6. Vieillissement normal, mémoire et attention Flashcards

1
Q

Quelle est l’hypothèse globale du vieillissement (Salthouse)

A
  • La vitesse de traitement de l’information explique l’ensemble des changements cognitifs qui surviennent ua cours du vieillissement : théorie unifactoriel
  • Réduction dans la vitesse du traitement
    • Salthouse : cette vitesse de traitement de l’info explique les différences entre individus
    • Plus on vieillit, plus la vitesse de traitement diminue
  • Rôle médiateur du ralentissement cognitif
    • Vitesse de traitemnt de l’info est médiatrice : explique une grande partie de la variance des performances cognitives dans les personnes âgées
    • 50 à 80% est du au ralentissement cognitif : essentiel est expliqué par ralentissement cognitif : déficit vitesse de traitement qui explique diminution traitement
    • Effet de l’âge presque juste effet de réduction de vitesse de traitement
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2
Q

Comment évaluer la vitesse de traitement ?

A
  • Tâches cognitives simples
  • Pas un test sensoriel ou moteur
  • Utiliser plusieurs tests différents
    • Épreuves des codes (WAIS) : idéal
    • Épreuves de comparaison
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3
Q

Attention préparatoire

A
  • Se préparer à répondre, par exemple, développer un traitement optimal juste avant l’exécution d’une réponse (moteur ou cognitif)
  • ex : tâche d’attention préparatoire
  • Quand délai pour se préparer est court (1-5sec), les personnes âgées ont plus de difficulté à se préparer que les jeunes.
    • Surtout si l’événement pour lequel on se prépare a peu de chances de se produire.
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4
Q

Attention soutenue/Vigilance

  • Concentration vs. Attention soutenue vs. Vigilance
  • Pour les personnes âgées
A
  • Concentration : capacité à soutenir son attention pendant longtemps pour traiter en profondeur.
  • Attention soutenue : période avec beaucoup d’informations
  • Vigilance : Période avec peu d’informations
  • Par exemple,
    • Interprète : concentration
    • Gardien de nuit : vigilance pcq reste attentif à la survenue potentiel, ne fait rien mais se prépare pour survenue d’événements rares
    • Attention soutenue : effort constant
    • Vigilance : état d’éveil pendant tâche monotone

Illustration vigilance : Personnes âgées détectent moins d’événements irrégulier et prennent plus de temps

Illustration attention soutenue : diminution avec les décennies

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5
Q

Attention sélective

A
  • Sélection de l’information
  • Inhibition des informations non pertinentes
  • Différentes tâches utilisées en recherche pour examnier l’effet du vieillissement sur notre capacité à ne pas se laisser distraire par les infos non pertinentes:
    • Stroop
      • condition congruente
      • condition incongruente
    • Recherche visuelle
      • Condition homogène
      • Condition hétérogène
      • Oui ou non il y a à chaque représentation un cercle blanc rempli. Parfois pas là.
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6
Q

Flexibilité attentionnelle

A
  • Alterner son attention entre différentes sources d’infos
  • Exemple de tâche pour l’évaluer :
    • Trail Making Test
    • Switching Visuo-spatial
  • Le coût de l’alternance est plus grand chez les âgés que chez les jeunes

1er résultat : différence entre jeunes et âgés plus importante avec présence d’indices vs groupe contrôle

2e résultat : pas de différence significative entre jeunes et âgés pour contrôle et indice valide :

LE FAIT DE PRÉSENTER UN INDICE VALIDE OU INVALIDE A UN IMPACT SUR LA PERFORMANCE DU FAIT DE CETTE ALTERNANCE ENTRE PLUSIEURS SOURCES D’INFORMATIONS. COUT DE L’ALTERNANCE PLUS GRAND CHEZ ÂGÉS QUE JEUNE.

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7
Q

Mémoire de travail :

  • Définition
A
  • Mémoire limitée dans le temps (quelques secondes) et dans sa capacité (7+-2). Capacité de maintien et de manipulation de l’information.
  • Système de mémoire ou partie active de la mémoire à long terme
    • Pour résoudre en mémoire de travail : il faut parfois puiser dans nos connaissances à long terme
  • Corrélée avec plusieurs activités cognitives complexes.
    • Par ex : QI, compréhension de lectures, résolution de problèmes.
  • Situations de la vie quotidienne : calcul, lecture, compréhension de langage, humour, raisonnement, etc.
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8
Q

Modèle de Baddeley & Hitch (1974; 1986)

A
  • Deux sous-sytèmes qui sont chacuns spécialisés pour un type particulier de matériel :
    • Boucle phonologique : info verbale stockée sous forme phonologique
    • Registre visuo-spatial : info non verbale
  • Admnistrateur central : contrôle attentionnel, coordonne l’ensemble du système
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9
Q

Modèle de Baddeley & Hitch (1974; 1986) :

  • La boucle phonologique
  • Tâches
A
  • Stock phonologique
    • Stocke l’info verbale sous forme phonologique
    • Durée limitée de maintien (1.5-2 secondes)
  • Répétition subvocale
    • Permet le maitien de l’info verbale dans le stock phonologique en « rafraîchissant »

Tâches :

  • Impliqués dans :
    • tâches d’empan mental
  • Empan simple (boucle phonologique)
    • Nombre d’items (chiffres, lettres, mots, etc.) que le sujet peut rappeler correctement, dans l’ordre, pour au moins 50% des essais
    • Diminution avec le vieillissement
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10
Q

Modèle de Baddeley & Hitch (1974; 1986) :

  • Le registre visuo-spatial
A
  • La composante la moins étudiée du modèle de Baddeley
  • Maintien temporaire de l’info visuelle/spatiale
  • Manipulation des images mentales (p. ex. échecs)

Tâches :

  • Impliqué dans :
    • Tâches d’imagerie mentale
    • Rotation mentale
    • Localisation
    • Mémorisation d’objet non-verbalisables

Le calepin visuo-spatial : Corsi :

  • Très utile et complémentaire au test empan verbal
  • Elle permet comme pour empan verbal, comparer performance mct visuospatiale de celle mémoire travail visuospatial
  • Corsi : mct visuospatial
  • Séquence à l’envers : mémoire de travail
  • Possible de comparer corsi à empan verbal et permet de voir si spcéificité de l’attteinte dans modalité en jeu pour atteinte hémispgère gauche ou droite

Le calepin visuo-spatial : rotation

  • Oui ou non ces deux représentations sont la même mais orienter différemment
  • Plus on augmente l’angle de rotation, plus l’écart se creuse entre jeunes et vieux
  • PLUS ANGLE DE ROTATION IMPORTANT, PLUS SÉNIORS ONT BESOIN DE TEMPS COMPARÉ AUX JEUNES

Le calepin visuo-spatial : parcours

  • Plus la distance entre les lieux est grande : plus ça prend du temps pour visuliser le trajet mentalement
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11
Q

Modèle de Baddeley & Hitch (1974; 1986) :

  • Le registre visuo-spatial
    • Le calepin visuo-spatial
      • 2 constatations
A

Le calepin visuospatial :

Constatations :

1- La performance s’améliore jusqu’à 20 ans puis déclin linéaire pour les trois (Binding, Color Feature, Shape Feature) jusqu’à 12 ans

2- Le score de couleur et de forme toujours supérieur au score de position spatiale : binding score est tjrs plus difficilement réussi que scores de couleurs et de formes : le positionnement visuospatia; en mémoire de travail plus difficilement rappelé que éléments purement visuel

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12
Q

Modèle de Baddeley & Hitch (1974; 1986)

  • L’administrateur central
    • Description
    • Ses fonctions
A
  • Système de contrôle attentionnel
  • L’attention est une ressource à capacité limitée
  • Contrôle la boucle phonologique et le registre visuo-spatial
  • Permet de sélectionner des stratégies pertinentes
  • Intègre les infos provenant de sources variées, et fait le lien avec des éléments en MLT

Ses fonctions :

  • Coordination de tâches doubles
  • Alternance entre différentes stratégies de récupération
  • Attention sélective
  • Activation temporaire d’éléments en mémoire à long terme
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13
Q

Mémoire de Travail : quantité d’informations et vieillissement

A

Augmentation du nombre de chiffres en mémoire de travail : augmente le temps de calcul plus importante chez âgés que jeunes

Plus il y a de nombres à retenir, plus difficile

Plus de nombres : plus l’écart se creuse en sénior et jeunes

Surcharger mémoire travail diminue performances participants et ce particulièrement pour personnes âgées. Peut être expliqué par le fait que pas ont moins de ressources de mémoire de travail à la base, et la surcharger augmente encore plus difficultées de la tâche.

LE PLUS ON SURCHARGE LA MÉMOIRE DE TRAVAIL DES PAS, LE PLUS ELLES ONT DE DIFFICULTÉES.

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14
Q

Mémoire ?

  • Définition classique
  • Définition fonctionnelle
A

Mémoire ?

Définition classique : “Capacité d’une personne d’emmagasiner, de conserver et de récupérer les représentations de faits ou d’entités perçues.” Antidote

Définition fonctionnelle : Comment des expériences/apprentissages passés influencent l’action présente, le traitement en cours.

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15
Q

Mémoire à long terme :

  • Mémoire épisodique
A
  • Système d’encodage, de stockage et de récupération des événements personnellement vécus, situés dans un contexte spatio-temporel d’acquisition précis (Tulving, 1983)
    • DIMENSION SPATIO TEMPORELLE PARTICULIÈREMENT IMPORTANTE : il faut être en mesure de différents éléments contextuels pour se souvenir de événement en
  • Reviviscence (voyage mental) comme pour son mariage, les attentats du 11 septembre, etc.
  • Émotions et perceptions
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16
Q

La plainte mnésique

A
  • De 50 à 80% (selon les études) des personnes âgées de 60 ans et + se plaignent de troubles de la mémoire
  • Plainte mnésique peu ou pas corrélée avec performance aux tests objectifs de mémoire
  • Mais corrélée avec anxiété et dépression
    • Ces facteurs influencent l’attention
  • Aussi associée avec douleur, sommeil, deuil, isolement, baisse de l’estime de soi, et baisse des facultés sensorielles
17
Q

Encodage et vieillissement

A
  • L’encodage en mémoire épisodique : processus qui transforme un événement ou un fait en trace mnésique. Permet de mettre cette info en MLT
  • Les personnes âgées utilisent moins de stratégies d’association verbale ou visuelle (imagerie) que les jeunes
    • DÉFICIT D’AUTO INITITATION DES STRATÉGIES : ELLES ONT MOINS TENDANCE À UTILISER CES STRATÉGIES VS JEUNES MÊME SI CAPACITÉS PRÉSERVÉES
  • Profondeur du traitement : Le traitement initial d’une nouvelle info est moins profond et moins élaboré chez les personnes âgées que chez les jeunes
  • Âgés ont + de difficulté à inhiber infos non pertinentes, et sont + sensibles à l’interférence
18
Q

Récupération et vieillissement

A
  • La récupération en mémoire épisodique . réactivation d’une info ayant préalablement été stockée en MLT
  • Le rappel libre est perturbé dans le vieillissement
    • ex. retrouver le nom d’une personne
    • Âgés ont + de difficulté à se donner stratégies/indices de récupération
  • Reconnaissance > Rappel indicé >> Rappel libre
    • Choix multiples = reconnaissance
    • Phrase à compléter = rappel indicé
    • Questions à dév libre = rappel libre
    • Exam : Contexte de rappel d’infos apprises
  • Diminution des fonctions exécutives, dimution de la qualité souvenir
19
Q
  • Qualité des traces mnésiques
A

Qualité des traces mnésiques

  • Axe x : périodes de vies sondées au niveau de la mémoire autobiographique
    • Ex : souvenir détaillé et précis survenu durant votre vie entre âge x et x
  • Colomnes : pourcentage de réponses épisodiques resituées pour chaque période de vie
  • Proportion des souvenirs remember pour rappel de souvenirs autobiographiques
  • AVEC L’ÂGE, LES PERSONNES TRÈS ÂGÉES RAPPELLENT DE MOINS EN MOINS DE SOUVENIRS ÉPISODIQUES CE QUI REFLÈTE DES DIFFICULTÉES DANS LES STRATÉGIES DE RECHERCHE DES SOUVENIRS QUI NÉCESSITENT UNE EXPÉRIENCE DE REMÉMORATION CONSCIENTE
    • CETTE CAPACITÉ REMEMBER SURTOUT MARQUÉ POUR 12 DERNIERS MOIS
  • DIFFICULTÉES PLUS POUR PÉRIODES DE VIE RÉCENTE QUE ENFANCE ET ADOLESCENCE
  • RÉPONSES REMEMBER :REMINESCNECE CONTRÔLÉ PAR MÉCANISME CONTRÔLÉ ET LENT AFFECTÉ PAR ÂGE
  • NO: MÉCANISME AUTOMATIQUE ET RAPIDE PAS AFFECTÉ PAR VIEILLISSEMNET
20
Q

Mémoire de source

A

La récupération en mémoire épisodique

  • Mémoire de source (info contextuelle: qui m’a transmis cette info, quand, où, cet événement est-il réellement arrivé?)
    • Mémoire de source ds cette étude : la capacité à distinguer si le mot présenté est entendu ou lu : modalité de présentation du mot
  • Plus un mot a été lu souvent :
    • Moins les jeunes disent qu’il a été entendu
      • Ils se trompent moins dans sa réponse
    • Plus les âgés disent qu’il a été entendu (effet d’amnésie de la source)
      • Plus ils se trompent : reconnaisse les mots mais pas la source
    • Âgés ont difficulté à faire la distinction entre les différentes sources d’infos
    • Âgés ont plus de difficulté à faire la distinction entre les différentes sources d’infos
    • Âgés ont plus de difficulté à encoder les infos contextuelles en plus des infos à stocker
21
Q

Fausses reconnaissances

A

Mémorisé le plus de mots possibles car vous devez les rappeler par ex :

Hiver

Chaud

Glace

Neige

Chaleur

Gelé

Glacial

Gèle

Nord

Rigueur

Vent

Frisquet

Demander de compter à l’envers à partir de 256 en retirant 3 à chaque fois pendant 30 sec

Est-ce que le mot faisait parti de la liste mémorisée ou non ?

Si reconnaitre le mot froid dans la liste : % important de fausse reconnaissance. Sémantiquement relié mais pas présent dans la liste. FAUSSE RECONNAISSANCE.

22
Q

Résumé

  • Bilan
  • 2 visions sur le déclin de la mémoire épisodique au cours du vieillissement
A

Bilan :

  • Encodage +- / Récupération +- / Stockage OK
  • Aide encodage -> Aide récupération

2 visions sur déclin mémoire épisodique au cours vieillissement

  • Théorie exécutive :
    • changements ds vieillissement normal associé aux difficultées fonctions exécutives
  • Associative :
    • difficultées ds vieillissement normal davantage dégradation des hippocampes qui vient perturber différents événements d’associations. Binding par ex.
23
Q

Mémoire sémantique :

  • Définition
  • Mémoire sémantique et vieillissement
A
  • Définition : L’ensemble des concepts, langage et connaissances générales sur le monde extérieur, indépendantes de leur contexte d’acquisition (connaissances décontextualisées)
  • Mémoire sémantique préservée dans le vieillissement:
    • L’organisation de la mémoire sémantique est préservée très tard
    • La compréhension et la définition des mots reste intacte
    • Le stock sémantique s’accroît
    • Préservation de la mémoire sémantique est associée à préservation de l’intelligence critallisée
  • Mais…
    • ​Difficultées d’accès au stock sémantique (recherche)
    • L’exploitation des connaissances sémantiques est moins efficace (manipulation)
    • Difficulté à trouver le mot juste -> langage moins précis
    • « Tip of the tongue » : blocage de l’info lexicale, par ex : accès à un nom propre ou au nom d’un objet
  • Déclin sémantique précoce pourrait être un marqueur de certaines maladies neurodégénératives ? (démence sémantique, maladie d’Alzheimer)

24
Q

Mémoire implicite et procédurale

A
  • Mémoire des habitudes ou même du corps. Toute manifestation non volontaire de la mémoire. Apprentissage incident, récupération implicite
  • Se manifeste par la facilitation que des expériences antérieures exercent sur la performance à une tâche qui n’exige pas le rappel conscient de ces expériences
  • Préservée dans le vieillissement normal (et patho ? )
25
Q

Amorçage :

  • Amorçage perceptif vs amorçage sémantique
A
  • Amorçage : amélioration de l’identification/traitement d’un stimulus suite à une exposition préalable à ce stimulus
    • Amorçage perceptif :
      • tâche d’apprentissage indident de mots, puis présentation du début d’un mot présenté, sujet doit :
        • Dire à quel mot présenté cette racine correspond (rappel explicite) soit
        • Dire le 1er mot qui lui vient en tête (rappel implicite)
    • Amorçage sémantique :
      • tâche de décision lexicale avec amorce (reliée sémantiquement ou non) présentée avant l’item cible

Amorçage sémantique : automatique et évite de passer par processus stratégique de récupération en mémoire (qui sont eux affectés ds vieillissement) Préserver dans le vieillissement aussi pcq sytème sémantique intact.

Performance strictement identique chez jeuune et âgé

Mémoire procédurale (implicite inconsciente) sont préservés dans vieillissement normal.

Mémoire épisodique : décline au fil du vieillissement

Sémantique : préservé mais ralentissement au niveau des processus stratégiques