5.Formes ORL Flashcards
Définir les préparations nasals ?
Les préparations nasales sont des préparations liquides, semi-solides (vaseline) ou solides destinées à
l’administration dans les cavités nasales en vue d’une action locale ou systémique.
Elles contiennent un ou plusieurs principes actifs.
Les exigence des préparations nasales ?
Les préparations nasales sont, dans la mesure du
possible :
- non irritantes et n’exercent aucun effet notable sur les fonctions de la muqueuse nasale et des cils.
Les préparations aqueuses sont habituellement isotoniques et peuvent contenir des
excipients destinés, par exemple, à ajuster la viscosité de la préparation, à adapter ou à stabiliser le
pH, à augmenter la solubilité du ou des PA ou à stabiliser la préparation (s’il s’agit d’une suspension).
→ Elle doivent Maintenir la fonction ciliaire normale.
→ Elle doivent avoir une Activité et une efficacité constante
→ Et être Stable et avoir une bonne conservation.
Les catégories de préparations nasales ?
- Les liquides pour instillation ou pulvérisation nasale : ce sont des solutions, des émulsions ou
des suspensions destinées à être instillées ou pulvérisées dans les cavités nasales. - Les poudres nasales : ce sont des poudres destinées à être insufflées (ou inhalées) dans les cavités nasales à l’aide d’un dispositif approprié. La taille des particules nasales est telle que leur dépôt se localise dans la cavité nasale.
- Les préparations nasales semi-solides.
- Les solutions pour lavage nasal.
Les types de véhicules pour préparation nasale ?
Il y a deux sortes de véhicules :
- Les véhicules huileux :
o Entravent le mouvement ciliaire
o Utilisation de paraffine liquide comme solvant → on en retrouve dans les poumons
→ formation de paraffinomes pulmonaires.
- Les solutions aqueuses sont de loin les plus utilisées.
Parler du pH ?
Les gouttes nasales ne doivent pas être stériles (>< collyres). Le pH conditionne la stabilité et
l’activité de la préparation, mais aussi le confort du patient. Ce pH va également influencer le choix
du conservateur antimicrobien.
Dans les liquides pour instillation ou pulvérisation nasale, le pH doit être compris entre 6 et 9.
On utilisera, comme systèmes tampons, les tampons citrate ou phosphate. On n’utilise pas le
tampon borate car le borax inhibe les mouvements ciliaires.
La pression osmotique ?
Dans les fluides corporels, on retrouve une pression osmotique comprise entre 302 et 312 mOsm/kg,
ce qui correspond à 0,9 % m/V en NaCl. Dans les liquides pour instillation ou pulvérisation nasale, on
doit être compris entre 0,3 et 1,5 %.
Pour cela, on utilisera, comme substances isotonisantes :
- du NaCl,
- du glucose,
- du KNO3, etc.
Citez les agents conservateurs ?
Les ammoniums quaternaires :
- Chlorure de benzalkonium :
➢ Excellente stabilité chimique et activité antimicrobienne
➢ Incompatible avec les substances anioniques (LOMUSOL°)
- Benzéthonium chlorure
- Cétylpyridinium chlorure (RHINOVALON°)
o Les dérivés mercuriels : ils sont déconseillés pour des raisons environnementales. De plus, ils
ont une activité bactéricide faible et lente, et sont toxiques pour la muqueuse.
- Nitrate de phénylmercure
- Citrate de phénylmercure
- Thiomersal
o Esters parahydroxybenzoïques ou parabens (VASOCEDINE°) : réactions allergiques décrites.
o Alcool phényléthylique (VASOCEDINE°, BECONASE°, FLIXONASE°) : le problème est qu’il
volatil et qu’il a tendance à rentrer dans les conditionnements en plastique (il migre vers le
conditionnement).
o Chlorbutol : il est proscrit en usage nasal.
Critères de choix de l’agent conservateur ?
o Large spectre contre les organismes Gram + et Gram -, ainsi que contre les champignons.
o Stabilité chimique et physique sur une large gamme de pH.
o Compatibilité avec les composants de la formulation et le matériau de conditionnement.
o Non toxique et non irritant.
Comment préparer des suspensions nasales ?
Pour réaliser une suspension nasale, on peut utiliser:
Co-solvants:
- Propylèneglycol (cô ds collyres): p-ê utilisé mais à faible dose, car son Equivalent en NaCl est
important → on va très vite avoir une solut° hypertonique.
- Polyéthylèneglycol : les PEG utilisés ont un PM < 1000 (forme liquide).
- Glycérine
Un agent viscosifiant qui freine la sédimentation des particules. On utilise souvent des dérivés
cellulosiques (HPMC, Avicel) . La cellulose microcristalline donne une suspension avec des
éléments thixotropes (au repos la suspension va être très visqueuse, en agitant, la viscosité
diminue. Et il faut un certain temps pour retrouver la viscosité initiale)
Un agent mouillant, souvent un TA comme le polysorbate.
Les suspensions peuvent présenter un sédiment qu’il est facile de disperser par agitation de façon à
obtenir une suspension suffisamment stable pour permettre l’administration de la dose voulue.
Suspension → tjrs bien agiter.
La taille des particules doit être suffisante pour que leur dépôt reste localisé dans la cavité nasale.
Parlez de l’administration transnasale ?
A côté de l’action topique des gouttes nasales, on peut avoir une action systémique (effet antimigraineux) via l’administration transnasale. Cette administration est réservée aux substances actives caractérisées par :
- Un faible PM (< 1000 Da) : pour que le PA puisse passer à travers la muqueuse.
- Une activité pharmacologique à faible dose : la surface du nez étant très petite, on ne va pas
pouvoir résorber de grandes quantités de PA
Parler des préparations auriculaires ?
Les préparations auriculaires sont des préparations liquides, semi-solides ou solides destinées à l’instillation, la pulvérisation, l’insufflation ou l’application dans le conduit auditif ou au lavage auriculaire.
Par contre, toute administration d’un médicament dans le conduit auditif doit tenir compte de l’état du tympan. Si le tympan est perforé, il y aura un accès à l’oreille interne. Ceci est un problème car on peut rendre les gens sourds.
Les préparations auriculaires ont une action uniquement locale.
Les excipients utiliser : véhicule, épaississant comme la méthylcellulose , Un agent mouillant pour faciliter le contact comme le polysorbate L’agent conservateur antimicrobien- chlorure de benzalkonium