7.52 Evaluation des performances (Wahlen) Flashcards

1
Q

Quelle est la place de l’humain dans les organisations. Quels sont les différent modèles?

A

MODELE MECANISTE
Taylor, Weber et Fayol 1912-1950
L’homme est un facteur de production, spécialisation des tâches et des rôles, reconnaissance légitime de l’autorité, structure hiérarchique, application stricte des procédures.

+ standardisation des processus, rémunération et promotion / réduction des coûts

  • sentiment d’ennui, conflits d’intérêts dus à la spécialisation des tâches, augmentation de l’absentéisme, Turnover / rigidité et management directif / peu de flexibilité et d’adaptation

MODELE ORGANIQUE
Mayo 1927-1932
Ajout d’une dimension sociale et humaine, travailleur peut combler ses besoins de socialisation, de développement et de réalisation.

+ gestion des objectifs, enrichissement des tâches, décentralisation de l’autorité, prise de décision participative

MODELE ORGANIQUE AUJOURD’HUI

  • Sommet stratégique: direction, définit mission, valeurs, stratégie et objectifs
  • Centre opérationnel: c’est la base, objectifs opérationnels et mise en oeuvre
  • Soutien logistique: restauration, nettoyage, logistique…
  • Soutien technostructure: Connaissances et méthodes de travail (RH, qualité, etc.)i
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2
Q

Gouvernance d’entreprise et son processus

A

La gouvernance d’une organisation peut être définie comme le système par lequel elle est dirigée, gérée et contrôlée. Elle traite des rôles, des responsabilités, des droits et des obligations des sous- systèmes et de leurs relations mutuelles. Elle assure notamment un équilibre entre les pouvoirs, définit les processus de décision pour la mise en œuvre de la stratégie, développe une approche des risques et mesure les résultats.

Une gouvernance optimale se présente comme un mode de direction souple, efficace, éthique, responsable et transparent, par lequel l’organisation interagit harmonieusement avec son environnement.

  1. Planifier
  2. mettre en oeuvre
  3. vérifier, évaluer
  4. améliorer
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3
Q

phases de gouvernance des RH

A
  1. Vision, stratégie, objectifs
  2. Répartition des tâches, définition des postes et cahiers des charge
  3. engagement et introduction des nouveaux collaborateurs
  4. encadrement, animation, style de management
  5. feedback et évaluation des performances
  6. gestion du changement
  7. valorisation, reconnaissance et développement
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4
Q

Outils de pilotage RH

A

Les phases de gouvernance RH font appel à des processus différenciés, chacun d’entre eux décliné en procédures et outils :

  •  Définition des postes et fonctions : répartition des tâches ; fixation des objectifs par secteurs, par poste ou par collaborateur
  •  Processus de recrutement et d’introduction des nouveaux collaborateurs
  •  Processus d’évaluation des performances et des compétences
  •  Processus de valorisation des performances et des compétences (salaires et primes)
  •  Processus de formation et de développement des collaborateurs et de l’encadrement, planification des besoins futurs en personnel

Parmi les outils de pilotage et de conduite du personnel figurent le plus connu certainement : le management par objectifs (« Management by objectives ») dont les principes clé sont :

  •  Une cascade des objectifs à partir de la stratégie de l’entreprise
  •  Des objectifs spécifiques et fixés de manière participative pour chaque collaborateur ou chaque équipe
  •  Un état des lieux régulier des objectifs et l’adaptation de ceux-ci aux changements
  •  Du soutien à la réalisation des objectifs
  •  L’évaluation des performances en fonction de l’atteinte des objectifs
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5
Q

Quels sont les rôles des RH dans la direction du personnel

A

Modèle d’ulrich

Deux axes:
Gauche : Processus
Droite : Individus
Haut : Stratégique
Bas : Opérationnel
  1. Partenaire stratégique
    - Missions : Gérer les ressources stratégiques
    - Activités : Aligner la stratégie RH et la stratégie Business et traduire la première en actions
    - Objectifs: Exécuter la stratégie définie
  2. Agent de changement
  • Missions : Gérer les transformations et les changements organisationnels
  • Activités : Impliquer les acteurs, planifier les étapes, communiquer et suivre
  • Objectifs: Créer une organisation dynamique
  1. Champion des employés
    - Missions : Gérer la contribution des employés
    - Activités : Ecouter et répondre aux employés, favoriser leur motivation et leur développement
    - Objectifs: Augmenter l’implication et les compétences des employés
  2. Expert administratif
    - Missions : Manager l’infrastructure administrative et logistique
    - Activités : Gérer les processus et systèmes et les faire évoluer en fonction des changements
    - Objectifs: Avoir une infrastructure efficace
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6
Q

Que signifie “rôle” de RH?

A

Le rôle est considéré comme « un comportement prévisible d’une personne qui occupe une position donnée dans un contexte social donné ; ensemble de modèles comportementaux conformes attendus des individus selon la place occupée dans une unité sociale »

  • > La personne assume une identité spécifique produisant en retour une perception de son propre rôle
  • >  La prise de rôle induit automatiquement des attentes de la part de l’interlocuteur et de l’environnement professionnel

le rôle fluctue selon les besoins de l’organisation. Cette prise de rôle dépend de nombreux facteurs organisationnels, interpersonnels ou encore relatif à des dispositions individuelles. Enfin, selon la taille de l’organisation et du service RH, plusieurs rôles seront tenus par les mêmes personnes.

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7
Q

Quels sont les moyens d’intervention RH au niveau stratégique?

A

 Analyse de la situation de l’entreprise (stratégie, politique du personnel)

 Analyse des besoins de la ligne

 Accompagnement du changement à toutes les étapes et tous les niveaux

 Propositions de processus et procédures à la direction

 Elaboration de cahiers des charges et de critères de sélection pour le choix de partenaires/fournisseurs ou d’outils

 Mise en place d’indicateurs de mesures

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8
Q

Quels sont les moyens d’intervention RH au niveau opérationnel?

A

 Administration des RH (aspects contractuels et juridiques, assurances sociales, mobilité)

 Planification des RH (mesure des écarts entre les effectifs requis et les effectifs disponibles)

 Analyses de fonctions et de postes

 Rémunérations directes, indirectes et avantages divers

 Sélection, recrutement et introduction des nouveaux collaborateurs

 Formation, développement, gestion des compétences et des carrières

 Accompagnement et coaching des cadres et des collaborateurs

 Gestion de la santé en entreprise

 Mise à disposition de ressources internes et externes

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9
Q

L’Evaluation des performances

  • son contenu
  • à quoi faut il faire attention
A

En résumé, l’évaluation de la performance mesure l’atteinte des objectifs, les compétences et connaissances professionnelles en lien avec le poste (cahier des charges), les caractéristiques personnelles en lien avec le poste, les compétences sociales, l’organisation, la qualité et le rendement du travail. Pour les postes d’encadrement, s’y ajoutent les compétences de conduite.

La terminologie « évaluation de performance » regroupe généralement :

  1.  la définition d’objectifs pour une période donnée pour chaque collaborateur, cascadés sur la base des objectifs stratégiques établis par la direction
  2.  l’évaluation de la performance, comprenant la revue du cahier des charges et l’appréciation de l’atteinte des objectifs fixés
  3. Selon les cas, également une discussion sur les questions salariales et/ou sur les besoins en formation et développement des compétences.

L’évaluation requiert dans tous les cas de s’interroger sur :
 le profil des collaborateurs à évaluer
 les acteurs impliqués dans l’évaluation
 la nature des éléments à évaluer
 la périodicité des évaluations
 le format et les outils qui serviront de support au processus

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10
Q

L’Evaluation des performances

  • Que signifie performance
A

« La performance au travail est définie comme la valeur totale attendue par l’organisation des épisodes de comportements discrets qu’exerce un individu pendant une période de temps donnée ».

soit : durée, comportement du collaborateurs VS comportements attendus par l’entreprise ù

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11
Q

L’Evaluation des performances

  • Quelles méthodes d’évaluation?
A

modèle multifactoriel de Campbell

identifie huit dimensions comportementales de la performance au travail, universels, génériques et indépendants :
- Universels, car ils peuvent être observés dans toute organisation.
- Génériques, car leur contenu est modifiable selon les contraintes et les spécificités de chaque organisation, notamment selon la nature des emplois, l’organisation interne de
l’entreprise et les contraintes de marché.
- Indépendants, car ils ne sont pas, tous ensemble, adaptés à chaque poste dans une
organisation.

  1. COMPETENCES DANS ES TACHES SPECIFIQUES AU POSTE : il s’agit des capacités développées par l’individu à maîtriser les tâches relevant des exigences techniques fondamentales attachées à un poste et qui lui sont spécifiques (expertise)
  2. COMPETENCES DANS LES TACHES NON SPECIFIQUES AU POSTE: il s’agit des capacités développées par l’individu à maîtriser les tâches exigées dans un grand nombre de postes au sein de l’organisation. Cette aptitude relève des compétences à la polyvalence, à l’adaptabilité.
  3. COMMUNICATION: il s’agit de la capacité à communiquer clairement et efficacement ce qu’il perçoit des situations et à (inter)agir en conséquence de manière adéquate.
  4. EFFORTS AU TRAVAIL: il s’agit de la qualité d’engagement dans l’effort de l’individu et de sa motivation à réaliser son travail, avec énergie, en déployant des efforts intenses et persistants.
  5. MAINTIENT D’UNE DISCIPLINE PERSONNELLE: la qualité d’autodiscipline renvoie à l’aptitude à éviter les comportements négatifs tels que l’infraction aux règles internes, l’absentéisme non motivé, etc.
  6. FACILITATION DES PERFORMANCES COLLECTIVES: cette qualité relève de l’aptitude d’une personne à soutenir, aider, et développer les collègues et à concourir à l’unité de l’équipe en contribuant à son fonctionnement collectif.
  7. CAPACITE DE LEADERSHIP: il s’agit de l’aptitude à influencer les personnes subordonnées par des interactions en face à face. Cette compétence relève des qualités de leader exprimées par l’individu, observées dans son art de conduire une équipe.
  8. CAPACITES DE MANAGEMENT : il s’agit de l’aptitude à maîtriser les tâches d’allocation des ressources, d’organisation, de contrôle de l’efficacité d’une équipe (contrôle et suivi des objectifs, de l’application des règles) et de développement d’un service (accroître les ressources humaines, financières, matérielles).
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12
Q

L’Evaluation des performances

Quels sont les objectifs pour les collaborateurs, les supérieurs et l’organisation de mettre en place l’éval. des perf. ?

A

orienter et de mobiliser l’ensemble des acteurs de l’organisation vers la poursuite des objectifs définis dans la stratégie et donc, vers la performance.

COLLABORATEURS:

  •  Recevoir du feedback et pouvoir se situer par rapport à ses objectifs et sa performance  Discuter de son poste et de la répartition des tâches au sein de l’équipe
  •  Faire remonter de l’information
  •  Considérer, et le cas échéant, amélioration la collaboration avec son supérieur
  •  Donner un feedback à son supérieur
  •  Régler d’éventuelles divergences d’opinion ou de vue
  •  Envisager son développer professionnel et personnel au sein de l’organisation

SUPERIEURS:
- Donner du feedback à ses collaborateurs dans l’optique d’améliorer leur performance
- Estimer s’il dispose des compétences adéquates au sein de son équipe et, le cas échéant,
prévoir leur développement ou acquisition
- Prendre en considération les aspirations de ses collaborateurs en termes de changements
d’affectation, de répartition des tâches, de progression, etc.
- Prêter une oreille attentive aux éventuels soucis
- Faire progresser ses collaborateurs en recensant leurs besoins en formation et développement
- Solliciter un feedback sur son style de management et son leadership

ORGANISATION:
- Contribuer à la performance globale de l’organisation en déclinant les objectifs stratégiques en objectifs opérationnels assignés aux collaborateurs
- Favoriser l’adhésion des collaborateurs aux défis de l’organisation, leur implication et leur responsabilisation
- Obtenir de l’information (satisfaction, climat, besoins actuels et futurs)
- Objectiver la performance pour justifier les décisions en termes de rémunérations ou de
carrières
- Maintenir et développer les compétences et retenir les bons éléments
- Procéder à une gestion prévisionnelle des emploisp

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13
Q

SMART

A
spécifique
mesurable
ambitieux
réalisable
temporel
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14
Q

L’Evaluation des performances

  • différence entre le cahier des charges et les objectifs individuels
A

Le cahier des charges décrit des responsabilités et des tâches permanentes relatives à un poste ou une fonction, indépendamment de celui qui l’occupe

 Les objectifs individuels décrivent les résultats attendus sur certaines activités ou compétences particulières, dans un cadre temporel fixé, de l’individu qui occupe le poste ; ils sont généralement issus de la cascade des objectifs stratégiques de l’organisation

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15
Q

L’Evaluation des performances

  • objectifs individuels : Comment les fixer, quels sont les éléments favorisant ou limitant le commitment?
A

La difficulté réside dans l’équilibre à trouver entre un défi mobilisant et une exigence irréaliste.

L’utilité, au regard de la performance, de la fixation d’objectifs élevés est toutefois liée à certaines conditions, en particulier l’attachement aux objectifs, l’engagement, la confiance en soi, les compétences et le feed-back.

Selon Schuler, parmi les autres conditions favorisant l’obtention d’un attachement aux objectifs (commitment), figurent :

  • l’anticipation du succès (c’est-à-dire l’expectation de réalisation de l’objectif)
  •  les récompenses en cas d’atteinte de l’objectif
  •  le soutien apporté à la réalisation des objectifs par les supérieurs hiérarchiques  la pertinence des objectifs
  •  la définition concertée d’objectifs ambitieux
  •  la description d’objectifs concrets
  •  la restriction du nombre d’objectifs
  •  la fixation des objectifs dans le cadre d’un processus coopératif
  •  la concordance des objectifs avec les exigences du poste (cahier des charges)

Les limites :
-  Risque de démotivation, voire de résignation si l’objectif est trop difficile à atteindre
-  Les individus qui n’ont pas un fort besoin de réalisation ou d’accomplissement sont moins
motivés par la fixation d’objectifs que les autres
-  Plus une tâche est complexe d’une part et dépendante de l’interaction avec d’autres
individus d’autre part, moins la fixation d’objectifs influera la performance.
-  La simple fixation d’objectifs ne suffit pas à motiver les individus ; il faut qu’ils se sentent
engagés, impliqués parce que ces buts ont du sens et les poussent à se dépasser.

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16
Q

L’Evaluation des performances

  • objectifs individuels : comment peut-on assigner les objectifs?
A

 Imposée : le collaborateur n’a pas son mot à dire

 Négociée : le collaborateur peut s’exprimer sur l’objectif et le niveau d’exigence attendus, les moyens et ressources à disposition ; les critères d’évaluation, sont discutés

 Participative : l’individu propose ses objectifs sur la base des objectifs stratégiques assignés à son équipe ou son département ; moyens, ressources à disposition et critères d’évaluation sont discutés ensemble ; le tout est validé par le supérieur

17
Q

L’Evaluation des performances

Quels sont les outils d’évaluation?

A
  1. L’évaluation « critèriée » ou sommative – évaluer de manière chiffrée

Evaluation par rapport à une cible (résultat comparé à un critère de réussite). Par exemple, l’objectif A est atteint à 90% par rapport à ce qui était attendu.
Elle est focalisée sur la période évaluée, passée, et débouche sur l’attribution de notes ou mentions, de pondérations, dans une approche quantitative de la performance.

les critères doivent être :
 Précis et spécifiques
 Limités en nombre 
 Enoncés clairement
 Faciles à observer
 Communs à tous
 Quantifiables
 Pondérés
  1. L’évaluation normative – évaluer en comparant

L’évaluation situe les individus les uns par rapport aux autres, en fonction des résultats obtenus par les membres d’un collectif (équipe, département ou organisation).

Dans les organisations de grande taille et dans celles qui lient la performance à une reconnaissance pécuniaire, il est fréquent qu’une répartition des performances au sein d’un collectif soit établie selon une courbe de Gauss : performance dépassée (10-15%), performance optimale (70-80%) et performance sous-optimale (10-15%).

Semi-quantitative, cette évaluation est généralement focalisée sur la période d’évaluation passée, mais peut aussi être utilisée pour orienter les attentes à venir vis-à-vis de l’un ou l’autre des collaborateurs au sein d’une équipe ou d’un secteur vis-à-vis des autres ou de « l’état de l’art » (benchmark) dans son domaine d’activité.

  1. L’évaluation formative – évaluer pour faire évoluer

Evaluation dont l’ambition est principalement de contribuer à l’amélioration de la performance et au développement de l’évalué. Elle fournit des feedbacks constructifs et des informations pertinentes sur la période d’évaluation passé, lui permettant de s’adapter pour la période à venir.

Principalement qualitative, les appréciations ou notes liées à ce type d’évaluation prennent alors une importance moindre et le focus est mis sur le futur.

18
Q

Etapes à respecter en cas d’entretien individuel

A
  1. Informer le collaborateur du moment et du lieu de l’entrevue
  2. Se préparer (des deux côtés ; le collaborateur procède à son auto-évaluation)
  3. Accueillir et rappeler le cadre et les modalités de l’entretien 

  4. Passer en revue la période d’évaluation écoulée : cahier des charges, objectifs « métier » et objectifs liés au développement des compétences, faits marquants au sein de l’organisation, de l’équipe 

  5. Formuler des feedbacks précis et spécifiques
  6. Poser des questions ouvertes pour découvrir les raisons qui expliquent les points de divergence 

  7. Laisser l’opportunité au collaborateur d’exprimer ses réactions, ses besoins et ses suggestions pour maintenir ou améliorer la performance (la sienne, celle de l’équipe ou de l’organisation) 

  8. Discuter des désaccords éventuels
  9. Résumer l’évaluation (atteinte des objectifs, critères principaux) et faire réagir le collaborateur à ce résumé
  10. Vérifier la compréhension de chacune des parties et reformuler tout détail qui pourrait être mal interprété 

  11. Aborder le futur du collaborateur au sein de l’entreprise (souhaits de développement, promotions) et décider des mesures à prendre 

  12. Aborder la collaboration entre l’évaluateur et l’évalué (feed-back au supérieur) ; mettre l’accent sur le soutien que vous pouvez lui apporter 

  13. Aborder d’éventuelles autres difficultés du collaborateur (conflits, satisfaction, conditions de travail) 

  14. S’accorder sur la formalisation du contenu de l’entretien (ce qui sera retranscrit dans le document de synthèse)
19
Q

L’art du feedback

A

DESC

Description de la situation
Expression de son sentiment / constat
S’accorder sur une alternative
Conséquences positives pour chacun

20
Q

Définition du management et du leadership

A

Management: processus par lequel on administre et coordonne de manière efficace et efficiente les ressources dans la perspective d’atteindre les objectifs de l’organisation.

leadership: il est perçu comme un type d’influence interpersonnelle par lequel un individu amène un autre individu ou un groupe à s’acquitter de la tâche qu’il veut voir mener à bien.

On peut aussi les différencier par le fait qu’un manager a un lien hiérarchique formel avec ses subordonnés alors que le leader influence, avec ou sans lien hiérarchique, des « suiveurs » qui s’en inspirent et partagent sa vision.

De nombreuses approches tentent de préciser ces deux termes. Il est néanmoins intéressant de relever que les compétences en management peuvent être plus facilement acquises que celles de leadership, qui sont plus largement tributaire de la personne (personnalité, capacités, valeurs, motivation, etc.) du dirigeant.

21
Q

Les modèles de styles de direction (leadership)

1) Le modèle bidimensionnel de Blake et Mouton

A

Axes:
Haut - Orientation résultats : décrit la propension du manager de se focaliser d’abord sur les tâches et sur l’atteinte des objectifs.

Droite - Orientation relation : décrit la propension du manager de se focaliser d’abord sur la relation avec chacun de ses collaborateurs afin d’évoluer dans une ambiance de travail agréable.

caritatifs - participatif/intégrateur - laissé faire - directif
Au Milieu: consensuel

Attention graphique

22
Q

Les modèles de leadership (5 sortes)

A

Modèle bidimensionnel de Blake et mouton

leadership situationel

Leadership transformationnel et empowerment

intelligence émotionnelle et le leadership

leadership inspirant

23
Q

Les modèles de styles de direction (leadership)

2) Le leadership situationnel

A

Il va dépendre de:

  •  les caractéristiques du leader : valeurs, qualités de commandement, sentiment de sécurité, confiance en lui et en son groupe
  •  les caractéristiques du groupe : compétence, esprit de responsabilité, capacité d’autonomie, identification
  •  les caractéristiques de la situation : nature des problèmes, us et coutumes, efficacité du groupe
  •  les priorités d’objectifs du leader : travail d’équipe, motivation, acceptation du changement, etc.

De plus, le style de leadership dépend de trois sources :
- le leader : ses caractéristiques personnelles, la confiance accordée à l’employé
- le collaborateur : son degré de tolérance, son désir d’indépendance
- la situation : type d’organisation, efficacité du groupe, nature des problèmes à résoudre et
temps dévolu à la prise de décision.

Par conséquent, ils ont identifié les sept styles de leadership qui va du style autoritaire au style participatif selon la situation.

autocrate (leader prend décision), 
vendeur, 
consultatif, 
intégrateur des avis, 
intégrateur des suggestions, 
intégrateur des décisions (délègue décision au collaborateur), 
coopératif
!!!! Tableau p. 32
24
Q

Les modèles de styles de direction (leadership)

3) Leadership transformationnel et empowerment

A

les leaders sont appelés à :
- charisme et de confiance en soi
- Transmettre une motivation inspirant
- Reconnaître leurs besoins tout en les menant vers des niveaux supérieurs de maturité et de
responsabilité
- Inciter à la stimulation intellectuelle en laissant ses collaborateurs développer de nouvelles
perspectives et compétences face aux problématiques
- Faire preuve d’une considération et d’une reconnaissance individualisée (voir modèle de
Brun sur la reconnaissance au chapitre 2.9.2.)

leaders « modernes », à savoir que ce sont des managers capables de :
- Se remettre en question et remettre en question les processus ; chercher des opportunités, expérimenter, prendre des risques, y compris pour soi
- Encourager l’autonomie d’action des collaborateurs, les soutenir dans leur développement personnel de leurs propres ressources, tout en promouvant la collaboration et la coopération (versus la compétition)
- Tracer la voie, donner l’exemple par ses propres comportements (role model)
- Reconnaître la contribution de chacun, de l’équipe et célébrer les succès ; chercher à
partager le pouvoir avec ses subordonnés.

25
Q

Les modèles de styles de direction (leadership)

4) Intelligence émotionnelle (IE) et leadership

A

« L’intelligence émotionnelle désigne notre capacité à reconnaître nos propres sentiments et ceux des autres, à nous motiver nous-mêmes et à bien gérer nos émotions en nous-mêmes et dans nos relations avec autrui».

Les recherches de Goleman démontrent que les leaders qui ont du succès ont développés les compétences suivantes relevant de l’IE et cherchent à les développer chez leurs collaborateurs :

  •  conscience de soi
  •  maîtrise de soi
  •  motivation intrinsèque
  •  empathie
  •  compétences interpersonnelles et sociales

Les leaders les plus efficaces maîtrisent plusieurs styles de leadership (6 au total) et ont la flexibilité de passer de l’un à l’autre lorsque les circonstances l’exigent.

  1. Directif : Demande une obéissance immédiate - temps de crise
  2. Chef de file : Fixe des hauts standards de performance - pour obtenir des résultats rapide d’une équipe compétente - “Faites comme moi”
  3. Visionnaire : mobilise autour d’une vision - direction claire est requise ou besoin de vision (changements)
  4. collaboratif : crée l’Arménie et construit des liens émotionnels - résoudre désaccords ou motiver
  5. participatif : crée le consensus par la participation - pur construire un consensus ou récolter des idées
  6. Coach : développe les personnes pour le long terme - pour accompagner un collaborateur performant et motivés à être plus efficace
26
Q

Les modèles de styles de direction (leadership)

5) Leadership inspirant (inspirational leadership) du XXIème siècle

A

Cette approche se veut novatrice dans le sens qu’elle englobe l’environnement actuel et futur comme paramètres supplémentaires à considérer, arguant que les modèles basés sur les réalités d’hier ne sont pas à même de s’appliquer aux réalités d’aujourd’hui et de demain.

C’est la conjonction des paramètres suivants :
 nouvelle ère économique
 inter-connectivité globale
 media sociaux
 flexibilité des formes de travail
 comportement humain relatif à la motivation

27
Q

Selon quels critères faut-il adapter son leadership ?

A

Influences individuelles :
 Les caractéristiques personnelles du leader et surtout les modèles dont il s’inspire pour exercer son leadership
 Les caractéristiques des subordonnés (formation, engagement, maturité, collaboration) et en particulier les aspects motivationnels
 Les caractéristiques de la dynamique relationnelle entre le leader et les subordonnés

Influences situationnelles :
 Les caractéristiques de la situation précise (développement, performance, conflits, p.ex.)

Influences organisationnelles :
 Les caractéristiques de l’organisation (culture d’entreprise, style de leadership promu)
 Les caractéristiques de la structure organisationnelle et les formes d’organisation du travail  Les caractéristiques des tâches (simple versus complexe, p.ex.)

Influences contextuelles :
 Les caractéristiques de la situation économique, la concurrence  Le degré de connectivité avec ses partenaires
 L’utilisation des réseaux et des media sociaux