exposition à certaines SUBSTANCES CHIMIQUES, comme les dérivés du benzène (solvants domestiques type Varsol) ou de l’arsenic ainsi que les insecticides comme le Chlordane, le DDT et le malathion, a été associée de façon régulière au développement d’aplasies médullaires.
  • De la même manière, les RADIATIONS IONISANTES (rayons X, gamma, bêta et neutrons) sont reconnues capables de produire des aplasies en fonction de la dose reçue (pensez à Tchernobyl!)
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195
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Agents toxiques: Radiations ionisantes - causent quoi?

A
  • Agents toxiques: l’exposition à certaines SUBSTANCES CHIMIQUES, comme les dérivés du benzène (solvants domestiques type Varsol) ou de l’arsenic ainsi que les insecticides comme le Chlordane, le DDT et le malathion, a été associée de façon régulière au développement d’aplasies médullaires.
  • De la même manière, les RADIATIONS IONISANTES (rayons X, gamma, bêta et neutrons) sont reconnues capables de produire des aplasies en fonction de la dose reçue (pensez à Tchernobyl!)
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196
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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197
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments: classes

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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198
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments: ceux dont l’effet est relié à la dose

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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199
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments: ceux dont l’effet est relié à la dose - nommez-les

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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200
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments: ceux dont l’effet est imprévisible

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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201
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments: ceux dont l’effet est imprévisible - nommez-les

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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202
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Médicaments: ceux dont l’effet est imprévisible - physiopatho

A
  • Médicaments : on distingue d’abord ceux dont l’effet est généralement prévisible et lié à la dose.
  • Il s’agit principalement des médicaments utilisés en chimiothérapie du cancer, comme les alkylants et les antimétabolites (cyclophosphamide, méthotrexate, etc.).
  • Il y a ensuite tous ceux dont l’effet est imprévisible et résulte d’une idiosyncrasie.
  • Les plus fréquemment cités sont le chloramphénicol, certains antithyroïdiens de synthèse, les anticonvulsivants, les sulfas et au total près de 150 autres médicaments courants au sujet desquels une association possible avec l’apparition d’une aplasie médullaire a été rapportée dans la littérature.
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203
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Infections virales

A
  • Infections virales : des aplasies médullaires graves ont été rapportées au décours d’hépatites virales, de mononucléoses infectieuses (virus d’Epstein Barr) ou de grippes banales.
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204
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Infections virales

A
  • Infections virales : des aplasies médullaires graves ont été rapportées au décours d’hépatites virales, de mononucléoses infectieuses (virus d’Epstein Barr) ou de grippes banales.
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205
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Infections virales: exemples

A
  • Infections virales : des aplasies médullaires graves ont été rapportées au décours d’hépatites virales, de mononucléoses infectieuses (virus d’Epstein Barr) ou de grippes banales.
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206
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Idiopathique

A
  • Idiopathiques : dans plus de la moitié des cas rapportés, aucune des causes énumérées ci-dessus n’a pu être identifiée ni même sérieusement soupçonnée.
  • On croit de plus en plus, sur la foi de nombreuses observations cliniques, que l’aplasie résulte dans ces cas d’un phénomène auto-immun où un clone anormal de lymphocytes T autoréactifs s’attaquerait à la cellule souche ou aux progéniteurs très immatures de l’hématopoïèse.
  • Dans certains cas, le facteur déclenchant pourrait être une infection virale passée cliniquement inaperçue.
  • Malgré plusieurs efforts déployés en ce sens, il n’existe encore aucun test de laboratoire courant qui permette d’identifier un tel mécanisme avec certitude.
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207
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Idiopathique: fréquence

A
  • Idiopathiques : dans plus de la moitié des cas rapportés, aucune des causes énumérées ci-dessus n’a pu être identifiée ni même sérieusement soupçonnée.
  • On croit de plus en plus, sur la foi de nombreuses observations cliniques, que l’aplasie résulte dans ces cas d’un phénomène auto-immun où un clone anormal de lymphocytes T autoréactifs s’attaquerait à la cellule souche ou aux progéniteurs très immatures de l’hématopoïèse.
  • Dans certains cas, le facteur déclenchant pourrait être une infection virale passée cliniquement inaperçue.
  • Malgré plusieurs efforts déployés en ce sens, il n’existe encore aucun test de laboratoire courant qui permette d’identifier un tel mécanisme avec certitude.
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208
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Idiopathique: c’est quoi?

A
  • Idiopathiques : dans plus de la moitié des cas rapportés, aucune des causes énumérées ci-dessus n’a pu être identifiée ni même sérieusement soupçonnée.
  • On croit de plus en plus, sur la foi de nombreuses observations cliniques, que l’aplasie résulte dans ces cas d’un phénomène auto-immun où un clone anormal de lymphocytes T autoréactifs s’attaquerait à la cellule souche ou aux progéniteurs très immatures de l’hématopoïèse.
  • Dans certains cas, le facteur déclenchant pourrait être une infection virale passée cliniquement inaperçue.
  • Malgré plusieurs efforts déployés en ce sens, il n’existe encore aucun test de laboratoire courant qui permette d’identifier un tel mécanisme avec certitude.
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209
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Idiopathique: physiopatho

A
  • Idiopathiques : dans plus de la moitié des cas rapportés, aucune des causes énumérées ci-dessus n’a pu être identifiée ni même sérieusement soupçonnée.
  • On croit de plus en plus, sur la foi de nombreuses observations cliniques, que l’aplasie résulte dans ces cas d’un phénomène auto-immun où un clone anormal de lymphocytes T autoréactifs s’attaquerait à la cellule souche ou aux progéniteurs très immatures de l’hématopoïèse.
  • Dans certains cas, le facteur déclenchant pourrait être une infection virale passée cliniquement inaperçue.
  • Malgré plusieurs efforts déployés en ce sens, il n’existe encore aucun test de laboratoire courant qui permette d’identifier un tel mécanisme avec certitude.
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210
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Idiopathique: facteur déclencheur

A
  • Idiopathiques : dans plus de la moitié des cas rapportés, aucune des causes énumérées ci-dessus n’a pu être identifiée ni même sérieusement soupçonnée.
  • On croit de plus en plus, sur la foi de nombreuses observations cliniques, que l’aplasie résulte dans ces cas d’un phénomène auto-immun où un clone anormal de lymphocytes T autoréactifs s’attaquerait à la cellule souche ou aux progéniteurs très immatures de l’hématopoïèse.
  • Dans certains cas, le facteur déclenchant pourrait être une infection virale passée cliniquement inaperçue.
  • Malgré plusieurs efforts déployés en ce sens, il n’existe encore aucun test de laboratoire courant qui permette d’identifier un tel mécanisme avec certitude.
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211
Q

Déficience de la cellule-souche: Étiologie
- Idiopathique: test de labo pour le dx

A
  • Idiopathiques : dans plus de la moitié des cas rapportés, aucune des causes énumérées ci-dessus n’a pu être identifiée ni même sérieusement soupçonnée.
  • On croit de plus en plus, sur la foi de nombreuses observations cliniques, que l’aplasie résulte dans ces cas d’un phénomène auto-immun où un clone anormal de lymphocytes T autoréactifs s’attaquerait à la cellule souche ou aux progéniteurs très immatures de l’hématopoïèse.
  • Dans certains cas, le facteur déclenchant pourrait être une infection virale passée cliniquement inaperçue.
  • Malgré plusieurs efforts déployés en ce sens, il n’existe encore aucun test de laboratoire courant qui permette d’identifier un tel mécanisme avec certitude.
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212
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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213
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- à quelle vitesse apparaissent les sx?

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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214
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- les sx sont reliés à quoi?

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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215
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- résultats à la prise de sang

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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216
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- prise de sang: anémie

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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217
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- prise de sang: neutropénie

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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218
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- comment se manifeste la neutropénie?

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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219
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- prise de sang: thrombopénie

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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220
Q

Déficience de la cellule-souche: Présentation clinique
- prise de sang: thrombopénie - se manifeste comment?

A
  • Les symptômes et signes de la maladie apparaissent presque toujours de façon insidieuse.
  • Ils sont directement reliés à la diminution graduelle du nombre des cellules sanguines circulantes, aboutissant de façon successive ou simultanée à :
    • une anémie (symptômes et signes déjà décrits)
    • une neutropénie, se manifestant principalement par des infections (voir le chapitre de ce cahier sur les neutropénies)
    • une thrombocytopénie, manifestée par des hémorragies anormales (voir le cahier sur les maladies de l’hémostase).
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221
Q

Déficience de la cellule-souche: Pronostic

A
  • Lorsque l’aplasie est sévère et non traitée, près de 80% des malades risquent de mourir éventuellement d’infection ou d’hémorragie dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.
  • Chez les autres, une rémission spontanée, partielle ou complète, peut être espérée.
  • Malheureusement, il est impossible de prédire avec exactitude l’évolution dans un cas particulier.
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222
Q

Déficience de la cellule-souche: Pronostic
- si aplasie est sévère

A
  • Lorsque l’aplasie est sévère et non traitée, près de 80% des malades risquent de mourir éventuellement d’infection ou d’hémorragie dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.
  • Chez les autres, une rémission spontanée, partielle ou complète, peut être espérée.
  • Malheureusement, il est impossible de prédire avec exactitude l’évolution dans un cas particulier.
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223
Q

Déficience de la cellule-souche: Pronostic
- si aplasie est pas sévère

A
  • Lorsque l’aplasie est sévère et non traitée, près de 80% des malades risquent de mourir éventuellement d’infection ou d’hémorragie dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.
  • Chez les autres, une rémission spontanée, partielle ou complète, peut être espérée.
  • Malheureusement, il est impossible de prédire avec exactitude l’évolution dans un cas particulier.
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224
Q

Déficience de la cellule-souche: Pronostic
- prédire évolution?

A
  • Lorsque l’aplasie est sévère et non traitée, près de 80% des malades risquent de mourir éventuellement d’infection ou d’hémorragie dans les 12 mois qui suivent le diagnostic.
  • Chez les autres, une rémission spontanée, partielle ou complète, peut être espérée.
  • Malheureusement, il est impossible de prédire avec exactitude l’évolution dans un cas particulier.
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225
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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226
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement - nommez les principales mesures

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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227
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- retrait de médicament

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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228
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- traitement de support

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- traitement de support: nommez les éléments

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Déficience de la cellule-souche: Traitement
- quoi faire si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait du médicament?

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Déficience de la cellule-souche: Traitement
- traitement immunosuppresseur

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- immunosuppresseur: le décrire

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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233
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- immunosuppresseur: efficacité

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- greffe de moelle osseuse

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- greffe de moelle osseuse: type

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- allogreffe de moelle osseuse: peut être envisagée d’emblée dans quelle situation?

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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237
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- allogreffe de moelle osseuse: donneur

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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238
Q

Déficience de la cellule-souche: Traitement
- allogreffe de moelle osseuse: de quoi dépend la décision de procéder à une greffe?

A

Les principales mesures qui doivent être appliquées sont :

  • LE RETRAIT IMMÉDIAT DE TOUT MÉDICAMENT, MÊME ANODIN EN APPARENCE.
  • Le traitement de support sous forme d’isolement de protection, d’antibiothérapie à large spectre, ainsi que de transfusions d’érythrocytes et de plaquettes au besoin.
  • Si l’aplasie ne se corrige pas spontanément après le retrait de tout médicament jugé potentiellement nocif, on préconise alors un traitement immunosuppresseur à base de cyclosporine et de sérum anti-lymphocytaire (associé ou non à un facteur de croissance hématopoïétique appelé eltrombopag). Selon les résultats d’études publiées, cette forme de traitement peut conduire à une rémission partielle ou complète dans à 60% à 90% des cas d’aplasie médullaire globale.
  • Une allogreffe de moelle osseuse peut être envisagée d’emblée si le malade est âgé de moins de 40 ans et s’il possède dans sa fratrie un donneur compatible. La recherche d’un tel donneur dans la fratrie doit donc être entreprise très tôt après le diagnostic. La décision de procéder à une greffe dépendra de la sévérité de l’aplasie et de l’évaluation soigneuse du rapport risque/bénéfice de cette forme de traitement dans chaque cas.
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239
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Nommez les causes possibles

A
  1. Maladies rénales
  2. Maladies inflammatoires chroniques
  3. Maladies endocriniennes
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240
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales - fréquence de l’anémie associée

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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242
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales
- débit de filtration glomérulaire

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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243
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales
- cause de l’anémie

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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244
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales
- niveau / sévérité de l’anémie

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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245
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales
- traitement de ce type d’anémie

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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246
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies rénales
- traitement de l’anémie: médicament

A
  • Une atteinte suffisamment importante de la fonction rénale (débit de filtration glomérulaire < 35 ml/minute), quelle qu’en soit la cause, s’accompagne presque toujours d’une anémie due à l’insuffisance de production/secrétion d’érythropoïétine par les cellules juxtaglomérulaires rénales.
  • L’observation d’une anémie sévère (Hb de 60 ou 70 g/L) et chronique associée à une diminution importante des taux d’érythropoïétine circulante était jusqu’à récemment monnaie courante chez les patients qui fréquentent les unités d’hémodialyse.
  • Le traitement de cette anémie est d’abord celui de la maladie causale lorsque possible, pouvant aller jusqu’à la greffe rénale.
  • L’administration parentérale d’érythropoïétine humaine biosynthétique (EprexMC ou AranespMC), est par ailleurs très efficace pour corriger ce type d’anémie chez les insuffisants rénaux .
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247
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques

A
  • Les états inflammatoires associés à certaines infections ou maladies chroniques (tuberculose, arthrite rhumatoïde, artérite temporale, polymyalgia rhumatica) de même qu’à certains cancers (lymphomes, hypernéphromes) s’accompagnent presque toujours d’une anémie non-régénérative d’intensité modérée (90-100 g/L) et de caractère normochromenormocytaire.
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248
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- fréquence de l’anémie

A
  • Les états inflammatoires associés à certaines infections ou maladies chroniques (tuberculose, arthrite rhumatoïde, artérite temporale, polymyalgia rhumatica) de même qu’à certains cancers (lymphomes, hypernéphromes) s’accompagnent presque toujours d’une anémie non-régénérative d’intensité modérée (90-100 g/L) et de caractère normochromenormocytaire.
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Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- nommez des exemples de la maladies inflammatoire chroniques

A
  • Les états inflammatoires associés à certaines infections ou maladies chroniques (tuberculose, arthrite rhumatoïde, artérite temporale, polymyalgia rhumatica) de même qu’à certains cancers (lymphomes, hypernéphromes) s’accompagnent presque toujours d’une anémie non-régénérative d’intensité modérée (90-100 g/L) et de caractère normochromenormocytaire.
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Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- morphologie de l’anémie

A
  • Les états inflammatoires associés à certaines infections ou maladies chroniques (tuberculose, arthrite rhumatoïde, artérite temporale, polymyalgia rhumatica) de même qu’à certains cancers (lymphomes, hypernéphromes) s’accompagnent presque toujours d’une anémie non-régénérative d’intensité modérée (90-100 g/L) et de caractère normochromenormocytaire.
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251
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- anémie est regénérative ou non?

A
  • Les états inflammatoires associés à certaines infections ou maladies chroniques (tuberculose, arthrite rhumatoïde, artérite temporale, polymyalgia rhumatica) de même qu’à certains cancers (lymphomes, hypernéphromes) s’accompagnent presque toujours d’une anémie non-régénérative d’intensité modérée (90-100 g/L) et de caractère normochromenormocytaire.
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252
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- intensité de l’anémie

A
  • Les états inflammatoires associés à certaines infections ou maladies chroniques (tuberculose, arthrite rhumatoïde, artérite temporale, polymyalgia rhumatica) de même qu’à certains cancers (lymphomes, hypernéphromes) s’accompagnent presque toujours d’une anémie non-régénérative d’intensité modérée (90-100 g/L) et de caractère normochromenormocytaire.
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253
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques

A
  • Ces maladies ont pour dénominateur commun la production et la sécrétion en grande quantité par les macrophages “activés” de certaines cytokines dont l’interleukine-1, l’interleukine-6, le TNF (tumor necrosis factor) et l’interféron-gamma.
  • Ces médiateurs inflammatoires possèdent de multiples effets biologiques dont le mieux connu est celui de stimuler la synthèse hépatique du fibrinogène, entraînant presque invariablement une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes.
  • Parmi leurs autres effets, certains ont une influence directe sur l’érythropoïèse, dont :
    • 1) une diminution légère mais significative de la durée de vie des érythrocytes,
    • 2) une diminution de la sensibilité des CFU-E médullaires à l’érythropoïétine,
    • 3) le maintien d’un taux anormalement faible d’érythropoïétine circulante pour le degré d’anémie,
    • et 4) une inhibition du recyclage normal du fer pour l’érythropoïèse (voir la section suivante).
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254
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- dénominateur commun entre les maladies inflammatoires chroniques

A
  • Ces maladies ont pour dénominateur commun la production et la sécrétion en grande quantité par les macrophages “activés” de certaines cytokines dont l’interleukine-1, l’interleukine-6, le TNF (tumor necrosis factor) et l’interféron-gamma.
  • Ces médiateurs inflammatoires possèdent de multiples effets biologiques dont le mieux connu est celui de stimuler la synthèse hépatique du fibrinogène, entraînant presque invariablement une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes.
  • Parmi leurs autres effets, certains ont une influence directe sur l’érythropoïèse, dont :
    • 1) une diminution légère mais significative de la durée de vie des érythrocytes,
    • 2) une diminution de la sensibilité des CFU-E médullaires à l’érythropoïétine,
    • 3) le maintien d’un taux anormalement faible d’érythropoïétine circulante pour le degré d’anémie,
    • et 4) une inhibition du recyclage normal du fer pour l’érythropoïèse (voir la section suivante).
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255
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- rôles / effets des médiateurs inflammatoires

A
  • Ces maladies ont pour dénominateur commun la production et la sécrétion en grande quantité par les macrophages “activés” de certaines cytokines dont l’interleukine-1, l’interleukine-6, le TNF (tumor necrosis factor) et l’interféron-gamma.
  • Ces médiateurs inflammatoires possèdent de multiples effets biologiques dont le mieux connu est celui de stimuler la synthèse hépatique du fibrinogène, entraînant presque invariablement une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes.
  • Parmi leurs autres effets, certains ont une influence directe sur l’érythropoïèse, dont :
    • 1) une diminution légère mais significative de la durée de vie des érythrocytes,
    • 2) une diminution de la sensibilité des CFU-E médullaires à l’érythropoïétine,
    • 3) le maintien d’un taux anormalement faible d’érythropoïétine circulante pour le degré d’anémie,
    • et 4) une inhibition du recyclage normal du fer pour l’érythropoïèse (voir la section suivante).
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Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- physiopatho de l’anémie associée

A
  • Ces maladies ont pour dénominateur commun la production et la sécrétion en grande quantité par les macrophages “activés” de certaines cytokines dont l’interleukine-1, l’interleukine-6, le TNF (tumor necrosis factor) et l’interféron-gamma.
  • Ces médiateurs inflammatoires possèdent de multiples effets biologiques dont le mieux connu est celui de stimuler la synthèse hépatique du fibrinogène, entraînant presque invariablement une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes.
  • Parmi leurs autres effets, certains ont une influence directe sur l’érythropoïèse, dont :
    • 1) une diminution légère mais significative de la durée de vie des érythrocytes,
    • 2) une diminution de la sensibilité des CFU-E médullaires à l’érythropoïétine,
    • 3) le maintien d’un taux anormalement faible d’érythropoïétine circulante pour le degré d’anémie,
    • et 4) une inhibition du recyclage normal du fer pour l’érythropoïèse (voir la section suivante).
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Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- effets directs sur l’Epo

A
  • Ces maladies ont pour dénominateur commun la production et la sécrétion en grande quantité par les macrophages “activés” de certaines cytokines dont l’interleukine-1, l’interleukine-6, le TNF (tumor necrosis factor) et l’interféron-gamma.
  • Ces médiateurs inflammatoires possèdent de multiples effets biologiques dont le mieux connu est celui de stimuler la synthèse hépatique du fibrinogène, entraînant presque invariablement une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes.
  • Parmi leurs autres effets, certains ont une influence directe sur l’érythropoïèse, dont :
    • 1) une diminution légère mais significative de la durée de vie des érythrocytes,
    • 2) une diminution de la sensibilité des CFU-E médullaires à l’érythropoïétine,
    • 3) le maintien d’un taux anormalement faible d’érythropoïétine circulante pour le degré d’anémie,
    • et 4) une inhibition du recyclage normal du fer pour l’érythropoïèse (voir la section suivante).
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258
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques
- effets directs sur l’Epo: nommez-les

A
  • Ces maladies ont pour dénominateur commun la production et la sécrétion en grande quantité par les macrophages “activés” de certaines cytokines dont l’interleukine-1, l’interleukine-6, le TNF (tumor necrosis factor) et l’interféron-gamma.
  • Ces médiateurs inflammatoires possèdent de multiples effets biologiques dont le mieux connu est celui de stimuler la synthèse hépatique du fibrinogène, entraînant presque invariablement une élévation de la vitesse de sédimentation des érythrocytes.
  • Parmi leurs autres effets, certains ont une influence directe sur l’érythropoïèse, dont :
    • 1) une diminution légère mais significative de la durée de vie des érythrocytes,
    • 2) une diminution de la sensibilité des CFU-E médullaires à l’érythropoïétine,
    • 3) le maintien d’un taux anormalement faible d’érythropoïétine circulante pour le degré d’anémie,
    • et 4) une inhibition du recyclage normal du fer pour l’érythropoïèse (voir la section suivante).
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259
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques - traitement

A
  • Le traitement de la maladie causale doit être la première mesure à envisager pour la correction de ce type d’anémie.
  • Lorsque cela s’avère impossible et que le patient présente des symptômes suffisamment importants, il faut parfois recourir à la transfusion sanguine.
  • L’administration d’érythropoïétine synthétique aux doses recommandées dans l’insuffisance rénale est généralement peu efficace dans ce type d’anémie.
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260
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques - traitement: 1ère mesure?

A
  • Le traitement de la maladie causale doit être la première mesure à envisager pour la correction de ce type d’anémie.
  • Lorsque cela s’avère impossible et que le patient présente des symptômes suffisamment importants, il faut parfois recourir à la transfusion sanguine.
  • L’administration d’érythropoïétine synthétique aux doses recommandées dans l’insuffisance rénale est généralement peu efficace dans ce type d’anémie.
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261
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques - traitement: nommez-les

A
  • Le traitement de la maladie causale doit être la première mesure à envisager pour la correction de ce type d’anémie.
  • Lorsque cela s’avère impossible et que le patient présente des symptômes suffisamment importants, il faut parfois recourir à la transfusion sanguine.
  • L’administration d’érythropoïétine synthétique aux doses recommandées dans l’insuffisance rénale est généralement peu efficace dans ce type d’anémie.
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262
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques - traitement: transfusions sanguines

A
  • Le traitement de la maladie causale doit être la première mesure à envisager pour la correction de ce type d’anémie.
  • Lorsque cela s’avère impossible et que le patient présente des symptômes suffisamment importants, il faut parfois recourir à la transfusion sanguine.
  • L’administration d’érythropoïétine synthétique aux doses recommandées dans l’insuffisance rénale est généralement peu efficace dans ce type d’anémie.
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263
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies inflammatoires chroniques - traitement: Epo synthétique

A
  • Le traitement de la maladie causale doit être la première mesure à envisager pour la correction de ce type d’anémie.
  • Lorsque cela s’avère impossible et que le patient présente des symptômes suffisamment importants, il faut parfois recourir à la transfusion sanguine.
  • L’administration d’érythropoïétine synthétique aux doses recommandées dans l’insuffisance rénale est généralement peu efficace dans ce type d’anémie.
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264
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes

A
  • Plusieurs hormones endocrines, dont la testostérone, la thyroxine et l’hormone de croissance sont capables de moduler l’effet d’une quantité donnée d’érythropoïétine sur les progéniteurs BFU-E et CFU-E.
  • Il semble qu’à l’état physiologique ces hormones jouent un rôle complémentaire à celui de l’érythropoïétine elle-même.
  • À titre d’exemple, la différence observée entre les valeurs normales d’hémoglobine circulante chez l’homme et chez la femme serait due à l’existence d’un taux physiologiquement plus élevé de testostérone chez l’homme.
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Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- hormones endocrines qui ont un effet sur l’Epo

A
  • Plusieurs hormones endocrines, dont la testostérone, la thyroxine et l’hormone de croissance sont capables de moduler l’effet d’une quantité donnée d’érythropoïétine sur les progéniteurs BFU-E et CFU-E.
  • Il semble qu’à l’état physiologique ces hormones jouent un rôle complémentaire à celui de l’érythropoïétine elle-même.
  • À titre d’exemple, la différence observée entre les valeurs normales d’hémoglobine circulante chez l’homme et chez la femme serait due à l’existence d’un taux physiologiquement plus élevé de testostérone chez l’homme.
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266
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- leur importance

A
  • Plusieurs hormones endocrines, dont la testostérone, la thyroxine et l’hormone de croissance sont capables de moduler l’effet d’une quantité donnée d’érythropoïétine sur les progéniteurs BFU-E et CFU-E.
  • Il semble qu’à l’état physiologique ces hormones jouent un rôle complémentaire à celui de l’érythropoïétine elle-même.
  • À titre d’exemple, la différence observée entre les valeurs normales d’hémoglobine circulante chez l’homme et chez la femme serait due à l’existence d’un taux physiologiquement plus élevé de testostérone chez l’homme.
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267
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- lien avec Epo

A
  • Plusieurs hormones endocrines, dont la testostérone, la thyroxine et l’hormone de croissance sont capables de moduler l’effet d’une quantité donnée d’érythropoïétine sur les progéniteurs BFU-E et CFU-E.
  • Il semble qu’à l’état physiologique ces hormones jouent un rôle complémentaire à celui de l’érythropoïétine elle-même.
  • À titre d’exemple, la différence observée entre les valeurs normales d’hémoglobine circulante chez l’homme et chez la femme serait due à l’existence d’un taux physiologiquement plus élevé de testostérone chez l’homme.
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268
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- exemple

A
  • Plusieurs hormones endocrines, dont la testostérone, la thyroxine et l’hormone de croissance sont capables de moduler l’effet d’une quantité donnée d’érythropoïétine sur les progéniteurs BFU-E et CFU-E.
  • Il semble qu’à l’état physiologique ces hormones jouent un rôle complémentaire à celui de l’érythropoïétine elle-même.
  • À titre d’exemple, la différence observée entre les valeurs normales d’hémoglobine circulante chez l’homme et chez la femme serait due à l’existence d’un taux physiologiquement plus élevé de testostérone chez l’homme.
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269
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- degré d’anémie

A
  • On explique ainsi le fait que plusieurs maladies caractérisées par une insuffisance hormonale quelconque s’accompagnent d’un degré variable d’anémie.
  • Dans les déficiences isolées (thyroxine ou testostérone), on constate souvent une baisse de l’ordre de 10 à 30 g/L de la concentration d’hémoglobine circulante.
  • Dans les déficiences combinées, comme le panhypopituitarisme, la diminution du taux d’hémoglobine peut atteindre des valeurs allant jusqu’à 60 g/L.
270
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- degré d’anémie: quel type de maladies endocriennes amène une baisse modérée de l’Hb?

A
  • On explique ainsi le fait que plusieurs maladies caractérisées par une insuffisance hormonale quelconque s’accompagnent d’un degré variable d’anémie.
  • Dans les déficiences isolées (thyroxine ou testostérone), on constate souvent une baisse de l’ordre de 10 à 30 g/L de la concentration d’hémoglobine circulante.
  • Dans les déficiences combinées, comme le panhypopituitarisme, la diminution du taux d’hémoglobine peut atteindre des valeurs allant jusqu’à 60 g/L.
271
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- degré d’anémie: quel type de maladies endocriennes amènent une anémie sévère?

A
  • On explique ainsi le fait que plusieurs maladies caractérisées par une insuffisance hormonale quelconque s’accompagnent d’un degré variable d’anémie.
  • Dans les déficiences isolées (thyroxine ou testostérone), on constate souvent une baisse de l’ordre de 10 à 30 g/L de la concentration d’hémoglobine circulante.
  • Dans les déficiences combinées, comme le panhypopituitarisme, la diminution du taux d’hémoglobine peut atteindre des valeurs allant jusqu’à 60 g/L.
272
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Maladies endocriniennes
- traitement

A
  • Le traitement de ces anémies est essentiellement celui de la maladie causale; il consiste souvent en un remplacement par des préparations hormonales d’origine naturelle ou synthétique.
273
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Rôle particulier du fer

A
  • Mis à part son rôle prépondérant dans la synthèse de l’hème et donc dans la maturation du cytoplasme des érythroblastes, le fer, un peu à la manière décrite ci-dessus pour les hormones endocriniennes, est capable lui aussi de moduler la réponse des progéniteurs médullaires à l’érythropoïétine.
274
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Rôle particulier du fer
- expliquez

A
  • Mis à part son rôle prépondérant dans la synthèse de l’hème et donc dans la maturation du cytoplasme des érythroblastes, le fer, un peu à la manière décrite ci-dessus pour les hormones endocriniennes, est capable lui aussi de moduler la réponse des progéniteurs médullaires à l’érythropoïétine.
275
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Rôle particulier du fer
- lien avec érythropoïèse

A
  • Mis à part son rôle prépondérant dans la synthèse de l’hème et donc dans la maturation du cytoplasme des érythroblastes, le fer, un peu à la manière décrite ci-dessus pour les hormones endocriniennes, est capable lui aussi de moduler la réponse des progéniteurs médullaires à l’érythropoïétine.
276
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Rôle particulier du fer
- comment se manifeste la 1ère étape d’un état ferriprive?

A
  • Cet effet sur la prolifération des érythroblastes est le premier à disparaître lors de l’installation d’une carence en fer dans l’organisme, de sorte que la première étape d’un état ferriprive se manifeste toujours par le développement d’une anémie de type normochrome et normocytaire.
  • Cette anémie est parfois difficile à distinguer de celle qui peut survenir en association avec les maladies inflammatoires, où le recyclage normal du fer se trouve perturbé.
  • Comme nous le verrons au chapitre suivant, ce n’est que plus tard au cours de l’évolution de la carence en fer qu’apparaissent les signes morphologiques caractéristiques d’un véritable défaut de maturation, conduisant à l’anémie typiquement microcytaire et hypochrome des états ferriprives avancés.
277
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Rôle particulier du fer
- 1ère étape de l’état ferriprive: peut être difficile à différencier de quoi?

A
  • Cet effet sur la prolifération des érythroblastes est le premier à disparaître lors de l’installation d’une carence en fer dans l’organisme, de sorte que la première étape d’un état ferriprive se manifeste toujours par le développement d’une anémie de type normochrome et normocytaire.
  • Cette anémie est parfois difficile à distinguer de celle qui peut survenir en association avec les maladies inflammatoires, où le recyclage normal du fer se trouve perturbé.
  • Comme nous le verrons au chapitre suivant, ce n’est que plus tard au cours de l’évolution de la carence en fer qu’apparaissent les signes morphologiques caractéristiques d’un véritable défaut de maturation, conduisant à l’anémie typiquement microcytaire et hypochrome des états ferriprives avancés.
278
Q

Défaut de stimulation de la moelle: Rôle particulier du fer
- 1ère étape de l’état ferriprive: comment le distinguer de d’autres conditions?

A
  • Cet effet sur la prolifération des érythroblastes est le premier à disparaître lors de l’installation d’une carence en fer dans l’organisme, de sorte que la première étape d’un état ferriprive se manifeste toujours par le développement d’une anémie de type normochrome et normocytaire.
  • Cette anémie est parfois difficile à distinguer de celle qui peut survenir en association avec les maladies inflammatoires, où le recyclage normal du fer se trouve perturbé.
  • Comme nous le verrons au chapitre suivant, ce n’est que plus tard au cours de l’évolution de la carence en fer qu’apparaissent les signes morphologiques caractéristiques d’un véritable défaut de maturation, conduisant à l’anémie typiquement microcytaire et hypochrome des états ferriprives avancés.
279
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques

A
  • Dans ce groupe d’anémies à caractère NON-REGÉNÉRATIF, la réticulocytose est généralement égale ou inférieure à 100 x 10^9/l, signifiant une réponse inadéquate de la moelle osseuse à l’anémie.
  • La morphologie érythrocytaire fournit par contre des renseignements très utiles.
  • Lorsqu’il s’agit d’un défaut de la maturation du cytoplasme des érythroblastes, l’anémie prend un caractère MICROCYTAIRE ET HYPOCHROME, tandis que dans les défauts de maturation du noyau, l’anémie est de type MACROCYTAIRE.
280
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- anémie regénérative ou non?

A
  • Dans ce groupe d’anémies à caractère NON-REGÉNÉRATIF, la réticulocytose est généralement égale ou inférieure à 100 x 10^9/l, signifiant une réponse inadéquate de la moelle osseuse à l’anémie.
  • La morphologie érythrocytaire fournit par contre des renseignements très utiles.
  • Lorsqu’il s’agit d’un défaut de la maturation du cytoplasme des érythroblastes, l’anémie prend un caractère MICROCYTAIRE ET HYPOCHROME, tandis que dans les défauts de maturation du noyau, l’anémie est de type MACROCYTAIRE.
281
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- morphologie de l’anémie

A
  • Dans ce groupe d’anémies à caractère NON-REGÉNÉRATIF, la réticulocytose est généralement égale ou inférieure à 100 x 10^9/l, signifiant une réponse inadéquate de la moelle osseuse à l’anémie.
  • La morphologie érythrocytaire fournit par contre des renseignements très utiles.
  • Lorsqu’il s’agit d’un défaut de la maturation du cytoplasme des érythroblastes, l’anémie prend un caractère MICROCYTAIRE ET HYPOCHROME, tandis que dans les défauts de maturation du noyau, l’anémie est de type MACROCYTAIRE.
282
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- distinguez les causes microcytaires vs macrocytaires

A
  • Dans ce groupe d’anémies à caractère NON-REGÉNÉRATIF, la réticulocytose est généralement égale ou inférieure à 100 x 10^9/l, signifiant une réponse inadéquate de la moelle osseuse à l’anémie.
  • La morphologie érythrocytaire fournit par contre des renseignements très utiles.
  • Lorsqu’il s’agit d’un défaut de la maturation du cytoplasme des érythroblastes, l’anémie prend un caractère MICROCYTAIRE ET HYPOCHROME, tandis que dans les défauts de maturation du noyau, l’anémie est de type MACROCYTAIRE.
283
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- décrire la cellularité de la moelle

A
  • Dans ces anémies, la moelle osseuse montre un degré de cellularité normal ou même souvent augmenté, puisque la maturation défectueuse conduit à une accumulation exagérée de cellules dont une partie finit par être détruite sur place (érythropoïèse inefficace).
  • Dans les cas de défaut de maturation nucléaire, les érythroblastes prennent un aspect morphologique caractéristique que l’on décrit comme mégaloblastique.
284
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- pourquoi le degré de cellularité est normal?

A
  • Dans ces anémies, la moelle osseuse montre un degré de cellularité normal ou même souvent augmenté, puisque la maturation défectueuse conduit à une accumulation exagérée de cellules dont une partie finit par être détruite sur place (érythropoïèse inefficace).
  • Dans les cas de défaut de maturation nucléaire, les érythroblastes prennent un aspect morphologique caractéristique que l’on décrit comme mégaloblastique.
285
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- décrire la moprhologie

A
  • Dans ces anémies, la moelle osseuse montre un degré de cellularité normal ou même souvent augmenté, puisque la maturation défectueuse conduit à une accumulation exagérée de cellules dont une partie finit par être détruite sur place (érythropoïèse inefficace).
  • Dans les cas de défaut de maturation nucléaire, les érythroblastes prennent un aspect morphologique caractéristique que l’on décrit comme mégaloblastique.
286
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- morphologie: mégaloblastique

A
  • Dans ces anémies, la moelle osseuse montre un degré de cellularité normal ou même souvent augmenté, puisque la maturation défectueuse conduit à une accumulation exagérée de cellules dont une partie finit par être détruite sur place (érythropoïèse inefficace).
  • Dans les cas de défaut de maturation nucléaire, les érythroblastes prennent un aspect morphologique caractéristique que l’on décrit comme mégaloblastique.
287
Q

Anémies par défaut de maturation: Impact sur indicateurs biologiques

A
  • La destruction intramédullaire de ces mégaloblastes s’accompagne généralement d’une élévation importante de la LDH du sérum.
  • Elle peut aussi se manifester par une légère augmentation du taux de la bilirubine indirecte résultant de la libération et de la dégradation d’une certaine quantité d’hémoglobine dans la moelle osseuse.
288
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- effets sur LDH

A
  • La destruction intramédullaire de ces mégaloblastes s’accompagne généralement d’une élévation importante de la LDH du sérum.
  • Elle peut aussi se manifester par une légère augmentation du taux de la bilirubine indirecte résultant de la libération et de la dégradation d’une certaine quantité d’hémoglobine dans la moelle osseuse.
289
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- effets sur bilirubine

A
  • La destruction intramédullaire de ces mégaloblastes s’accompagne généralement d’une élévation importante de la LDH du sérum.
  • Elle peut aussi se manifester par une légère augmentation du taux de la bilirubine indirecte résultant de la libération et de la dégradation d’une certaine quantité d’hémoglobine dans la moelle osseuse.
290
Q

Anémies par défaut de maturation: Indicateurs biologiques
- augmentation de quel type de bilirubine?

A
  • La destruction intramédullaire de ces mégaloblastes s’accompagne généralement d’une élévation importante de la LDH du sérum.
  • Elle peut aussi se manifester par une légère augmentation du taux de la bilirubine indirecte résultant de la libération et de la dégradation d’une certaine quantité d’hémoglobine dans la moelle osseuse.
291
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Cause principale

A

Anémie ferriprive

292
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Rappel sur métabolisme du fer

A
  • Le fer de l’organisme est distribué entre deux principaux compartiments (Figure 4).
  • Le premier est l’érythron, où le fer est massivement utilisé dans la synthèse de l’hème; l’autre est celui des réserves, localisées dans les macrophages du système réticulo-endothélial, où le fer est stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine.
  • Ces deux compartiments sont reliés par un couloir de transport représenté par la transferrine, une protéine plasmatique à laquelle le fer se lie spécifiquement.
  • C’est la transferrine qui véhicule le fer des réserves jusqu’aux récepteurs spécifiques localisés à la surface des érythroblastes d’où il est incorporé pour la synthèse de l’hémoglobine.
293
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Rappel sur métabolisme du fer
- compartiments de fer - nommez-les

A
  • Le fer de l’organisme est distribué entre deux principaux compartiments (Figure 4).
  • Le premier est l’érythron, où le fer est massivement utilisé dans la synthèse de l’hème; l’autre est celui des réserves, localisées dans les macrophages du système réticulo-endothélial, où le fer est stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine.
  • Ces deux compartiments sont reliés par un couloir de transport représenté par la transferrine, une protéine plasmatique à laquelle le fer se lie spécifiquement.
  • C’est la transferrine qui véhicule le fer des réserves jusqu’aux récepteurs spécifiques localisés à la surface des érythroblastes d’où il est incorporé pour la synthèse de l’hémoglobine.
294
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Rappel sur métabolisme du fer
- compartiment: érythron

A
  • Le fer de l’organisme est distribué entre deux principaux compartiments (Figure 4).
  • Le premier est l’érythron, où le fer est massivement utilisé dans la synthèse de l’hème; l’autre est celui des réserves, localisées dans les macrophages du système réticulo-endothélial, où le fer est stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine.
  • Ces deux compartiments sont reliés par un couloir de transport représenté par la transferrine, une protéine plasmatique à laquelle le fer se lie spécifiquement.
  • C’est la transferrine qui véhicule le fer des réserves jusqu’aux récepteurs spécifiques localisés à la surface des érythroblastes d’où il est incorporé pour la synthèse de l’hémoglobine.
295
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Rappel sur métabolisme du fer
- compartiment: réserves

A
  • Le fer de l’organisme est distribué entre deux principaux compartiments (Figure 4).
  • Le premier est l’érythron, où le fer est massivement utilisé dans la synthèse de l’hème; l’autre est celui des réserves, localisées dans les macrophages du système réticulo-endothélial, où le fer est stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine.
  • Ces deux compartiments sont reliés par un couloir de transport représenté par la transferrine, une protéine plasmatique à laquelle le fer se lie spécifiquement.
  • C’est la transferrine qui véhicule le fer des réserves jusqu’aux récepteurs spécifiques localisés à la surface des érythroblastes d’où il est incorporé pour la synthèse de l’hémoglobine.
296
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Rappel sur métabolisme du fer
- comment les 2 compartiments sont connectés?

A
  • Le fer de l’organisme est distribué entre deux principaux compartiments (Figure 4).
  • Le premier est l’érythron, où le fer est massivement utilisé dans la synthèse de l’hème; l’autre est celui des réserves, localisées dans les macrophages du système réticulo-endothélial, où le fer est stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine.
  • Ces deux compartiments sont reliés par un couloir de transport représenté par la transferrine, une protéine plasmatique à laquelle le fer se lie spécifiquement.
  • C’est la transferrine qui véhicule le fer des réserves jusqu’aux récepteurs spécifiques localisés à la surface des érythroblastes d’où il est incorporé pour la synthèse de l’hémoglobine.
297
Q

Défaut de maturation du cytoplasme: Rappel sur métabolisme du fer
- rôle de la transferrine

A
  • Le fer de l’organisme est distribué entre deux principaux compartiments (Figure 4).
  • Le premier est l’érythron, où le fer est massivement utilisé dans la synthèse de l’hème; l’autre est celui des réserves, localisées dans les macrophages du système réticulo-endothélial, où le fer est stocké sous forme de ferritine et d’hémosidérine.
  • Ces deux compartiments sont reliés par un couloir de transport représenté par la transferrine, une protéine plasmatique à laquelle le fer se lie spécifiquement.
  • C’est la transferrine qui véhicule le fer des réserves jusqu’aux récepteurs spécifiques localisés à la surface des érythroblastes d’où il est incorporé pour la synthèse de l’hémoglobine.
298
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
299
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- types de défauts

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
300
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- défaut du cytoplasme: type d’anémie

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
301
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- défaut du cytoplasme: causes possibles

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
302
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- défaut du cytoplasme: causes d’anémie non ferriprive

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
303
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- défaut du noyau: type d’anémie

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
304
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- défaut du noyau: nommez les causes possibles

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
305
Q

Anémies par défaut de maturation: Classification
- défaut du noyau: synonyme d’anémies réfractaires

A
  1. Défaut de maturation du cytoplasme (Anémies microcytaires - hypochromes)
    - L’anémie ferriprive
    - Les anémies non ferriprives
    • Les syndromes thalassémiques
    • Les anémies dites sidéroblastiques
  2. Défaut de maturation du noyau (Anémies macrocytaires)
    - Carence en vitamine B12
    - Carence en folates
    - Anémies réfractaires (myélodysplasies)
306
Q

Figure: Répartition du fer dans l’organisme

A
307
Q

Figure: Étapes et indicateurs d’une carence en fer

A
308
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Nommez les étapes

A
  1. Normal
  2. Déplétion des réserves
  3. Inflammation
  4. Carence en fer - stade 1
  5. Carence en fer - stade 2
309
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade normal
- Hb

A

N

310
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade normal
- VGM

A

N

311
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade normal
- Fer sérique

A

N

312
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade normal
- Capacité de fixation

A

N

313
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade normal
- Saturation (%)

A

N

314
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade normal
- Ferritine

A

N

315
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade déplétion des réserves
- Hb

A

N

316
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade déplétion des réserves
- VGM

A

N

317
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade déplétion des réserves
- Fer sérique

A

N

318
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade déplétion des réserves
- Capacité de fixation

A

N

319
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade déplétion des réserves
- Saturation (%)

A

N

320
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade déplétion des réserves
- Ferritine

A

Diminuée (< 10)

321
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade inflammation
- Hb

A

Diminuée (moins de 90)

322
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade inflammation
- VGM

A

N à légèrement diminué (78-90)

323
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade inflammation
- Fer sérique

A

Diminué (< 10)

324
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade inflammation
- Capacité fixation

A

Diminué (< 40)

325
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade inflammation
- Saturation (%)

A

Diminué (10-20)

326
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Stade inflammation
- Ferritine

A

N (> 100)

327
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 1
- Hb

A

Légèrement diminué (> 90)

328
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 1
- VGM

A

N à légèrement diminué (78-90)

329
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 1
- Fer sérique

A

Diminué (< 10)

330
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 1
- Ferritine

A

Diminué (< 10)

331
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 2
- Hb

A

Diminué ++ (< 90)

332
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 2
- VGM

A

Diminué (60-78)

333
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 2
- Fer sérique

A

Diminué ++ (< 5)

334
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 2
- Capacité de fixation

A

Augmentée?? (40-90)

335
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 2
- Saturation (%)

A

Diminué ++ (< 5)

336
Q

Étapes et indicateurs d’une carence en fer: Étape carence en fer stade 2
- Ferritine

A

Diminué (< 10)

337
Q

Fer métabolisme

A
  • L’apport alimentaire chez l’adulte nord-américain moyen varie entre 10 et 15 mg de fer par jour (environ 6 mg/1000 calories d’une diète équilibrée), avec un taux d’absorption qui ne dépasse pas normalement 10% de la quantité ingérée.
  • Ce maigre 1 à 1,5 mg de fer suffit à assurer les besoins de l’érythropoïèse dans la mesure où les pertes quotidiennes de fer demeurent relativement fixes (desquamation physiologique des épithéliums de la peau et de l’intestin = 1 mg).
  • En cas de besoin accru (ex : grossesse = 300 mg, ou menstruations = 30-50 mg/mois), c’est le pourcentage d’absorption qui augmente jusqu’à un maximum de 20% de la quantité ingérée.
  • Comme la quantité maximale de fer absorbée chaque jour demeure relativement limitée, ce sont les réserves qui servent de tampon advenant une demande subite ou excessive, comme à la suite d’une hémorragie ou d’une intervention chirurgicale par exemple.
338
Q

Fer métabolisme: Apport alimentaire quotidien chez les Nord-Américains

A
  • L’apport alimentaire chez l’adulte nord-américain moyen varie entre 10 et 15 mg de fer par jour (environ 6 mg/1000 calories d’une diète équilibrée), avec un taux d’absorption qui ne dépasse pas normalement 10% de la quantité ingérée.
  • Ce maigre 1 à 1,5 mg de fer suffit à assurer les besoins de l’érythropoïèse dans la mesure où les pertes quotidiennes de fer demeurent relativement fixes (desquamation physiologique des épithéliums de la peau et de l’intestin = 1 mg).
  • En cas de besoin accru (ex : grossesse = 300 mg, ou menstruations = 30-50 mg/mois), c’est le pourcentage d’absorption qui augmente jusqu’à un maximum de 20% de la quantité ingérée.
  • Comme la quantité maximale de fer absorbée chaque jour demeure relativement limitée, ce sont les réserves qui servent de tampon advenant une demande subite ou excessive, comme à la suite d’une hémorragie ou d’une intervention chirurgicale par exemple.
339
Q

Fer métabolisme: Taux d’absorption du fer

A
  • L’apport alimentaire chez l’adulte nord-américain moyen varie entre 10 et 15 mg de fer par jour (environ 6 mg/1000 calories d’une diète équilibrée), avec un taux d’absorption qui ne dépasse pas normalement 10% de la quantité ingérée.
  • Ce maigre 1 à 1,5 mg de fer suffit à assurer les besoins de l’érythropoïèse dans la mesure où les pertes quotidiennes de fer demeurent relativement fixes (desquamation physiologique des épithéliums de la peau et de l’intestin = 1 mg).
  • En cas de besoin accru (ex : grossesse = 300 mg, ou menstruations = 30-50 mg/mois), c’est le pourcentage d’absorption qui augmente jusqu’à un maximum de 20% de la quantité ingérée.
  • Comme la quantité maximale de fer absorbée chaque jour demeure relativement limitée, ce sont les réserves qui servent de tampon advenant une demande subite ou excessive, comme à la suite d’une hémorragie ou d’une intervention chirurgicale par exemple.
340
Q

Fer métabolisme: Quantité de fer absorbé quotidienne

A
  • L’apport alimentaire chez l’adulte nord-américain moyen varie entre 10 et 15 mg de fer par jour (environ 6 mg/1000 calories d’une diète équilibrée), avec un taux d’absorption qui ne dépasse pas normalement 10% de la quantité ingérée.
  • Ce maigre 1 à 1,5 mg de fer suffit à assurer les besoins de l’érythropoïèse dans la mesure où les pertes quotidiennes de fer demeurent relativement fixes (desquamation physiologique des épithéliums de la peau et de l’intestin = 1 mg).
  • En cas de besoin accru (ex : grossesse = 300 mg, ou menstruations = 30-50 mg/mois), c’est le pourcentage d’absorption qui augmente jusqu’à un maximum de 20% de la quantité ingérée.
  • Comme la quantité maximale de fer absorbée chaque jour demeure relativement limitée, ce sont les réserves qui servent de tampon advenant une demande subite ou excessive, comme à la suite d’une hémorragie ou d’une intervention chirurgicale par exemple.
341
Q

Fer métabolisme: Adaptation de l’absorption

A
  • L’apport alimentaire chez l’adulte nord-américain moyen varie entre 10 et 15 mg de fer par jour (environ 6 mg/1000 calories d’une diète équilibrée), avec un taux d’absorption qui ne dépasse pas normalement 10% de la quantité ingérée.
  • Ce maigre 1 à 1,5 mg de fer suffit à assurer les besoins de l’érythropoïèse dans la mesure où les pertes quotidiennes de fer demeurent relativement fixes (desquamation physiologique des épithéliums de la peau et de l’intestin = 1 mg).
  • En cas de besoin accru (ex : grossesse = 300 mg, ou menstruations = 30-50 mg/mois), c’est le pourcentage d’absorption qui augmente jusqu’à un maximum de 20% de la quantité ingérée.
  • Comme la quantité maximale de fer absorbée chaque jour demeure relativement limitée, ce sont les réserves qui servent de tampon advenant une demande subite ou excessive, comme à la suite d’une hémorragie ou d’une intervention chirurgicale par exemple.
342
Q

Fer métabolisme: Que se passe-t-il s’il y a une demande excessive?

A
  • L’apport alimentaire chez l’adulte nord-américain moyen varie entre 10 et 15 mg de fer par jour (environ 6 mg/1000 calories d’une diète équilibrée), avec un taux d’absorption qui ne dépasse pas normalement 10% de la quantité ingérée.
  • Ce maigre 1 à 1,5 mg de fer suffit à assurer les besoins de l’érythropoïèse dans la mesure où les pertes quotidiennes de fer demeurent relativement fixes (desquamation physiologique des épithéliums de la peau et de l’intestin = 1 mg).
  • En cas de besoin accru (ex : grossesse = 300 mg, ou menstruations = 30-50 mg/mois), c’est le pourcentage d’absorption qui augmente jusqu’à un maximum de 20% de la quantité ingérée.
  • Comme la quantité maximale de fer absorbée chaque jour demeure relativement limitée, ce sont les réserves qui servent de tampon advenant une demande subite ou excessive, comme à la suite d’une hémorragie ou d’une intervention chirurgicale par exemple.
343
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
344
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: Premier stade

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
345
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 1er stade
- ce qui se passe au début

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
346
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 1er stade
- que se passe-t-il une fois les réserves épuisées?

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
347
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 1er stade
- que se passe-t-il une fois que la transferrine a commencé à diminuer?

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
348
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 1er stade
- Type d’anémie du 1er stade

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
349
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 2ème stade

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
350
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 2ème stade
- ce qui se passe

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
351
Q

Étapes d’apparition d’une carence de fer: 2ème stade
- Type d’anémie au 2ème stade

A
  • Advenant une balance négative du fer (pertes > apports), l’organisme ira tout d’abord puiser ses besoins quotidiens dans le compartiment des réserves jusqu’à l’épuisement complet de celles-ci.
    • Une fois les réserves épuisées, la quantité de fer plasmatique liée à la transferrine commence à son tour à diminuer.
    • Ce phénomène est immédiatement perçu par la CFU-E dont la sensibilité à l’érythropoïétine se voit réduite.
    • Il en résulte progressivement une anémie légère à modérée de type normocytaire et normochrome dûe à un défaut de prolifération de l’érythropoïèse.
    • Ceci constitue le PREMIER STADE de l’anémie ferriprive (voir chapitre précédent).
  • Au fur et à mesure que la saturation de la transferrine diminue et que l’anémie progresse, s’installe alors un véritable défaut de maturation du cytoplasme des érythroblastes parce qu’il n’y a plus assez de fer pour assurer la synthèse de l’hémoglobine.
    • L’anémie s’aggrave et devient alors microcytaire et hypochrome : c’est le DEUXIÈME STADE de l’anémie ferriprive, correspondant à la description classique.
352
Q

Fer et inflammation

A
  • Les cytokines médiatrices de l’inflammation (voir chapitre précédent) de même qu’une molécule d’origine hépatique appelée hepcidine, ont pour effet de ralentir considérablement le relarguage du fer par les macrophages, ce que certains auteurs ont qualifié de «syndrome de la constipation des macrophages».
  • Lors de la phagocytose physiologique des érythrocytes âgés, dans la rate en particulier, l’hémoglobine est normalement catabolisée en ses diverses composantes.
  • Le fer ainsi libéré est éventuellement retourné au plasma par l’entremise de la transferrine afin d’être réutilisé pour l’érythropoïèse.
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
353
Q

Fer et inflammation: Molécules en cause

A
  • Les cytokines médiatrices de l’inflammation (voir chapitre précédent) de même qu’une molécule d’origine hépatique appelée hepcidine, ont pour effet de ralentir considérablement le relarguage du fer par les macrophages, ce que certains auteurs ont qualifié de «syndrome de la constipation des macrophages».
  • Lors de la phagocytose physiologique des érythrocytes âgés, dans la rate en particulier, l’hémoglobine est normalement catabolisée en ses diverses composantes.
  • Le fer ainsi libéré est éventuellement retourné au plasma par l’entremise de la transferrine afin d’être réutilisé pour l’érythropoïèse.
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
354
Q

Fer et inflammation: Qu’est-ce que l’hepcidine?

A
  • Les cytokines médiatrices de l’inflammation (voir chapitre précédent) de même qu’une molécule d’origine hépatique appelée hepcidine, ont pour effet de ralentir considérablement le relarguage du fer par les macrophages, ce que certains auteurs ont qualifié de «syndrome de la constipation des macrophages».
  • Lors de la phagocytose physiologique des érythrocytes âgés, dans la rate en particulier, l’hémoglobine est normalement catabolisée en ses diverses composantes.
  • Le fer ainsi libéré est éventuellement retourné au plasma par l’entremise de la transferrine afin d’être réutilisé pour l’érythropoïèse.
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
355
Q

Fer et inflammation: Qu’est-ce que le syndrome de constipation des macrophages?

A
  • Les cytokines médiatrices de l’inflammation (voir chapitre précédent) de même qu’une molécule d’origine hépatique appelée hepcidine, ont pour effet de ralentir considérablement le relarguage du fer par les macrophages, ce que certains auteurs ont qualifié de «syndrome de la constipation des macrophages».
  • Lors de la phagocytose physiologique des érythrocytes âgés, dans la rate en particulier, l’hémoglobine est normalement catabolisée en ses diverses composantes.
  • Le fer ainsi libéré est éventuellement retourné au plasma par l’entremise de la transferrine afin d’être réutilisé pour l’érythropoïèse.
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
356
Q

Fer et inflammation: Ce qui se passe avec le fer lors de la phagocytose des GR âgées

A
  • Les cytokines médiatrices de l’inflammation (voir chapitre précédent) de même qu’une molécule d’origine hépatique appelée hepcidine, ont pour effet de ralentir considérablement le relarguage du fer par les macrophages, ce que certains auteurs ont qualifié de «syndrome de la constipation des macrophages».
  • Lors de la phagocytose physiologique des érythrocytes âgés, dans la rate en particulier, l’hémoglobine est normalement catabolisée en ses diverses composantes.
  • Le fer ainsi libéré est éventuellement retourné au plasma par l’entremise de la transferrine afin d’être réutilisé pour l’érythropoïèse.
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
357
Q

Fer et inflammation: Transfert du fer hémoglobinique - Voies

A
  • Les cytokines médiatrices de l’inflammation (voir chapitre précédent) de même qu’une molécule d’origine hépatique appelée hepcidine, ont pour effet de ralentir considérablement le relarguage du fer par les macrophages, ce que certains auteurs ont qualifié de «syndrome de la constipation des macrophages».
  • Lors de la phagocytose physiologique des érythrocytes âgés, dans la rate en particulier, l’hémoglobine est normalement catabolisée en ses diverses composantes.
  • Le fer ainsi libéré est éventuellement retourné au plasma par l’entremise de la transferrine afin d’être réutilisé pour l’érythropoïèse.
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
358
Q

Fer et inflammation: Voies de transfert du fer hémoglobinique - les nommez et décrire

A
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
  • À l’état normal, la répartition quantitative du fer entre ces deux voies de transit est à peu près équivalente (50%-50%, voir Figure 6).
  • En présence de médiateurs inflammatoires (IL-1,6 et TNF), ou suite à une stimulation importante de la synthèse de l’hepcidine, cette répartition est subitement modifiée en faveur de la voie lente (80%-20%, voir Figure 7).
  • Il en résulte une diminution rapide du taux de fer mesurable dans le plasma (jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre se rétablisse une semaine plus tard), mimant ainsi les caractères d’une anémie ferriprive. Les réserves sont néanmoins NORMALES OU AUGMENTÉES, ce qui est incompatible avec l’existence d’une véritable carence… d’où la notion de « constipation ».
  • Dans ces conditions, la quantité totale de fer dans l’organisme n’est pas modifiée, mais simplement redistribuée.
359
Q

Fer et inflammation: Répartition en % du fer entre les 2 voies

A
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
  • À l’état normal, la répartition quantitative du fer entre ces deux voies de transit est à peu près équivalente (50%-50%, voir Figure 6).
  • En présence de médiateurs inflammatoires (IL-1,6 et TNF), ou suite à une stimulation importante de la synthèse de l’hepcidine, cette répartition est subitement modifiée en faveur de la voie lente (80%-20%, voir Figure 7).
  • Il en résulte une diminution rapide du taux de fer mesurable dans le plasma (jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre se rétablisse une semaine plus tard), mimant ainsi les caractères d’une anémie ferriprive. Les réserves sont néanmoins NORMALES OU AUGMENTÉES, ce qui est incompatible avec l’existence d’une véritable carence… d’où la notion de « constipation ».
  • Dans ces conditions, la quantité totale de fer dans l’organisme n’est pas modifiée, mais simplement redistribuée.
360
Q

Fer et inflammation: Répartition du fer entre ces 2 voies - si inflammation

A
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
  • À l’état normal, la répartition quantitative du fer entre ces deux voies de transit est à peu près équivalente (50%-50%, voir Figure 6).
  • En présence de médiateurs inflammatoires (IL-1,6 et TNF), ou suite à une stimulation importante de la synthèse de l’hepcidine, cette répartition est subitement modifiée en faveur de la voie lente (80%-20%, voir Figure 7).
  • Il en résulte une diminution rapide du taux de fer mesurable dans le plasma (jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre se rétablisse une semaine plus tard), mimant ainsi les caractères d’une anémie ferriprive. Les réserves sont néanmoins NORMALES OU AUGMENTÉES, ce qui est incompatible avec l’existence d’une véritable carence… d’où la notion de « constipation ».
  • Dans ces conditions, la quantité totale de fer dans l’organisme n’est pas modifiée, mais simplement redistribuée.
361
Q

Fer et inflammation: Ce qui se passe en présence des marqueurs inflammatoires

A
  • Le transit du fer hémoglobinique à travers les macrophages peut normalement emprunter deux voies : l’une est rapide (30 minutes environ) et permet la remise quasi immédiate du fer en circulation; l’autre est beaucoup plus lente puisqu’elle oriente le fer vers la ferritine et l’hémosidérine des réserves avant de le relarguer au plasma six ou sept jours plus tard, selon les besoins de l’érythron.
  • À l’état normal, la répartition quantitative du fer entre ces deux voies de transit est à peu près équivalente (50%-50%, voir Figure 6).
  • En présence de médiateurs inflammatoires (IL-1,6 et TNF), ou suite à une stimulation importante de la synthèse de l’hepcidine, cette répartition est subitement modifiée en faveur de la voie lente (80%-20%, voir Figure 7).
  • Il en résulte une diminution rapide du taux de fer mesurable dans le plasma (jusqu’à ce qu’un nouvel équilibre se rétablisse une semaine plus tard), mimant ainsi les caractères d’une anémie ferriprive. Les réserves sont néanmoins NORMALES OU AUGMENTÉES, ce qui est incompatible avec l’existence d’une véritable carence… d’où la notion de « constipation ».
  • Dans ces conditions, la quantité totale de fer dans l’organisme n’est pas modifiée, mais simplement redistribuée.
362
Q

Fer et inflammation: 1er stade de développement

A
  • C’est ce qui explique que l’inflammation chronique s’accompagne presque toujours d’une anémie légère à modérée (90-110 g/L) qui ressemble à s’y méprendre à celle d’une carence en fer au premier stade de son développement.
  • Si l’inflammation est plus intense ou si elle se prolonge, elle peut parfois s’accompagner d’une anémie plus sévère, légèrement microcytaire et hypochrome, comme au second stade de l’anémie ferriprive.
  • Dans la plupart des cas, la documentation de réserves adéquates ou augmentées de fer dans l’organisme permet d’effectuer la distinction entre ces deux causes d’anémie.
  • Il va sans dire que l’administration d’un supplément de fer dans les cas d’anémie inflammatoire s’avère inutile, contrairement au cas de l’anémie ferriprive qui se corrige, elle, très rapidement avec ce traitement.
363
Q

Fer et inflammation: Ce qui se passe si l’inflammation se prolonge

A
  • C’est ce qui explique que l’inflammation chronique s’accompagne presque toujours d’une anémie légère à modérée (90-110 g/L) qui ressemble à s’y méprendre à celle d’une carence en fer au premier stade de son développement.
  • Si l’inflammation est plus intense ou si elle se prolonge, elle peut parfois s’accompagner d’une anémie plus sévère, légèrement microcytaire et hypochrome, comme au second stade de l’anémie ferriprive.
  • Dans la plupart des cas, la documentation de réserves adéquates ou augmentées de fer dans l’organisme permet d’effectuer la distinction entre ces deux causes d’anémie.
  • Il va sans dire que l’administration d’un supplément de fer dans les cas d’anémie inflammatoire s’avère inutile, contrairement au cas de l’anémie ferriprive qui se corrige, elle, très rapidement avec ce traitement.
364
Q

Fer et inflammation: Type d’anémie si l’inflammation se prolonge

A
  • C’est ce qui explique que l’inflammation chronique s’accompagne presque toujours d’une anémie légère à modérée (90-110 g/L) qui ressemble à s’y méprendre à celle d’une carence en fer au premier stade de son développement.
  • Si l’inflammation est plus intense ou si elle se prolonge, elle peut parfois s’accompagner d’une anémie plus sévère, légèrement microcytaire et hypochrome, comme au second stade de l’anémie ferriprive.
  • Dans la plupart des cas, la documentation de réserves adéquates ou augmentées de fer dans l’organisme permet d’effectuer la distinction entre ces deux causes d’anémie.
  • Il va sans dire que l’administration d’un supplément de fer dans les cas d’anémie inflammatoire s’avère inutile, contrairement au cas de l’anémie ferriprive qui se corrige, elle, très rapidement avec ce traitement.
365
Q

Fer et inflammation: Comment distinguer l’anémie ferriprive de l’inflammation?

A
  • C’est ce qui explique que l’inflammation chronique s’accompagne presque toujours d’une anémie légère à modérée (90-110 g/L) qui ressemble à s’y méprendre à celle d’une carence en fer au premier stade de son développement.
  • Si l’inflammation est plus intense ou si elle se prolonge, elle peut parfois s’accompagner d’une anémie plus sévère, légèrement microcytaire et hypochrome, comme au second stade de l’anémie ferriprive.
  • Dans la plupart des cas, la documentation de réserves adéquates ou augmentées de fer dans l’organisme permet d’effectuer la distinction entre ces deux causes d’anémie.
  • Il va sans dire que l’administration d’un supplément de fer dans les cas d’anémie inflammatoire s’avère inutile, contrairement au cas de l’anémie ferriprive qui se corrige, elle, très rapidement avec ce traitement.
366
Q

Fer et inflammation: Utilité de la supplémentation de fer en cas d’inflammation

A
  • C’est ce qui explique que l’inflammation chronique s’accompagne presque toujours d’une anémie légère à modérée (90-110 g/L) qui ressemble à s’y méprendre à celle d’une carence en fer au premier stade de son développement.
  • Si l’inflammation est plus intense ou si elle se prolonge, elle peut parfois s’accompagner d’une anémie plus sévère, légèrement microcytaire et hypochrome, comme au second stade de l’anémie ferriprive.
  • Dans la plupart des cas, la documentation de réserves adéquates ou augmentées de fer dans l’organisme permet d’effectuer la distinction entre ces deux causes d’anémie.
  • Il va sans dire que l’administration d’un supplément de fer dans les cas d’anémie inflammatoire s’avère inutile, contrairement au cas de l’anémie ferriprive qui se corrige, elle, très rapidement avec ce traitement.
367
Q

Indicateurs spécifiques de l’anémie ferriprive

A
  • L’existence d’une carence en fer ou d’une anémie secondaire à un état inflammatoire est généralement suggérée par un contexte clinique particulier ainsi que par les caractères morphologiques des globules rouges sur le frottis sanguin.
  • Cependant, il existe des épreuves spécifiques de laboratoire qui permettent au clinicien d’examiner directement l’état du métabolisme du fer dans l’organisme :
    • Dosage du fer sérique
    • Capacité totale de fixation
    • Dosage de la ferritine sérique
368
Q

Indicateurs spécifiques de l’anémie ferriprive
- quels tests de labo faire?

A
  • L’existence d’une carence en fer ou d’une anémie secondaire à un état inflammatoire est généralement suggérée par un contexte clinique particulier ainsi que par les caractères morphologiques des globules rouges sur le frottis sanguin.
  • Cependant, il existe des épreuves spécifiques de laboratoire qui permettent au clinicien d’examiner directement l’état du métabolisme du fer dans l’organisme :
    • Dosage du fer sérique
    • Capacité totale de fixation
    • Dosage de la ferritine sérique
369
Q

Anémie: Dosage du fer sérique

A
  • Le dosage du fer sérique : cette mesure doit être obtenue autant que possible le matin à jeûn.
  • Sa valeur normale se situe entre 10 et 35 µmol/L de sang total.
  • Pour être interprétable de façon correcte, le fer sérique doit toujours être accompagné d’une mesure de…
370
Q

Anémie: Dosage du fer sérique
- quand faire cette mesure?

A
  • Le dosage du fer sérique : cette mesure doit être obtenue autant que possible le matin à jeûn.
  • Sa valeur normale se situe entre 10 et 35 µmol/L de sang total.
  • Pour être interprétable de façon correcte, le fer sérique doit toujours être accompagné d’une mesure de…
371
Q

Anémie: Dosage du fer sérique
- valeur normale

A
  • Le dosage du fer sérique : cette mesure doit être obtenue autant que possible le matin à jeûn.
  • Sa valeur normale se situe entre 10 et 35 µmol/L de sang total.
  • Pour être interprétable de façon correcte, le fer sérique doit toujours être accompagné d’une mesure de…
372
Q

Anémie: Dosage du fer sérique
- autres dosages à faire pour qu’il soit interprétable

A
  • Le dosage du fer sérique : cette mesure doit être obtenue autant que possible le matin à jeûn.
  • Sa valeur normale se situe entre 10 et 35 µmol/L de sang total.
  • Pour être interprétable de façon correcte, le fer sérique doit toujours être accompagné d’une mesure de la capacité de fixation et du dosage de la ferritine sérique.
373
Q

Anémie: Capacité totale de fixation

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
374
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- c’est quoi?

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
375
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- valeur normale

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
376
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- que peut-on déterminer à partir de cette mesure?

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
377
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- formule pour calculer le pourcentage de saturation de la transferrine?

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
378
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- utilité du pourcentage de saturation de la transferrine

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
379
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- mesure de la transferrine

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
380
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- unité de mesure de la transferrine?

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
381
Q

Anémie: Capacité totale de fixation
- formule pour le calcul de la saturation de la transferrine à partir de la mesure de la transferrine

A
  • La capacité totale de fixation : cette mesure équivaut à un dosage fonctionnel de la transferrine circulante.
  • Sa valeur normale se situe entre 41 et 75 µmol/L environ.
  • On peut alors établir à partir de ces deux mesures le pourcentage de saturation de la transferrine (fer sérique ÷ capacité de fixation x 100 = 20% à 50%) qui donne un meilleur aperçu de la quantité de fer immédiatement disponible pour l’érythropoïèse.
  • Certains laboratoires mesurent directement la transferrine du plasma, dont la concentration est exprimée en g/L (N = 1,7 à 3,7).
  • Dans ces cas, on peut obtenir le pourcentage de saturation en effectuant le calcul suivant : fer sérique (µmol/L) ÷ [transferrine (g/L) x 23] x 100 = 20 à 50 (%)
382
Q

Anémie: Dosage de la ferritine sérique

A
  • Le dosage de la ferritine sérique : cette mesure permet d’apprécier quantitativement les réserves de fer chez le malade, car les minimes concentrations de ferritine présentes dans le plasma (N = 10 à 300 µg/L) reflètent presque toujours la ferritine des réserves.
383
Q

Anémie: Dosage de la ferritine sérique
- utilité

A
  • Le dosage de la ferritine sérique : cette mesure permet d’apprécier quantitativement les réserves de fer chez le malade, car les minimes concentrations de ferritine présentes dans le plasma (N = 10 à 300 µg/L) reflètent presque toujours la ferritine des réserves.
384
Q

Anémie: Dosage de la ferritine sérique
- que signifie une faible concentration de ferritine dans le plasma?

A
  • Le dosage de la ferritine sérique : cette mesure permet d’apprécier quantitativement les réserves de fer chez le malade, car les minimes concentrations de ferritine présentes dans le plasma (N = 10 à 300 µg/L) reflètent presque toujours la ferritine des réserves.
385
Q

Ferritine: Interprétation adéquate

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
386
Q

Ferritine: Interprétation adéquate
- une ferritine inférieure à combien signifie un épuisement des réserves?

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
387
Q

Ferritine: Interprétation adéquate
- ferritine faible = anémie nécessairement?

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
388
Q

Ferritine: Interprétation adéquate
- une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans quelles situations?

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
389
Q

Ferritine: Interprétation adéquate
- un état ferriprive peut coexister avec quoi?

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
390
Q

Ferritine: Interprétation adéquate
- décrire la ferritine dans une anémie mixte

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
391
Q

Ferritine: Interprétation adéquate
- quoi faire en état d’anémie mixte pour confirmer le dx?

A

L’interprétation adéquate d’une mesure de la ferritine doit cependant tenir compte des éléments suivants :

  • Une ferritine plasmatique inférieure à 10 µg/L correspond TOUJOURS à un épuisement des réserves de fer et constitue une étape préalable et obligatoire au développement d’une anémie ferriprive. Cette condition peut toutefois exister sans anémie associée, si les apports quotidiens suffisent malgré tout à assurer une érythropoïèse normale.
  • Une ferritine plasmatique élevée peut s’observer dans :
    • les maladies hépatiques (ex : cirrhose)
    • les états inflammatoires (cf. ci-haut)
    • l’hémochromatose (surcharge en fer) congénitale ou acquise.
  • Un véritable état ferriprive peut parfois coexister avec une maladie inflammatoire chronique (anémie mixte) : dans ce cas, le dosage de la ferritine sérique peut quand même être normal, mais il ne dépasse généralement pas une valeur de 100 µg/L.
    • En cas de doute, on peut évaluer de façon indépendante les réserves de fer au moyen d’une coloration au Bleu de Prusse sur un échantillon de moelle osseuse.
392
Q

Figure: Transit du fer dans les macrophages à l’état normal

A
  • Le transit du fer est réparti également (50/50) entres les voies lente (7 jours) et rapide (30 min).
  • Le fer libéré s’attache à la transferrine liée à son récepteur de la surface cellulaire avant de retourner au plasma et à la moelle osseuse pour réincorporation dans l’hémoglobine.
393
Q

Transit du fer dans les macrophages à l’état normal
- de quelle manière est répartie le transit du fer entre la voie lente et la voie rapide?

A
  • Le transit du fer est réparti également (50/50) entres les voies lente (7 jours) et rapide (30 min).
  • Le fer libéré s’attache à la transferrine liée à son récepteur de la surface cellulaire avant de retourner au plasma et à la moelle osseuse pour réincorporation dans l’hémoglobine.
394
Q

Transit du fer dans les macrophages à l’état normal
- comment le fer réincopore-t-il l’Hb?

A
  • Le transit du fer est réparti également (50/50) entres les voies lente (7 jours) et rapide (30 min).
  • Le fer libéré s’attache à la transferrine liée à son récepteur de la surface cellulaire avant de retourner au plasma et à la moelle osseuse pour réincorporation dans l’hémoglobine.
395
Q

Transit du fer dans les macrophages dans l’INFLAMMATION

A
  • Les cytokines inflammatoires et l’hyperproduction d’hepcidine créent une attraction vers la voie lente (80%) aux dépens de la voie rapide (20%).
  • La livraison du fer s’en trouve retardée pendant une semaine avec diminution du fer sérique et augmentation du fer en réserve.
  • La quantité de fer totale dans l’organisme ne change pas; seulement sa distribution est modifiée.
396
Q

Transit du fer dans les macrophages dans l’INFLAMMATION
- que se passe-t-il?

A
  • Les cytokines inflammatoires et l’hyperproduction d’hepcidine créent une attraction vers la voie lente (80%) aux dépens de la voie rapide (20%).
  • La livraison du fer s’en trouve retardée pendant une semaine avec diminution du fer sérique et augmentation du fer en réserve.
  • La quantité de fer totale dans l’organisme ne change pas; seulement sa distribution est modifiée.
397
Q

Transit du fer dans les macrophages dans l’INFLAMMATION
- effet de l’inflammation sur le fer

A
  • Les cytokines inflammatoires et l’hyperproduction d’hepcidine créent une attraction vers la voie lente (80%) aux dépens de la voie rapide (20%).
  • La livraison du fer s’en trouve retardée pendant une semaine avec diminution du fer sérique et augmentation du fer en réserve.
  • La quantité de fer totale dans l’organisme ne change pas; seulement sa distribution est modifiée.
398
Q

Transit du fer dans les macrophages dans l’INFLAMMATION
- effet de l’inflammation sur la quantité totale de fer

A
  • Les cytokines inflammatoires et l’hyperproduction d’hepcidine créent une attraction vers la voie lente (80%) aux dépens de la voie rapide (20%).
  • La livraison du fer s’en trouve retardée pendant une semaine avec diminution du fer sérique et augmentation du fer en réserve.
  • La quantité de fer totale dans l’organisme ne change pas; seulement sa distribution est modifiée.
399
Q

Anémie ferriprive: Aspects cliniques

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
400
Q

Anémie ferriprive: Manifestations cliniques

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
401
Q

Anémie ferriprive: Manifestations cliniques - dépendent de quoi?

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
402
Q

Anémie ferriprive: Manifestations cliniques
- selon les textes classiques

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
403
Q

Anémie ferriprive: Manifestations cliniques
- qu’est-ce que la koïlonychie?

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
404
Q

Anémie ferriprive: Manifestations cliniques
- fréquences des manifestations “classiques”

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
405
Q

Anémie ferriprive: Ce qui importe le plus d’un point de vue clinique

A
  • Les principales manifestations cliniques de l’anémie ferriprive ne se distinguent pas de celles de toute autre anémie.
  • Elles dépendent entre autres de sa durée et de sa sévérité ainsi que de l’état général du malade.
  • Les textes classiques font état d’une œsophagite particulière (Plummer-Vinson), d’une chéilite (perlèche) et d’une déformation concave des ongles (koïlonychie) dans les cas d’anémie ferriprive sévère, mais de telles manifestations sont devenues extrêmement rares de nos jours.
  • Ce qui importe peut-être le plus du point de vue clinique est de pouvoir identifier la cause d’un état ferriprive afin d’être en mesure d’y apporter plus tard une correction adéquate.
406
Q

Anémie ferriprive: Causes les plus fréquentes

A
  • CHEZ L’ADULTE nord-américain moyen, sauf dans des circonstances exceptionnelles, une insuffisance d’apport alimentaire ne peut raisonnablement être mise en cause dans l’apparition d’une carence en fer.
  • Au contraire, il faut présumer d’emblée de l’existence d’une perte de fer sous forme de saignement chronique.
  • CHEZ L’HOMME, le tube digestif est le site le plus fréquent d’un saignement occulte, d’où l’importance de l’histoire clinique et d’un examen endoscopique et radiologique complet dans le but d’identifier une lésion possible.
  • CHEZ LA FEMME, l’histoire gynécologique et obstétricale prend une importance très grande car c’est généralement de ce côté qu’origine le plus souvent une perte chronique de fer.
  • Bien entendu, la possibilité d’un saignement digestif occulte doit aussi être envisagée.
407
Q

Anémie ferriprive: Causée par un manque d’apport?

A
  • CHEZ L’ADULTE nord-américain moyen, sauf dans des circonstances exceptionnelles, une insuffisance d’apport alimentaire ne peut raisonnablement être mise en cause dans l’apparition d’une carence en fer.
  • Au contraire, il faut présumer d’emblée de l’existence d’une perte de fer sous forme de saignement chronique.
  • CHEZ L’HOMME, le tube digestif est le site le plus fréquent d’un saignement occulte, d’où l’importance de l’histoire clinique et d’un examen endoscopique et radiologique complet dans le but d’identifier une lésion possible.
  • CHEZ LA FEMME, l’histoire gynécologique et obstétricale prend une importance très grande car c’est généralement de ce côté qu’origine le plus souvent une perte chronique de fer.
  • Bien entendu, la possibilité d’un saignement digestif occulte doit aussi être envisagée.
408
Q

Anémie ferriprive: Cause que l’on doit présumer si se passe chez adulte

A
  • CHEZ L’ADULTE nord-américain moyen, sauf dans des circonstances exceptionnelles, une insuffisance d’apport alimentaire ne peut raisonnablement être mise en cause dans l’apparition d’une carence en fer.
  • Au contraire, il faut présumer d’emblée de l’existence d’une perte de fer sous forme de saignement chronique.
  • CHEZ L’HOMME, le tube digestif est le site le plus fréquent d’un saignement occulte, d’où l’importance de l’histoire clinique et d’un examen endoscopique et radiologique complet dans le but d’identifier une lésion possible.
  • CHEZ LA FEMME, l’histoire gynécologique et obstétricale prend une importance très grande car c’est généralement de ce côté qu’origine le plus souvent une perte chronique de fer.
  • Bien entendu, la possibilité d’un saignement digestif occulte doit aussi être envisagée.
409
Q

Anémie ferriprive: Cause à présumer si chez homme adulte

A
  • CHEZ L’ADULTE nord-américain moyen, sauf dans des circonstances exceptionnelles, une insuffisance d’apport alimentaire ne peut raisonnablement être mise en cause dans l’apparition d’une carence en fer.
  • Au contraire, il faut présumer d’emblée de l’existence d’une perte de fer sous forme de saignement chronique.
  • CHEZ L’HOMME, le tube digestif est le site le plus fréquent d’un saignement occulte, d’où l’importance de l’histoire clinique et d’un examen endoscopique et radiologique complet dans le but d’identifier une lésion possible.
  • CHEZ LA FEMME, l’histoire gynécologique et obstétricale prend une importance très grande car c’est généralement de ce côté qu’origine le plus souvent une perte chronique de fer.
  • Bien entendu, la possibilité d’un saignement digestif occulte doit aussi être envisagée.
410
Q

Anémie ferriprive: Cause à présumer si chez femme adulte

A
  • CHEZ L’ADULTE nord-américain moyen, sauf dans des circonstances exceptionnelles, une insuffisance d’apport alimentaire ne peut raisonnablement être mise en cause dans l’apparition d’une carence en fer.
  • Au contraire, il faut présumer d’emblée de l’existence d’une perte de fer sous forme de saignement chronique.
  • CHEZ L’HOMME, le tube digestif est le site le plus fréquent d’un saignement occulte, d’où l’importance de l’histoire clinique et d’un examen endoscopique et radiologique complet dans le but d’identifier une lésion possible.
  • CHEZ LA FEMME, l’histoire gynécologique et obstétricale prend une importance très grande car c’est généralement de ce côté qu’origine le plus souvent une perte chronique de fer.
    • Bien entendu, la possibilité d’un saignement digestif occulte doit aussi être envisagée.
411
Q

Anémie ferriprive: Cause à présumer si chez nourrisson

A
  • CHEZ LE NOURISSON, au contraire, l’insuffisance d’apport constitue la cause la plus fréquente d’anémie ferriprive, surtout si l’enfant est né prématurément ou si son alimentation ne contient aucun supplément en fer.
  • Il faut se souvenir qu’à cette période de la vie, la croissance de la masse érythrocytaire s’effectue à un rythme très rapide, nécessitant un apport supplémentaire de fer.
412
Q

Anémie ferriprive: Pourquoi présume-t-on que la cause est liée à une insuffisance d’apport?

A
  • CHEZ LE NOURISSON, au contraire, l’insuffisance d’apport constitue la cause la plus fréquente d’anémie ferriprive, surtout si l’enfant est né prématurément ou si son alimentation ne contient aucun supplément en fer.
  • Il faut se souvenir qu’à cette période de la vie, la croissance de la masse érythrocytaire s’effectue à un rythme très rapide, nécessitant un apport supplémentaire de fer.
413
Q

Anémie FERRIPRIVE: Critères diagnostiques
- Nommez-les

A

Dans le cas d’une véritable carence en fer, on doit être en mesure de documenter l’ensemble des éléments suivants :

  • Une anémie de degré variable, normocytaire au début puis devenant microcytaire et hypochrome.
  • Un fer sérique abaissé (généralement inférieur à 10 µmol/L) et une capacité de fixation qui tend à s’élever (41 à 90 µmol/L). Le pourcentage calculé de saturation de la transferrine est très souvent égal ou inférieur à 10%.
  • Une ferritine sérique inférieure à 10 µg/L, traduisant un épuisement total des réserves de fer dans l’organisme.
414
Q

Anémie FERRIPRIVE: Critères diagnostiques
- type d’anémie (morphologie)

A

Dans le cas d’une véritable carence en fer, on doit être en mesure de documenter l’ensemble des éléments suivants :

  • Une anémie de degré variable, normocytaire au début puis devenant microcytaire et hypochrome.
  • Un fer sérique abaissé (généralement inférieur à 10 µmol/L) et une capacité de fixation qui tend à s’élever (41 à 90 µmol/L). Le pourcentage calculé de saturation de la transferrine est très souvent égal ou inférieur à 10%.
  • Une ferritine sérique inférieure à 10 µg/L, traduisant un épuisement total des réserves de fer dans l’organisme.
415
Q

Anémie FERRIPRIVE: Critères diagnostiques
- bilan martial

A

Dans le cas d’une véritable carence en fer, on doit être en mesure de documenter l’ensemble des éléments suivants :

  • Une anémie de degré variable, normocytaire au début puis devenant microcytaire et hypochrome.
  • Un fer sérique abaissé (généralement inférieur à 10 µmol/L) et une capacité de fixation qui tend à s’élever (41 à 90 µmol/L). Le pourcentage calculé de saturation de la transferrine est très souvent égal ou inférieur à 10%.
  • Une ferritine sérique inférieure à 10 µg/L, traduisant un épuisement total des réserves de fer dans l’organisme.
416
Q

Anémie FERRIPRIVE: Critères diagnostiques
- ferritine

A

Dans le cas d’une véritable carence en fer, on doit être en mesure de documenter l’ensemble des éléments suivants :

  • Une anémie de degré variable, normocytaire au début puis devenant microcytaire et hypochrome.
  • Un fer sérique abaissé (généralement inférieur à 10 µmol/L) et une capacité de fixation qui tend à s’élever (41 à 90 µmol/L). Le pourcentage calculé de saturation de la transferrine est très souvent égal ou inférieur à 10%.
  • Une ferritine sérique inférieure à 10 µg/L, traduisant un épuisement total des réserves de fer dans l’organisme.
417
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
418
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- intensité de l’anémie

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
419
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- morphologie de l’anémie

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
420
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- décrire le fer sérique

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
421
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- décrire la capacité de fixation du fer

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
422
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- décrire le % de saturation

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
423
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- décrire la ferritine sérique

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-à-dire à la fois inflammatoire et ferriprive;
424
Q

Anémie INFLAMMATOIRE: Caractéristiques
- ferritine si anémie mixte

A

Lorsque l’anémie est due à l’existence d’une condition inflammatoire, les éléments de distinction sont :

  • Une anémie d’intensité plutôt modérée (rarement moins de 90 ou 110 g/L d’hémoglobine), de morphologie normocytaire ou tout au plus légèrement microcytaire (VGM entre 75 et 85 fL);
  • Un fer sérique abaissé, mais s’accompagnant aussi d’un abaissement, à moins de 50 µmol/L, de la capacité de fixation du fer. Le pourcentage de saturation de la transferrine demeure donc la plupart du temps entre 10 et 15%;
  • Une ferritine sérique supérieure à 75 µg/L, dépassant même parfois la limite supérieure de la normale et indiquant que les réserves de fer ne sont PAS épuisées. L’observation, dans le contexte décrit ci-dessus, d’une ferritine sérique entre 10 et 75 ng/mL suggère l’existence possible d’une anémie de type mixte, c’est-àdire à la fois inflammatoire et ferriprive;
425
Q

Anémie ferriprive: Traitement - sur quoi se base-t-il?

A

Il importe en premier lieu de déterminer et de corriger si possible la cause de la carence en fer.

426
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation de fer

A
  • Le remplacement s’effectue au moyen de sulfate ou de gluconate ferreux (en comprimés ou en solution) administré par voie orale à raison de l’équivalent de 60-100 mg de fer élémentaire (300 mg de sulfate ou de fumarate), une à trois fois par jour selon la tolérance.
  • Selon des données publiées récemment (2017), la même dose administrée une fois tous les deux jours serait plus efficace et possiblement associée à moins d’effets secondaires, notamment sur le plan digestif (constipation, irritation gastrique).
  • Comme le fer est principalement absorbé à la partie proximale de l’intestin grêle, il faut éviter en général les comprimés “retard” ou à enrobage entérique dont une partie importante du contenu risque de ne pas être absorbée du tout.
427
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation de fer: nommez la molécule

A
  • Le remplacement s’effectue au moyen de sulfate ou de gluconate ferreux (en comprimés ou en solution) administré par voie orale à raison de l’équivalent de 60-100 mg de fer élémentaire (300 mg de sulfate ou de fumarate), une à trois fois par jour selon la tolérance.
  • Selon des données publiées récemment (2017), la même dose administrée une fois tous les deux jours serait plus efficace et possiblement associée à moins d’effets secondaires, notamment sur le plan digestif (constipation, irritation gastrique).
  • Comme le fer est principalement absorbé à la partie proximale de l’intestin grêle, il faut éviter en général les comprimés “retard” ou à enrobage entérique dont une partie importante du contenu risque de ne pas être absorbée du tout.
428
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation de fer: dose / poso

A
  • Le remplacement s’effectue au moyen de sulfate ou de gluconate ferreux (en comprimés ou en solution) administré par voie orale à raison de l’équivalent de 60-100 mg de fer élémentaire (300 mg de sulfate ou de fumarate), une à trois fois par jour selon la tolérance.
  • Selon des données publiées récemment (2017), la même dose administrée une fois tous les deux jours serait plus efficace et possiblement associée à moins d’effets secondaires, notamment sur le plan digestif (constipation, irritation gastrique).
  • Comme le fer est principalement absorbé à la partie proximale de l’intestin grêle, il faut éviter en général les comprimés “retard” ou à enrobage entérique dont une partie importante du contenu risque de ne pas être absorbée du tout.
429
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation de fer: 1 fois tous les 2 jours?

A
  • Le remplacement s’effectue au moyen de sulfate ou de gluconate ferreux (en comprimés ou en solution) administré par voie orale à raison de l’équivalent de 60-100 mg de fer élémentaire (300 mg de sulfate ou de fumarate), une à trois fois par jour selon la tolérance.
  • Selon des données publiées récemment (2017), la même dose administrée une fois tous les deux jours serait plus efficace et possiblement associée à moins d’effets secondaires, notamment sur le plan digestif (constipation, irritation gastrique).
  • Comme le fer est principalement absorbé à la partie proximale de l’intestin grêle, il faut éviter en général les comprimés “retard” ou à enrobage entérique dont une partie importante du contenu risque de ne pas être absorbée du tout.
430
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation de fer: utilité de la prise 1 fois tous les 2 jours

A
  • Le remplacement s’effectue au moyen de sulfate ou de gluconate ferreux (en comprimés ou en solution) administré par voie orale à raison de l’équivalent de 60-100 mg de fer élémentaire (300 mg de sulfate ou de fumarate), une à trois fois par jour selon la tolérance.
  • Selon des données publiées récemment (2017), la même dose administrée une fois tous les deux jours serait plus efficace et possiblement associée à moins d’effets secondaires, notamment sur le plan digestif (constipation, irritation gastrique).
  • Comme le fer est principalement absorbé à la partie proximale de l’intestin grêle, il faut éviter en général les comprimés “retard” ou à enrobage entérique dont une partie importante du contenu risque de ne pas être absorbée du tout.
431
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation voie IV

A
  • L’administration de fer par voie intraveineuse (fer-sucrose) n’augmente en rien la vitesse de correction de l’anémie chez les individus ayant une absorption intestinale normale.
  • Ces préparations parentérales doivent donc être réservées pour les cas (peu fréquents) où le malade n’absorbe pas le fer (ex: gastrectomie subtotale) ou s’avère incapable de tolérer la prise de fer par voie orale.
432
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation voie IV: efficacité

A
  • L’administration de fer par voie intraveineuse (fer-sucrose) n’augmente en rien la vitesse de correction de l’anémie chez les individus ayant une absorption intestinale normale.
  • Ces préparations parentérales doivent donc être réservées pour les cas (peu fréquents) où le malade n’absorbe pas le fer (ex: gastrectomie subtotale) ou s’avère incapable de tolérer la prise de fer par voie orale.
433
Q

Anémie ferriprive: Traitement - Supplémentation voie IV: utile dans quel contexte?

A
  • L’administration de fer par voie intraveineuse (fer-sucrose) n’augmente en rien la vitesse de correction de l’anémie chez les individus ayant une absorption intestinale normale.
  • Ces préparations parentérales doivent donc être réservées pour les cas (peu fréquents) où le malade n’absorbe pas le fer (ex: gastrectomie subtotale) ou s’avère incapable de tolérer la prise de fer par voie orale.
434
Q

Anémie ferriprive: Traitement
- réponse au tx

A
  • Il est extrêmement important de vérifier après quelque temps si le malade manifeste une réponse adéquate au traitement.
  • Après 7 à 10 jours, surtout si l’anémie était sévère, on peut déjà documenter un pic de réticulocytose qui traduit la reprise de l’érythropoïèse normale.
  • Après 3 semaines de traitement, l’hémoglobine doit avoir augmenté d’un minimum de 20g/L.
  • Une correction complète de l’anémie et du VGM doit enfin pouvoir être documentée après un maximum de 6 à 8 semaines.
  • À défaut de pouvoir documenter une telle réponse au traitement, on doit se poser un certain nombre de questions :
    • Le diagnostic était-il le bon ?
    • Le malade a-t-il pris fidèlement sa médication ? Persiste-t-il une source de saignement occulte ?
    • Existe-t-il un problème d’absorption ?
    • Y aurait-il une cause additionnelle d’anémie ?
435
Q

Anémie ferriprive: Traitement
- si anémie sévère: vérifier après combien de temps?

A
  • Il est extrêmement important de vérifier après quelque temps si le malade manifeste une réponse adéquate au traitement.
  • Après 7 à 10 jours, surtout si l’anémie était sévère, on peut déjà documenter un pic de réticulocytose qui traduit la reprise de l’érythropoïèse normale.
  • Après 3 semaines de traitement, l’hémoglobine doit avoir augmenté d’un minimum de 20g/L.
  • Une correction complète de l’anémie et du VGM doit enfin pouvoir être documentée après un maximum de 6 à 8 semaines.
  • À défaut de pouvoir documenter une telle réponse au traitement, on doit se poser un certain nombre de questions :
    • Le diagnostic était-il le bon ?
    • Le malade a-t-il pris fidèlement sa médication ? Persiste-t-il une source de saignement occulte ?
    • Existe-t-il un problème d’absorption ?
    • Y aurait-il une cause additionnelle d’anémie ?
436
Q

Anémie ferriprive: Traitement
- après 3 semaines au tx: réponse adéquate?

A
  • Il est extrêmement important de vérifier après quelque temps si le malade manifeste une réponse adéquate au traitement.
  • Après 7 à 10 jours, surtout si l’anémie était sévère, on peut déjà documenter un pic de réticulocytose qui traduit la reprise de l’érythropoïèse normale.
  • Après 3 semaines de traitement, l’hémoglobine doit avoir augmenté d’un minimum de 20g/L.
  • Une correction complète de l’anémie et du VGM doit enfin pouvoir être documentée après un maximum de 6 à 8 semaines.
  • À défaut de pouvoir documenter une telle réponse au traitement, on doit se poser un certain nombre de questions :
    • Le diagnostic était-il le bon ?
    • Le malade a-t-il pris fidèlement sa médication ? Persiste-t-il une source de saignement occulte ?
    • Existe-t-il un problème d’absorption ?
    • Y aurait-il une cause additionnelle d’anémie ?
437
Q

Anémie ferriprive: Traitement
- correction complète de l’anémie doit se faire après combien de temps?

A
  • Il est extrêmement important de vérifier après quelque temps si le malade manifeste une réponse adéquate au traitement.
  • Après 7 à 10 jours, surtout si l’anémie était sévère, on peut déjà documenter un pic de réticulocytose qui traduit la reprise de l’érythropoïèse normale.
  • Après 3 semaines de traitement, l’hémoglobine doit avoir augmenté d’un minimum de 20g/L.
  • Une correction complète de l’anémie et du VGM doit enfin pouvoir être documentée après un maximum de 6 à 8 semaines.
  • À défaut de pouvoir documenter une telle réponse au traitement, on doit se poser un certain nombre de questions :
    • Le diagnostic était-il le bon ?
    • Le malade a-t-il pris fidèlement sa médication ? Persiste-t-il une source de saignement occulte ?
    • Existe-t-il un problème d’absorption ?
    • Y aurait-il une cause additionnelle d’anémie ?
438
Q

Anémie ferriprive: Traitement
- si pas de réponse adéquate au tx: questions à se poser

A
  • Il est extrêmement important de vérifier après quelque temps si le malade manifeste une réponse adéquate au traitement.
  • Après 7 à 10 jours, surtout si l’anémie était sévère, on peut déjà documenter un pic de réticulocytose qui traduit la reprise de l’érythropoïèse normale.
  • Après 3 semaines de traitement, l’hémoglobine doit avoir augmenté d’un minimum de 20g/L.
  • Une correction complète de l’anémie et du VGM doit enfin pouvoir être documentée après un maximum de 6 à 8 semaines.
  • À défaut de pouvoir documenter une telle réponse au traitement, on doit se poser un certain nombre de questions :
    • Le diagnostic était-il le bon ?
    • Le malade a-t-il pris fidèlement sa médication ?
    • Persiste-t-il une source de saignement occulte ?
    • Existe-t-il un problème d’absorption ?
    • Y aurait-il une cause additionnelle d’anémie ?
439
Q

Anémie ferriprive: Traitement
- quoi faire une fois anémie corrigée?

A
  • Une fois l’anémie corrigée, il faut toujours poursuivre si possible l’administration de fer pour une période de deux à trois mois additionnels afin de reconstituer les réserves.
  • L’atteinte de ce dernier objectif peut alors être vérifiée par un nouveau dosage de la ferritine.
440
Q

B12: Rôles et origines

A
  • La cyanocobalamine ou vitamine B12 joue un rôle de cofacteur essentiel à deux étapes enzymatiques importantes impliquées dans la régénération de la forme active des folates intracellulaires.
  • Ces derniers sont eux-mêmes indispensables à la synthèse de la thymidine et de l’ADN, donc à la multiplication cellulaire.
  • En cas de déficience en vitamine B12, la phase S (synthèse) du cycle cellulaire normal ne peut se poursuivre et le noyau de la cellule conserve un aspect immature que l’on décrit comme MÉGALOBLASTIQUE.
  • Ces changements surviennent dans tous les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé, tels le tissu hématopoïétique et l’épithélium des muqueuses digestive, respiratoire et génitale.
441
Q

B12: Autre nom

A
  • La cyanocobalamine ou vitamine B12 joue un rôle de cofacteur essentiel à deux étapes enzymatiques importantes impliquées dans la régénération de la forme active des folates intracellulaires.
  • Ces derniers sont eux-mêmes indispensables à la synthèse de la thymidine et de l’ADN, donc à la multiplication cellulaire.
  • En cas de déficience en vitamine B12, la phase S (synthèse) du cycle cellulaire normal ne peut se poursuivre et le noyau de la cellule conserve un aspect immature que l’on décrit comme MÉGALOBLASTIQUE.
  • Ces changements surviennent dans tous les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé, tels le tissu hématopoïétique et l’épithélium des muqueuses digestive, respiratoire et génitale.
442
Q

B12: Son importance

A
  • La cyanocobalamine ou vitamine B12 joue un rôle de cofacteur essentiel à deux étapes enzymatiques importantes impliquées dans la régénération de la forme active des folates intracellulaires.
  • Ces derniers sont eux-mêmes indispensables à la synthèse de la thymidine et de l’ADN, donc à la multiplication cellulaire.
  • En cas de déficience en vitamine B12, la phase S (synthèse) du cycle cellulaire normal ne peut se poursuivre et le noyau de la cellule conserve un aspect immature que l’on décrit comme MÉGALOBLASTIQUE.
  • Ces changements surviennent dans tous les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé, tels le tissu hématopoïétique et l’épithélium des muqueuses digestive, respiratoire et génitale.
443
Q

B12: Décrire l’effet d’une carence sur les globules

A
  • La cyanocobalamine ou vitamine B12 joue un rôle de cofacteur essentiel à deux étapes enzymatiques importantes impliquées dans la régénération de la forme active des folates intracellulaires.
  • Ces derniers sont eux-mêmes indispensables à la synthèse de la thymidine et de l’ADN, donc à la multiplication cellulaire.
  • En cas de déficience en vitamine B12, la phase S (synthèse) du cycle cellulaire normal ne peut se poursuivre et le noyau de la cellule conserve un aspect immature que l’on décrit comme MÉGALOBLASTIQUE.
  • Ces changements surviennent dans tous les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé, tels le tissu hématopoïétique et l’épithélium des muqueuses digestive, respiratoire et génitale.
444
Q

B12: La carence touche quels systèmes?

A
  • La cyanocobalamine ou vitamine B12 joue un rôle de cofacteur essentiel à deux étapes enzymatiques importantes impliquées dans la régénération de la forme active des folates intracellulaires.
  • Ces derniers sont eux-mêmes indispensables à la synthèse de la thymidine et de l’ADN, donc à la multiplication cellulaire.
  • En cas de déficience en vitamine B12, la phase S (synthèse) du cycle cellulaire normal ne peut se poursuivre et le noyau de la cellule conserve un aspect immature que l’on décrit comme MÉGALOBLASTIQUE.
  • Ces changements surviennent dans tous les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé, tels le tissu hématopoïétique et l’épithélium des muqueuses digestive, respiratoire et génitale.
445
Q

B12: Comment est-elle synthétisée?

A
  • Comme ses congénères, la vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’organisme humain qui dépend, pour son approvisionnement, d’un apport extérieur régulier.
  • La principale source alimentaire de cette vitamine réside dans les viandes (surtout le foie) et dans les produits laitiers.
  • Pour être absorbée, la vitamine doit d’abord être libérée par le pH acide de l’estomac puis être couplée au FACTEUR INTRINSÈQUE, une substance secrétée par les cellules pariétales de la muqueuse.
  • Le complexe ainsi formé est alors absorbé à la portion distale de l’iléon.
  • Le transport de la vitamine B12 dans le plasma se fait par liaison spécifique avec une protéine appelée TRANSCOBALAMINE-II, tandis que le site principal des réserves est localisé au foie.
  • En l’absence totale d’apport, ces réserves suffisent à assurer l’hématopoïèse normale pendant au moins 5 ans parfois jusqu’à 10 ans.
446
Q

B12: Sources alimentaires

A
  • Comme ses congénères, la vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’organisme humain qui dépend, pour son approvisionnement, d’un apport extérieur régulier.
  • La principale source alimentaire de cette vitamine réside dans les viandes (surtout le foie) et dans les produits laitiers.
  • Pour être absorbée, la vitamine doit d’abord être libérée par le pH acide de l’estomac puis être couplée au FACTEUR INTRINSÈQUE, une substance secrétée par les cellules pariétales de la muqueuse.
  • Le complexe ainsi formé est alors absorbé à la portion distale de l’iléon.
  • Le transport de la vitamine B12 dans le plasma se fait par liaison spécifique avec une protéine appelée TRANSCOBALAMINE-II, tandis que le site principal des réserves est localisé au foie.
  • En l’absence totale d’apport, ces réserves suffisent à assurer l’hématopoïèse normale pendant au moins 5 ans parfois jusqu’à 10 ans.
447
Q

B12: Pour qu’elle soit absorbée, besoin de quoi?

A
  • Comme ses congénères, la vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’organisme humain qui dépend, pour son approvisionnement, d’un apport extérieur régulier.
  • La principale source alimentaire de cette vitamine réside dans les viandes (surtout le foie) et dans les produits laitiers.
  • Pour être absorbée, la vitamine doit d’abord être libérée par le pH acide de l’estomac puis être couplée au FACTEUR INTRINSÈQUE, une substance secrétée par les cellules pariétales de la muqueuse.
  • Le complexe ainsi formé est alors absorbé à la portion distale de l’iléon.
  • Le transport de la vitamine B12 dans le plasma se fait par liaison spécifique avec une protéine appelée TRANSCOBALAMINE-II, tandis que le site principal des réserves est localisé au foie.
  • En l’absence totale d’apport, ces réserves suffisent à assurer l’hématopoïèse normale pendant au moins 5 ans parfois jusqu’à 10 ans.
448
Q

B12: Expliquez les étapes de son absoprtion

A
  • Comme ses congénères, la vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’organisme humain qui dépend, pour son approvisionnement, d’un apport extérieur régulier.
  • La principale source alimentaire de cette vitamine réside dans les viandes (surtout le foie) et dans les produits laitiers.
  • Pour être absorbée, la vitamine doit d’abord être libérée par le pH acide de l’estomac puis être couplée au FACTEUR INTRINSÈQUE, une substance secrétée par les cellules pariétales de la muqueuse.
  • Le complexe ainsi formé est alors absorbé à la portion distale de l’iléon.
  • Le transport de la vitamine B12 dans le plasma se fait par liaison spécifique avec une protéine appelée TRANSCOBALAMINE-II, tandis que le site principal des réserves est localisé au foie.
  • En l’absence totale d’apport, ces réserves suffisent à assurer l’hématopoïèse normale pendant au moins 5 ans parfois jusqu’à 10 ans.
449
Q

B12: Expliquez son transport sanguin

A
  • Comme ses congénères, la vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’organisme humain qui dépend, pour son approvisionnement, d’un apport extérieur régulier.
  • La principale source alimentaire de cette vitamine réside dans les viandes (surtout le foie) et dans les produits laitiers.
  • Pour être absorbée, la vitamine doit d’abord être libérée par le pH acide de l’estomac puis être couplée au FACTEUR INTRINSÈQUE, une substance secrétée par les cellules pariétales de la muqueuse.
  • Le complexe ainsi formé est alors absorbé à la portion distale de l’iléon.
  • Le transport de la vitamine B12 dans le plasma se fait par liaison spécifique avec une protéine appelée TRANSCOBALAMINE-II, tandis que le site principal des réserves est localisé au foie.
  • En l’absence totale d’apport, ces réserves suffisent à assurer l’hématopoïèse normale pendant au moins 5 ans parfois jusqu’à 10 ans.
450
Q

B12: Les réserves sont bonnes pour combien de temps (sans apport)?

A
  • Comme ses congénères, la vitamine B12 n’est pas synthétisée par l’organisme humain qui dépend, pour son approvisionnement, d’un apport extérieur régulier.
  • La principale source alimentaire de cette vitamine réside dans les viandes (surtout le foie) et dans les produits laitiers.
  • Pour être absorbée, la vitamine doit d’abord être libérée par le pH acide de l’estomac puis être couplée au FACTEUR INTRINSÈQUE, une substance secrétée par les cellules pariétales de la muqueuse.
  • Le complexe ainsi formé est alors absorbé à la portion distale de l’iléon.
  • Le transport de la vitamine B12 dans le plasma se fait par liaison spécifique avec une protéine appelée TRANSCOBALAMINE-II, tandis que le site principal des réserves est localisé au foie.
  • En l’absence totale d’apport, ces réserves suffisent à assurer l’hématopoïèse normale pendant au moins 5 ans parfois jusqu’à 10 ans.
451
Q

Mécanismes conduisant à carence en B12

A
  • Sauf chez les végétariens stricts, on peut d’emblée éliminer l’insuffisance d’apport alimentaire, aussi bien que les pertes ou consommations excessives de vitamine B12.
  • Le facteur qui est presque toujours en cause dans les cas de déficience est la malabsorption de la vitamine. Les principales raisons qui peuvent conduire à une malabsorption sont énumérées au tableau 5.
452
Q

Mécanismes conduisant à carence en B12: Manque d’apport

A
  • Sauf chez les végétariens stricts, on peut d’emblée éliminer l’insuffisance d’apport alimentaire, aussi bien que les pertes ou consommations excessives de vitamine B12.
  • Le facteur qui est presque toujours en cause dans les cas de déficience est la malabsorption de la vitamine. Les principales raisons qui peuvent conduire à une malabsorption sont énumérées au tableau 5.
453
Q

Mécanismes conduisant à carence en B12: Mécanisme le plus fréquent

A
  • Sauf chez les végétariens stricts, on peut d’emblée éliminer l’insuffisance d’apport alimentaire, aussi bien que les pertes ou consommations excessives de vitamine B12.
  • Le facteur qui est presque toujours en cause dans les cas de déficience est la malabsorption de la vitamine. Les principales raisons qui peuvent conduire à une malabsorption sont énumérées au tableau 5.
454
Q

Malabsorption de la vitamine B12: Causes les plus fréquentes

A
  1. Achlorhydrie et/ou absence de facteur intrinsèque
    - Gastrectomie ou chirurgie bariatrique
    - Gastrite atrophique ou usage prolongé d’IPP
    - Maladie de Biermer (autoanticorps anti-F.I.)
  2. Maladies du grêle
    - Syndrome de Zollinger-Ellison
    - Muqueuse altérée :
    • Maladie cœliaque
    • Sprue tropicale
    • Entérite régionale (Crohn)
    • Chirurgies de dérivation
  3. Compétition biologique
    - Bactéries : anse borgne
    - Parasites : Diphyllobotrium Latum
455
Q

Malabsorption de la vitamine B12: Causes les plus fréquentes
- Achlorhydrie et/ou absence de facteur intrinsèque: nommez des causes

A
  1. Achlorhydrie et/ou absence de facteur intrinsèque
    - Gastrectomie ou chirurgie bariatrique
    - Gastrite atrophique ou usage prolongé d’IPP
    - Maladie de Biermer (autoanticorps anti-F.I.)
  2. Maladies du grêle
    - Syndrome de Zollinger-Ellison
    - Muqueuse altérée :
    • Maladie cœliaque
    • Sprue tropicale
    • Entérite régionale (Crohn)
    • Chirurgies de dérivation
  3. Compétition biologique
    - Bactéries : anse borgne
    - Parasites : Diphyllobotrium Latum
456
Q

Malabsorption de la vitamine B12: Causes les plus fréquentes
- maladies du grêle

A
  1. Achlorhydrie et/ou absence de facteur intrinsèque
    - Gastrectomie ou chirurgie bariatrique
    - Gastrite atrophique ou usage prolongé d’IPP
    - Maladie de Biermer (autoanticorps anti-F.I.)
  2. Maladies du grêle
    - Syndrome de Zollinger-Ellison
    - Muqueuse altérée :
    • Maladie cœliaque
    • Sprue tropicale
    • Entérite régionale (Crohn)
    • Chirurgies de dérivation
  3. Compétition biologique
    - Bactéries : anse borgne
    - Parasites : Diphyllobotrium Latum
457
Q

Malabsorption de la vitamine B12: Causes les plus fréquentes
- maladies du grêle: nommez des causes de muqueuse altérée

A
  1. Achlorhydrie et/ou absence de facteur intrinsèque
    - Gastrectomie ou chirurgie bariatrique
    - Gastrite atrophique ou usage prolongé d’IPP
    - Maladie de Biermer (autoanticorps anti-F.I.)
  2. Maladies du grêle
    - Syndrome de Zollinger-Ellison
    - Muqueuse altérée :
    • Maladie cœliaque
    • Sprue tropicale
    • Entérite régionale (Crohn)
    • Chirurgies de dérivation
  3. Compétition biologique
    - Bactéries : anse borgne
    - Parasites : Diphyllobotrium Latum
458
Q

Malabsorption de la vitamine B12: Causes les plus fréquentes
- compétition biologique: nommez des causes

A
  1. Achlorhydrie et/ou absence de facteur intrinsèque
    - Gastrectomie ou chirurgie bariatrique
    - Gastrite atrophique ou usage prolongé d’IPP
    - Maladie de Biermer (autoanticorps anti-F.I.)
  2. Maladies du grêle
    - Syndrome de Zollinger-Ellison
    - Muqueuse altérée :
    • Maladie cœliaque
    • Sprue tropicale
    • Entérite régionale (Crohn)
    • Chirurgies de dérivation
  3. Compétition biologique
    - Bactéries : anse borgne
    - Parasites : Diphyllobotrium Latum
459
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- système hémato

A
  • Symptômes d’une anémie sévère, mais d’installation chronique;
  • Pâleur des téguments;
  • Parfois ictère discret des conjonctives;
  • Splénomégalie légère possible (10 à 20% des cas seulement)
  • Tendance hémorragique (purpura et ecchymoses surtout).
460
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- appareil digestif

A
  • Glossite (langue dépapillée et douloureuse);
  • Diarrhée, ou disparition d’une constipation habituelle;
  • Malaises digestifs vagues (pyrosis, perte d’appétit, etc.);
  • Achlorhydrie gastrique, même après stimulation à l’histamine.
461
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- système nerveux

A
  • Atteinte des cordons postérieurs: ataxie, signe de Romberg positif, abolition de la perception des vibrations;
  • Atteinte des cordons pyramidaux latéraux: faiblesse musculaire, spasticité, hyperréflexie et signe de Babinski;
  • Neuropathie périphérique démyélinisante manifestée sous forme de paresthésies aux extrémités et d’hyporéflexie ;
  • Atteinte des fonctions cérébrales supérieures sous forme de troubles de la mémoire et du comportement pouvant parfois aller jusqu’à la démence ou la psychose.
462
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- système immunitaire

A
  • Présence dans le sérum de divers auto-anticorps dont ceux dirigés spécifiquement contre le facteur intrinsèque ou les cellules pariétales de l’estomac.
  • Les anticorps antithyroïdiens sont fréquemment associés.
  • Ces manifestations d’auto-immunité sont spécifiques à la maladie de Biermer et ne se retrouvent pas en association avec les autres causes de déficience en vitamine B12.
463
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- système immunitaire: gastro

A
  • Présence dans le sérum de divers auto-anticorps dont ceux dirigés spécifiquement contre le facteur intrinsèque ou les cellules pariétales de l’estomac.
  • Les anticorps antithyroïdiens sont fréquemment associés.
  • Ces manifestations d’auto-immunité sont spécifiques à la maladie de Biermer et ne se retrouvent pas en association avec les autres causes de déficience en vitamine B12.
464
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- système immunitaire: endorcino

A
  • Présence dans le sérum de divers auto-anticorps dont ceux dirigés spécifiquement contre le facteur intrinsèque ou les cellules pariétales de l’estomac.
  • Les anticorps antithyroïdiens sont fréquemment associés.
  • Ces manifestations d’auto-immunité sont spécifiques à la maladie de Biermer et ne se retrouvent pas en association avec les autres causes de déficience en vitamine B12.
465
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- système immunitaire: maladie de Biermer

A
  • Présence dans le sérum de divers auto-anticorps dont ceux dirigés spécifiquement contre le facteur intrinsèque ou les cellules pariétales de l’estomac.
  • Les anticorps antithyroïdiens sont fréquemment associés.
  • Ces manifestations d’auto-immunité sont spécifiques à la maladie de Biermer et ne se retrouvent pas en association avec les autres causes de déficience en vitamine B12.
466
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
467
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle: intensité de l’anémie

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
468
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle: morphologie de l’anémie

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
469
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle: impacts sur les lignées globulaires

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
470
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle: effet sur GB

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
471
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle: effet sur GR

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
472
Q

Carence en B12: Manifestations cliniques
- anomalies du sang et de la moelle: effet sur les indicateurs biologiques

A
  • Anémie parfois très prononcée (hémoglobine de 40 à 50 g/L);
  • VGM de 110 fL ou plus avec MACRO-OVALOCYTES sur le frottis;
  • Pancytopénie fréquente (leucopénie et thrombopénie associées);
  • Observation de POLYNUCLÉAIRES HYPERSEGMENTÉS sur le frottis;
  • Hyperplasie marquée de la lignée érythroblastique dans la moelle osseuse avec MÉGALOBLASTOSE caractéristique des érythroblastes;
  • Élévation très marquée de la LDH du sérum;
  • Parfois, élévation légère à modérée de la bilirubine indirecte du sérum.
473
Q

Maladie de Biermer: Critères dx

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
474
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- décrire l’anémie (morpho, regénératif)

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
475
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- ponction moelle

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
476
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- B12

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
477
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- anticorps

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
478
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- anti-facteur intrinsèque: sensibilité / spécificité

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
479
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- autres tests sanguins à faire

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
480
Q

Maladie de Biermer: Critères dx
- autres sx

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Vitamine B12 sérique inférieure à 150 pmol/L en présence de folates sériques NORMAUX;
  • Recherche positive d’anticorps anti-facteur intrinsèque humain dans le sérum (elle est spécifique, mais peu sensible, se retrouvant positive dans 50% des cas seulement);
  • Taux sériques augmentés d’acide méthylmalonique ET d’homocystéine totale dans le sérum lorsque recherchés (optionnel);
  • La présence de symptômes et signes neurologiques peut être observée, mais n’est pas obligatoire.
481
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Nommez-les

A
  1. Dosage B12 sérique
  2. Acide méthylmalonique et de l’homocystéine sériques
482
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Dosage B12 sérique: précision

A
  • La concentration sérique de la vitamine B12 est dosée par une méthode dont la spécificité laisse malheureusement à désirer.
  • La valeur normale du taux des cobalamines sériques est établie entre 150 et 750 pmol/L.
  • Une valeur inférieure à 150 pmol/L en présence des critères énumérés ci-dessus suggère l’existence d’une carence en vitamine B12.
  • On doit toujours tenir compte du fait que des valeurs faussement abaissées puissent aussi s’observer, par exemple, durant la grossesse ou la prise d’anovulants et chez les malades dont le sérum contient une paraprotéine (dans les cas de myélome multiple, par exemple).
483
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Dosage B12 sérique: normale

A
  • La concentration sérique de la vitamine B12 est dosée par une méthode dont la spécificité laisse malheureusement à désirer.
  • La valeur normale du taux des cobalamines sériques est établie entre 150 et 750 pmol/L.
  • Une valeur inférieure à 150 pmol/L en présence des critères énumérés ci-dessus suggère l’existence d’une carence en vitamine B12.
  • On doit toujours tenir compte du fait que des valeurs faussement abaissées puissent aussi s’observer, par exemple, durant la grossesse ou la prise d’anovulants et chez les malades dont le sérum contient une paraprotéine (dans les cas de myélome multiple, par exemple).
484
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Dosage B12 sérique: valeur d’une carence

A
  • La concentration sérique de la vitamine B12 est dosée par une méthode dont la spécificité laisse malheureusement à désirer.
  • La valeur normale du taux des cobalamines sériques est établie entre 150 et 750 pmol/L.
  • Une valeur inférieure à 150 pmol/L en présence des critères énumérés ci-dessus suggère l’existence d’une carence en vitamine B12.
  • On doit toujours tenir compte du fait que des valeurs faussement abaissées puissent aussi s’observer, par exemple, durant la grossesse ou la prise d’anovulants et chez les malades dont le sérum contient une paraprotéine (dans les cas de myélome multiple, par exemple).
485
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Dosage B12 sérique: éléments pouvant modifier la mesure

A
  • La concentration sérique de la vitamine B12 est dosée par une méthode dont la spécificité laisse malheureusement à désirer.
  • La valeur normale du taux des cobalamines sériques est établie entre 150 et 750 pmol/L.
  • Une valeur inférieure à 150 pmol/L en présence des critères énumérés ci-dessus suggère l’existence d’une carence en vitamine B12.
  • On doit toujours tenir compte du fait que des valeurs faussement abaissées puissent aussi s’observer, par exemple, durant la grossesse ou la prise d’anovulants et chez les malades dont le sérum contient une paraprotéine (dans les cas de myélome multiple, par exemple).
486
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Acide méthylmalonique et homocystéine

A
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine.
  • Les cobalamines (dont la vitamine B12) servent de cofacteur essentiel au fonctionnement de deux enzymes : la méthionine synthétase et la L-méthylmalonyl coenzyme-A (CoA) mutase.
  • Lors d’une carence en B12, le blocage métabolique engendré à ces deux étapes conduit normalement à l’accumulation en amont d’homocystéine dans le premier cas, et d’acide méthylmalonique dans le second.
  • La mesure de la concentration de ces deux métabolites dans le sérum peut donc indirectement servir à confirmer ou à infirmer l’existence d’une carence en vitamine B12 lorsque la mesure des cobalamines sériques ne permet pas de conclure
487
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Acide méthylmalonique et homocystéine: lien avec carence en B12

A
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine.
  • Les cobalamines (dont la vitamine B12) servent de cofacteur essentiel au fonctionnement de deux enzymes : la méthionine synthétase et la L-méthylmalonyl coenzyme-A (CoA) mutase.
  • Lors d’une carence en B12, le blocage métabolique engendré à ces deux étapes conduit normalement à l’accumulation en amont d’homocystéine dans le premier cas, et d’acide méthylmalonique dans le second.
  • La mesure de la concentration de ces deux métabolites dans le sérum peut donc indirectement servir à confirmer ou à infirmer l’existence d’une carence en vitamine B12 lorsque la mesure des cobalamines sériques ne permet pas de conclure
488
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Acide méthylmalonique et homocystéine: utilité

A
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine.
  • Les cobalamines (dont la vitamine B12) servent de cofacteur essentiel au fonctionnement de deux enzymes : la méthionine synthétase et la L-méthylmalonyl coenzyme-A (CoA) mutase.
  • Lors d’une carence en B12, le blocage métabolique engendré à ces deux étapes conduit normalement à l’accumulation en amont d’homocystéine dans le premier cas, et d’acide méthylmalonique dans le second.
  • La mesure de la concentration de ces deux métabolites dans le sérum peut donc indirectement servir à confirmer ou à infirmer l’existence d’une carence en vitamine B12 lorsque la mesure des cobalamines sériques ne permet pas de conclure
489
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Acide méthylmalonique et homocystéine: valeurs de référence

A
  • Les valeurs de référence habituellement citées sont :
    • pour l’acide méthylmalonique (sérum): 70 – 270 nmol/L
    • pour l’homocystéine totale (plasma) : 5 – 15 µmol/L
  • La valeur mesurée de ces deux métabolites est généralement élevée dans les cas documentés de carence en vitamine B12, contrairement aux cas de carence en folates où seule la concentration d’homocystéine est élevée.
490
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Acide méthylmalonique et homocystéine: valeurs de référence - nommez-les

A
  • Les valeurs de référence habituellement citées sont :
    • pour l’acide méthylmalonique (sérum): 70 – 270 nmol/L
    • pour l’homocystéine totale (plasma) : 5 – 15 µmol/L
  • La valeur mesurée de ces deux métabolites est généralement élevée dans les cas documentés de carence en vitamine B12, contrairement aux cas de carence en folates où seule la concentration d’homocystéine est élevée.
491
Q

Carence en B12: Indicateurs spécifiques
- Acide méthylmalonique et homocystéine: effet de la carence sur ces 2 mesures

A
  • Les valeurs de référence habituellement citées sont :
    • pour l’acide méthylmalonique (sérum): 70 – 270 nmol/L
    • pour l’homocystéine totale (plasma) : 5 – 15 µmol/L
  • La valeur mesurée de ces deux métabolites est généralement élevée dans les cas documentés de carence en vitamine B12, contrairement aux cas de carence en folates où seule la concentration d’homocystéine est élevée.
492
Q

Carence en B12: Traitement
- Éliminer cause de malabsorption

A
  • Éliminer si possible la cause de la malabsorption en traitant adéquatement toute maladie sous-jacente: par exemple, antibiotiques dans le cas d’une anse intestinale borgne, antihelminthiques dans le cas d’une parasitose au Diphyllobotrium Latum (apparemment en recrudescence chez les amateurs de sushi) et corticostéroïdes dans le cas d’une entérite régionale.
  • Dans la maladie de Biermer, il n’existe actuellement aucun traitement capable de rétablir la sécrétion de facteur intrinsèque par l’estomac.
493
Q

Carence en B12: Traitement
- Nommez des causes de malabsorption

A
  • Éliminer si possible la cause de la malabsorption en traitant adéquatement toute maladie sous-jacente: par exemple, antibiotiques dans le cas d’une anse intestinale borgne, antihelminthiques dans le cas d’une parasitose au Diphyllobotrium Latum (apparemment en recrudescence chez les amateurs de sushi) et corticostéroïdes dans le cas d’une entérite régionale.
  • Dans la maladie de Biermer, il n’existe actuellement aucun traitement capable de rétablir la sécrétion de facteur intrinsèque par l’estomac.
494
Q

Carence en B12: Traitement
- Éliminer cause de malabsorption: pour maladie de Biermer

A
  • Éliminer si possible la cause de la malabsorption en traitant adéquatement toute maladie sous-jacente: par exemple, antibiotiques dans le cas d’une anse intestinale borgne, antihelminthiques dans le cas d’une parasitose au Diphyllobotrium Latum (apparemment en recrudescence chez les amateurs de sushi) et corticostéroïdes dans le cas d’une entérite régionale.
  • Dans la maladie de Biermer, il n’existe actuellement aucun traitement capable de rétablir la sécrétion de facteur intrinsèque par l’estomac.
495
Q

Carence en B12: Traitement
- Supplément

A
  • Administrer la vitamine B12 de remplacement par voie intramusculaire ou souscutanée à raison de 100 microgrammes par jour pour les premiers 10 jours (dose de charge), puis de 1000 microgrammes par mois par la suite tant que dure la malabsorption (à vie dans le cas d’une maladie de Biermer).
  • Une vérification de la réponse au traitement doit être effectuée après sept à dix jours (pic de réticulocytose) et après six semaines, durée normalement suffisante pour observer une correction complète de l’anémie et des autres cytopénies.
  • Le traitement peut aussi être réalisé par voie orale à condition d’administrer quotidiennement des doses importantes de vitamine B12 (1000 µg BID).
  • En effet, il a été clairement démontré qu’une portion suffisante d’une telle dose peut être absorbée même en l’absence de transporteur spécifique (facteur intrinsèque).
  • Cette approche thérapeutique, est possiblement plus coûteuse et nécessite une compliance sans faille du malade.
496
Q

Carence en B12: Traitement
- Supplément: Poso

A
  • Administrer la vitamine B12 de remplacement par voie intramusculaire ou souscutanée à raison de 100 microgrammes par jour pour les premiers 10 jours (dose de charge), puis de 1000 microgrammes par mois par la suite tant que dure la malabsorption (à vie dans le cas d’une maladie de Biermer).
  • Une vérification de la réponse au traitement doit être effectuée après sept à dix jours (pic de réticulocytose) et après six semaines, durée normalement suffisante pour observer une correction complète de l’anémie et des autres cytopénies.
  • Le traitement peut aussi être réalisé par voie orale à condition d’administrer quotidiennement des doses importantes de vitamine B12 (1000 µg BID).
  • En effet, il a été clairement démontré qu’une portion suffisante d’une telle dose peut être absorbée même en l’absence de transporteur spécifique (facteur intrinsèque).
  • Cette approche thérapeutique, est possiblement plus coûteuse et nécessite une compliance sans faille du malade.
497
Q

Carence en B12: Traitement
- Supplément: Vérification de la réponse au tx

A
  • Administrer la vitamine B12 de remplacement par voie intramusculaire ou souscutanée à raison de 100 microgrammes par jour pour les premiers 10 jours (dose de charge), puis de 1000 microgrammes par mois par la suite tant que dure la malabsorption (à vie dans le cas d’une maladie de Biermer).
  • Une vérification de la réponse au traitement doit être effectuée après sept à dix jours (pic de réticulocytose) et après six semaines, durée normalement suffisante pour observer une correction complète de l’anémie et des autres cytopénies.
  • Le traitement peut aussi être réalisé par voie orale à condition d’administrer quotidiennement des doses importantes de vitamine B12 (1000 µg BID).
  • En effet, il a été clairement démontré qu’une portion suffisante d’une telle dose peut être absorbée même en l’absence de transporteur spécifique (facteur intrinsèque).
  • Cette approche thérapeutique, est possiblement plus coûteuse et nécessite une compliance sans faille du malade.
498
Q

Carence en B12: Traitement
- Supplément: Traitement par voie orale

A
  • Administrer la vitamine B12 de remplacement par voie intramusculaire ou souscutanée à raison de 100 microgrammes par jour pour les premiers 10 jours (dose de charge), puis de 1000 microgrammes par mois par la suite tant que dure la malabsorption (à vie dans le cas d’une maladie de Biermer).
  • Une vérification de la réponse au traitement doit être effectuée après sept à dix jours (pic de réticulocytose) et après six semaines, durée normalement suffisante pour observer une correction complète de l’anémie et des autres cytopénies.
  • Le traitement peut aussi être réalisé par voie orale à condition d’administrer quotidiennement des doses importantes de vitamine B12 (1000 µg BID).
  • En effet, il a été clairement démontré qu’une portion suffisante d’une telle dose peut être absorbée même en l’absence de transporteur spécifique (facteur intrinsèque).
  • Cette approche thérapeutique, est possiblement plus coûteuse et nécessite une compliance sans faille du malade.
499
Q

Carence en B12: Traitement
- Supplément: Par voie orale - désavantages

A
  • Administrer la vitamine B12 de remplacement par voie intramusculaire ou souscutanée à raison de 100 microgrammes par jour pour les premiers 10 jours (dose de charge), puis de 1000 microgrammes par mois par la suite tant que dure la malabsorption (à vie dans le cas d’une maladie de Biermer).
  • Une vérification de la réponse au traitement doit être effectuée après sept à dix jours (pic de réticulocytose) et après six semaines, durée normalement suffisante pour observer une correction complète de l’anémie et des autres cytopénies.
  • Le traitement peut aussi être réalisé par voie orale à condition d’administrer quotidiennement des doses importantes de vitamine B12 (1000 µg BID).
  • En effet, il a été clairement démontré qu’une portion suffisante d’une telle dose peut être absorbée même en l’absence de transporteur spécifique (facteur intrinsèque).
  • Cette approche thérapeutique, est possiblement plus coûteuse et nécessite une compliance sans faille du malade.
500
Q

Acide folique: Métabolisme

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
501
Q

Acide folique: Nommez les sources alimentaires

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
502
Q

Acide folique: Molécules lors de l’absorption

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
503
Q

Acide folique: Durée de réserve

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
504
Q

Acide folique: Comment la molécule active est obtenue?

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
505
Q

Acide folique: Utilité

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
506
Q

Acide folique: Effet d’une carence sur globules

A
  • La principale source alimentaire d’acide folique (ou ptéroyl-glutamique) se trouve dans les légumes verts et dans les levures, sous forme de polyglutamates.
  • Ces derniers doivent d’abord être scindés en monoglutamates par les enzymes intestinaux avant d’être absorbés au jéjunum.
  • L’acide folique est ensuite transporté au foie qui lui sert d’organe de réserve (durée: 2 à 3 mois seulement).
  • La forme active de la molécule est obtenue par biotransformation en deux étapes: la réduction et la méthylation.
  • Cette dernière nécessite la présence de vitamine B12 comme cofacteur.
  • Le N-méthyl-tétrahydrofolate ainsi produit représente la forme active des folates intracellulaires et sert à la synthèse de la thymidine et de l’ADN.
  • C’est pourquoi une déficience en folates, comme en vitamine B12, peut donner lieu à un défaut de maturation nucléaire sous forme de MÉGALOBLASTOSE dans la moelle osseuse et autres les systèmes cellulaires soumis à un taux de renouvellement élevé.
507
Q

Mécanismes conduisant à une carence en folates: Plus fréquent

A
  • L’insuffisance d’apport, contrairement au cas de la vitamine B12, constitue la cause de la déficience en folates.
  • Elle peut se rencontrer chez les gens qui se nourrissent mal, comme les itinérants ou alcooliques, les grands malades hospitalisés ou certains vieillards habitant seuls mais des études récentes ont démontré que le déficit en folates est extrêmement rare si bien qu’on ne recommande plus d’effectuer le dosage chez les patients avec anémie macrocytaire.
  • Un apport insuffisant peut toutefois survenir chez les personnes dont les besoins quotidiens sont augmentés par certaines circonstances comme la grossesse ou une anémie hémolytique chronique associée à un taux de renouvellement érythrocytaire extrêmement élevé.
508
Q

Mécanismes conduisant à une carence en folates: L’insuffusance d’apport se retrouve chez qui?

A
  • L’insuffisance d’apport, contrairement au cas de la vitamine B12, constitue la cause de la déficience en folates.
  • Elle peut se rencontrer chez les gens qui se nourrissent mal, comme les itinérants ou alcooliques, les grands malades hospitalisés ou certains vieillards habitant seuls mais des études récentes ont démontré que le déficit en folates est extrêmement rare si bien qu’on ne recommande plus d’effectuer le dosage chez les patients avec anémie macrocytaire.
  • Un apport insuffisant peut toutefois survenir chez les personnes dont les besoins quotidiens sont augmentés par certaines circonstances comme la grossesse ou une anémie hémolytique chronique associée à un taux de renouvellement érythrocytaire extrêmement élevé.
509
Q

Mécanismes conduisant à une carence en folates: Apport insuffisant - besoins augmentés

A
  • Un apport insuffisant peut toutefois survenir chez les personnes dont les besoins quotidiens sont augmentés par certaines circonstances comme la grossesse ou une anémie hémolytique chronique associée à un taux de renouvellement érythrocytaire extrêmement élevé.
510
Q

Mécanismes conduisant à une carence en folates: Malabsorption

A
  • La malabsorption est une autre cause possible de déficience en folates, particulièrement dans le contexte des maladies de l’intestin grêle, comme la maladie cœliaque ou la maladie de Crohn.
511
Q

Mécanismes conduisant à une carence en folates: Malabsorption - causes

A
  • La malabsorption est une autre cause possible de déficience en folates, particulièrement dans le contexte des maladies de l’intestin grêle, comme la maladie cœliaque ou la maladie de Crohn.
512
Q

Mécanismes conduisant à une carence en folates: Médicaments en cause

A
  • Certains médicaments peuvent aussi interférer avec l’absorption ou la biotransformation des folates, aboutissant aux mêmes effets qu’une carence.
  • Les mieux connus sont les anti-métabolites utilisés en chimiothérapie du cancer, certains anticonvulsivants comme le Dilantin, et parfois même les anovulants.
  • Les pertes excessives ne constituent habituellement pas une cause de carence en acide folique sauf, peut-être, chez les hémodialysés chroniques où la vitamine ingérée et absorbée franchit la membrane dialysante.
513
Q

Déficience acide folique: Manifestations cliniques
- vs B12

A
  • Les manifestations cliniques et hématologiques d’une carence en folates peuvent être exactement les mêmes que celles déjà décrites au sujet de la carence en B12.
  • Cependant, les manifestations neurologiques parfois observées lors d’une carence en vitamine B12 ne se retrouvent jamais chez les individus déficients en acide folique seulement.
  • La plupart du temps, les symptômes sont essentiellement ceux dus à l’anémie ou à la pancytopénie et se retrouvent dans un contexte de malnutrition prolongée, d’alcoolisme, de maladie intestinale chronique ou de prise de médicaments spécifiques.
514
Q

Déficience acide folique: Manifestations cliniques
- cause des sx

A
  • Les manifestations cliniques et hématologiques d’une carence en folates peuvent être exactement les mêmes que celles déjà décrites au sujet de la carence en B12.
  • Cependant, les manifestations neurologiques parfois observées lors d’une carence en vitamine B12 ne se retrouvent jamais chez les individus déficients en acide folique seulement.
  • La plupart du temps, les symptômes sont essentiellement ceux dus à l’anémie ou à la pancytopénie et se retrouvent dans un contexte de malnutrition prolongée, d’alcoolisme, de maladie intestinale chronique ou de prise de médicaments spécifiques.
515
Q

Carence en folates: Indicateurs spécifiques

A
  • La concentration sérique des folates peut être dosée de façon très fiable par méthode radio-immunométrique ou enzymo-immunométrique (ELISA). Sa valeur normale se situe entre 4 et 22 nmol/L et toute valeur inférieure à la normale évoque l’existence probable d’une carence. Toutefois, on doit obtenir l’autorisation du biochimiste ou de l’hématologue pour faire le dosage étant donné que la déficience en folate est très rare.
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine. Seule la concentration sérique de l’homocystéine augmente (>15 µmol/L) dans les carences en folates puisque ces derniers ne sont pas impliqués dans la conversion de l’acide méthylmalonique en succinyl-CoA. La mesure simultanée des deux métabolites mentionnée ci-dessus peut donc s’avérer d’une grande utilité lorsque les autres mesures (vitamine B12 et folates sériques) ne permettent pas de distinguer clairement entre l’une ou l’autre des deux carences (ex : abaissement simultané du taux des folates et de la vitamine B12 sériques).
516
Q

Carence en folates: Indicateurs spécifiques
- concentration sérique des folates: méthode de mesure

A
  • La concentration sérique des folates peut être dosée de façon très fiable par méthode radio-immunométrique ou enzymo-immunométrique (ELISA). Sa valeur normale se situe entre 4 et 22 nmol/L et toute valeur inférieure à la normale évoque l’existence probable d’une carence. Toutefois, on doit obtenir l’autorisation du biochimiste ou de l’hématologue pour faire le dosage étant donné que la déficience en folate est très rare.
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine. Seule la concentration sérique de l’homocystéine augmente (>15 µmol/L) dans les carences en folates puisque ces derniers ne sont pas impliqués dans la conversion de l’acide méthylmalonique en succinyl-CoA. La mesure simultanée des deux métabolites mentionnée ci-dessus peut donc s’avérer d’une grande utilité lorsque les autres mesures (vitamine B12 et folates sériques) ne permettent pas de distinguer clairement entre l’une ou l’autre des deux carences (ex : abaissement simultané du taux des folates et de la vitamine B12 sériques).
517
Q

Carence en folates: Indicateurs spécifiques
- concentration sérique des folates: valeurs normales

A
  • La concentration sérique des folates peut être dosée de façon très fiable par méthode radio-immunométrique ou enzymo-immunométrique (ELISA). Sa valeur normale se situe entre 4 et 22 nmol/L et toute valeur inférieure à la normale évoque l’existence probable d’une carence. Toutefois, on doit obtenir l’autorisation du biochimiste ou de l’hématologue pour faire le dosage étant donné que la déficience en folate est très rare.
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine. Seule la concentration sérique de l’homocystéine augmente (>15 µmol/L) dans les carences en folates puisque ces derniers ne sont pas impliqués dans la conversion de l’acide méthylmalonique en succinyl-CoA. La mesure simultanée des deux métabolites mentionnée ci-dessus peut donc s’avérer d’une grande utilité lorsque les autres mesures (vitamine B12 et folates sériques) ne permettent pas de distinguer clairement entre l’une ou l’autre des deux carences (ex : abaissement simultané du taux des folates et de la vitamine B12 sériques).
518
Q

Carence en folates: Indicateurs spécifiques
- concentration sérique des folates: tout le monde peut la demander?

A
  • La concentration sérique des folates peut être dosée de façon très fiable par méthode radio-immunométrique ou enzymo-immunométrique (ELISA). Sa valeur normale se situe entre 4 et 22 nmol/L et toute valeur inférieure à la normale évoque l’existence probable d’une carence. Toutefois, on doit obtenir l’autorisation du biochimiste ou de l’hématologue pour faire le dosage étant donné que la déficience en folate est très rare.
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine. Seule la concentration sérique de l’homocystéine augmente (>15 µmol/L) dans les carences en folates puisque ces derniers ne sont pas impliqués dans la conversion de l’acide méthylmalonique en succinyl-CoA. La mesure simultanée des deux métabolites mentionnée ci-dessus peut donc s’avérer d’une grande utilité lorsque les autres mesures (vitamine B12 et folates sériques) ne permettent pas de distinguer clairement entre l’une ou l’autre des deux carences (ex : abaissement simultané du taux des folates et de la vitamine B12 sériques).
519
Q

Carence en folates: Indicateurs spécifiques
- acide méthylmalonique et homocystéine

A
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine.
  • Seule la concentration sérique de l’homocystéine augmente (>15 µmol/L) dans les carences en folates puisque ces derniers ne sont pas impliqués dans la conversion de l’acide méthylmalonique en succinyl-CoA.
  • La mesure simultanée des deux métabolites mentionnée ci-dessus peut donc s’avérer d’une grande utilité lorsque les autres mesures (vitamine B12 et folates sériques) ne permettent pas de distinguer clairement entre l’une ou l’autre des deux carences (ex : abaissement simultané du taux des folates et de la vitamine B12 sériques).
520
Q

Carence en folates: Indicateurs spécifiques
- acide méthylmalonique et homocystéine: leur utilité

A
  • La concentration sérique de l’acide méthylmalonique et de l’homocystéine.
  • Seule la concentration sérique de l’homocystéine augmente (>15 µmol/L) dans les carences en folates puisque ces derniers ne sont pas impliqués dans la conversion de l’acide méthylmalonique en succinyl-CoA.
  • La mesure simultanée des deux métabolites mentionnée ci-dessus peut donc s’avérer d’une grande utilité lorsque les autres mesures (vitamine B12 et folates sériques) ne permettent pas de distinguer clairement entre l’une ou l’autre des deux carences (ex : abaissement simultané du taux des folates et de la vitamine B12 sériques).
521
Q

Carence en folates: Critères dx

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Folates sériques habituellement inférieurs à 4 nmol/L ;
  • Retenir que le taux des folates sériques peut être normal si le patient vient de s’alimenter ;
  • Taux sérique d’homocystéine totale >15 nmol/L en présence d’un taux sérique normal d’acide méthylmalonique.
522
Q

Carence en folates: Critères dx
- type anémie (morpho, reg?)

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Folates sériques habituellement inférieurs à 4 nmol/L ;
  • Retenir que le taux des folates sériques peut être normal si le patient vient de s’alimenter ;
  • Taux sérique d’homocystéine totale >15 nmol/L en présence d’un taux sérique normal d’acide méthylmalonique.
523
Q

Carence en folates: Critères dx
- résultat à la ponction de moelle

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Folates sériques habituellement inférieurs à 4 nmol/L ;
  • Retenir que le taux des folates sériques peut être normal si le patient vient de s’alimenter ;
  • Taux sérique d’homocystéine totale >15 nmol/L en présence d’un taux sérique normal d’acide méthylmalonique.
524
Q

Carence en folates: Critères dx
- valeur mesure de folates

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Folates sériques habituellement inférieurs à 4 nmol/L ;
  • Retenir que le taux des folates sériques peut être normal si le patient vient de s’alimenter ;
  • Taux sérique d’homocystéine totale >15 nmol/L en présence d’un taux sérique normal d’acide méthylmalonique.
525
Q

Carence en folates: Critères dx
- folates peuvent être normaux?

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Folates sériques habituellement inférieurs à 4 nmol/L ;
  • Retenir que le taux des folates sériques peut être normal si le patient vient de s’alimenter ;
  • Taux sérique d’homocystéine totale >15 nmol/L en présence d’un taux sérique normal d’acide méthylmalonique.
526
Q

Carence en folates: Critères dx
- taux homocystéine

A
  • Anémie macrocytaire non-régénérative ± pancytopénie;
  • Présence d’une mégaloblastose à la ponction de moelle;
  • Folates sériques habituellement inférieurs à 4 nmol/L ;
  • Retenir que le taux des folates sériques peut être normal si le patient vient de s’alimenter ;
  • Taux sérique d’homocystéine totale >15 nmol/L en présence d’un taux sérique normal d’acide méthylmalonique.
527
Q

Carence potentielle en folates: Traitement

A
  • Une supplémentation de folate 5 mg die sera administrée chez les patients ayant des besoins physiologiques accrus.
528
Q

Carence potentielle en folates: Traitement
- poso

A
  • Une supplémentation de folate 5 mg die sera administrée chez les patients ayant des besoins physiologiques accrus.
529
Q

Principales causes d’une carence en folates: Apport insuffisant - causes

A
  1. Apport insuffisant (TRÈS RARE)
    - Malade en soins intensifs
    - Éthylisme chronique
    - Personnes âgées
  2. Besoins physiologiques accrus
    - Grossesse
    - Hémolyse chronique
    - Dermatoses étendues
    - Certains cancers
  3. Malabsorption
    - Maladies de l’intestin grêle
  4. Interférence médicamenteuse
    - Méthotrexate
    - Anticonvulsants
    - Anovulants
530
Q

Principales causes d’une carence en folates: Apport insuffisant - fréquence

A
  1. Apport insuffisant (TRÈS RARE)
    - Malade en soins intensifs
    - Éthylisme chronique
    - Personnes âgées
  2. Besoins physiologiques accrus
    - Grossesse
    - Hémolyse chronique
    - Dermatoses étendues
    - Certains cancers
  3. Malabsorption
    - Maladies de l’intestin grêle
  4. Interférence médicamenteuse
    - Méthotrexate
    - Anticonvulsants
    - Anovulants
531
Q

Principales causes d’une carence en folates: Besoins physiologiques accrus - nommez les causes

A
  1. Apport insuffisant (TRÈS RARE)
    - Malade en soins intensifs
    - Éthylisme chronique
    - Personnes âgées
  2. Besoins physiologiques accrus
    - Grossesse
    - Hémolyse chronique
    - Dermatoses étendues
    - Certains cancers
  3. Malabsorption
    - Maladies de l’intestin grêle
  4. Interférence médicamenteuse
    - Méthotrexate
    - Anticonvulsants
    - Anovulants
532
Q

Principales causes d’une carence en folates: Malabsoprtion - nommez les causes

A
  1. Apport insuffisant (TRÈS RARE)
    - Malade en soins intensifs
    - Éthylisme chronique
    - Personnes âgées
  2. Besoins physiologiques accrus
    - Grossesse
    - Hémolyse chronique
    - Dermatoses étendues
    - Certains cancers
  3. Malabsorption
    - Maladies de l’intestin grêle
  4. Interférence médicamenteuse
    - Méthotrexate
    - Anticonvulsants
    - Anovulants
533
Q

Principales causes d’une carence en folates: Interfrérences médicamenteuses - nommez les causes

A
  1. Apport insuffisant (TRÈS RARE)
    - Malade en soins intensifs
    - Éthylisme chronique
    - Personnes âgées
  2. Besoins physiologiques accrus
    - Grossesse
    - Hémolyse chronique
    - Dermatoses étendues
    - Certains cancers
  3. Malabsorption
    - Maladies de l’intestin grêle
  4. Interférence médicamenteuse
    - Méthotrexate
    - Anticonvulsants
    - Anovulants
534
Q

Anémies par raccourcissement de survie GR: Anémie regénérative?

A
  • Ces anémies sont presque toujours de type RÉGÉNÉRATIF, avec une réticulocytose élevée et un index de production érythrocytaire nettement supérieur à 100 x109/l.
535
Q

Anémies par raccourcissement de survie GR: Morpho de l’anémie

A
  • Les constantes érythrocytaires de la formule sanguine sont normales dans la plupart des cas, sauf lorsque la réticulocytose est si élevée que la présence en grand nombre de réticulocytes immatures, de volume plus grand que les hématies normales, entraîne une macrocytose (VGM augmenté).
  • L’examen du frottis peut révéler la présence d’indices morphologiques importants, comme les sphérocytes, les schistocytes (fragments érythrocytaires) et la polychromatophilie

Anémies par raccourcissement de survie GR:

536
Q

Anémies par raccourcissement de survie GR: Résultat à la ponction / biospsie de la moelle

A
  • La ponction et la biopsie de moelle montrent généralement une densité cellulaire augmentée avec une hyperplasie flagrante de la lignée érythroblastique (rapport M/E diminué).
537
Q

Anémies par raccourcissement de survie GR: Indicateurs biologiques

A
  • Enfin, lorsque l’anémie est due à une hémolyse, on retrouve dans le sérum les effets entraînés par un catabolisme accru de l’hémoglobine, notamment une élévation de la bilirubine non-conjuguée (indirecte) et une diminution du taux de l’haptoglobine.
  • Dans les cas où cette hémolyse se produit directement dans la circulation, il peut y avoir aussi une hémoglobinurie et une élévation importante du taux sérique de la LDH.
538
Q

Anémie post-hémorragique: Survient dans quel contexte?

A
  • Ces anémies surviennent habituellement dans un contexte clinique assez évident où le phénomène hémorragique domine le tableau (polytraumatisé, hémorragie digestive, etc.).
  • Comme la perte de plasma est proportionnelle à celle des globules rouges, la toute première conséquence dont il faut tenir compte est L’HYPOVOLÉMIE qui peut se manifester par une tachycardie, une polypnée, une vasoconstriction cutanée, l’hypotension et finalement L’ÉTAT DE CHOC.
539
Q

Anémie post-hémorragique: 1ère conséquence

A
  • Ces anémies surviennent habituellement dans un contexte clinique assez évident où le phénomène hémorragique domine le tableau (polytraumatisé, hémorragie digestive, etc.).
  • Comme la perte de plasma est proportionnelle à celle des globules rouges, la toute première conséquence dont il faut tenir compte est L’HYPOVOLÉMIE qui peut se manifester par une tachycardie, une polypnée, une vasoconstriction cutanée, l’hypotension et finalement L’ÉTAT DE CHOC.
540
Q

Anémie post-hémorragique: Utilité des mesures sanguines (labo)

A
  • À ce moment, la mesure du taux d’hémoglobine ne renseigne guère sur l’abondance de la perte sanguine ni sur le degré d’anémie car, immédiatement après l’hémorragie, sa concentration peut demeurer voisine de la normale, même si la quantité absolue d’hémoglobine présente dans la circulation a considérablement diminué.
  • Ce n’est souvent que plusieurs heures plus tard, au moment où le volume circulant aura pu être reconstitué, que cette mesure deviendra valable et pourra témoigner de l’existence d’une anémie. (Voir Figure 8).
541
Q

Anémies par raccourcissement de la survie érythrocytaire: Classification
- hémolyses: types

A
  1. Hémorragie aiguë
  2. Hémolyse
    - A) Anémies hémolytiques congénitales
    • Anomalies de la MEMBRANE
    • Anomalies des ENZYMES de la glycolyse
    • Anomalies de la GLOBINE
      • B) Anémies hémolytiques acquises
    • Immunes
      • allo-immunes
      • auto-immunes
    • Non-immunes
      • mécaniques
      • physiques
      • chimiques
    • Médicamenteuses
      • mécanisme immun
      • corps de Heinz (oxydation)
542
Q

Anémies par raccourcissement de la survie érythrocytaire: Classification
- hémolyse congénitale: nommez les causes

A
  1. Hémorragie aiguë
  2. Hémolyse
    - A) Anémies hémolytiques congénitales
    • Anomalies de la MEMBRANE
    • Anomalies des ENZYMES de la glycolyse
    • Anomalies de la GLOBINE
      • B) Anémies hémolytiques acquises
    • Immunes
      • allo-immunes
      • auto-immunes
    • Non-immunes
      • mécaniques
      • physiques
      • chimiques
    • Médicamenteuses
      • mécanisme immun
      • corps de Heinz (oxydation)
543
Q

Anémies par raccourcissement de la survie érythrocytaire: Classification
- hémolyse acquise: nommez les causes

A
  1. Hémorragie aiguë
  2. Hémolyse
    - A) Anémies hémolytiques congénitales
    • Anomalies de la MEMBRANE
    • Anomalies des ENZYMES de la glycolyse
    • Anomalies de la GLOBINE
      • B) Anémies hémolytiques acquises
    • Immunes
      • allo-immunes
      • auto-immunes
    • Non-immunes
      • mécaniques
      • physiques
      • chimiques
    • Médicamenteuses
      • mécanisme immun
      • corps de Heinz (oxydation)
544
Q

Figure: Hémorragie aiguë
- impacts sur Hb et Htce

A
545
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement

A
  • En cas d’hémorragie aiguë, la toute première préoccupation doit toujours être de corriger— mieux encore de prévenir—l’état de choc qui risque d’avoir des conséquences irréversibles.
  • À cet effet, l’infusion rapide de soluté salin isotonique (0.9%) en quantité suffisante maintenir la perfusion tissulaire constitue la première mesure à adopter.
  • Pour sa part, la perte estimée de globules rouges doit être rapidement compensée par l’administration parallèle de concentrés (culots) érythrocytaires en quantité équivalente à celle qui semble avoir été perdue.
  • On estime en général que la transfusion d’érythrocytes ne devient d’emblée nécessaire que si on estime au départ que le malade a perdu plus de 30 à 40 % de son volume sanguin initial.
  • Bien sûr, tous les efforts doivent être entrepris dans le but d’enrayer la source d’hémorragie.
546
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
-1ère chose à corriger

A
  • En cas d’hémorragie aiguë, la toute première préoccupation doit toujours être de corriger— mieux encore de prévenir—l’état de choc qui risque d’avoir des conséquences irréversibles.
  • À cet effet, l’infusion rapide de soluté salin isotonique (0.9%) en quantité suffisante maintenir la perfusion tissulaire constitue la première mesure à adopter.
  • Pour sa part, la perte estimée de globules rouges doit être rapidement compensée par l’administration parallèle de concentrés (culots) érythrocytaires en quantité équivalente à celle qui semble avoir été perdue.
  • On estime en général que la transfusion d’érythrocytes ne devient d’emblée nécessaire que si on estime au départ que le malade a perdu plus de 30 à 40 % de son volume sanguin initial.
  • Bien sûr, tous les efforts doivent être entrepris dans le but d’enrayer la source d’hémorragie.
547
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
- perte estimée de GR

A
  • En cas d’hémorragie aiguë, la toute première préoccupation doit toujours être de corriger— mieux encore de prévenir—l’état de choc qui risque d’avoir des conséquences irréversibles.
  • À cet effet, l’infusion rapide de soluté salin isotonique (0.9%) en quantité suffisante maintenir la perfusion tissulaire constitue la première mesure à adopter.
  • Pour sa part, la perte estimée de globules rouges doit être rapidement compensée par l’administration parallèle de concentrés (culots) érythrocytaires en quantité équivalente à celle qui semble avoir été perdue.
  • On estime en général que la transfusion d’érythrocytes ne devient d’emblée nécessaire que si on estime au départ que le malade a perdu plus de 30 à 40 % de son volume sanguin initial.
  • Bien sûr, tous les efforts doivent être entrepris dans le but d’enrayer la source d’hémorragie.
548
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
- quand faire une transfusion?

A
  • En cas d’hémorragie aiguë, la toute première préoccupation doit toujours être de corriger— mieux encore de prévenir—l’état de choc qui risque d’avoir des conséquences irréversibles.
  • À cet effet, l’infusion rapide de soluté salin isotonique (0.9%) en quantité suffisante maintenir la perfusion tissulaire constitue la première mesure à adopter.
  • Pour sa part, la perte estimée de globules rouges doit être rapidement compensée par l’administration parallèle de concentrés (culots) érythrocytaires en quantité équivalente à celle qui semble avoir été perdue.
  • On estime en général que la transfusion d’érythrocytes ne devient d’emblée nécessaire que si on estime au départ que le malade a perdu plus de 30 à 40 % de son volume sanguin initial.
  • Bien sûr, tous les efforts doivent être entrepris dans le but d’enrayer la source d’hémorragie.
549
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
- source de l’hémorragie

A
  • En cas d’hémorragie aiguë, la toute première préoccupation doit toujours être de corriger— mieux encore de prévenir—l’état de choc qui risque d’avoir des conséquences irréversibles.
  • À cet effet, l’infusion rapide de soluté salin isotonique (0.9%) en quantité suffisante maintenir la perfusion tissulaire constitue la première mesure à adopter.
  • Pour sa part, la perte estimée de globules rouges doit être rapidement compensée par l’administration parallèle de concentrés (culots) érythrocytaires en quantité équivalente à celle qui semble avoir été perdue.
  • On estime en général que la transfusion d’érythrocytes ne devient d’emblée nécessaire que si on estime au départ que le malade a perdu plus de 30 à 40 % de son volume sanguin initial.
  • Bien sûr, tous les efforts doivent être entrepris dans le but d’enrayer la source d’hémorragie.
550
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
- dextran et plasma

A
  • En règle générale, les mesures décrites ci-dessus suffisent amplement à prévenir les accidents susceptibles de découler d’une diminution abrupte du volume circulant ou de la capacité d’oxygénation tissulaire.
  • Il n’y aucun avantage démontré, dans ces circonstances, à administrer du sang complet, du plasma ni du dextran. (Voir le chapitre sur la transfusion).
551
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
- quoi ne pas faire?

A
  • En règle générale, les mesures décrites ci-dessus suffisent amplement à prévenir les accidents susceptibles de découler d’une diminution abrupte du volume circulant ou de la capacité d’oxygénation tissulaire.
  • Il n’y aucun avantage démontré, dans ces circonstances, à administrer du sang complet, du plasma ni du dextran. (Voir le chapitre sur la transfusion).
552
Q

Anémie post-hémorragique: Traitement
- quoi faire une fois l’hémorragie arrêtée et l’Hb stabilisé?

A
  • Une fois l’hémorragie arrêtée et le taux d’hémoglobine stabilisé à des valeurs suffisantes pour assurer la sécurité du patient, il est recommandé d’administrer un sel ferreux par voie orale pendant une durée suffisante à assurer la reconstitution complète de la masse des globules rouges circulants et à redonner au malade certaines réserves en fer.
553
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire

A
  • Le globule rouge normal possède une étonnante capacité de se déformer et d’épouser les contours des innombrables capillaires qu’il doit franchir durant toute sa durée de vie dans la circulation sanguine.
  • C’est dans la pulpe rouge de la rate que se trouvent les passages les plus étroits dans lesquels les érythrocytes doivent se faufiler à plusieurs reprises, entre les cordons de Billroth et la lumière des sinusoïdes.
  • On croit que c’est en grande partie la perte physiologique de la déformabilité normale des globules rouges qui, au terme de leur survie métabolique d’environ 120 jours, détermine leur séquestration et leur destruction (hémolyse) définitive dans la pulpe splénique.
  • Il va de soi que si cette propriété essentielle de la cellule est altérée prématurément par un processus pathologique quelconque, on assiste à une hémolyse prématurée, i.e. pathologique.
554
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- déformabilité

A
  • Le globule rouge normal possède une étonnante capacité de se déformer et d’épouser les contours des innombrables capillaires qu’il doit franchir durant toute sa durée de vie dans la circulation sanguine.
  • C’est dans la pulpe rouge de la rate que se trouvent les passages les plus étroits dans lesquels les érythrocytes doivent se faufiler à plusieurs reprises, entre les cordons de Billroth et la lumière des sinusoïdes.
  • On croit que c’est en grande partie la perte physiologique de la déformabilité normale des globules rouges qui, au terme de leur survie métabolique d’environ 120 jours, détermine leur séquestration et leur destruction (hémolyse) définitive dans la pulpe splénique.
  • Il va de soi que si cette propriété essentielle de la cellule est altérée prématurément par un processus pathologique quelconque, on assiste à une hémolyse prématurée, i.e. pathologique.
555
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- où sont les passages les plus étroits où doivent passer les GR?

A
  • Le globule rouge normal possède une étonnante capacité de se déformer et d’épouser les contours des innombrables capillaires qu’il doit franchir durant toute sa durée de vie dans la circulation sanguine.
  • C’est dans la pulpe rouge de la rate que se trouvent les passages les plus étroits dans lesquels les érythrocytes doivent se faufiler à plusieurs reprises, entre les cordons de Billroth et la lumière des sinusoïdes.
  • On croit que c’est en grande partie la perte physiologique de la déformabilité normale des globules rouges qui, au terme de leur survie métabolique d’environ 120 jours, détermine leur séquestration et leur destruction (hémolyse) définitive dans la pulpe splénique.
  • Il va de soi que si cette propriété essentielle de la cellule est altérée prématurément par un processus pathologique quelconque, on assiste à une hémolyse prématurée, i.e. pathologique.
556
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- qu’est-ce qui détermine leur séquestration et leur destruction?

A
  • Le globule rouge normal possède une étonnante capacité de se déformer et d’épouser les contours des innombrables capillaires qu’il doit franchir durant toute sa durée de vie dans la circulation sanguine.
  • C’est dans la pulpe rouge de la rate que se trouvent les passages les plus étroits dans lesquels les érythrocytes doivent se faufiler à plusieurs reprises, entre les cordons de Billroth et la lumière des sinusoïdes.
  • On croit que c’est en grande partie la perte physiologique de la déformabilité normale des globules rouges qui, au terme de leur survie métabolique d’environ 120 jours, détermine leur séquestration et leur destruction (hémolyse) définitive dans la pulpe splénique.
  • Il va de soi que si cette propriété essentielle de la cellule est altérée prématurément par un processus pathologique quelconque, on assiste à une hémolyse prématurée, i.e. pathologique.
557
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- hémolyse prématurée: physiopatho

A
  • Le globule rouge normal possède une étonnante capacité de se déformer et d’épouser les contours des innombrables capillaires qu’il doit franchir durant toute sa durée de vie dans la circulation sanguine.
  • C’est dans la pulpe rouge de la rate que se trouvent les passages les plus étroits dans lesquels les érythrocytes doivent se faufiler à plusieurs reprises, entre les cordons de Billroth et la lumière des sinusoïdes.
  • On croit que c’est en grande partie la perte physiologique de la déformabilité normale des globules rouges qui, au terme de leur survie métabolique d’environ 120 jours, détermine leur séquestration et leur destruction (hémolyse) définitive dans la pulpe splénique.
  • Il va de soi que si cette propriété essentielle de la cellule est altérée prématurément par un processus pathologique quelconque, on assiste à une hémolyse prématurée, i.e. pathologique.
558
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
559
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
560
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR: forme du GR

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
561
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR: rapport surface / volume

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
562
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR: membrane

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
563
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR: contenu

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
564
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- principaux facteurs qui déterminent la déformabilité de GR: que se passe-t-il si 1 de ces facteurs est atteint?

A
  • Les principaux facteurs qui déterminent la déformabilité d’un érythrocyte normal sont :
    • 1) SA FORME DE DISQUE BICONCAVE, caractérisée par un rapport surface / volume favorable (à l’opposé, la sphère est la forme géométrique qui possède le plus petit rapport s/v),
    • 2) LA FLEXIBILITÉ DE SA MEMBRANE
    • et enfin 3) LA FLUIDITÉ DE SON CONTENU EN HÉMOGLOBINE.
  • Toute modification pathologique de l’un ou l’autre de ces trois facteurs est susceptible de rendre la cellule rigide et prématurément incapable de franchir les interstices du filtre splénique.
565
Q

Figure: Déformabilité érythrocytaire

A
566
Q

Figure: Métabolisme érythrocytaire

A
567
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- de quoi dépend l’intégrité des facteurs déterminant la déformabilité d’un GR

A
  • L’intégrité des facteurs mentionnés ci-dessus dépend essentiellement de celle du métabolisme énergétique de la cellule (glycolyse anaérobie) et de son rôle dans diverses fonctions comme la perméabilité membranaire (pompes Na/K), le pouvoir de réduction et le maintien d’un rapport ATP/Ca++ favorable à la flexibilité du réseau de protéines contractiles qui constituent le squelette sous-membranaire.
568
Q

Anémie hémolytique: Rappel de la physiologie érythrocytaire
- de quoi dépend l’intégrité des facteurs déterminant la déformabilité d’un GR: expliquez

A
  • L’intégrité des facteurs mentionnés ci-dessus dépend essentiellement de celle du métabolisme énergétique de la cellule (glycolyse anaérobie) et de son rôle dans diverses fonctions comme la perméabilité membranaire (pompes Na/K), le pouvoir de réduction et le maintien d’un rapport ATP/Ca++ favorable à la flexibilité du réseau de protéines contractiles qui constituent le squelette sous-membranaire.
569
Q

Anémie hémolytique: Lien avec déformabilité érythrocytaire

A
  • L’existence d’une déformabilité érythrocytaire diminuée a pu être documentée expérimentalement dans la majorité des anémies hémolytiques connues, quelle que soit leur étiologie spécifique.
570
Q

Mécanismes de l’hémolyse in vivo

A
  • L’hémolyse pathologique peut se produire à l’extérieur ou à l’intérieur-même de l’espace vasculaire, dépendant du mécanisme causal et de la brutalité avec laquelle la membrane érythrocytaire est attaquée dans son intégrité.
571
Q

Mécanismes de l’hémolyse in vivo: L’hémolyse peut se produire où?

A
  • L’hémolyse pathologique peut se produire à l’extérieur ou à l’intérieur-même de l’espace vasculaire, dépendant du mécanisme causal et de la brutalité avec laquelle la membrane érythrocytaire est attaquée dans son intégrité.
572
Q

Hémolyse extravasculaire

A
  • L’hémolyse extravasculaire se produit au sein du système réticulo-endothélial et constitue ni plus ni moins qu’une exagération du mécanisme normal de retrait des globules rouges de la circulation.
  • C’est la rate, avec sa structure anatomique particulière, qui en est le site préférentiel puisqu’elle est capable de reconnaître l’existence d’altérations subtiles de la membrane et de la flexibilité érythrocytaires.
  • Le foie, à cause de ses nombreux sinusoïdes bordés de macrophages (cellules de Kupffer), peut lui aussi être le site d’une hémolyse anormale dans les cas où la membrane des globules rouges est altérée de façon plus importante (ou en l’absence de rate).
  • Dans un cas comme dans l’autre, la phagocytose des hématies altérées joue un rôle de premier plan, de sorte qu’il n’y a qu’un très faible échappement d’hémoglobine libre dans la circulation.
573
Q

Hémolyse extravasculaire: Se produit où précisément?

A
  • L’hémolyse extravasculaire se produit au sein du système réticulo-endothélial et constitue ni plus ni moins qu’une exagération du mécanisme normal de retrait des globules rouges de la circulation.
  • C’est la rate, avec sa structure anatomique particulière, qui en est le site préférentiel puisqu’elle est capable de reconnaître l’existence d’altérations subtiles de la membrane et de la flexibilité érythrocytaires.
  • Le foie, à cause de ses nombreux sinusoïdes bordés de macrophages (cellules de Kupffer), peut lui aussi être le site d’une hémolyse anormale dans les cas où la membrane des globules rouges est altérée de façon plus importante (ou en l’absence de rate).
  • Dans un cas comme dans l’autre, la phagocytose des hématies altérées joue un rôle de premier plan, de sorte qu’il n’y a qu’un très faible échappement d’hémoglobine libre dans la circulation.
574
Q

Hémolyse extravasculaire: Site préférentiel

A
  • L’hémolyse extravasculaire se produit au sein du système réticulo-endothélial et constitue ni plus ni moins qu’une exagération du mécanisme normal de retrait des globules rouges de la circulation.
  • C’est la rate, avec sa structure anatomique particulière, qui en est le site préférentiel puisqu’elle est capable de reconnaître l’existence d’altérations subtiles de la membrane et de la flexibilité érythrocytaires.
  • Le foie, à cause de ses nombreux sinusoïdes bordés de macrophages (cellules de Kupffer), peut lui aussi être le site d’une hémolyse anormale dans les cas où la membrane des globules rouges est altérée de façon plus importante (ou en l’absence de rate).
  • Dans un cas comme dans l’autre, la phagocytose des hématies altérées joue un rôle de premier plan, de sorte qu’il n’y a qu’un très faible échappement d’hémoglobine libre dans la circulation.
575
Q

Hémolyse extravasculaire: Pourquoi la rate est le site préférentiel?

A
  • L’hémolyse extravasculaire se produit au sein du système réticulo-endothélial et constitue ni plus ni moins qu’une exagération du mécanisme normal de retrait des globules rouges de la circulation.
  • C’est la rate, avec sa structure anatomique particulière, qui en est le site préférentiel puisqu’elle est capable de reconnaître l’existence d’altérations subtiles de la membrane et de la flexibilité érythrocytaires.
  • Le foie, à cause de ses nombreux sinusoïdes bordés de macrophages (cellules de Kupffer), peut lui aussi être le site d’une hémolyse anormale dans les cas où la membrane des globules rouges est altérée de façon plus importante (ou en l’absence de rate).
  • Dans un cas comme dans l’autre, la phagocytose des hématies altérées joue un rôle de premier plan, de sorte qu’il n’y a qu’un très faible échappement d’hémoglobine libre dans la circulation.
576
Q

Hémolyse extravasculaire: Pourquoi le foie est un autre site où ça se passe?

A
  • L’hémolyse extravasculaire se produit au sein du système réticulo-endothélial et constitue ni plus ni moins qu’une exagération du mécanisme normal de retrait des globules rouges de la circulation.
  • C’est la rate, avec sa structure anatomique particulière, qui en est le site préférentiel puisqu’elle est capable de reconnaître l’existence d’altérations subtiles de la membrane et de la flexibilité érythrocytaires.
  • Le foie, à cause de ses nombreux sinusoïdes bordés de macrophages (cellules de Kupffer), peut lui aussi être le site d’une hémolyse anormale dans les cas où la membrane des globules rouges est altérée de façon plus importante (ou en l’absence de rate).
  • Dans un cas comme dans l’autre, la phagocytose des hématies altérées joue un rôle de premier plan, de sorte qu’il n’y a qu’un très faible échappement d’hémoglobine libre dans la circulation.
577
Q

Hémolyse extravasculaire: Rôle de la phagocytose dans tout ça

A
  • L’hémolyse extravasculaire se produit au sein du système réticulo-endothélial et constitue ni plus ni moins qu’une exagération du mécanisme normal de retrait des globules rouges de la circulation.
  • C’est la rate, avec sa structure anatomique particulière, qui en est le site préférentiel puisqu’elle est capable de reconnaître l’existence d’altérations subtiles de la membrane et de la flexibilité érythrocytaires.
  • Le foie, à cause de ses nombreux sinusoïdes bordés de macrophages (cellules de Kupffer), peut lui aussi être le site d’une hémolyse anormale dans les cas où la membrane des globules rouges est altérée de façon plus importante (ou en l’absence de rate).
  • Dans un cas comme dans l’autre, la phagocytose des hématies altérées joue un rôle de premier plan, de sorte qu’il n’y a qu’un très faible échappement d’hémoglobine libre dans la circulation.
578
Q

Hémolyse intravasculaire

A
  • L’hémolyse intravasculaire, comme son nom l’indique, se produit directement dans la circulation et s’accompagne généralement d’une libération plus ou moins brutale d’hémoglobine libre qui doit être alors débarrassée par liaison spécifique à l’haptoglobine du plasma, ou non spécifique à l’albumine (hémalbumine).
  • Cette forme d’hémolyse résulte d’une agression directe de la membrane érythrocytaire par des mécanismes qui peuvent être aussi bien physiques (ex: fragmentation par une valve artificielle) que chimiques (toxines, médicaments oxydants) ou immunologiques (anticorps fixant le complément).
  • Lorsque la quantité d’hémoglobine libérée dépasse la capacité de liaison de l’haptoglobine, cette forme d’hémolyse peut s’accompagner d’hémoglobinémie, d’hémoglobinurie ou d’hémosidérinurie.
579
Q

Hémolyse intravasculaire: Se produit à quel endroit précisément?

A
  • L’hémolyse intravasculaire, comme son nom l’indique, se produit directement dans la circulation et s’accompagne généralement d’une libération plus ou moins brutale d’hémoglobine libre qui doit être alors débarrassée par liaison spécifique à l’haptoglobine du plasma, ou non spécifique à l’albumine (hémalbumine).
  • Cette forme d’hémolyse résulte d’une agression directe de la membrane érythrocytaire par des mécanismes qui peuvent être aussi bien physiques (ex: fragmentation par une valve artificielle) que chimiques (toxines, médicaments oxydants) ou immunologiques (anticorps fixant le complément).
  • Lorsque la quantité d’hémoglobine libérée dépasse la capacité de liaison de l’haptoglobine, cette forme d’hémolyse peut s’accompagner d’hémoglobinémie, d’hémoglobinurie ou d’hémosidérinurie.
580
Q

Hémolyse intravasculaire: S’accompagne d’une libération de quoi?

A
  • L’hémolyse intravasculaire, comme son nom l’indique, se produit directement dans la circulation et s’accompagne généralement d’une libération plus ou moins brutale d’hémoglobine libre qui doit être alors débarrassée par liaison spécifique à l’haptoglobine du plasma, ou non spécifique à l’albumine (hémalbumine).
  • Cette forme d’hémolyse résulte d’une agression directe de la membrane érythrocytaire par des mécanismes qui peuvent être aussi bien physiques (ex: fragmentation par une valve artificielle) que chimiques (toxines, médicaments oxydants) ou immunologiques (anticorps fixant le complément).
  • Lorsque la quantité d’hémoglobine libérée dépasse la capacité de liaison de l’haptoglobine, cette forme d’hémolyse peut s’accompagner d’hémoglobinémie, d’hémoglobinurie ou d’hémosidérinurie.
581
Q

Hémolyse intravasculaire: Physiopatho

A
  • L’hémolyse intravasculaire, comme son nom l’indique, se produit directement dans la circulation et s’accompagne généralement d’une libération plus ou moins brutale d’hémoglobine libre qui doit être alors débarrassée par liaison spécifique à l’haptoglobine du plasma, ou non spécifique à l’albumine (hémalbumine).
  • Cette forme d’hémolyse résulte d’une agression directe de la membrane érythrocytaire par des mécanismes qui peuvent être aussi bien physiques (ex: fragmentation par une valve artificielle) que chimiques (toxines, médicaments oxydants) ou immunologiques (anticorps fixant le complément).
  • Lorsque la quantité d’hémoglobine libérée dépasse la capacité de liaison de l’haptoglobine, cette forme d’hémolyse peut s’accompagner d’hémoglobinémie, d’hémoglobinurie ou d’hémosidérinurie.
582
Q

Hémolyse intravasculaire: Que se passe-t-il si la quantité d’hb libérée déapsse la capacité de liaison de l’haptoglobine?

A
  • L’hémolyse intravasculaire, comme son nom l’indique, se produit directement dans la circulation et s’accompagne généralement d’une libération plus ou moins brutale d’hémoglobine libre qui doit être alors débarrassée par liaison spécifique à l’haptoglobine du plasma, ou non spécifique à l’albumine (hémalbumine).
  • Cette forme d’hémolyse résulte d’une agression directe de la membrane érythrocytaire par des mécanismes qui peuvent être aussi bien physiques (ex: fragmentation par une valve artificielle) que chimiques (toxines, médicaments oxydants) ou immunologiques (anticorps fixant le complément).
  • Lorsque la quantité d’hémoglobine libérée dépasse la capacité de liaison de l’haptoglobine, cette forme d’hémolyse peut s’accompagner d’hémoglobinémie, d’hémoglobinurie ou d’hémosidérinurie.
583
Q

Hémolyse: Biochimie clinique

A
  • Le tableau 8 compare les résultats des divers tests de laboratoire obtenus dans une hémolyse extravasculaire, intravasculaire ou intramédullaire.
  • Les Figures 11 à 13 expliquent de façon schématique le métabolisme de la bilirubine dans diverses circonstances cliniques, incluant l’hémolyse.
584
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intravasculaire

A
585
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intravasculaire
- bili non conjuguée

A

Augmentation +/++

586
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intravasculaire
- LDH

A

Augmentation +++

587
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intravasculaire
- Haptoglobine

A

Diminuée +++

588
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intravasculaire
- Hémoglobinurie

A

Augmentation + à +++

589
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intravasculaire
- Hémosidérinurie

A

Augmentation + à +++

590
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse extravasculaire

A
591
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse extravasculaire
- Bili non conjuguée

A

Augmentation +++

592
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse extravasculaire
- LDH

A

N

593
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse extravasculaire
- Haptoglobine

A

Diminuée + à ++

594
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse extravasculaire
- Hémoglobinurie

A

nil

595
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse extravasculaire
- Hémosidérinurie

A

nil

596
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intramédullaire

A
597
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intramédullaire
- Bili non conjuguée

A

Augmentée +

598
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intramédullaire
- LDH

A

Augmentée +++

599
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intramédullaire
- Haptoglobine

A

N à diminuée +

600
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intramédullaire
- Hémoglobinurie

A

nil

601
Q

Résultats tests de labo dans hémolyse intramédullaire
- Hémosidérinurie

A

nil

602
Q

Métabolisme de la bilirubine à l’état normal: FIGURE

A
603
Q

Métabolisme de la bilirubine dans l’hémolyse: FIGURE

A
604
Q

Métabolisme de la bilirubine dans l’obstruction biliaire: FIGURE

A
605
Q

Hémolyse auto-immune: Ce groupe d’anémie est caractérisé par quoi?

A
  • Ce groupe d’anémies acquises est caractérisé par la fixation anormale d’immunoglobulines ou de complément à la surface des globules rouges du malade.
  • Ces substances peuvent être facilement détectées à l’aide du test de Coombs appelé aussi épreuve à l’antiglobuline (voir la figure 14)
606
Q

Hémolyse auto-immune: Tests de labo à faire

A
  • Ce groupe d’anémies acquises est caractérisé par la fixation anormale d’immunoglobulines ou de complément à la surface des globules rouges du malade.
  • Ces substances peuvent être facilement détectées à l’aide du test de Coombs appelé aussi épreuve à l’antiglobuline (voir la figure 14)
607
Q

Hémolyse auto-immune: Mécanismes en jeu

A
  • Selon le mécanisme qui a donné lieu à la formation de ces anticorps, on distingue deux principaux types d’anémie hémolytique immune:
      1. Anémies hémolytiques
      1. Anémies hémolytiques auto-immunes
608
Q

Anémies hémolytiques allo-immunes

A
  • Il s’agit dans ces cas d’une réponse immunitaire appropriée puisqu’il y a eu introduction d’un antigène étranger dans l’organisme.
  • Bien entendu, ceci peut se produire suite à l’administration d’une transfusion sanguine incompatible et parfois même après l’usage de certains médicaments se comportant comme des haptènes (voir plus loin).
  • Cependant, l’exemple le plus fréquent d’une telle situation est celui de la Maladie hémolytique du nouveau-né, anciennement connue sous le nom d’ « érythroblastose fœtale »
609
Q

Anémies hémolytiques allo-immunes: Type de réponse immunitaire

A
  • Il s’agit dans ces cas d’une réponse immunitaire appropriée puisqu’il y a eu introduction d’un antigène étranger dans l’organisme.
  • Bien entendu, ceci peut se produire suite à l’administration d’une transfusion sanguine incompatible et parfois même après l’usage de certains médicaments se comportant comme des haptènes (voir plus loin).
  • Cependant, l’exemple le plus fréquent d’une telle situation est celui de la Maladie hémolytique du nouveau-né, anciennement connue sous le nom d’ « érythroblastose fœtale »
610
Q

Anémies hémolytiques allo-immunes: Causes possibles

A
  • Il s’agit dans ces cas d’une réponse immunitaire appropriée puisqu’il y a eu introduction d’un antigène étranger dans l’organisme.
  • Bien entendu, ceci peut se produire suite à l’administration d’une transfusion sanguine incompatible et parfois même après l’usage de certains médicaments se comportant comme des haptènes (voir plus loin).
  • Cependant, l’exemple le plus fréquent d’une telle situation est celui de la Maladie hémolytique du nouveau-né, anciennement connue sous le nom d’ « érythroblastose fœtale »
611
Q

Anémies hémolytiques allo-immunes: Maladie hémolytique du nouveau-né

A
  • Il s’agit dans ces cas d’une réponse immunitaire appropriée puisqu’il y a eu introduction d’un antigène étranger dans l’organisme.
  • Bien entendu, ceci peut se produire suite à l’administration d’une transfusion sanguine incompatible et parfois même après l’usage de certains médicaments se comportant comme des haptènes (voir plus loin).
  • Cependant, l’exemple le plus fréquent d’une telle situation est celui de la Maladie hémolytique du nouveau-né, anciennement connue sous le nom d’ « érythroblastose fœtale »
612
Q

Anémies hémolytiques allo-immunes: Causée par transfusions sanguines

A
  • Il s’agit dans ces cas d’une réponse immunitaire appropriée puisqu’il y a eu introduction d’un antigène étranger dans l’organisme.
  • Bien entendu, ceci peut se produire suite à l’administration d’une transfusion sanguine incompatible et parfois même après l’usage de certains médicaments se comportant comme des haptènes (voir plus loin).
  • Cependant, l’exemple le plus fréquent d’une telle situation est celui de la Maladie hémolytique du nouveau-né, anciennement connue sous le nom d’ « érythroblastose fœtale »
613
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
614
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- à quel moment de la vie elle se manifeste?

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
615
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- manifestations cliniques

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
616
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- résultats aux tests de labo

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
617
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- résultat au test de Coombs

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
618
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- principale complication

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
619
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- cause / physiopatho

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
620
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- ce qui se passe avec les antigènes et anticorps

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
621
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- type d’anticorps

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
622
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- ce qui se passe avec les IgG

A
  • Cette maladie se manifeste dans les quelques heures qui suivent la naissance par un ictère progressif avec hépatosplénomégalie et tous les signes cliniques et biologiques d’une anémie hémolytique.
  • En plus d’une réticulocytose élevée, on observe sur le frottis sanguin la présence de nombreux érythroblastes et microsphérocytes.
  • Le test de Coombs direct est positif dans la majorité des cas.
  • La principale complication à craindre chez le nouveau-né est le développement du kernictère pouvant entraîner des lésions cérébrales irréversibles suite au dépôt de bilirubine non-conjuguée dans certains noyaux de la base du crâne.
  • La formation d’anticorps anti-érythrocytaires chez la mère résulte d’une incompatibilité entre son propre groupe sanguin et celui de son enfant.
  • Dans le cas du système Rh, elle suppose une sensibilisation préalable par des antigènes étrangers (particulièrement l’allèle D), à l’occasion de bris placentaires survenus lors d’une grossesse ou d’un accouchement antérieur.
  • Ces anticorps de type IgG passent facilement la barrière placentaire et vont se fixer aux déterminants antigéniques correspondants sur les érythrocytes fœtaux, ce qui explique le test de Coombs positif et l’hémolyse anormale par érythrophagocytose dans la rate et dans le foie de l’enfant, où les macrophages sont dotés de récepteurs spécifiques pour le fragment Fc des immunoglobulines.
623
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- la mère à quel rhésus? l’enfant?

A
  • Ce genre de situation se rencontrait autrefois le plus souvent dans les cas de mères Rh-négatives donnant naissance à un enfant Rh-positif, surtout s’il y avait eu quelques grossesses antérieures pour favoriser la sensibilisation.
  • Depuis qu’il existe un traitement préventif de cette allo-immunisation, la maladie hémolytique du nouveau-né se rencontre presque uniquement dans les incompatibilités mère-enfant au sein du système ABO (en particulier dans les cas de mères O portant un enfant de groupe A ou de groupe B
624
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- traitement préventif

A
  • Ce genre de situation se rencontrait autrefois le plus souvent dans les cas de mères Rh-négatives donnant naissance à un enfant Rh-positif, surtout s’il y avait eu quelques grossesses antérieures pour favoriser la sensibilisation.
  • Depuis qu’il existe un traitement préventif de cette allo-immunisation, la maladie hémolytique du nouveau-né se rencontre presque uniquement dans les incompatibilités mère-enfant au sein du système ABO (en particulier dans les cas de mères O portant un enfant de groupe A ou de groupe B
625
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Prévention

A
  • LA PRÉVENTION constitue de nos jours la forme la plus efficace de traitement de cette condition.
  • Elle consiste à administrer chez toute femme enceinte de groupe Rh négatif une première dose de 240 µg de globuline immune anti-D (WinRho™) par voie intraveineuse à la vingt-huitième semaine de la grossesse, suivie d’une seconde dose de 120 µg au moment de l’accouchement (ou dans les 48 heures qui suivent).
  • Ces anticorps antiD préformés (obtenus du plasma d’individus pré-sensibilisés) vont immédiatement se fixer aux hématies fœtales passées dans la circulation maternelle durant la grossesse ou le travail afin de les neutraliser et de les détruire avant même qu’elles puissent susciter une réaction de défense immunitaire.
  • Cette forme de traitement à réussi jusqu’ici à éliminer presque totalement la maladie hémolytique du nouveau-né secondaire aux incompatibilités Rh.
626
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Prévention: son importance

A
  • LA PRÉVENTION constitue de nos jours la forme la plus efficace de traitement de cette condition.
  • Elle consiste à administrer chez toute femme enceinte de groupe Rh négatif une première dose de 240 µg de globuline immune anti-D (WinRho™) par voie intraveineuse à la vingt-huitième semaine de la grossesse, suivie d’une seconde dose de 120 µg au moment de l’accouchement (ou dans les 48 heures qui suivent).
  • Ces anticorps antiD préformés (obtenus du plasma d’individus pré-sensibilisés) vont immédiatement se fixer aux hématies fœtales passées dans la circulation maternelle durant la grossesse ou le travail afin de les neutraliser et de les détruire avant même qu’elles puissent susciter une réaction de défense immunitaire.
  • Cette forme de traitement à réussi jusqu’ici à éliminer presque totalement la maladie hémolytique du nouveau-né secondaire aux incompatibilités Rh.
627
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Prévention: c’est quoi?

A
  • LA PRÉVENTION constitue de nos jours la forme la plus efficace de traitement de cette condition.
  • Elle consiste à administrer chez toute femme enceinte de groupe Rh négatif une première dose de 240 µg de globuline immune anti-D (WinRho™) par voie intraveineuse à la vingt-huitième semaine de la grossesse, suivie d’une seconde dose de 120 µg au moment de l’accouchement (ou dans les 48 heures qui suivent).
  • Ces anticorps antiD préformés (obtenus du plasma d’individus pré-sensibilisés) vont immédiatement se fixer aux hématies fœtales passées dans la circulation maternelle durant la grossesse ou le travail afin de les neutraliser et de les détruire avant même qu’elles puissent susciter une réaction de défense immunitaire.
  • Cette forme de traitement à réussi jusqu’ici à éliminer presque totalement la maladie hémolytique du nouveau-né secondaire aux incompatibilités Rh.
628
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Prévention: en quoi constitue le WinRho?

A
  • LA PRÉVENTION constitue de nos jours la forme la plus efficace de traitement de cette condition.
  • Elle consiste à administrer chez toute femme enceinte de groupe Rh négatif une première dose de 240 µg de globuline immune anti-D (WinRho™) par voie intraveineuse à la vingt-huitième semaine de la grossesse, suivie d’une seconde dose de 120 µg au moment de l’accouchement (ou dans les 48 heures qui suivent).
  • Ces anticorps antiD préformés (obtenus du plasma d’individus pré-sensibilisés) vont immédiatement se fixer aux hématies fœtales passées dans la circulation maternelle durant la grossesse ou le travail afin de les neutraliser et de les détruire avant même qu’elles puissent susciter une réaction de défense immunitaire.
  • Cette forme de traitement à réussi jusqu’ici à éliminer presque totalement la maladie hémolytique du nouveau-né secondaire aux incompatibilités Rh.
629
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Prévention: ce qui se passe avec les anticorps antiD

A
  • LA PRÉVENTION constitue de nos jours la forme la plus efficace de traitement de cette condition.
  • Elle consiste à administrer chez toute femme enceinte de groupe Rh négatif une première dose de 240 µg de globuline immune anti-D (WinRho™) par voie intraveineuse à la vingt-huitième semaine de la grossesse, suivie d’une seconde dose de 120 µg au moment de l’accouchement (ou dans les 48 heures qui suivent).
  • Ces anticorps antiD préformés (obtenus du plasma d’individus pré-sensibilisés) vont immédiatement se fixer aux hématies fœtales passées dans la circulation maternelle durant la grossesse ou le travail afin de les neutraliser et de les détruire avant même qu’elles puissent susciter une réaction de défense immunitaire.
  • Cette forme de traitement à réussi jusqu’ici à éliminer presque totalement la maladie hémolytique du nouveau-né secondaire aux incompatibilités Rh.
630
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Prévention: efficacité

A
  • LA PRÉVENTION constitue de nos jours la forme la plus efficace de traitement de cette condition.
  • Elle consiste à administrer chez toute femme enceinte de groupe Rh négatif une première dose de 240 µg de globuline immune anti-D (WinRho™) par voie intraveineuse à la vingt-huitième semaine de la grossesse, suivie d’une seconde dose de 120 µg au moment de l’accouchement (ou dans les 48 heures qui suivent).
  • Ces anticorps antiD préformés (obtenus du plasma d’individus pré-sensibilisés) vont immédiatement se fixer aux hématies fœtales passées dans la circulation maternelle durant la grossesse ou le travail afin de les neutraliser et de les détruire avant même qu’elles puissent susciter une réaction de défense immunitaire.
  • Cette forme de traitement à réussi jusqu’ici à éliminer presque totalement la maladie hémolytique du nouveau-né secondaire aux incompatibilités Rh.
631
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Traitement si déjà installée à la naissance

A
  • Devant une anémie hémolytique déjà installée à la naissance, l’intervention thérapeutique consiste avant tout à contrôler le mieux possible l’hyperbilirubinémie afin de prévenir le kernictère, soit au moyen de photothérapie, soit exceptionnellement à l’aide d’une exsanguino-transfusion si nécessaire.
  • Comme la durée de vie des anticorps d’origine maternelle est limitée, l’anémie tend à se corriger progressivement par elle-même et nécessite donc rarement l’emploi de transfusions.
632
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Traitement si déjà installée à la naissance: phototx

A
  • Devant une anémie hémolytique déjà installée à la naissance, l’intervention thérapeutique consiste avant tout à contrôler le mieux possible l’hyperbilirubinémie afin de prévenir le kernictère, soit au moyen de photothérapie, soit exceptionnellement à l’aide d’une exsanguino-transfusion si nécessaire.
  • Comme la durée de vie des anticorps d’origine maternelle est limitée, l’anémie tend à se corriger progressivement par elle-même et nécessite donc rarement l’emploi de transfusions.
633
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Traitement si déjà installée à la naissance: pronostic

A
  • Devant une anémie hémolytique déjà installée à la naissance, l’intervention thérapeutique consiste avant tout à contrôler le mieux possible l’hyperbilirubinémie afin de prévenir le kernictère, soit au moyen de photothérapie, soit exceptionnellement à l’aide d’une exsanguino-transfusion si nécessaire.
  • Comme la durée de vie des anticorps d’origine maternelle est limitée, l’anémie tend à se corriger progressivement par elle-même et nécessite donc rarement l’emploi de transfusions.
634
Q

Anémie hémolytique allo-immune: Maladie hémolytique du nouveau-né
- Traitement si déjà installée à la naissance: transfusions sanguines

A
  • Devant une anémie hémolytique déjà installée à la naissance, l’intervention thérapeutique consiste avant tout à contrôler le mieux possible l’hyperbilirubinémie afin de prévenir le kernictère, soit au moyen de photothérapie, soit exceptionnellement à l’aide d’une exsanguino-transfusion si nécessaire.
  • Comme la durée de vie des anticorps d’origine maternelle est limitée, l’anémie tend à se corriger progressivement par elle-même et nécessite donc rarement l’emploi de transfusions.
635
Q

Anémie hémolytique auto-immune

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
636
Q

Anémie hémolytique auto-immune: C’est quoi?

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
637
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Physiopatho

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
638
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Symptômes

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
639
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Test de Coombs

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
640
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Signes cliniques

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
641
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Se rencontre habituellement chez qui?

A
  • Contrairement à la situation décrite plus haut, il s’agit cette fois d’une réponse immunitaire inappropriée puisque le malade se met à développer des anticorps dirigés contre ses propres globules rouges.
  • La maladie se présente avec les symptômes habituels d’une anémie plus ou moins sévère, accompagnés très souvent d’un ictère, d’une splénomégalie et d’un test de Coombs positif.
  • Elle se rencontre habituellement chez les individus de plus de 50 ans bien que des cas soient observés à l’occasion chez le jeune adulte et chez l’enfant.
642
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Doit toujours être considérée comme quoi?

A
  • Ce type d’anémie hémolytique doit toujours être considéré comme la manifestation d’une maladie sous-jacente dont l’existence doit être systématiquement recherchée.
  • Il arrive parfois qu’une telle maladie ne puisse pas être identifiée et qu’elle se manifeste seulement plusieurs mois ou années après le début de l’hémolyse, de sorte que les cas “idiopathiques” doivent toujours être considérés comme tels de façon temporaire.
  • Il ne faut pas négliger, ici non plus, la possibilité qu’ont certains MÉDICAMENTS (procaïnamide par exemple) de pouvoir parfois induire un véritable état d’auto-immunité (voir plus loin)
643
Q

Anémie hémolytique auto-immune: On doit rechercher quoi?

A
  • Ce type d’anémie hémolytique doit toujours être considéré comme la manifestation d’une maladie sous-jacente dont l’existence doit être systématiquement recherchée.
  • Il arrive parfois qu’une telle maladie ne puisse pas être identifiée et qu’elle se manifeste seulement plusieurs mois ou années après le début de l’hémolyse, de sorte que les cas “idiopathiques” doivent toujours être considérés comme tels de façon temporaire.
  • Il ne faut pas négliger, ici non plus, la possibilité qu’ont certains MÉDICAMENTS (procaïnamide par exemple) de pouvoir parfois induire un véritable état d’auto-immunité (voir plus loin)
644
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Maladie sous-jacente - peut toujours être identifiée?

A
  • Ce type d’anémie hémolytique doit toujours être considéré comme la manifestation d’une maladie sous-jacente dont l’existence doit être systématiquement recherchée.
  • Il arrive parfois qu’une telle maladie ne puisse pas être identifiée et qu’elle se manifeste seulement plusieurs mois ou années après le début de l’hémolyse, de sorte que les cas “idiopathiques” doivent toujours être considérés comme tels de façon temporaire.
  • Il ne faut pas négliger, ici non plus, la possibilité qu’ont certains MÉDICAMENTS (procaïnamide par exemple) de pouvoir parfois induire un véritable état d’auto-immunité (voir plus loin)
645
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Médicaments en cause

A
  • Ce type d’anémie hémolytique doit toujours être considéré comme la manifestation d’une maladie sous-jacente dont l’existence doit être systématiquement recherchée.
  • Il arrive parfois qu’une telle maladie ne puisse pas être identifiée et qu’elle se manifeste seulement plusieurs mois ou années après le début de l’hémolyse, de sorte que les cas “idiopathiques” doivent toujours être considérés comme tels de façon temporaire.
  • Il ne faut pas négliger, ici non plus, la possibilité qu’ont certains MÉDICAMENTS (procaïnamide par exemple) de pouvoir parfois induire un véritable état d’auto-immunité (voir plus loin)
646
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Principales pathos en cause

A

Les principales pathologies qui peuvent s’accompagner d’une hémolyse auto-immune sont :

  • Certaines infections virales ou parasitaires, comme la mononucléose infectieuse, le SIDA et la pneumonie à mycoplasme;
  • Les collagénoses, comme le lupus érythémateux, la sclérodermie et parfois même l’entérite régionale;
  • Les maladies malignes du système lymphoïde, comme la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes non hodgkiniens.
647
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Principales pathos en cause
- nommez-les

A

Les principales pathologies qui peuvent s’accompagner d’une hémolyse auto-immune sont :

  • Certaines infections virales ou parasitaires, comme la mononucléose infectieuse, le SIDA et la pneumonie à mycoplasme;
  • Les collagénoses, comme le lupus érythémateux, la sclérodermie et parfois même l’entérite régionale;
  • Les maladies malignes du système lymphoïde, comme la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes non hodgkiniens.
648
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Principales pathos en cause
- infections

A

Les principales pathologies qui peuvent s’accompagner d’une hémolyse auto-immune sont :

  • Certaines infections virales ou parasitaires, comme la mononucléose infectieuse, le SIDA et la pneumonie à mycoplasme;
  • Les collagénoses, comme le lupus érythémateux, la sclérodermie et parfois même l’entérite régionale;
  • Les maladies malignes du système lymphoïde, comme la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes non hodgkiniens.
649
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Principales pathos en cause
- collagénoses

A

Les principales pathologies qui peuvent s’accompagner d’une hémolyse auto-immune sont :

  • Certaines infections virales ou parasitaires, comme la mononucléose infectieuse, le SIDA et la pneumonie à mycoplasme;
  • Les collagénoses, comme le lupus érythémateux, la sclérodermie et parfois même l’entérite régionale;
  • Les maladies malignes du système lymphoïde, comme la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes non hodgkiniens.
650
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Principales pathos en cause
- maladies du système lymphoïde

A

Les principales pathologies qui peuvent s’accompagner d’une hémolyse auto-immune sont :

  • Certaines infections virales ou parasitaires, comme la mononucléose infectieuse, le SIDA et la pneumonie à mycoplasme;
  • Les collagénoses, comme le lupus érythémateux, la sclérodermie et parfois même l’entérite régionale;
  • Les maladies malignes du système lymphoïde, comme la leucémie lymphoïde chronique et les lymphomes non hodgkiniens.
651
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
652
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- 1ère ligne

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
653
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- 2ème ligne

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
654
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- utilité des corticos

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
655
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- 3ème ligne

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
656
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- utilité de la splénectomie

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
657
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- 4ème ligne

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
658
Q

Anémie hémolytique auto-immune: Traitement
- utilité immunosuppresseurs

A
  • Le TRAITEMENT des anémies hémolytiques auto-immunes consiste en premier lieu à traiter adéquatement la maladie causale lorsque celle-ci peut être identifiée et qu’elle comporte un traitement spécifique.
  • Si tel n’est pas le cas ou si ce traitement s’avère inefficace, on utilise généralement les corticostéroïdes par voie orale dans le but de ralentir l’activité érythrophagocytaire du système réticulo-endothélial.
  • Lorsque cette forme de traitement ne suffit pas ou s’accompagne d’effets secondaires trop importants, il faut alors envisager le recours à une splénectomie qui consiste à retirer chirurgicalement le principal site anatomique de la phagocytose des érythrocytes sensibilisés par les anticorps anormaux.
  • Enfin, certains malades peuvent aussi nécessiter un traitement au moyen de médicaments immunosuppresseurs comme le rituximab ou la cyclophosphamide (Procytox).
659
Q

Hémolyses non immunes

A
  • Ces anémies hémolytiques acquises se distinguent généralement par la documentation d’un test de coombs négatif dans un contexte clinique où une hémolyse congénitale peut être éliminée avec un minimum de certitude.
  • Plusieurs mécanismes différents peuvent être à l’origine d’une telle forme d’anémie hémolytique:
    • Hypersplénisme
    • Fragmentation érythrocytaire
    • Action d’agents physiques
    • Action d’agents chimiques
660
Q

Hémolyses non immunes: Se distinguent par quoi?

A
  • Ces anémies hémolytiques acquises se distinguent généralement par la documentation d’un test de coombs négatif dans un contexte clinique où une hémolyse congénitale peut être éliminée avec un minimum de certitude.
  • Plusieurs mécanismes différents peuvent être à l’origine d’une telle forme d’anémie hémolytique:
    • Hypersplénisme
    • Fragmentation érythrocytaire
    • Action d’agents physiques
    • Action d’agents chimiques
661
Q

Hémolyses non immunes: Test de coombs

A
  • Ces anémies hémolytiques acquises se distinguent généralement par la documentation d’un test de coombs négatif dans un contexte clinique où une hémolyse congénitale peut être éliminée avec un minimum de certitude.
  • Plusieurs mécanismes différents peuvent être à l’origine d’une telle forme d’anémie hémolytique:
    • Hypersplénisme
    • Fragmentation érythrocytaire
    • Action d’agents physiques
    • Action d’agents chimiques
662
Q

Hémolyses non immunes: Il faut éliminer quoi?

A
  • Ces anémies hémolytiques acquises se distinguent généralement par la documentation d’un test de coombs négatif dans un contexte clinique où une hémolyse congénitale peut être éliminée avec un minimum de certitude.
  • Plusieurs mécanismes différents peuvent être à l’origine d’une telle forme d’anémie hémolytique:
    • Hypersplénisme
    • Fragmentation érythrocytaire
    • Action d’agents physiques
    • Action d’agents chimiques
663
Q

Hémolyses non immunes: Nommez les mécanismes en cause

A
  • Ces anémies hémolytiques acquises se distinguent généralement par la documentation d’un test de coombs négatif dans un contexte clinique où une hémolyse congénitale peut être éliminée avec un minimum de certitude.
  • Plusieurs mécanismes différents peuvent être à l’origine d’une telle forme d’anémie hémolytique:
    • Hypersplénisme
    • Fragmentation érythrocytaire
    • Action d’agents physiques
    • Action d’agents chimiques
664
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Hypersplénisme: expliquez

A
  • L’hypersplénisme: une hypertrophie anatomique ou fonctionnelle de la rate peut se produire dans certaines maladies comme, par exemple, la cirrhose hépatique avec hypertension portale (splénomégalie congestive), entraînant une destruction prématurée des érythrocytes circulants.
665
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Fragmentation érythrocytaire

A
  • La fragmentation érythrocytaire: chez les malades porteurs d’anévrismes et de prothèses valvulaires cardiaques (macroangiopathie), ou chez d’autres atteints de maladies disséminées des petits vaisseaux (microangiopathie), on assiste parfois à une véritable fragmentation mécanique des hématies à l’intérieur même de la circulation, entraînant une hémolyse importante.
  • Ces fragments sont généralement visibles sur le frottis sanguin sous forme de schistocytes.
  • Ce type d’hémolyse intravasculaire chronique s’accompagne la plupart du temps d’une élévation marquée de la LDH du sérum ainsi que d’une hémosidérinurie chronique qui peut être documentée par la technique du Bleu de Prusse effectuée sur le sédiment urinaire.
666
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Fragmentation érythrocytaire: chez qui?

A
  • La fragmentation érythrocytaire: chez les malades porteurs d’anévrismes et de prothèses valvulaires cardiaques (macroangiopathie), ou chez d’autres atteints de maladies disséminées des petits vaisseaux (microangiopathie), on assiste parfois à une véritable fragmentation mécanique des hématies à l’intérieur même de la circulation, entraînant une hémolyse importante.
  • Ces fragments sont généralement visibles sur le frottis sanguin sous forme de schistocytes.
  • Ce type d’hémolyse intravasculaire chronique s’accompagne la plupart du temps d’une élévation marquée de la LDH du sérum ainsi que d’une hémosidérinurie chronique qui peut être documentée par la technique du Bleu de Prusse effectuée sur le sédiment urinaire.
667
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Fragmentation érythrocytaire: distinguez micro vs macro angiopathie

A
  • La fragmentation érythrocytaire: chez les malades porteurs d’anévrismes et de prothèses valvulaires cardiaques (macroangiopathie), ou chez d’autres atteints de maladies disséminées des petits vaisseaux (microangiopathie), on assiste parfois à une véritable fragmentation mécanique des hématies à l’intérieur même de la circulation, entraînant une hémolyse importante.
  • Ces fragments sont généralement visibles sur le frottis sanguin sous forme de schistocytes.
  • Ce type d’hémolyse intravasculaire chronique s’accompagne la plupart du temps d’une élévation marquée de la LDH du sérum ainsi que d’une hémosidérinurie chronique qui peut être documentée par la technique du Bleu de Prusse effectuée sur le sédiment urinaire.
668
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Fragmentation érythrocytaire: ce qu’on voit au frottis sanguin

A
  • La fragmentation érythrocytaire: chez les malades porteurs d’anévrismes et de prothèses valvulaires cardiaques (macroangiopathie), ou chez d’autres atteints de maladies disséminées des petits vaisseaux (microangiopathie), on assiste parfois à une véritable fragmentation mécanique des hématies à l’intérieur même de la circulation, entraînant une hémolyse importante.
  • Ces fragments sont généralement visibles sur le frottis sanguin sous forme de schistocytes.
  • Ce type d’hémolyse intravasculaire chronique s’accompagne la plupart du temps d’une élévation marquée de la LDH du sérum ainsi que d’une hémosidérinurie chronique qui peut être documentée par la technique du Bleu de Prusse effectuée sur le sédiment urinaire.
669
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Fragmentation érythrocytaire: hémolyse de quel type?

A
  • La fragmentation érythrocytaire: chez les malades porteurs d’anévrismes et de prothèses valvulaires cardiaques (macroangiopathie), ou chez d’autres atteints de maladies disséminées des petits vaisseaux (microangiopathie), on assiste parfois à une véritable fragmentation mécanique des hématies à l’intérieur même de la circulation, entraînant une hémolyse importante.
  • Ces fragments sont généralement visibles sur le frottis sanguin sous forme de schistocytes.
  • Ce type d’hémolyse intravasculaire chronique s’accompagne la plupart du temps d’une élévation marquée de la LDH du sérum ainsi que d’une hémosidérinurie chronique qui peut être documentée par la technique du Bleu de Prusse effectuée sur le sédiment urinaire.
670
Q

Hémolyses non immunes: Mécanisme en cause
- Fragmentation érythrocytaire: indicateurs biologiques

A
  • La fragmentation érythrocytaire: chez les malades porteurs d’anévrismes et de prothèses valvulaires cardiaques (macroangiopathie), ou chez d’autres atteints de maladies disséminées des petits vaisseaux (microangiopathie), on assiste parfois à une véritable fragmentation mécanique des hématies à l’intérieur même de la circulation, entraînant une hémolyse importante.
  • Ces fragments sont généralement visibles sur le frottis sanguin sous forme de schistocytes.
  • Ce type d’hémolyse intravasculaire chronique s’accompagne la plupart du temps d’une élévation marquée de la LDH du sérum ainsi que d’une hémosidérinurie chronique qui peut être documentée par la technique du Bleu de Prusse effectuée sur le sédiment urinaire.