5) Attention, intention et conscience - Feuille 1 Flashcards

1
Q

Qu’ont de particulier les noyaux contenus dans la formation réticulée ?

A

Ils projettent à plusieurs parties du cerveau

« La formation réticulée contient aussi des noyaux qui projettent à plusieurs parties du cerveau. Ces noyaux sont les sources de systèmes de neuromodulation qui influencent l’activité globale du cerveau de façon diffuse par un neurotransmetteur spécifique. Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. » (p. 57)

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2
Q

Quelle est la source du système de la noradrénaline (NA) ?

A

Le locus coeruleus

« Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. » (p. 57)

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3
Q

Quelle est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) ?

A

L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA).

« L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. » (p. 57)

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4
Q

Quelles 2 structures sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) ?

A

Les noyaux tegmentaires du mésencéphale

Le prosencéphale basal

« Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). » (p. 57)

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5
Q

Quelle est la source du système à la sérotonine (S) ?

A

Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S).

« Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)

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6
Q

Quelle est la source du système de neuromodulation à l’histamine (H) ?

A

Les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H).

« Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)

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7
Q

Que sait-on des bases cérébrales de la conscience ?

A

On connait encore peu de choses sur les bases cérébrales de la conscience.

« On connait encore peu de choses sur les bases cérébrales de la conscience. Il est probable que l’expérience consciente implique l’activation de réseaux de neurones distribués dans différentes parties du cortex. Ces réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment. » (p. 57)

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8
Q

Quels seuils (4) doit dépasser une activité donnée pour être consciente ?

A

L’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence.

« Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. Pour être consciente, l’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence. Les mécanismes qui maintiennent un état d’activation cognitive et de préparation à agir sont appelés des fonctions de vigilance. » (p. 57)

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9
Q

Préciser

Conscience: Que forment les interactions entre les différents types de représentations ?

A

Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré.

« Ces réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment. Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. » (p. 57)

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10
Q

Comment est ressenti un état d’activation intégré ?

A

Un état d’activation intégré est ressenti subjectivement comme un contenu conscient.

« Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. Pour être consciente, l’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence. » (p. 57)

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11
Q

Quels mécanismes (2) sont des fonctions de vigilance ?

A

Les mécanismes qui maintiennent un état:
1) d’activation cognitive
2) de préparation à agir.

« Pour être consciente, l’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence. Les mécanismes qui maintiennent un état d’activation cognitive et de préparation à agir sont appelés des fonctions de vigilance. » (p. 57)

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12
Q

À quels types de représentations correspondent les réseaux de neurones activés dans l’expérience consciente ? (5)

A

Les réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment.

« Il est probable que l’expérience consciente implique l’activation de réseaux de neurones distribués dans différentes parties du cortex. Ces réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment. Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. » (p. 57)

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13
Q

Que doit être associé à un traitement prioritaire pour devenir consciente ?

A

L’activité cérébrale doit être associée à un traitement prioritaire.

« Pour devenir consciente, l’activité cérébrale doit aussi être associée à un traitement prioritaire. Ce type de traitement est souvent contrôlé par des signaux de mobilisation comme les émotions ou les buts d’action qui orientent la construction de représentations complexes dans les aires associatives. » (p. 57)

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14
Q

Quels signaux de mobilisation (2) contrôlent souvent le traitement prioritaire de l’activité cérébrale ?

A
  • Les émotions
  • Les buts d’action

« Ce type de traitement est souvent contrôlé par des signaux de mobilisation comme les émotions ou les buts d’action qui orientent la construction de représentations complexes dans les aires associatives. Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions sont appelés attention involontaire. » (p. 57)

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15
Q

Comment sont appelés les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions ?

A

Ces mécanismes sont appelés attention involontaire.

« Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions sont appelés attention involontaire. Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels sont appelées attention sélective. » (p. 57)

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16
Q

Comment sont appelés les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels ?

A

Ces mécanismes sont appelés attention sélective.

« Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions sont appelés attention involontaire. Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels sont appelées attention sélective. Finalement, les mécanismes qui orientent les actions en fonctions des buts actuels sont appelés intention. » (p. 57)

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17
Q

Comment sont appelés les mécanismes qui orientent les actions en fonction des buts actuels ?

A

Ces mécanismes sont appelés intention.

« Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels sont appelées attention sélective. Finalement, les mécanismes qui orientent les actions en fonctions des buts actuels sont appelés intention. Plusieurs régions cérébrales ont des rôles importants dans l’attention, l’intention et la conscience. » (p. 57)

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18
Q

Quelles régions cérébrales ont des rôles importants dans l’attention, l’intention et la conscience ? (5)

A

1) la formation réticulée

2) le thalamus

3) les cortex sensoriels associatifs

4) le cortex frontal

5) le système limbique

« Finalement, les mécanismes qui orientent les actions en fonctions des buts actuels sont appelés intention. Plusieurs régions cérébrales ont des rôles importants dans l’attention, l’intention et la conscience:

1) la formation réticulée,

2) le thalamus,

3) les cortex sensoriels associatifs,

4) le cortex frontal et

5) le système limbique. » (p. 57)

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19
Q

Où se trouvent les systèmes d’activation du cerveau appelés la formation réticulée ?

A

Dans la partie antérieure du tronc cérébral.

« Dans la partie antérieure du tronc cérébral, se trouve des systèmes d’activation du cerveau globalement appelés la formation réticulée. Cette région envoie des signaux au cortex qui permettent de maintenir un niveau d’activité suffisant pour créer des représentations conscientes. » (p. 58)

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20
Q

Quel rôle joue la formation réticulée dans le maintien de l’activité cérébrale ?

A

Elle envoie des signaux au cortex pour maintenir un niveau d’activité suffisant.

« Cette région envoie des signaux au cortex qui permettent de maintenir un niveau d’activité suffisant pour créer des représentations conscientes. C’est un peu la batterie des circuits cérébraux, même si elle a elle-même des fonctions complexes. » (p. 58)

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21
Q

Pourquoi la formation réticulée porte-t-elle ce nom ?

A

Elle contient des cellules en forme de filet ou réticule.

« C’est un peu la batterie des circuits cérébraux, même si elle a elle-même des fonctions complexes. La formation réticulée contient des cellules en forme de filet ou réticule (d’où son nom). Certaines portions de la formation réticulée activent les parties supérieures du cerveau dont le cortex cérébral, les noyaux gris et le diencéphale. » (p. 58)

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22
Q

Quelles parties supérieures du cerveau sont activées par certaines portions de la formation réticulée (3) ?

A
  • Le cortex cérébral
  • Les noyaux gris
  • Le diencéphale.

« La formation réticulée contient des cellules en forme de filet ou réticule (d’où son nom). Certaines portions de la formation réticulée activent les parties supérieures du cerveau dont le cortex cérébral, les noyaux gris et le diencéphale. Quand on les stimule, l’animal s’éveille et augmente son niveau de vigilance. » (p. 58)

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23
Q

Que se passe-t-il quand on stimule certaines portions de la formation réticulée chez l’animal ?

A

L’animal s’éveille et augmente son niveau de vigilance.

« Certaines portions de la formation réticulée activent les parties supérieures du cerveau dont le cortex cérébral, les noyaux gris et le diencéphale. Quand on les stimule, l’animal s’éveille et augmente son niveau de vigilance. D’autres portions de la formation réticulée modulent l’activité de la moelle épinière pour assurer le maintien du tonus musculaire. » (p. 58)

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24
Q

Quelles stimulations et activités activent la formation réticulée (3) ?

A
  • Les stimulations sensorielles
  • Les activités cognitives
  • Les activités émotionnelles.

« D’autres portions de la formation réticulée modulent l’activité de la moelle épinière pour assurer le maintien du tonus musculaire. Cette région est activée par les stimulations sensorielles mais aussi par les activités cognitives et émotionnelles de plusieurs portions du cerveau. » (p. 58)

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25
Q

Que contient la formation réticulée ?

A

La formation réticulée contient des noyaux qui projettent à plusieurs parties du cerveau.

« La formation réticulée contient aussi des noyaux qui projettent à plusieurs parties du cerveau. Ces noyaux sont les sources de systèmes de neuromodulation qui influencent l’activité globale du cerveau de façon diffuse par un neurotransmetteur spécifique. Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. » (p. 57)

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26
Q

Quelle est la source du système de la noradrénaline (NA) ?

A

Le locus coeruleus

« Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. » (p. 57)

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27
Q

Quelle est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) ?

A

L’aire tegmentaire ventrale

« L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. » (p. 57)

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28
Q

Quelle est la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) ? (2)

A

Les noyaux tegmentaires du mésencéphale

Le prosencéphale basal

« Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). » (p. 57)

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29
Q

Quelle est la source du système à la sérotonine (S) ?

A

Les noyaux raphé

« Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)

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30
Q

Quelle est la source du système de neuromodulation à l’histamine (H) ?

A

Les noyaux de l’hypothalamus

« Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)

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31
Q

Pour quels types de signaux le thalamus sert-il de relais pour l’entrée au cortex (3)?

A

Pour les signaux sensoriels, cognitifs et moteurs.

« Le thalamus est une série de noyaux qui servent de relais pour l’entrée au cortex de signaux sensoriels (vision, audition, viscères), mais aussi cognitifs et moteurs. Le thalamus contient aussi des noyaux modulateurs et deux portions du thalamus ont des rôles importants dans l’attention et la conscience. » (p. 59)

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32
Q

Quels types de signaux sont relayés par le thalamus (3) ?

A

Les signaux sensoriels, cognitifs et moteurs.

« Le thalamus est une série de noyaux qui servent de relais pour l’entrée au cortex de signaux sensoriels (vision, audition, viscères), mais aussi cognitifs et moteurs. Le thalamus contient aussi des noyaux modulateurs et deux portions du thalamus ont des rôles importants dans l’attention et la conscience. » (p. 59)

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33
Q

Quels rôles importants ont deux portions du thalamus ?

A

Elles ont des rôles importants dans l’attention et la conscience.

« Le thalamus est une série de noyaux qui servent de relais pour l’entrée au cortex de signaux sensoriels (vision, audition, viscères), mais aussi cognitifs et moteurs. Le thalamus contient aussi des noyaux modulateurs et deux portions du thalamus ont des rôles importants dans l’attention et la conscience. » (p. 59)

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34
Q

Les noyaux intra-laminaires du thalamus sont des relais de quoi ?

A

Ce sont des relais de la formation réticulée du tronc cérébral.

« Les noyaux intra-laminaires du thalamus sont des relais de la formation réticulée du tronc cérébral. Ces noyaux sont situés dans une bande grise (lamina) du thalamus médian. Ils reçoivent des projections de la formation réticulée et projettent à leur tour aux différentes régions du cortex et des noyaux gris. » (p. 59)

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35
Q

Où sont situés les noyaux intra-laminaires du thalamus ?

A

Dans une bande grise (lamina) du thalamus médian.

« Les noyaux intra-laminaires du thalamus sont des relais de la formation réticulée du tronc cérébral. Ces noyaux sont situés dans une bande grise (lamina) du thalamus médian. Ils reçoivent des projections de la formation réticulée et projettent à leur tour aux différentes régions du cortex et des noyaux gris. » (p. 59)

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36
Q

Que peuvent causer les dommages aux noyaux intra-laminaires ?

A

Ils peuvent causer des pertes de conscience.

« Ils reçoivent des projections de la formation réticulée et projettent à leur tour aux différentes régions du cortex et des noyaux gris. Les dommages aux noyaux intra-laminaires peuvent causer des pertes de conscience. Leur rôle d’éveil du cerveau est donc essentiel. Ces noyaux sont inhibés pendant le sommeil. » (p. 59)

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37
Q

Quel est le rôle du noyau réticulaire du thalamus ?

A

Il sert à filtrer l’information qui rejoint le cortex.

« Le noyau réticulaire du thalamus sert à filtrer l’information qui rejoint le cortex. C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus. Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. » (p. 57)

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38
Q

Qu’est-ce que le noyau réticulaire du thalamus ?

A

C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus.

« Le noyau réticulaire du thalamus sert à filtrer l’information qui rejoint le cortex. C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus. Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. » (p. 57)

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39
Q

Comment le noyau réticulaire module-t-il l’activité des autres noyaux thalamiques ?

A

Il amplifie ou inhibe leur activité.

« C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus. Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. » (p. 57)

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40
Q

D’où le noyau réticulaire reçoit-il des commandes ?

A

Il reçoit des commandes du cortex frontal.

« Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. Ainsi, si on veut lire un texte et bloquer les distracteurs sonores, notre cortex frontal donnera la commande au noyau réticulaire du thalamus d’amplifier l’activité du noyau visuel du thalamus (noyau LGN) et de réduire l’activité du noyau auditif du thalamus (noyau MGN). » (p. 57)

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41
Q

Quelles connexions le noyau réticulaire entretient-il avec les zones corticales sensorielles ?

A

Il a des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence.

« Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. Ainsi, si on veut lire un texte et bloquer les distracteurs sonores, notre cortex frontal donnera la commande au noyau réticulaire du thalamus d’amplifier l’activité du noyau visuel du thalamus (noyau LGN) et de réduire l’activité du noyau auditif du thalamus (noyau MGN). » (p. 57)

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42
Q

Si on veut lire un livre dans un environnement bruyant, comment le cortex frontal influence-t-il l’activité des noyaux thalamiques visuel et auditif ?

A

Il commande au noyau réticulaire d’amplifier l’activité du noyau visuel et de réduire celle du noyau auditif.

« Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. Ainsi, si on veut lire un texte et bloquer les distracteurs sonores, notre cortex frontal donnera la commande au noyau réticulaire du thalamus d’amplifier l’activité du noyau visuel du thalamus (noyau LGN) et de réduire l’activité du noyau auditif du thalamus (noyau MGN). » (p. 57)

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43
Q

Quel rôle d’activation joue le système réticulo-cortical par rapport au cortex?

A

Il produit une activation tonique du cortex permettant l’état de conscience éveillé et la réactivité sensori-motrice.

« Le système réticulo-cortical produit une activation tonique du cortex qui permet l’état de conscience éveillé et la réactivité sensori-motrice. Quand on perturbe l’activité de la formation réticulée par des émotions fortes ou par des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral (ex: coup de chaleur, coups à la tête, troubles cardiaques), on peut provoquer des pertes de conscience brèves, des évanouissements ou syncopes. » (p. 60)

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44
Q

Qu’est-ce qui peut perturber l’activité de la formation réticulée et provoquer des pertes de conscience brèves ?

A

Des émotions fortes ou des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral.

« Le système réticulo-cortical produit une activation tonique du cortex qui permet l’état de conscience éveillé et la réactivité sensori-motrice. Quand on perturbe l’activité de la formation réticulée par des émotions fortes ou par des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral (ex: coup de chaleur, coups à la tête, troubles cardiaques), on peut provoquer des pertes de conscience brèves, des évanouissements ou syncopes. » (p. 60)

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45
Q

Quels troubles peuvent être causés par des dommages sévères à la formation réticulée ou au thalamus (3) ?

A

Des troubles du niveau de conscience ou de la vigilance comme le coma, l’état végétatif ou l’état de conscience minimal

« Quand on perturbe l’activité de la formation réticulée par des émotions fortes ou par des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral (ex: coup de chaleur, coups à la tête, troubles cardiaques), on peut provoquer des pertes de conscience brèves, des évanouissements ou syncopes. Les dommages plus sévères à la formation réticulée ou au thalamus peuvent provoquer des troubles du niveau de conscience ou de la vigilance comme le coma, l’état végétatif ou l’état de conscience minimal. » (p. 60)

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46
Q

Qu’est-ce que le coma ?

A

Le coma est une perte de conscience qui peut varier en profondeur et en durée.

« Le coma est une perte de conscience qui peut varier en profondeur et en durée. Il est accompagné de pertes de sensibilité et de mouvement, mais les fonctions de respiration et de circulation sanguine sont souvent préservées. Une réactivité motrice ou oculomotrice peut parfois être observée selon le degré de coma. » (p. 60)

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47
Q

Quelles fonctions sont souvent préservées pendant le coma ?

A

Les fonctions de respiration et de circulation sanguine.

« Le coma est une perte de conscience qui peut varier en profondeur et en durée. Il est accompagné de pertes de sensibilité et de mouvement, mais les fonctions de respiration et de circulation sanguine sont souvent préservées. Une réactivité motrice ou oculomotrice peut parfois être observée selon le degré de coma. » (p. 60)

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48
Q

Que peut-on parfois observer selon le degré de coma ?

A

Une réactivité motrice ou oculomotrice.

« Il est accompagné de pertes de sensibilité et de mouvement, mais les fonctions de respiration et de circulation sanguine sont souvent préservées. Une réactivité motrice ou oculomotrice peut parfois être observée selon le degré de coma. » (p. 60)

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49
Q

Qu’est-ce que l’état végétatif ?

A

La personne s’est éveillée du coma, le cycle veille-sommeil est présent, mais il n’y a pas d’actions intentionnelles.

« Dans l’état végétatif, la personne s’est éveillée du coma et le cycle veille-sommeil est présent, mais la personne ne montre pas d’actions intentionnelles. Ils peuvent ouvrir les yeux quand on les nourrit et ils peuvent avaler. » (p. 60)

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50
Q

Que peuvent faire les personnes en état végétatif (2) ?

A

Elles peuvent ouvrir les yeux quand on les nourrit et elles peuvent avaler.

« Dans l’état végétatif, la personne s’est éveillée du coma et le cycle veille-sommeil est présent, mais la personne ne montre pas d’actions intentionnelles. Ils peuvent ouvrir les yeux quand on les nourrit et ils peuvent avaler. Dans l’état de conscience minimale (ECM), la personne a encore une atteinte grave de la conscience, mais elle montre de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. » (p. 60)

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51
Q

Qu’est-ce que l’état de conscience minimale (ECM) ?

A

La personne a une atteinte grave de la conscience mais montre des actions intentionnelles intermittentes.

« Dans l’état de conscience minimale (ECM), la personne a encore une atteinte grave de la conscience, mais elle montre de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. » (p. 60)

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52
Q

Quelles actions peuvent montrer les personnes en ECM ?

A

Elles peuvent bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu approprié ou communiquer.

« Dans l’état de conscience minimale (ECM), la personne a encore une atteinte grave de la conscience, mais elle montre de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. Les personnes en ECM ont un pronostic plus favorable que les personnes en état végétatif. » (p. 60)

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53
Q

Quel est le pronostic des personnes en état de conscience minimale par rapport à celles en état végétatif ?

A

Les personnes en ECM ont un pronostic plus favorable.

« Les personnes en état de conscience minimale (ECM) ont encore une atteinte grave de la conscience, mais elles montrent de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. Les personnes en ECM ont un pronostic plus favorable que les personnes en état végétatif. Par exemple, Terry Wallis, s’est réveillé en 2003 après 19 ans en état de conscience minimale après un accident d’auto en 1984. » (p. 60)

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54
Q

Qu’est-ce que l’anesthésie générale ?

A

Un coma réversible induit par une substance.

« L’anesthésie générale est un coma réversible induit par une substance. Les anesthésiants communs comme le propofol ou les dérivés de l’éther augmentent l’activité des récepteurs inhibiteurs GABAa du cerveau ou freinent l’activité des récepteurs excitateurs au glutamate. » (p. 60)

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55
Q

Comment les anesthésiants communs comme le propofol agissent-ils sur le cerveau (2 cas possibles) ?

A

Ils augmentent l’activité des récepteurs inhibiteurs GABAa ou freinent l’activité des récepteurs excitateurs au glutamate.

« L’anesthésie générale est un coma réversible induit par une substance. Les anesthésiants communs comme le propofol ou les dérivés de l’éther augmentent l’activité des récepteurs inhibiteurs GABAa du cerveau ou freinent l’activité des récepteurs excitateurs au glutamate. Les opioïdes comme la morphine ou le fentanyl ont aussi des effets anesthésiants. » (p. 60)

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56
Q

Quelles structures (2) les anesthésiants inhibent-ils pour provoquer une perte de conscience ?

A
  • La formation réticulée du tronc cérébral
  • Les boucles thalamus-cortex

« Les opioïdes comme la morphine ou le fentanyl ont aussi des effets anesthésiants. Les anesthésiants provoquent une perte de conscience en inhibant la formation réticulée du tronc cérébral et les boucles thalamus-cortex qui maintiennent l’éveil, en plus d’activer des circuits de sommeil dans l’hypothalamus. » (p. 60)

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57
Q

Que désactivent les anesthésiants dans le cortex ?

A

Ils désactivent l’activité corticale, surtout la couche 5.

« Les anesthésiants provoquent une perte de conscience en inhibant la formation réticulée du tronc cérébral et les boucles thalamus-cortex qui maintiennent l’éveil, en plus d’activer des circuits de sommeil dans l’hypothalamus. Les anesthésiants désactivent l’activité corticale (surtout la couche 5), ce qui inhibe l’activité cognitive et motrice. » (p. 60)

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58
Q

Quel système en réactive un autre au réveil après une anesthésie générale ?

A

Le cortex frontal réactive les systèmes de neuromodulateurs de la formation réticulée.

« Les anesthésiants désactivent l’activité corticale (surtout la couche 5), ce qui inhibe l’activité cognitive et motrice. Au réveil, le cortex frontal réactive les systèmes de neuromodulateurs de la formation réticulée qui activent le cortex. » (p. 60)

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59
Q

Qu’est-ce que le syndrome ‘locked-in’ ?

A

Le patient n’a pas de trouble de la conscience ou des fonctions cognitives, mais il ne peut communiquer ni bouger.

« Dans le syndrome ‘locked-in’ (syndrome d’enfermement ou pseudocoma), le patient n’a pas de trouble de la conscience ou des fonctions cognitives, mais il ne peut communiquer avec le monde extérieur ni bouger, ce qui fait qu’on peut croire qu’il est dans le coma. » (p. 60-61)

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60
Q

À quoi peut-on croire à tort à cause du syndrome ‘locked-in’ ?

A

On peut croire que le patient est dans le coma.

« Dans le syndrome ‘locked-in’ (syndrome d’enfermement ou pseudocoma), le patient n’a pas de trouble de la conscience ou des fonctions cognitives, mais il ne peut communiquer avec le monde extérieur ni bouger, ce qui fait qu’on peut croire qu’il est dans le coma. Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. » (p. 60-61)

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61
Q

Quelles sont les causes fréquentes du syndrome ‘locked-in’ ?

A

Un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un traumatisme.

« Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. » (p. 60-61)

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62
Q

Quelle région du cerveau est endommagée dans le syndrome ‘locked-in’ ?

A

La région ventrale du cerveau postérieur (le pons).

« Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. » (p. 60-61)

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63
Q

Quels muscles restent fonctionnels dans le syndrome ‘locked-in’ ?

A

Les muscles des yeux.

« Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. Les patients peuvent souvent cligner des yeux ou bouger leurs yeux volontairement ce qui leur permet de communiquer malgré leurs limites importantes. » (p. 60-61)

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64
Q

Comment les patients atteints du syndrome ‘locked-in’ peuvent-ils communiquer ?

A

En clignant des yeux ou en bougeant leurs yeux volontairement.

« Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. Les patients peuvent souvent cligner des yeux ou bouger leurs yeux volontairement ce qui leur permet de communiquer malgré leurs limites importantes. » (p. 60-61)

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65
Q

De la perturbation de quel système résulte l’état confusionnel ou delirium ?

A

Une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition.

« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement : 1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements. » (p. 61)

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66
Q

Quelle difficulté attentionnelle est observée dans l’état confusionnel ?

A

Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements

« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement :

1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.

2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois). » (p. 61)

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67
Q

Quelles sont les 3 difficultés de conscience et de cognition observés dans l’état confusionnel ou delirium ?

A

1) Une baisse de vigilance

2) Une désorientation spatiale et temporelle

3) Des perturbations cognitives fluctuantes

« On observe principalement :

1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.

2) Une désorientation spatiale et temporelle, [soit] une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois).

3) Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou encore des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme. » (p. 61)

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68
Q

Quelle difficulté spatiale et temporelle est observée dans l’état confusionnel ?

A

Une désorientation spatiale et temporelle, difficulté à identifier l’endroit ou la période actuelle.

« On observe principalement :

1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.

2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois).

3) Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou encore des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme. » (p. 61)

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69
Q

Quelles perturbations cognitives sont observées dans l’état confusionnel ?

A

Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme

« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement :

1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.

2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois).

3) Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou encore des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme. » (p. 61)

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70
Q

Comment l’état confusionnel affecte-t-il la vigilance ?

A

Elle empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.

« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement : 1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements. » (p. 61)

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71
Q

Comment l’état confusionnel affecte-t-il l’orientation spatiale et temporelle ?

A

Il cause une désorientation spatiale et temporelle, difficulté à identifier l’endroit ou la période actuelle.

« On observe principalement : 1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements. 2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois). » (p. 61)

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72
Q

Quels symptômes peuvent être observés dans les états confusionnels plus élaborés ?

A

Agitation, hyper-émotivité, paranoïa ou idées délirantes.

« Dans les états confusionnels plus élaborés, d’autres symptômes sont parfois observés comme une agitation, une hyper-émotivité ou encore de la paranoïa ou des idées délirantes. Des cas communs incluent des personnes atteintes de démence qui deviennent anxieuses et agitées et qui demandent à rentrer chez eux (leur ancienne maison) ou des personnes intoxiquées qui croient qu’on veut leur faire du tort. » (p. 61)

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73
Q

Quels comportements peuvent montrer les personnes atteintes de démence dans un état confusionnel ?

A

Elles deviennent anxieuses et agitées et demandent à rentrer chez elles.

« Dans les états confusionnels plus élaborés, d’autres symptômes sont parfois observés comme une agitation, une hyper-émotivité ou encore de la paranoïa ou des idées délirantes. Des cas communs incluent des personnes atteintes de démence qui deviennent anxieuses et agitées et qui demandent à rentrer chez eux (leur ancienne maison) ou des personnes intoxiquées qui croient qu’on veut leur faire du tort. » (p. 61)

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74
Q

Quels troubles neurologiques sont souvent associés aux états confusionnels (6)?

A

Alzheimer, Parkinson, traumatismes crâniens, méningite, HIV, hydrocéphalie.

« Des cas communs incluent des personnes atteintes de démence qui deviennent anxieuses et agitées et qui demandent à rentrer chez eux (leur ancienne maison) ou des personnes intoxiquées qui croient qu’on veut leur faire du tort. Les états confusionnels sont très communs dans les troubles neurologiques (Alzheimer, Parkinson, traumatismes crâniens, méningite, HIV, hydrocéphalie). Ils peuvent être provoqués par des troubles métaboliques (ex: diabète) ainsi que par des infections ou des intoxications (alcool, drogues). » (p. 61)

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75
Q

Outre les troubles neurologiques, quelles sont les causes fréquentes d’état confusionnel (4) ?

A

Troubles métaboliques, infections, intoxications, hypoglycémie.

« Les états confusionnels sont très communs dans les troubles neurologiques (Alzheimer, Parkinson, traumatismes crâniens, méningite, HIV, hydrocéphalie). Ils peuvent être provoqués par des troubles métaboliques (ex: diabète) ainsi que par des infections ou des intoxications (alcool, drogues). L’hypoglycémie est aussi une cause fréquente d’état confusionnel. » (p. 61)

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76
Q

Qu’est-ce que le delirium tremens ?

A

Un état confusionnel accompagné de tremblements, d’agitation, de délires et d’hallucinations.

« L’hypoglycémie est aussi une cause fréquente d’état confusionnel. Le sevrage alcoolique, la réduction drastique de consommation après une consommation prolongée peut parfois entrainer un delirium tremens, un état confusionnel accompagné de tremblements, d’agitation, de délires et d’hallucinations. » (p. 61)

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77
Q

Qu’est-ce qui peut entraîner un delirium tremens (2) ?

A

Le sevrage alcoolique ou la réduction drastique de consommation après une consommation prolongée.

« L’hypoglycémie est aussi une cause fréquente d’état confusionnel. Le sevrage alcoolique, la réduction drastique de consommation après une consommation prolongée peut parfois entrainer un delirium tremens, un état confusionnel accompagné de tremblements, d’agitation, de délires et d’hallucinations. » (p. 61)

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78
Q

Pourquoi les états confusionnels sont-ils fréquents chez les personnes âgées hospitalisées (3) ?

A

À cause d’une fragilité cérébrale et métabolique, et des effets secondaires de plusieurs médicaments.

« Les états confusionnels sont fréquents chez les personnes âgées hospitalisées à cause d’une fragilité cérébrale et métabolique, mais aussi à cause des effets secondaires de plusieurs médicaments dont ceux utilisés dans l’anesthésie générale. » (p. 61)

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79
Q

Quels médicaments peuvent causer de la confusion chez les personnes âgées (4)?

A

Les opioïdes comme la morphine, les benzodiazépines, les antihistaminiques et les anticholinergiques.

« Les personnes âgées sont particulièrement à risque de montrer de la confusion après la prise d’opioïdes comme la morphine, mais aussi après la prise de benzodiazépines, d’antihistaminiques ou d’anticholinergiques. » (p. 61)

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80
Q

Quels facteurs exacerbent la confusion chez les personnes âgées (6) ?

A

Le stress, le manque de sommeil, la déshydratation, la non-familiarité de l’environnement, les troubles sensoriels et l’absence de repères temporels.

« Plusieurs facteurs exacerbent la confusion chez les personnes âgées dont le stress, le manque de sommeil, la déshydratation, la non-familiarité de l’environnement, les troubles sensoriels et l’absence de repères temporels (horloge, fenêtre). » (p. 61)

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81
Q

Quel est l’impact des opioïdes comme la morphine sur les personnes âgées ?

A

Ils augmentent le risque de confusion.

« Les personnes âgées sont particulièrement à risque de montrer de la confusion après la prise d’opioïdes comme la morphine, mais aussi après la prise de benzodiazépines, d’antihistaminiques ou d’anticholinergiques. » (p. 61)

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82
Q

Pourquoi la non-familiarité de l’environnement peut-elle causer de la confusion chez les personnes âgées ?

A

Parce qu’elle exacerbe la confusion.

« Plusieurs facteurs exacerbent la confusion chez les personnes âgées dont le stress, le manque de sommeil, la déshydratation, la non-familiarité de l’environnement, les troubles sensoriels et l’absence de repères temporels (horloge, fenêtre). » (p. 61)

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83
Q

Les personnes en santé peuvent-elles subir des états confusionnels ?

A

Oui, elles peuvent subir des états confusionnels légers.

« Les personnes en santé peuvent aussi subir des états confusionnels légers. Les états de transition du sommeil à l’éveil peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle. » (p. 61-62)

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84
Q

Que peuvent causer les états de transition du sommeil à l’éveil ?

A

Ils peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle.

« Les personnes en santé peuvent aussi subir des états confusionnels légers. Les états de transition du sommeil à l’éveil peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle. Dans ces cas, il est probable que certaines régions cérébrales prennent plus de temps à s’activer que le reste du cerveau, entrainant un dysfonctionnement temporaire. » (p. 61-62)

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85
Q

Pourquoi les états de transition du sommeil à l’éveil peuvent-ils causer de la désorientation ?

A

Certaines régions cérébrales prennent plus de temps à s’activer que le reste du cerveau.

« Les états de transition du sommeil à l’éveil peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle. Dans ces cas, il est probable que certaines régions cérébrales prennent plus de temps à s’activer que le reste du cerveau, entrainant un dysfonctionnement temporaire. » (p. 61-62)

86
Q

Quelles émotions peuvent causer des perturbations temporaires de la vigilance et des fonctions cognitives ?

A

Les émotions intenses comme l’anxiété sévère ou l’euphorie.

« Dans ces cas, il est probable que certaines régions cérébrales prennent plus de temps à s’activer que le reste du cerveau, entrainant un dysfonctionnement temporaire. Les émotions intenses (ex: anxiété sévère, euphorie) peuvent aussi causer des perturbations temporaires de la vigilance et des fonctions cognitives causant une désorientation. » (p. 61-62)

87
Q

Quelles perturbations peuvent causer les émotions intenses ?

A

Des perturbations temporaires de la vigilance et des fonctions cognitives causant une désorientation.

« Dans ces cas, il est probable que certaines régions cérébrales prennent plus de temps à s’activer que le reste du cerveau, entrainant un dysfonctionnement temporaire. Les émotions intenses (ex: anxiété sévère, euphorie) peuvent aussi causer des perturbations temporaires de la vigilance et des fonctions cognitives causant une désorientation. » (p. 61-62)

88
Q

Qu’est-ce qu’un traumatisme crânio-cérébral (TCC) ?

A

Une atteinte cérébrale causée par un choc à la tête, une fracture du crâne, un objet pénétrant ou une accélération/décélération rapide de la tête.

« Le traumatisme crânio-cérébral (TCC) ou commotion cérébrale est une atteinte cérébrale causée par un choc à la tête, une fracture du crâne, un objet pénétrant ou encore une accélération/décélération rapide de la tête (ex: bébés secoués, coup du lapin ou coup de fouet (whiplash) à la suite d’un accident automobile). » (p. 62)

89
Q

Quelle est la relation entre la gravité du TCC et l’état de conscience ?

A

Un TCC produit une perturbation de l’état de conscience proportionnelle à la gravité du traumatisme.

« Une accélération/décélération rapide de la tête (ex: bébés secoués, coup du lapin ou coup de fouet (whiplash) à la suite d’un accident automobile). Généralement, un TCC produit une perturbation de l’état de conscience proportionnelle à la gravité du traumatisme, d’une simple confusion momentanée jusqu’au coma profond. » (p. 62)

90
Q

Quelles sont les séquelles possibles d’un TCC ?

A

Les séquelles varient selon la zone cérébrale affectée, la gravité du TCC et les antécédents de la personne.

« Généralement, un TCC produit une perturbation de l’état de conscience proportionnelle à la gravité du traumatisme, d’une simple confusion momentanée jusqu’au coma profond. Les séquelles varient selon la zone cérébrale affectée, la gravité du TCC (léger, modéré, sévère) et les antécédents de la personne. » (p. 62)

91
Q

Quels symptômes sont souvent observés après un TCC ? (5)

A

Des maux de tête et des nausées, des troubles moteurs, sensoriels et d’élocution.

« Les séquelles varient selon la zone cérébrale affectée, la gravité du TCC (léger, modéré, sévère) et les antécédents de la personne. On observe souvent : des maux de tête et des nausées, des troubles moteurs (paralysie, équilibre, coordination, mouvements involontaires), des troubles sensoriels, ainsi que des troubles d’élocution. » (p. 62)

92
Q

Quels types de troubles moteurs peuvent être causés par un TCC ? (4)

A

Paralysie, troubles d’équilibre, de coordination et mouvements involontaires.

« Les séquelles varient selon la zone cérébrale affectée, la gravité du TCC (léger, modéré, sévère) et les antécédents de la personne. On observe souvent : des maux de tête et des nausées, des troubles moteurs (paralysie, équilibre, coordination, mouvements involontaires), des troubles sensoriels, ainsi que des troubles d’élocution. » (p. 62)

93
Q

Quels types de troubles sensoriels peuvent être causés par un TCC ?

A

Troubles sensoriels variés.

« On observe souvent : des maux de tête et des nausées, des troubles moteurs (paralysie, équilibre, coordination, mouvements involontaires), des troubles sensoriels, ainsi que des troubles d’élocution. » (p. 62)

94
Q

Quelles fonctions cognitives peuvent être touchées par un TCC ? (6)

A

L’attention, la mémoire, l’apprentissage, la communication, la compréhension ou l’expression.

« Les perturbations cognitives liées à un TCC peuvent toucher l’attention, la mémoire, l’apprentissage, la communication, la compréhension ou l’expression. Sur le plan du comportement on peut observer des variations d’humeur (ex: irritabilité, dysphorie), une diminution du contrôle émotionnel (ex : rires ou pleurs faciles à déclencher) ou un changement de personnalité (rigidité, puérilité). » (p. 62)

95
Q

Quels changements sur le plan des comportements peuvent être observés après un TCC ? (3)

A

Variations d’humeur, diminution du contrôle émotionnel, changement de personnalité.

« Les perturbations cognitives liées à un TCC peuvent toucher l’attention, la mémoire, l’apprentissage, la communication, la compréhension ou l’expression. Sur le plan du comportement on peut observer des variations d’humeur (ex: irritabilité, dysphorie), une diminution du contrôle émotionnel (ex : rires ou pleurs faciles à déclencher) ou un changement de personnalité (rigidité, puérilité). Certains symptômes sont temporaires, d’autres peuvent diminuer avec la réadaptation et d’autres resteront présents en permanence. » (p. 62)

96
Q

Quels symptômes peuvent être temporaires après un TCC ?

A

Certains symptômes peuvent être temporaires, d’autres peuvent diminuer avec la réadaptation et d’autres resteront présents en permanence.

« Sur le plan du comportement on peut observer des variations d’humeur (ex: irritabilité, dysphorie), une diminution du contrôle émotionnel (ex : rires ou pleurs faciles à déclencher) ou un changement de personnalité (rigidité, puérilité). Certains symptômes sont temporaires, d’autres peuvent diminuer avec la réadaptation et d’autres resteront présents en permanence. » (p. 62)

97
Q

Quelles réactions peuvent être déclenchées par les lésions initiales d’un TCC ? (2)

A

Des réactions biochimiques et inflammatoires secondaires.

« Certains symptômes sont temporaires, d’autres peuvent diminuer avec la réadaptation et d’autres resteront présents en permanence. Dans un TCC, les lésions initiales déclenchent des réactions biochimiques et inflammatoires secondaires conduisant à l’aggravation de la lésion. » (p. 62)

98
Q

Comment peut-on limiter les aggravations secondaires d’un TCC ?

A

Par une prise en charge rapide de la victime.

« Dans un TCC, les lésions initiales déclenchent des réactions biochimiques et inflammatoires secondaires conduisant à l’aggravation de la lésion. La prise en charge rapide de la victime permet de limiter ces aggravations secondaires. Un hématome peut se former dans la région affectée, même après un délai de quelques mois, entrainant de nouveaux symptômes. » (p. 62)

99
Q

Que peut se former dans la région affectée par un TCC même après quelques mois ?

A

Un hématome.

« La prise en charge rapide de la victime permet de limiter ces aggravations secondaires. Un hématome peut se former dans la région affectée, même après un délai de quelques mois, entrainant de nouveaux symptômes. » (p. 62)

100
Q

En combien de parties est divisé le cortex frontal ?

A

Le cortex frontal est divisé en trois parties.

« Le cortex frontal est divisé en trois parties. Le cortex moteur primaire (Ml) à l’avant de la fissure centrale est impliqué dans le contrôle des mouvements par des liens directs vers la moelle épinière, le tronc cérébral et d’autres régions sous-corticales. » (p. 62)

101
Q

Par rapport à la fissure centrale, où se trouve le cortex moteur primaire (Ml) ?

A

À l’avant de la fissure centrale.

« Le cortex frontal est divisé en trois parties. Le cortex moteur primaire (Ml) à l’avant de la fissure centrale est impliqué dans le contrôle des mouvements par des liens directs vers la moelle épinière, le tronc cérébral et d’autres régions sous-corticales. » (p. 62)

102
Q

Quel est le rôle du cortex moteur primaire (Ml) ?

A

Il est impliqué dans le contrôle des mouvements.

« Le cortex moteur primaire (Ml) à l’avant de la fissure centrale est impliqué dans le contrôle des mouvements par des liens directs vers la moelle épinière, le tronc cérébral et d’autres régions sous-corticales. Le cortex prémoteur en avant de Ml et le cortex préfrontal situé dans la portion la plus antérieure du lobe frontal sont des régions associatives très développées chez les primates. » (p. 62)

103
Q

Par rapport à MI, où se trouve le cortex prémoteur ?

A

Juste en avant de Ml.

« Le cortex moteur primaire (Ml) à l’avant de la fissure centrale est impliqué dans le contrôle des mouvements par des liens directs vers la moelle épinière, le tronc cérébral et d’autres régions sous-corticales. Le cortex prémoteur en avant de Ml et le cortex préfrontal situé dans la portion la plus antérieure du lobe frontal sont des régions associatives très développées chez les primates. » (p. 62)

104
Q

Où se trouve le cortex préfrontal ?

A

Dans la portion la plus antérieure du lobe frontal.

« Le cortex prémoteur en avant de Ml et le cortex préfrontal situé dans la portion la plus antérieure du lobe frontal sont des régions associatives très développées chez les primates. Le cortex préfrontal est aussi généralement divisé en une partie dorsale plus impliquée dans le contrôle de la cognition ou de l’action et une partie ventrale ou orbitale plus impliquée dans le contrôle des émotions. » (p. 62)

105
Q

Parties dorsale et ventrale: Comment est divisé le cortex préfrontal ?

A

En une partie dorsale impliquée dans le contrôle de la cognition ou de l’action et une partie ventrale ou orbitale impliquée dans le contrôle des émotions.

« Le cortex préfrontal situé dans la portion la plus antérieure du lobe frontal sont des régions associatives très développées chez les primates. Le cortex préfrontal est aussi généralement divisé en une partie dorsale plus impliquée dans le contrôle de la cognition ou de l’action et une partie ventrale ou orbitale plus impliquée dans le contrôle des émotions. » (p. 62)

106
Q

Quel rôle joue le cortex préfrontal dans le contrôle volontaire des actions et de la cognition ?

A

Il joue un rôle important dans le contrôle volontaire des actions et de la cognition.

« Par ses interactions avec les autres portions du cerveau, le cortex préfrontal joue un rôle important dans le contrôle volontaire des actions et de la cognition. 1) Il contrôle l’attention durant la perception. Il filtre les informations sensorielles en amplifiant les portions pertinentes à la tâche actuelle (ex: repérer sa voiture parmi d’autres, repérer la voix d’un ami dans un groupe … ) et en inhibant les informations non pertinentes (dis tracteurs). » (p. 63)

107
Q

Comment le cortex préfrontal contrôle-t-il l’attention durant la perception ?

A

Il filtre les informations sensorielles en amplifiant les portions pertinentes et en inhibant les informations non pertinentes.

« Par ses interactions avec les autres portions du cerveau, le cortex préfrontal joue un rôle important dans le contrôle volontaire des actions et de la cognition. Il contrôle l’attention durant la perception. Il filtre les informations sensorielles en amplifiant les portions pertinentes à la tâche actuelle (ex: repérer sa voiture parmi d’autres, repérer la voix d’un ami dans un groupe … ) et en inhibant les informations non pertinentes (dis tracteurs). » (p. 63)

108
Q

Par quels deux processus le cortex préfrontal contrôle-t-il la récupération d’informations en mémoire ?

A

Il réactive à la conscience des informations apprises à l’aide d’indices de recherche et inhibe les informations non pertinentes.

« Il contrôle l’attention durant la perception. Il filtre les informations sensorielles en amplifiant les portions pertinentes à la tâche actuelle (ex: repérer sa voiture parmi d’autres, repérer la voix d’un ami dans un groupe … ) et en inhibant les informations non pertinentes (dis tracteurs). Il contrôle la récupération d’informations en mémoire. Un peu comme un moteur de recherche informatique, il réactive à la conscience des informations apprises (connaissances ou souvenirs) à l’aide d’indices de recherche (mots-clés, images … ) et il inhibe les informations non pertinentes. » (p. 63)

109
Q

Comment le cortex préfrontal contrôle-t-il la planification des actions ?

A

Il active les actions pertinentes à notre but et inhibe les actions non pertinentes.

« Il contrôle la récupération d’informations en mémoire. Un peu comme un moteur de recherche informatique, il réactive à la conscience des informations apprises (connaissances ou souvenirs) à l’aide d’indices de recherche (mots-clés, images … ) et il inhibe les informations non pertinentes. Il contrôle la planification des actions. Il active parmi nos bases de données d’actions apprises, celle qui est la plus pertinente à notre but dans une situation donnée (ex: attraper un objet, regarder vers la droite … ) et inhibe les actions non pertinentes. » (p. 63)

110
Q

Que peut faire le cortex préfrontal avant d’exécuter des actions ?

A

Il peut simuler mentalement les actions avant de les exécuter.

« Il contrôle la planification des actions. Il active parmi nos bases de données d’actions apprises, celle qui est la plus pertinente à notre but dans une situation donnée (ex: attraper un objet, regarder vers la droite … ) et inhibe les actions non pertinentes. Il peut aussi simuler mentalement les actions avant de les exécuter. » (p. 63)

111
Q

Quelles informations sensorielles le cortex préfrontal amplifie-t-il ?

A

Les portions pertinentes à la tâche actuelle.

« Par ses interactions avec les autres portions du cerveau, le cortex préfrontal joue un rôle important dans le contrôle volontaire des actions et de la cognition. Il contrôle l’attention durant la perception. Il filtre les informations sensorielles en amplifiant les portions pertinentes à la tâche actuelle (ex: repérer sa voiture parmi d’autres, repérer la voix d’un ami dans un groupe … ) et en inhibant les informations non pertinentes (dis tracteurs). » (p. 63)

112
Q

Quelles régions du cerveau sont activées par le fait de porter attention à différents aspects de l’environnement?

A

Différentes régions sensorielles associatives du cortex cérébral en fonction de la tâche à accomplir

« Porter attention à différents aspects de l’environnement active différentes régions sensorielles associatives du cortex cérébral selon la tâche à accomplir (ex: trouver un objet parmi d’autres, comprendre un mot entendu à travers des bruits) mais aussi le cortex frontal. » (p. 62)

113
Q

Par quels circuits le cortex frontal communique-t-il avec les régions associatives postérieures ?

A

Par les boucles fronto-postérieures.

« Porter attention à différents aspects de l’environnement active différentes régions sensorielles associatives du cortex cérébral selon la tâche à accomplir (ex: trouver un objet parmi d’autres, comprendre un mot entendu à travers des bruits) mais aussi le cortex frontal. Celui-ci communique avec les régions associatives postérieures par des circuits en boucle (les boucles fronto-postérieures). » (p. 62)

114
Q

Quel est le rôle de l’attention durant la perception ?

A

Faire émerger à la conscience l’interprétation la plus adéquate des signaux sensoriels présents et inhiber les interprétations erronées.

« Durant la perception, le rôle de l’attention est de faire émerger à la conscience l’interprétation la plus adéquate des signaux sensoriels présents et d’inhiber les interprétations erronées. Les boucles fronto-postérieures servent à amplifier la représentation la plus juste et à inhiber les représentations erronées. » (p. 62)

115
Q

Que servent à faire les boucles fronto-postérieures ?

A

À amplifier la représentation la plus juste et à inhiber les représentations erronées.

« Durant la perception, le rôle de l’attention est de faire émerger à la conscience l’interprétation la plus adéquate des signaux sensoriels présents et d’inhiber les interprétations erronées. Les boucles fronto-postérieures servent à amplifier la représentation la plus juste et à inhiber les représentations erronées. » (p. 62)

116
Q

Attention: Quelles régions du cerveau sont activées selon la tâche à accomplir (2) ?

A

Différentes régions sensorielles associatives du cortex cérébral et le cortex frontal.

« Porter attention à différents aspects de l’environnement active différentes régions sensorielles associatives du cortex cérébral selon la tâche à accomplir (ex: trouver un objet parmi d’autres, comprendre un mot entendu à travers des bruits) mais aussi le cortex frontal. » (p. 62)

117
Q

Que fait l’attention avec les interprétations erronées des signaux sensoriels ?

A

Elle les inhibe.

« Durant la perception, le rôle de l’attention est de faire émerger à la conscience l’interprétation la plus adéquate des signaux sensoriels présents et d’inhiber les interprétations erronées. Les boucles fronto-postérieures servent à amplifier la représentation la plus juste et à inhiber les représentations erronées. » (p. 62)

118
Q

Quel mécanisme est utilisé par l’attention sélective selon le modèle dominant ?

A

Compétition biaisée

l’attention sélective fonctionne par un mécanisme de compétition biaisée « p. 64 »

119
Q

Qu’activent les aires associatives postérieures lorsqu’elles interprètent des signaux sensoriels ?

A

Activent des représentations mentales possibles

elles activent des représentations mentales possibles pour interpréter les informations sensorielles « p. 64 »

120
Q

Que se passe-t-il avec les représentations mentales pendant leur construction ?

A

Elles sont en compétition pour l’accès à la conscience

ces représentations sont en compétition les unes avec les autres pour l’accès à la conscience « p. 64 »

121
Q

Quel rôle jouent les signaux issus du cortex frontal dans le modèle de la compétition biaisée ?

A

Influencent ou biaisent la compétition en faveur de la représentation la plus adéquate

des signaux issus du cortex frontal servent à influencer ou biaiser cette compétition en faveur de la représentation la plus adéquate « p. 64 »

122
Q

Selon le modèle dominant de l’attention sélective en perceptionn, que représentent les signaux frontaux qui influencent les aires associatives ?

A

Des représentations d’indices de recherche

« Les signaux frontaux qui influencent l’activité des aires associatives sont des représentations d’indices de recherche » (p. 64)

123
Q

Par quel moyen (structure, connexion) le cortex frontal filtre-t-il l’activité des aires associatives pour faire émerger la bonne représentation?

A

Par des interactions en boucle

Par des interactions en boucle, le recherche (ex :formes du museau et des pattes du chien). Par des interactions en boucle, le cortex frontal filtrerait l’activité des aires associatives pour faire émerger la bonne représentation , un peu comme un moteur de recherche qui trierait des contenus à l’aide d’indices de recherche. » (p. 64)

124
Q

Selon le modèle dominant dans l’attention sélective en perception, à quoi est comparé le filtrage effectué par le cortex frontal ?

A

À un moteur de recherche

un peu comme un moteur de recherche qui trierait des contenus à l’aide d’indices de recherche « p. 64 »

125
Q

Quels types d’indices de recherche peuvent être représentés par le cortex frontal (3)?

A

Caractéristiques sensorielles, buts d’action, consignes

« Les indices de recherche du cortex frontal peuvent représenter des caractéristiques sensorielles (ex. mots de couleur qui commencent par la lettre B) mais aussi des buts d’action (ex. soulever un objet) ou des consignes (arrêter quand le feu est rouge; ne pas être trop méchant si on ne veut pas blesser quelqu’un) » (p. 64)

126
Q

Les lésions au cortex frontal peuvent causer quelles difficultés dans les tâches d’attention sélective ?

A

Difficultés à repérer des stimuli spécifiques parmi des distracteurs

Les lésions au cortex frontal peuvent causer des difficultés dans les tâches d’attention sélective comme le repérage de stimuli spécifiques (objets, visages, mots, sons) parmi des distracteurs (p. 64-65)

127
Q

Quels exemples (2) de conséquences peuvent avoir les difficultés d’attention en perception dans les activités quotidiennes ?

A

Ne pas remarquer des objets devant eux ou leurs fautes en écriture

« Dans les activités quotidiennes, les difficultés d’attention en perception peuvent faire que les personnes ne remarquent pas des objets devant eux […] ou ne remarquent pas leurs fautes en écriture » (p. 64-65)

128
Q

Comment les lésions frontales peuvent-elles affecter les transitions d’un épisode d’attention à un autre ?

A

Affectent le désengagement et le réengagement de l’attention

Les lésions frontales peuvent aussi affecter les transitions d’un épisode d’attention à un autre (le désengagement et le réengagement de l’attention) « p. 64-65 »

129
Q

Pourquoi certaines personnes ne remarquent-elles pas qu’on leur parle après des lésions frontales ?

A

Leur attention était ailleurs

Certaines personnes ne remarqueront pas qu’on leur parle… parce que leur attention était ailleurs « p. 64-65 »

130
Q

Pourquoi certaines personnes font-elles répéter ce qui vient d’être dit après des lésions frontales ?

A

Parce que leur attention était ailleurs et qu’elles n’ont pas eu le temps d’enregistrer le message en mémoire à court terme

« Certaines personnes ne remarqueront pas qu’on leur parle ou feront répéter ce qui vient d’être dit parce que leur attention était ailleurs et qu’ils n’ont pas eu le temps d’enregistrer le message en mémoire à court terme avant qu’il ne se dégrade de leur mémoire sensorielle. » (p. 65)

131
Q

Que se passe-t-il avec le message en mémoire sensorielle après des lésions frontales ?

A

Il se dégrade avant d’être enregistré en mémoire à court terme

avant qu’il ne se dégrade de leur mémoire sensorielle « p. 64-65 »

132
Q

Les lésions au cortex préfrontal causent-elles des difficultés majeures d’exécution de mouvements simples ?

A

Non

« Les lésions au cortex préfrontal ne causent pas de difficultés majeures d’exécution de mouvements simples. Cependant, elles causent des problèmes de contrôle volontaire de l’action. Ces difficultés sont appelées troubles de contrôle cognitif (ou contrôle exécutif). » (p. 65)

133
Q

Quel type de problèmes sont causés par des lésions au cortex préfrontal ?

A

Des problèmes de contrôle volontaire de l’action

elles causent des problèmes de contrôle volontaire de l’action (p. 65) »

134
Q

Comment sont appelées les difficultés de contrôle volontaire de l’action ?

A

Troubles de contrôle cognitif (ou contrôle exécutif)

Ces difficultés sont appelées troubles de contrôle cognitif (ou contrôle exécutif) « p. 65 »

135
Q

Quelles difficultés montrent souvent les patients ayant une lésion frontale ?

A

Difficultés à planifier les actions inhabituelles ou complexes

Les patients ayant une lésion frontale montrent souvent des difficultés à planifier les actions inhabituelles ou complexes (p. 65)

136
Q

Pourquoi les actions inhabituelles ou complexes demandent-elles de l’attention dans la planification et l’exécution ?

A

Parce qu’elles ne sont pas associées à une habitude apprise

« Chez le singe, les lésions du cortex frontal produisent aussi des difficultés dans la planification des actions séquentielles. Elles affectent aussi les actions inhabituelles qui demandent de lattention comme par exemple, attraper une banane en contournant un panneau transparent à travers lequel on voit la banane.

Les actions deviennent habituelles quand la pratique répétée a tissé des liens entre les actions individuelles. Les actions inhabituelles ne peuvent profiter de ces liens acquis par la pratique et doivent être sélectionnées par les processus de contrôle volontaire associés aux cortex préfrontaux qui eux sont sujets à l’interférence cognitive. » (p. 65)

137
Q

free

A

free

138
Q

Que se passe-t-il lorsque les patients atteints de trouble cognitive doivent exécuter une séquence inhabituelle de gestes ?

A

Ils hésitent et produisent des erreurs de sélection d’action

« Les patients ayant une lésion frontale montrent souvent des difficultés à planifier les actions inhabituelles ou complexes. Ces actions ne sont pas associées à une habitude apprise et elles demandent donc de l’attention dans la planification et l’exécution et doivent être contrôlées par un but. Par exemple, les patients peuvent facilement exécuter des gestes manuels simples, comme faire un poing, étendre la paume vers le bas ou poser le côté de la main sur la table (geste de trancher). Cependant, si on leur demande d’exécuter une séquence inhabituelle de ces trois gestes, comme poing-paume-tranche de façon répétitive, ils hésiteront souvent et produiront des erreurs de sélection d’action »

(p. 65)

139
Q

Troubles du contrôle cognitif de action: Quelles sont les trois types d’erreurs de sélection d’action ?

A
  • Erreur d’omission
  • Erreur de persévération
  • Erreur de séquence

« Cependant, si on leur demande d’exécuter une séquence inhabituelle de ces trois gestes, comme poing-paume-tranche de façon répétitive, ils hésiteront souvent et produiront des erreurs de sélection d’action; ils omettront un des gestes de la séquence (erreur d’omission), ils répèteront un geste plus d’une fois de suite (erreur de persévération), ou encore ils inverseront l’ordre des gestes dans la séquence (erreur de séquence). Chez le singe, les lésions du cortex frontal produisent aussi des difficultés dans la planification des actions séquentielles. »

(p. 65)

140
Q

Quelles difficultés les lésions du cortex frontal causent-elles chez le singe ?

A

Difficultés dans la planification des actions séquentielles

« Cependant, si on leur demande d’exécuter une séquence inhabituelle de ces trois gestes, comme poing-paume-tranche de façon répétitive, ils hésiteront souvent et produiront des erreurs de sélection d’action; ils omettront un des gestes de la séquence (erreur d’omission), ils répèteront un geste plus d’une fois de suite (erreur de petsévération), ou encore ils inverseront l’ordre des gestes dans la séquence (erreur de séquence). Chez le singe, les lésions du cortex frontal produisent aussi des difficultés dans la planification des actions séquentielles. » (p. 65)

141
Q

Trouble du contrôle cognitif de l’action: Comment les lésions frontales affectent-elles les actions inhabituelles chez le singe ?

A

Parce que ces actions inhibatuelles demandent de l’attention

« Chez le singe, les lésions du cortex frontal produisent aussi des difficultés dans la planification des actions séquentielles. [Ces lésions] affectent aussi les actions inhabituelles qui demandent de l’attention comme par exemple, attraper une banane en contournant un panneau transparent à travers lequel on voit la banane » (p. 65)

142
Q

Donnez un exemple d’action inhabituelle affectée par les lésions frontales chez le singe.

A

Attraper une banane en contournant un panneau transparent

« Chez le singe, les lésions du cortex frontal produisent aussi des difficultés dans la planification des actions séquentielles. Elles affectent aussi les actions inhabituelles qui demandent de l’attention comme par exemple, attraper une banane en contournant un panneau transparent à travers lequel on voit la banane. » (p. 65)

143
Q

Quand les actions deviennent-elles habituelles ?

A

Quand la pratique répétée a tissé des liens entre les actions individuelles

Les actions deviennent habituelles quand la pratique répétée a tissé des liens entre les actions individuelles « p. 65 »

144
Q

Pourquoi les actions inhabituelles ne peuvent-elles pas profiter des liens acquis par la pratique ?

A

Elles doivent être sélectionnées par les processus de contrôle volontaire

« Les actions inhabituelles ne peuvent profiter de ces liens acquis par la pratique et doivent être sélectionnées par les processus de contrôle volontaire » (p. 65)

145
Q

En cas d’action inhabituelle, à quoi sont sujets les processus de contrôle volontaire associés aux cortex préfrontaux ?

A

À l’interférence cognitive

« Les actions deviennent habituelles quand la pratique répétée a tissé des liens entre les actions individuelles. Les actions inhabituelles ne peuvent profiter de ces liens acquis par la pratique et doivent être sélectionnées par les processus de contrôle volontaire associés aux cortex préfrontaux qui eux sont sujets à l’interférence cognitive. » (p. 65)

146
Q

Les lésions dans les régions frontales causent quelles difficultés dans des situations de sélection d’action intentionnelle ?

A

Quand l’action intentionelle est en compétition avec une réponse habituelle

« Les lésions dans les régions frontales causent des difficultés dans des situations qui comportent la sélection d’une action intentionnelle quand elle est en compétition avec une réponse habituelle. Par exemple, ils ont des difficultés dans la tâche de Stroop, une épreuve d’attention dans laquelle il faut identifier la couleur de mots qui représentent des noms de couleurs incompatibles avec le mot (ex: “rouge” écrit en bleu). » (p. 66)

147
Q

Quelles difficultés causent les lésions dans les régions frontales dans des situations de sélection d’action intentionnelle ?

A

Difficultés quand elle est en compétition avec une réponse habituelle

Les lésions dans les régions frontales causent des difficultés dans des situations qui comportent la sélection d’une action intentionnelle quand elle est en compétition avec une réponse habituelle (p. 66)

148
Q

Quelle tâche d’attention est mentionnée comme exemple de difficulté causée par les lésions frontales ?

A

La tâche de Stroop

ils ont des difficultés dans la tâche de Stroop » (p. 66)

149
Q

En quoi consiste la tâche de Stroop ?

A

Identifier la couleur de mots représentant des noms de couleurs incompatibles

une épreuve d’attention dans laquelle il faut identifier la couleur de mots qui représentent des noms de couleurs incompatibles avec le mot » (p. 66)

150
Q

Pourquoi la tâche de Stroop demande-t-elle un contrôle attentionnel important ?

A

À cause de la compétition entre deux actions incompatibles

L’épreuve demande un contrôle attentionnel important à cause de la compétition entre deux actions incompatibles » (p. 66)

151
Q

Quelles erreurs produisent les patients ayant une lésion frontale dans la tâche de Stroop ?

A

Erreurs de capture

produiront plus d’erreurs de capture » (p. 66)

152
Q

Quelles difficultés causent les lésions frontales en termes de buts ?

A

Difficultés à formuler ou maintenir des buts sans se laisser distraire

Les lésions frontales causent aussi des difficultés à formuler ou maintenir des buts sans se laisser distraire » (p. 66)

153
Q

Quels comportements peuvent montrer les patients ayant des lésions frontales ?

A

Apathie, manque de buts ou de volonté, évitement de l’effort, perte d’intérêt

Les patients peuvent montrer une apathie, un manque de buts ou de volonté souvent accompagné d’un évitement de l’effort et d’une perte d’intérêt pour plusieurs activités » (p. 66)

154
Q

Quelle tendance est souvent observée chez les patients ayant des lésions frontales ?

A

Tendance à la procrastination

Ils montrent souvent une tendance à la procrastination » (p. 66)

155
Q

Par quoi sont contrôlées les actions volontaires ?

A

Par un but représenté dans des circuits impliquant le cortex frontal

Les actions volontaires sont contrôlées par un but représenté dans des circuits impliquant le cortex frontal » (p. 66)

156
Q

Qu’est-ce qui accompagne les actions volontaires en plus du contrôle par un but ?

A

Un sentiment d’agence

elles sont aussi accompagnées d’un sentiment d’agence » (p. 66)

157
Q

À quelle capacité est liée le sentiment d’agence ?

A

À notre capacité d’anticiper les informations sensorielles produites par nos actions

Le sentiment d’agence est en partie liée à notre capacité d’anticiper les informations sensorielles qui seront produites par nos actions» (p. 66)

158
Q

Que fait le cerveau lorsqu’il prépare des commandes motrices ?

A

Envoie une copie de l’efférence aux régions somesthésiques pariétales

Lorsqu’il prépare des commandes motrices ou efférences, le cerveau envoie une copie de l’efférence aux régions somesthésiques pariétales » (p. 66)

159
Q

Qu’est-ce qui contribue au sentiment d’agence ?

A

L’anticipation de sensations et les sensations réelles produites par le mouvement

L’anticipation de sensations et les sensations réelles produites par le mouvement contribuent au sentiment d’agence » (p. 66)

160
Q

Que croient plusieurs personnes au sujet du sentiment d’agence ?

A

Que c’est une illusion

Plusieurs croient que le sentiment d’agence est une illusion » (p. 66)

161
Q

De quoi les décisions soi-disant conscientes sont-elles issues selon certaines données ?

A

De la compétition entre des processus inconscients

les décisions soi-disant conscientes sont en fait issues de la compétition entre des processus inconscients » (p. 66)

162
Q

Que peut-on influencer en stimulant le cortex moteur d’une personne juste avant qu’elle décide de bouger ?

A

Le choix qui sera fait

quand on stimule le cortex moteur d’une personne… on peut influencer le choix qui sera fait » (p. 66)

163
Q

Comment le sentiment d’agence peut-il être affecté dans les atteintes cérébrales ?

A

Par un délire d’influence

Le sentiment d’agence peut être affecté dans les atteintes cérébrales. Chez plusieurs personnes atteintes de schizophrénie on peut observer un délire d’influence » (p. 66)

164
Q

Quel sentiment est observé chez les personnes atteintes de schizophrénie ?

A

Le sentiment de ne pas être l’auteur de ses décisions ou de ses actions

le sentiment de ne pas être l’auteur de ses décisions ou de ses actions » (p. 66)

165
Q

À quoi la personne peut-elle attribuer ses décisions dans les délires plus élaborés ?

A

À une volonté extérieure qui la contrôle

la personne peut attribuer ses décisions à une volonté extérieure qui la contrôle » (p. 66)

166
Q

Clarifier

Quelles actions sont émises automatiquement dans certaines conditions ?

A

Les compulsions

Dans d’autres conditions, la volonté ne peut retenir des actions qui sont émises automatiquement. C’est le cas des compulsions » (p. 66)

167
Q

Quelles compulsions sont observées dans le trouble obsessionnel-compulsif ?

A

Touchers répétitifs, réarrangement d’objets, vérification de portes

les compulsions (ex: touchers répétitifs, réarrangement d’objets, vérification de portes) observées dans le trouble obsessionnel-compulsif » (p. 66 »

168
Q

Quelles compulsions sont observées dans le syndrome de Gilles-de-la-Tourette ?

A

Les compulsions qui peuvent être retenues seulement temporairement

« C’est aussi le cas de l’imitation automatique de gestes (échopraxie) ou de mots (écholalie), des intrusions d’actions involontaires dans l’action volontaire. Ces comportements peuvent être observés dans le syndrome de Gilles de la Tourette ou l’autisme mais aussi dans les troubles neurologiques de l’adulte touchant le lobe frontal. » (p. 67)

169
Q

Qu’est-ce que l’échopraxie ?

A

« C’est aussi le cas de l’imitation automatique de gestes (échopraxie) ou de mots (écholalie), des intrusions d’actions involontaires dans l’action volontaire. Ces comportements peuvent être observés dans le syndrome de Gilles de la Tourette ou l’autisme mais aussi dans les troubles neurologiques de l’adulte touchant le lobe frontal. » (p. 67)

170
Q

Qu’est-ce que l’écholalie ?

A

« C’est aussi le cas de l’imitation automatique de gestes (échopraxie) ou de mots (écholalie), des intrusions d’actions involontaires dans l’action volontaire. Ces comportements peuvent être observés dans le syndrome de Gilles de la Tourette ou l’autisme mais aussi dans les troubles neurologiques de l’adulte touchant le lobe frontal. » (p. 67)

171
Q

Échopraxie, écholalie: Dans quelles conditions ces comportements peuvent-ils être observés ?

A

C’est aussi le cas de l’imitation automatique de gestes (échopraxie) ou de mots (écholalie), des intrusions d’actions involontaires dans l’action volontaire. C’est aussi le cas de l’imitation automatique de gestes (échopraxie) ou de mots (écholalie), des intrusions d’actions involontaires dans l’action volontaire. Ces comportements peuvent être observés dans le syndrome de Gilles de la Tourette ou l’autisme mais aussi dans les troubles neurologiques de l’adulte touchant le lobe frontal. » (p. 67)

172
Q

Troubles de récupération de l’information: Quelles difficultés montrent les patients dans les tâches de mémorisation ?

A

Dans les tâches de mémorisation, les patients montrent des difficultés dans le rappel volontaire des items, mais la reconnaissance des items (ex: choix multiples) est moins affectée. Dans les tâches de mémorisation, les patients montrent des difficultés dans le rappel volontaire des items, mais la reconnaissance des items (ex: choix multiples) est moins affectée. Même quand le rappel d’informations est adéquat, les dommages frontaux peuvent affecter le rappel du contexte de l’information comme la source de l’information, l’ordre des évènements ou leur fréquence. » (p. 67)

173
Q

Troubles de récupération de l’information: Qu’est-ce qui est moins affecté que le rappel volontaire des items ?

A

Dans les tâches de mémorisation, les patients montrent des difficultés dans le rappel volontaire des items, mais la reconnaissance des items (ex: choix multiples) est moins affectée. Dans les tâches de mémorisation, les patients montrent des difficultés dans le rappel volontaire des items, mais la reconnaissance des items (ex: choix multiples) est moins affectée. Même quand le rappel d’informations est adéquat, les dommages frontaux peuvent affecter le rappel du contexte de l’information comme la source de l’information, l’ordre des évènements ou leur fréquence. » (p. 67)

174
Q

Troubles de récupération de l’information: Que peuvent affecter les dommages frontaux même quand le rappel d’informations est adéquat ?

A

Même quand le rappel d’informations est adéquat, les dommages frontaux peuvent affecter le rappel du contexte de l’information comme la source de l’information, l’ordre des évènements ou leur fréquence. Les difficultés de rappel peuvent aussi affecter la récupération de mots courants. » (p. 67)

175
Q

Troubles de récupération de l’information: Quelles difficultés de rappel peuvent affecter la récupération de mots courants ?

A

Les difficultés de rappel peuvent aussi affecter la récupération de mots courants. Les difficultés de rappel peuvent aussi affecter la récupération de mots courants. Les patients peuvent montrer des manques du mot (mots sur le bout de la langue) fréquents. De plus, quand on leur demande de produire le plus de mots possibles qui commencent par une lettre particulière (épreuve de fluence verbale), les personnes ayant une lésion frontale évoquent beaucoup moins de mots dans un laps de temps donné, que les autres personnes. » (p. 67)

176
Q

Troubles de récupération de l’information: Quels symptômes fréquents peuvent montrer les patients dans la récupération de mots courants ?

A

Les difficultés de rappel peuvent aussi affecter la récupération de mots courants. Les patients peuvent montrer des manques du mot (mots sur le bout de la langue) fréquents. Les patients peuvent montrer des manques du mot (mots sur le bout de la langue) fréquents. De plus, quand on leur demande de produire le plus de mots possibles qui commencent par une lettre particulière (épreuve de fluence verbale), les personnes ayant une lésion frontale évoquent beaucoup moins de mots dans un laps de temps donné, que les autres personnes. » (p. 67)

177
Q

Troubles de récupération de l’information: Pourquoi les personnes surmenées ou âgées s’inquiètent-elles parfois de progresser vers un trouble amnésique ?

A

Les personnes surmenées ou les personnes âgées se plaignent parfois d’oublier beaucoup d’informations et s’inquiètent de progresser vers un trouble amnésique. Les personnes surmenées ou les personnes âgées se plaignent parfois d’oublier beaucoup d’informations et s’inquiètent de progresser vers un trouble amnésique. Cependant, les oublis quotidiens sont le plus souvent dus à des difficultés d’attention ou de rappel, plutôt qu’à un problème d’oubli trop rapide de l’information. » (p. 67)

178
Q

Troubles de récupération de l’information: À quoi sont dus les oublis quotidiens le plus souvent ?

A

Cependant, les oublis quotidiens sont le plus souvent dus à des difficultés d’attention ou de rappel, plutôt qu’à un problème d’oubli trop rapide de l’information. Cependant, les oublis quotidiens sont le plus souvent dus à des difficultés d’attention ou de rappel, plutôt qu’à un problème d’oubli trop rapide de l’information. La reconnaissance de l’information (ex: dans une question à choix multiples) est généralement beaucoup moins affectée que la performance en rappel et les oublis peuvent s’améliorer avec du repos et de la baisse de stress. » (p. 67)

179
Q

Troubles de récupération de l’information: Qu’est-ce qui est généralement beaucoup moins affecté que la performance en rappel ?

A

La reconnaissance de l’information (ex: dans une question à choix multiples) est généralement beaucoup moins affectée que la performance en rappel et les oublis peuvent s’améliorer avec du repos et de la baisse de stress.

La reconnaissance de l’information (ex: dans une question à choix multiples) est généralement beaucoup moins affectée que la performance en rappel et les oublis peuvent s’améliorer avec du repos et de la baisse de stress. Les lésions frontales causent aussi des oublis d’intention, une difficulté à se rappeler d’un but quand on a été distrait par une activité ou une pensée. » (p. 67)

180
Q

Troubles de récupération de l’information: Comment les oublis peuvent-ils s’améliorer ?

A

La reconnaissance de l’information (ex: dans une question à choix multiples) est généralement beaucoup moins affectée que la performance en rappel et les oublis peuvent s’améliorer avec du repos et de la baisse de stress. La reconnaissance de l’information (ex: dans une question à choix multiples) est généralement beaucoup moins affectée que la performance en rappel et les oublis peuvent s’améliorer avec du repos et de la baisse de stress. Les lésions frontales causent aussi des oublis d’intention, une difficulté à se rappeler d’un but quand on a été distrait par une activité ou une pensée. » (p. 67)

181
Q

Troubles de récupération de l’information: Que causent aussi les lésions frontales en termes d’oubli ?

A

Les lésions frontales causent aussi des oublis d’intention, une difficulté à se rappeler d’un but quand on a été distrait par une activité ou une pensée. Les lésions frontales causent aussi des oublis d’intention, une difficulté à se rappeler d’un but quand on a été distrait par une activité ou une pensée. Par exemple, une personne qui se déplace vers un lieu (pièce, frigo) pour y trouver un objet pense à autre chose durant le déplacement et réalise en arrivant qu’elle a oublié ce qu’elle cherchait ou ce qu’elle devait faire. » (p. 67)

182
Q

Troubles de récupération de l’information: Que se passe-t-il quand une personne se déplace vers un lieu pour y trouver un objet mais pense à autre chose durant le déplacement ?

A

Les lésions frontales causent aussi des oublis d’intention, une difficulté à se rappeler d’un but quand on a été distrait par une activité ou une pensée. Par exemple, une personne qui se déplace vers un lieu (pièce, frigo) pour y trouver un objet pense à autre chose durant le déplacement et réalise en arrivant qu’elle a oublié ce qu’elle cherchait ou ce qu’elle devait faire. Par exemple, une personne qui se déplace vers un lieu (pièce, frigo) pour y trouver un objet pense à autre chose durant le déplacement et réalise en arrivant qu’elle a oublié ce qu’elle cherchait ou ce qu’elle devait faire. Un autre exemple est la perte du sujet d’une conversation après une interruption (On parlait de quoi déjà?). » (p. 67)

183
Q

Troubles de récupération de l’information: Quel est un autre exemple d’oubli causé par les lésions frontales ?

A

Un autre exemple est la perte du sujet d’une conversation après une interruption (On parlait de quoi déjà?).

Par exemple, une personne qui se déplace vers un lieu (pièce, frigo) pour y trouver un objet pense à autre chose durant le déplacement et réalise en arrivant qu’elle a oublié ce qu’elle cherchait ou ce qu’elle devait faire. Un autre exemple est la perte du sujet d’une conversation après une interruption (On parlait de quoi déjà?). » (p. 67)

184
Q

Récupération et manipulation de l’information: Quelles difficultés observe-t-on rarement chez l’humain après une lésion aux lobes frontaux ?

A

Des difficultés dans les tâches de réponses différées simples ou dans le maintien de quelques items en mémoire de travail

Chez l’humain, on observe rarement des difficultés dans les tâches de réponses différées simples ou dans le maintien de quelques items en mémoire de travail après une lésion aux lobes frontaux. Cependant, on peut observer des difficultés de manipulation de l’information en mémoire de travail comme les problèmes d’arithmétique ou la compréhension de texte. » (p. 68)

185
Q

Récupération et manipulation de l’information: Quelles difficultés peut-on observer après une lésion aux lobes frontaux ?

A

Des difficultés de manipulation de l’information en mémoire de travail comme les problèmes d’arithmétique ou la compréhension de texte.

Cependant, on peut observer des difficultés de manipulation de l’information en mémoire de travail comme les problèmes d’arithmétique ou la compréhension de texte. Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). » (p. 68)

186
Q

Récupération et manipulation de l’information: Quels types de problèmes peuvent survenir en mémoire de travail après une lésion aux lobes frontaux ?

A

Cependant, on peut observer des difficultés de manipulation de l’information en mémoire de travail comme les problèmes d’arithmétique ou la compréhension de texte. Cependant, on peut observer des difficultés de manipulation de l’information en mémoire de travail comme les problèmes d’arithmétique ou la compréhension de texte. Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). » (p. 68 »

187
Q

Récupération et manipulation de l’information: Quelles difficultés observe-t-on dans les séries de stimuli après une lésion aux lobes frontaux ?

A

Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). » (p. 68)

188
Q

Récupération et manipulation de l’information: Donnez un exemple de tâche comportant une manipulation de l’information en mémoire de travail.

A

Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). » (p. 68 »

189
Q

Récupération et manipulation de l’information: Donnez un exemple de tâche comportant une gestion de l’interférence en mémoire de travail.

A

Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). Dans les séries de stimuli (ex : séquences de chiffres) on observe des difficultés quand la tâche comporte une manipulation de l’information ou une gestion de l’interférence comme réciter une série de chiffre à l’envers immédiatement après l’avoir entendu (ou ajouter 2 à chaque chiffre) ou encore décider si une image est la même que l’avant-dernière dans une série d’images (test de comparaison sérielle N-back). » (p. 68)

190
Q

Dans quelles atteintes neurologiques les troubles de l’attention et du contrôle cognitif sont-ils fréquents ?

A

Les troubles de l’attention et du contrôle cognitif sont fréquents dans les atteintes neurologiques comme les traumatismes crâniens, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux (AVCs), les intoxications (métaux lourds, solvants organiques) et les infections cérébrales (encéphalite herpétique, HIV). Les troubles de l’attention et du contrôle cognitif sont fréquents dans les atteintes neurologiques comme les traumatismes crâniens, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux (AVCs), les intoxications (métaux lourds, solvants organiques) et les infections cérébrales (encéphalite herpétique, HIV). Ils sont aussi fréquents chez les personnes ayant des difficultés psychologiques comme les troubles anxieux, la dépression ou les psychoses. » (p. 69)

191
Q

Chez quelles personnes les troubles de l’attention et du contrôle cognitif sont-ils aussi fréquents ?

A

Les troubles de l’attention et du contrôle cognitif sont fréquents dans les atteintes neurologiques comme les traumatismes crâniens, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les accidents vasculaires cérébraux (AVCs), les intoxications (métaux lourds, solvants organiques) et les infections cérébrales (encéphalite herpétique, HIV). Ils sont aussi fréquents chez les personnes ayant des difficultés psychologiques comme les troubles anxieux, la dépression ou les psychoses. Les personnes sans atteintes cérébrales montrent aussi des difficultés de contrôle cognitif dans certaines situations. » (p. 69)

192
Q

Comment appelle-t-on les difficultés de contrôle cognitif chez les personnes sans atteintes cérébrales ?

A

erreurs d’inattention (ou actes manqués)

« Les personnes sans atteintes cérébrales montrent aussi des difficultés de contrôle cognitif dans certaines situations. Ces difficultés sont appelées des erreurs d’inattention (ou actes manqués) et surviennent surtout quand l’attention est temporairement désengagée d’une activité principale par des distractions. Les troubles de contrôle cognitif et les erreurs d’inattention peuvent être observés chez les personnes en santé qui sont préoccupées, stressées ou fatiguées. » (p. 69)

193
Q

Quand surviennent surtout les erreurs d’inattention ?

A

« Les personnes sans atteintes cérébrales montrent aussi des difficultés de contrôle cognitif dans certaines situations. Ces difficultés sont appelées des erreurs d’inattention (ou actes manqués) et surviennent surtout quand l’attention est temporairement désengagée d’une activité principale par des distractions. Les troubles de contrôle cognitif et les erreurs d’inattention peuvent être observés chez les personnes en santé qui sont préoccupées, stressées ou fatiguées. Ils sont aussi plus fréquents chez les populations plus âgées et chez les personnes souffrant de troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression. » (p. 69)

194
Q

Chez quelles personnes les troubles de contrôle cognitif et les erreurs d’inattention peuvent-ils être observés ?

A

« Ces difficultés sont appelées des erreurs d’inattention (ou actes manqués) et surviennent surtout quand l’attention est temporairement désengagée d’une activité principale par des distractions. Les troubles de contrôle cognitif et les erreurs d’inattention peuvent être observés chez les personnes en santé qui sont préoccupées, stressées ou fatiguées. Ils sont aussi plus fréquents chez les populations plus âgées et chez les personnes souffrant de troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression. » (p. 69)

195
Q

Chez quelles populations les troubles de contrôle cognitif et les erreurs d’inattention sont-ils plus fréquents ?

A

Les troubles de contrôle cognitif et les erreurs d’inattention peuvent être observés chez les personnes en santé qui sont préoccupées, stressées ou fatiguées. Ils sont aussi plus fréquents chez les populations plus âgées et chez les personnes souffrant de troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression. Les erreurs d’inattention peuvent prendre plusieurs formes, certaines touchant plus l’attention à son environnement, les décisions d’actions, ou la récupération de l’information. » (p. 69)

196
Q

Quelles formes peuvent prendre les erreurs d’inattention ?

A

Ils sont aussi plus fréquents chez les populations plus âgées et chez les personnes souffrant de troubles psychologiques comme l’anxiété ou la dépression. Les erreurs d’inattention peuvent prendre plusieurs formes, certaines touchant plus l’attention à son environnement, les décisions d’actions, ou la récupération de l’information. » (p. 69)

197
Q

Donnez un exemple d’erreur d’inattention liée à l’écriture.

A

Exemples d’erreurs d’inattention

Mal écrire un mot qu’on connaît très bien Apercevoir un lieu (magasin, boite à lettres) où on veut aller et passer devant 10 sec plus tard sans s’arrêter. » (p. 70)

198
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Oublier un rendez-vous” ?

A

Oublis d’intention

Exemples d’oublis d’intention Oublier un rendez-vous Oublier ce qu’on allait dire lorsqu’on est distrait par une pensée ou par une interruption. » (p. 70)

199
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Oublier ce qu’on allait dire lorsqu’on est distrait par une pensée ou par une interruption” ?

A

Oublis d’intention

Oublier un rendez-vous Oublier ce qu’on allait dire lorsqu’on est distrait par une pensée ou par une interruption. Oublier ce qu’on était venu chercher quand on change de pièce. » (p. 70)

200
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Oublier ce qu’on était venu chercher quand on change de pièce” ?

A

Oublis d’intention

Oublier ce qu’on allait dire lorsqu’on est distrait par une pensée ou par une interruption Oublier ce qu’on était venu chercher quand on change de pièce. Oublier de prendre ses effets personnels en quittant la maison, le resto ou un autre lieu. » (p. 70)

201
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Oublier de prendre ses effets personnels en quittant la maison, le resto ou un autre lieu” ?

A

Oublis d’intention

Oublier ce qu’on était venu chercher quand on change de pièce Oublier de prendre ses effets personnels en quittant la maison, le resto ou un autre lieu. Oublier de prendre ses enfants à l’école après le travail lorsqu’on n’a pas l’habitude. » (p. 70)

202
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Oublier de prendre ses enfants à l’école après le travail lorsqu’on n’a pas l’habitude” ?

A

Oublis d’intention

Oublier de prendre ses effets personnels en quittant la maison, le resto ou un autre lieu Oublier de prendre ses enfants à l’école après le travail lorsqu’on n’a pas l’habitude. Oublier de prendre ses pilules qu’on vient de sortir de leur flacon car quelqu’un nous a parlé quelques secondes. » (p. 70)

203
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Oublier de prendre ses pilules qu’on vient de sortir de leur flacon car quelqu’un nous a parlé quelques secondes” ?

A

Oublis d’intention

Oublier de prendre ses enfants à l’école après le travail lorsqu’on n’a pas l’habitude Oublier de prendre ses pilules qu’on vient de sortir de leur flacon car quelqu’un nous a parlé quelques secondes. Apporter son assiette dans sa chambre après un repas au lieu de la déposer à la cuisine. » (p. 70)

204
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Apporter son assiette dans sa chambre après un repas au lieu de la déposer à la cuisine” ?

A

Oublis d’intention

Oublier de prendre ses pilules qu’on vient de sortir de leur flacon car quelqu’un nous a parlé quelques secondes Apporter son assiette dans sa chambre après un repas au lieu de la déposer à la cuisine. Exemples d’erreurs d’inattention Mal écrire un mot qu’on connaît très bien » (p. 70 »

205
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Mal écrire un mot qu’on connaît très bien” ?

A

Erreurs d’inattention

Exemples d’erreurs d’inattention Mal écrire un mot qu’on connaît très bien Apercevoir un lieu (magasin, boite à lettres) où on veut aller et passer devant 10 sec plus tard sans s’arrêter. » (p. 70)

206
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Apercevoir un lieu (magasin, boite à lettres) où on veut aller et passer devant 10 sec plus tard sans s’arrêter” ?

A

Erreurs d’inattention

Mal écrire un mot qu’on connaît très bien Apercevoir un lieu (magasin, boite à lettres) où on veut aller et passer devant 10 sec plus tard sans s’arrêter. Chercher sa voiture dans un stationnement et passer devant sans la voir. » (p. 70)

207
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Chercher sa voiture dans un stationnement et passer devant sans la voir” ?

A

Erreurs d’inattention

Apercevoir un lieu (magasin, boite à lettres) où on veut aller et passer devant 10 sec plus tard sans s’arrêter. Chercher sa voiture dans un stationnement et passer devant sans la voir. Déballer un bonbon et le jeter à la poubelle plutôt que de jeter l’emballage. » (p. 70)

208
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Déballer un bonbon et le jeter à la poubelle plutôt que de jeter l’emballage” ?

A

Erreurs d’inattention

Chercher sa voiture dans un stationnement et passer devant sans la voir. Déballer un bonbon et le jeter à la poubelle plutôt que de jeter l’emballage. Se diriger vers le côté conducteur d’une auto même quand ce n’est pas la nôtre et que le conducteur nous accompagne. » (p. 70)

209
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Se diriger vers le côté conducteur d’une auto même quand ce n’est pas la nôtre et que le conducteur nous accompagne” ?

A

Erreurs d’inattention

Déballer un bonbon et le jeter à la poubelle plutôt que de jeter l’emballage. Se diriger vers le côté conducteur d’une auto même quand ce n’est pas la nôtre et que le conducteur nous accompagne. Quand on se lave les dents, attraper un tube de crème au lieu de la pâte à dents. » (p. 70)

210
Q

De quel type d’oubli est-ce l’exemple : “Quand on se lave les dents, attraper un tube de crème au lieu de la pâte à dents” ?

A

Erreurs d’inattention

Se diriger vers le côté conducteur d’une auto même quand ce n’est pas la nôtre et que le conducteur nous accompagne. Quand on se lave les dents, attraper un tube de crème au lieu de la pâte à dents. » (p. 70)