5) Attention, intention et conscience - Feuille 1 Flashcards
Qu’ont de particulier les noyaux contenus dans la formation réticulée ?
Ils projettent à plusieurs parties du cerveau
« La formation réticulée contient aussi des noyaux qui projettent à plusieurs parties du cerveau. Ces noyaux sont les sources de systèmes de neuromodulation qui influencent l’activité globale du cerveau de façon diffuse par un neurotransmetteur spécifique. Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. » (p. 57)
Quelle est la source du système de la noradrénaline (NA) ?
Le locus coeruleus
« Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. » (p. 57)
Quelle est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) ?
L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA).
« L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. » (p. 57)
Quelles 2 structures sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) ?
Les noyaux tegmentaires du mésencéphale
Le prosencéphale basal
« Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). » (p. 57)
Quelle est la source du système à la sérotonine (S) ?
Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S).
« Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)
Quelle est la source du système de neuromodulation à l’histamine (H) ?
Les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H).
« Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)
Que sait-on des bases cérébrales de la conscience ?
On connait encore peu de choses sur les bases cérébrales de la conscience.
« On connait encore peu de choses sur les bases cérébrales de la conscience. Il est probable que l’expérience consciente implique l’activation de réseaux de neurones distribués dans différentes parties du cortex. Ces réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment. » (p. 57)
Quels seuils (4) doit dépasser une activité donnée pour être consciente ?
L’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence.
« Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. Pour être consciente, l’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence. Les mécanismes qui maintiennent un état d’activation cognitive et de préparation à agir sont appelés des fonctions de vigilance. » (p. 57)
Préciser
Conscience: Que forment les interactions entre les différents types de représentations ?
Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré.
« Ces réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment. Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. » (p. 57)
Comment est ressenti un état d’activation intégré ?
Un état d’activation intégré est ressenti subjectivement comme un contenu conscient.
« Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. Pour être consciente, l’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence. » (p. 57)
Quels mécanismes (2) sont des fonctions de vigilance ?
Les mécanismes qui maintiennent un état:
1) d’activation cognitive
2) de préparation à agir.
« Pour être consciente, l’activité doit dépasser un seuil d’intensité, de durée, de complexité et de cohérence. Les mécanismes qui maintiennent un état d’activation cognitive et de préparation à agir sont appelés des fonctions de vigilance. » (p. 57)
À quels types de représentations correspondent les réseaux de neurones activés dans l’expérience consciente ? (5)
Les réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment.
« Il est probable que l’expérience consciente implique l’activation de réseaux de neurones distribués dans différentes parties du cortex. Ces réseaux correspondent à des représentations d’informations sensorielles, d’informations apprises, ainsi que des représentations des buts, émotions et désirs du moment. Les interactions entre tous ces types de représentations formeraient un état d’activation intégré qui reste stable quelques instants et qui serait ressenti subjectivement comme un contenu conscient. » (p. 57)
Que doit être associé à un traitement prioritaire pour devenir consciente ?
L’activité cérébrale doit être associée à un traitement prioritaire.
« Pour devenir consciente, l’activité cérébrale doit aussi être associée à un traitement prioritaire. Ce type de traitement est souvent contrôlé par des signaux de mobilisation comme les émotions ou les buts d’action qui orientent la construction de représentations complexes dans les aires associatives. » (p. 57)
Quels signaux de mobilisation (2) contrôlent souvent le traitement prioritaire de l’activité cérébrale ?
- Les émotions
- Les buts d’action
« Ce type de traitement est souvent contrôlé par des signaux de mobilisation comme les émotions ou les buts d’action qui orientent la construction de représentations complexes dans les aires associatives. Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions sont appelés attention involontaire. » (p. 57)
Comment sont appelés les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions ?
Ces mécanismes sont appelés attention involontaire.
« Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions sont appelés attention involontaire. Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels sont appelées attention sélective. » (p. 57)
Comment sont appelés les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels ?
Ces mécanismes sont appelés attention sélective.
« Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des émotions sont appelés attention involontaire. Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels sont appelées attention sélective. Finalement, les mécanismes qui orientent les actions en fonctions des buts actuels sont appelés intention. » (p. 57)
Comment sont appelés les mécanismes qui orientent les actions en fonction des buts actuels ?
Ces mécanismes sont appelés intention.
« Les mécanismes qui orientent l’activité cognitive en fonction des buts actuels sont appelées attention sélective. Finalement, les mécanismes qui orientent les actions en fonctions des buts actuels sont appelés intention. Plusieurs régions cérébrales ont des rôles importants dans l’attention, l’intention et la conscience. » (p. 57)
Quelles régions cérébrales ont des rôles importants dans l’attention, l’intention et la conscience ? (5)
1) la formation réticulée
2) le thalamus
3) les cortex sensoriels associatifs
4) le cortex frontal
5) le système limbique
« Finalement, les mécanismes qui orientent les actions en fonctions des buts actuels sont appelés intention. Plusieurs régions cérébrales ont des rôles importants dans l’attention, l’intention et la conscience:
1) la formation réticulée,
2) le thalamus,
3) les cortex sensoriels associatifs,
4) le cortex frontal et
5) le système limbique. » (p. 57)
Où se trouvent les systèmes d’activation du cerveau appelés la formation réticulée ?
Dans la partie antérieure du tronc cérébral.
« Dans la partie antérieure du tronc cérébral, se trouve des systèmes d’activation du cerveau globalement appelés la formation réticulée. Cette région envoie des signaux au cortex qui permettent de maintenir un niveau d’activité suffisant pour créer des représentations conscientes. » (p. 58)
Quel rôle joue la formation réticulée dans le maintien de l’activité cérébrale ?
Elle envoie des signaux au cortex pour maintenir un niveau d’activité suffisant.
« Cette région envoie des signaux au cortex qui permettent de maintenir un niveau d’activité suffisant pour créer des représentations conscientes. C’est un peu la batterie des circuits cérébraux, même si elle a elle-même des fonctions complexes. » (p. 58)
Pourquoi la formation réticulée porte-t-elle ce nom ?
Elle contient des cellules en forme de filet ou réticule.
« C’est un peu la batterie des circuits cérébraux, même si elle a elle-même des fonctions complexes. La formation réticulée contient des cellules en forme de filet ou réticule (d’où son nom). Certaines portions de la formation réticulée activent les parties supérieures du cerveau dont le cortex cérébral, les noyaux gris et le diencéphale. » (p. 58)
Quelles parties supérieures du cerveau sont activées par certaines portions de la formation réticulée (3) ?
- Le cortex cérébral
- Les noyaux gris
- Le diencéphale.
« La formation réticulée contient des cellules en forme de filet ou réticule (d’où son nom). Certaines portions de la formation réticulée activent les parties supérieures du cerveau dont le cortex cérébral, les noyaux gris et le diencéphale. Quand on les stimule, l’animal s’éveille et augmente son niveau de vigilance. » (p. 58)
Que se passe-t-il quand on stimule certaines portions de la formation réticulée chez l’animal ?
L’animal s’éveille et augmente son niveau de vigilance.
« Certaines portions de la formation réticulée activent les parties supérieures du cerveau dont le cortex cérébral, les noyaux gris et le diencéphale. Quand on les stimule, l’animal s’éveille et augmente son niveau de vigilance. D’autres portions de la formation réticulée modulent l’activité de la moelle épinière pour assurer le maintien du tonus musculaire. » (p. 58)
Quelles stimulations et activités activent la formation réticulée (3) ?
- Les stimulations sensorielles
- Les activités cognitives
- Les activités émotionnelles.
« D’autres portions de la formation réticulée modulent l’activité de la moelle épinière pour assurer le maintien du tonus musculaire. Cette région est activée par les stimulations sensorielles mais aussi par les activités cognitives et émotionnelles de plusieurs portions du cerveau. » (p. 58)
Que contient la formation réticulée ?
La formation réticulée contient des noyaux qui projettent à plusieurs parties du cerveau.
« La formation réticulée contient aussi des noyaux qui projettent à plusieurs parties du cerveau. Ces noyaux sont les sources de systèmes de neuromodulation qui influencent l’activité globale du cerveau de façon diffuse par un neurotransmetteur spécifique. Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. » (p. 57)
Quelle est la source du système de la noradrénaline (NA) ?
Le locus coeruleus
« Le locus coeruleus est la source du système de la noradrénaline (NA) qui alerte le cerveau lors de nouveaux stimuli et lors de tâches cognitives. L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. » (p. 57)
Quelle est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) ?
L’aire tegmentaire ventrale
« L’aire tegmentaire ventrale est la source du système de neuromodulation à la dopamine (DA) qui module le cortex frontal et les noyaux gris centraux. Il est impliqué dans la motivation et l’attention. Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. » (p. 57)
Quelle est la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) ? (2)
Les noyaux tegmentaires du mésencéphale
Le prosencéphale basal
« Les noyaux tegmentaires du mésencéphale et le prosencéphale basal sont la source du système de neuromodulation à l’acétylcholine (ACh) qui projette au thalamus et au cortex. Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). » (p. 57)
Quelle est la source du système à la sérotonine (S) ?
Les noyaux raphé
« Les noyaux raphé sont la source du système à la sérotonine (S). Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)
Quelle est la source du système de neuromodulation à l’histamine (H) ?
Les noyaux de l’hypothalamus
« Finalement, les noyaux de l’hypothalamus sont la source du système de neuromodulation à l’histamine (H). Ces systèmes de neuromodulation ont des rôles d’activation distincts mais ces rôles ne sont pas complètement connus. » (p. 57)
Pour quels types de signaux le thalamus sert-il de relais pour l’entrée au cortex (3)?
Pour les signaux sensoriels, cognitifs et moteurs.
« Le thalamus est une série de noyaux qui servent de relais pour l’entrée au cortex de signaux sensoriels (vision, audition, viscères), mais aussi cognitifs et moteurs. Le thalamus contient aussi des noyaux modulateurs et deux portions du thalamus ont des rôles importants dans l’attention et la conscience. » (p. 59)
Quels types de signaux sont relayés par le thalamus (3) ?
Les signaux sensoriels, cognitifs et moteurs.
« Le thalamus est une série de noyaux qui servent de relais pour l’entrée au cortex de signaux sensoriels (vision, audition, viscères), mais aussi cognitifs et moteurs. Le thalamus contient aussi des noyaux modulateurs et deux portions du thalamus ont des rôles importants dans l’attention et la conscience. » (p. 59)
Quels rôles importants ont deux portions du thalamus ?
Elles ont des rôles importants dans l’attention et la conscience.
« Le thalamus est une série de noyaux qui servent de relais pour l’entrée au cortex de signaux sensoriels (vision, audition, viscères), mais aussi cognitifs et moteurs. Le thalamus contient aussi des noyaux modulateurs et deux portions du thalamus ont des rôles importants dans l’attention et la conscience. » (p. 59)
Les noyaux intra-laminaires du thalamus sont des relais de quoi ?
Ce sont des relais de la formation réticulée du tronc cérébral.
« Les noyaux intra-laminaires du thalamus sont des relais de la formation réticulée du tronc cérébral. Ces noyaux sont situés dans une bande grise (lamina) du thalamus médian. Ils reçoivent des projections de la formation réticulée et projettent à leur tour aux différentes régions du cortex et des noyaux gris. » (p. 59)
Où sont situés les noyaux intra-laminaires du thalamus ?
Dans une bande grise (lamina) du thalamus médian.
« Les noyaux intra-laminaires du thalamus sont des relais de la formation réticulée du tronc cérébral. Ces noyaux sont situés dans une bande grise (lamina) du thalamus médian. Ils reçoivent des projections de la formation réticulée et projettent à leur tour aux différentes régions du cortex et des noyaux gris. » (p. 59)
Que peuvent causer les dommages aux noyaux intra-laminaires ?
Ils peuvent causer des pertes de conscience.
« Ils reçoivent des projections de la formation réticulée et projettent à leur tour aux différentes régions du cortex et des noyaux gris. Les dommages aux noyaux intra-laminaires peuvent causer des pertes de conscience. Leur rôle d’éveil du cerveau est donc essentiel. Ces noyaux sont inhibés pendant le sommeil. » (p. 59)
Quel est le rôle du noyau réticulaire du thalamus ?
Il sert à filtrer l’information qui rejoint le cortex.
« Le noyau réticulaire du thalamus sert à filtrer l’information qui rejoint le cortex. C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus. Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. » (p. 57)
Qu’est-ce que le noyau réticulaire du thalamus ?
C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus.
« Le noyau réticulaire du thalamus sert à filtrer l’information qui rejoint le cortex. C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus. Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. » (p. 57)
Comment le noyau réticulaire module-t-il l’activité des autres noyaux thalamiques ?
Il amplifie ou inhibe leur activité.
« C’est une couche mince de neurones qui recouvre les autres noyaux du thalamus. Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. » (p. 57)
D’où le noyau réticulaire reçoit-il des commandes ?
Il reçoit des commandes du cortex frontal.
« Le noyau réticulaire module l’activité des autres noyaux thalamiques, amplifiant ou inhibant leur activité. Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. Ainsi, si on veut lire un texte et bloquer les distracteurs sonores, notre cortex frontal donnera la commande au noyau réticulaire du thalamus d’amplifier l’activité du noyau visuel du thalamus (noyau LGN) et de réduire l’activité du noyau auditif du thalamus (noyau MGN). » (p. 57)
Quelles connexions le noyau réticulaire entretient-il avec les zones corticales sensorielles ?
Il a des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence.
« Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. Ainsi, si on veut lire un texte et bloquer les distracteurs sonores, notre cortex frontal donnera la commande au noyau réticulaire du thalamus d’amplifier l’activité du noyau visuel du thalamus (noyau LGN) et de réduire l’activité du noyau auditif du thalamus (noyau MGN). » (p. 57)
Si on veut lire un livre dans un environnement bruyant, comment le cortex frontal influence-t-il l’activité des noyaux thalamiques visuel et auditif ?
Il commande au noyau réticulaire d’amplifier l’activité du noyau visuel et de réduire celle du noyau auditif.
« Il reçoit des commandes du cortex frontal et il a aussi des connexions réciproques avec les zones corticales sensorielles qu’il influence. Ainsi, si on veut lire un texte et bloquer les distracteurs sonores, notre cortex frontal donnera la commande au noyau réticulaire du thalamus d’amplifier l’activité du noyau visuel du thalamus (noyau LGN) et de réduire l’activité du noyau auditif du thalamus (noyau MGN). » (p. 57)
Quel rôle d’activation joue le système réticulo-cortical par rapport au cortex?
Il produit une activation tonique du cortex permettant l’état de conscience éveillé et la réactivité sensori-motrice.
« Le système réticulo-cortical produit une activation tonique du cortex qui permet l’état de conscience éveillé et la réactivité sensori-motrice. Quand on perturbe l’activité de la formation réticulée par des émotions fortes ou par des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral (ex: coup de chaleur, coups à la tête, troubles cardiaques), on peut provoquer des pertes de conscience brèves, des évanouissements ou syncopes. » (p. 60)
Qu’est-ce qui peut perturber l’activité de la formation réticulée et provoquer des pertes de conscience brèves ?
Des émotions fortes ou des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral.
« Le système réticulo-cortical produit une activation tonique du cortex qui permet l’état de conscience éveillé et la réactivité sensori-motrice. Quand on perturbe l’activité de la formation réticulée par des émotions fortes ou par des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral (ex: coup de chaleur, coups à la tête, troubles cardiaques), on peut provoquer des pertes de conscience brèves, des évanouissements ou syncopes. » (p. 60)
Quels troubles peuvent être causés par des dommages sévères à la formation réticulée ou au thalamus (3) ?
Des troubles du niveau de conscience ou de la vigilance comme le coma, l’état végétatif ou l’état de conscience minimal
« Quand on perturbe l’activité de la formation réticulée par des émotions fortes ou par des facteurs causant des chutes de la circulation sanguine dans le tronc cérébral (ex: coup de chaleur, coups à la tête, troubles cardiaques), on peut provoquer des pertes de conscience brèves, des évanouissements ou syncopes. Les dommages plus sévères à la formation réticulée ou au thalamus peuvent provoquer des troubles du niveau de conscience ou de la vigilance comme le coma, l’état végétatif ou l’état de conscience minimal. » (p. 60)
Qu’est-ce que le coma ?
Le coma est une perte de conscience qui peut varier en profondeur et en durée.
« Le coma est une perte de conscience qui peut varier en profondeur et en durée. Il est accompagné de pertes de sensibilité et de mouvement, mais les fonctions de respiration et de circulation sanguine sont souvent préservées. Une réactivité motrice ou oculomotrice peut parfois être observée selon le degré de coma. » (p. 60)
Quelles fonctions sont souvent préservées pendant le coma ?
Les fonctions de respiration et de circulation sanguine.
« Le coma est une perte de conscience qui peut varier en profondeur et en durée. Il est accompagné de pertes de sensibilité et de mouvement, mais les fonctions de respiration et de circulation sanguine sont souvent préservées. Une réactivité motrice ou oculomotrice peut parfois être observée selon le degré de coma. » (p. 60)
Que peut-on parfois observer selon le degré de coma ?
Une réactivité motrice ou oculomotrice.
« Il est accompagné de pertes de sensibilité et de mouvement, mais les fonctions de respiration et de circulation sanguine sont souvent préservées. Une réactivité motrice ou oculomotrice peut parfois être observée selon le degré de coma. » (p. 60)
Qu’est-ce que l’état végétatif ?
La personne s’est éveillée du coma, le cycle veille-sommeil est présent, mais il n’y a pas d’actions intentionnelles.
« Dans l’état végétatif, la personne s’est éveillée du coma et le cycle veille-sommeil est présent, mais la personne ne montre pas d’actions intentionnelles. Ils peuvent ouvrir les yeux quand on les nourrit et ils peuvent avaler. » (p. 60)
Que peuvent faire les personnes en état végétatif (2) ?
Elles peuvent ouvrir les yeux quand on les nourrit et elles peuvent avaler.
« Dans l’état végétatif, la personne s’est éveillée du coma et le cycle veille-sommeil est présent, mais la personne ne montre pas d’actions intentionnelles. Ils peuvent ouvrir les yeux quand on les nourrit et ils peuvent avaler. Dans l’état de conscience minimale (ECM), la personne a encore une atteinte grave de la conscience, mais elle montre de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. » (p. 60)
Qu’est-ce que l’état de conscience minimale (ECM) ?
La personne a une atteinte grave de la conscience mais montre des actions intentionnelles intermittentes.
« Dans l’état de conscience minimale (ECM), la personne a encore une atteinte grave de la conscience, mais elle montre de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. » (p. 60)
Quelles actions peuvent montrer les personnes en ECM ?
Elles peuvent bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu approprié ou communiquer.
« Dans l’état de conscience minimale (ECM), la personne a encore une atteinte grave de la conscience, mais elle montre de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. Les personnes en ECM ont un pronostic plus favorable que les personnes en état végétatif. » (p. 60)
Quel est le pronostic des personnes en état de conscience minimale par rapport à celles en état végétatif ?
Les personnes en ECM ont un pronostic plus favorable.
« Les personnes en état de conscience minimale (ECM) ont encore une atteinte grave de la conscience, mais elles montrent de façon intermittente des actions intentionnelles clairement distinctes des réflexes comme bouger les yeux ou les doigts sur commande, sourire à un contenu visuel ou verbal approprié ou communiquer par la voix, les yeux ou les membres. Les personnes en ECM ont un pronostic plus favorable que les personnes en état végétatif. Par exemple, Terry Wallis, s’est réveillé en 2003 après 19 ans en état de conscience minimale après un accident d’auto en 1984. » (p. 60)
Qu’est-ce que l’anesthésie générale ?
Un coma réversible induit par une substance.
« L’anesthésie générale est un coma réversible induit par une substance. Les anesthésiants communs comme le propofol ou les dérivés de l’éther augmentent l’activité des récepteurs inhibiteurs GABAa du cerveau ou freinent l’activité des récepteurs excitateurs au glutamate. » (p. 60)
Comment les anesthésiants communs comme le propofol agissent-ils sur le cerveau (2 cas possibles) ?
Ils augmentent l’activité des récepteurs inhibiteurs GABAa ou freinent l’activité des récepteurs excitateurs au glutamate.
« L’anesthésie générale est un coma réversible induit par une substance. Les anesthésiants communs comme le propofol ou les dérivés de l’éther augmentent l’activité des récepteurs inhibiteurs GABAa du cerveau ou freinent l’activité des récepteurs excitateurs au glutamate. Les opioïdes comme la morphine ou le fentanyl ont aussi des effets anesthésiants. » (p. 60)
Quelles structures (2) les anesthésiants inhibent-ils pour provoquer une perte de conscience ?
- La formation réticulée du tronc cérébral
- Les boucles thalamus-cortex
« Les opioïdes comme la morphine ou le fentanyl ont aussi des effets anesthésiants. Les anesthésiants provoquent une perte de conscience en inhibant la formation réticulée du tronc cérébral et les boucles thalamus-cortex qui maintiennent l’éveil, en plus d’activer des circuits de sommeil dans l’hypothalamus. » (p. 60)
Que désactivent les anesthésiants dans le cortex ?
Ils désactivent l’activité corticale, surtout la couche 5.
« Les anesthésiants provoquent une perte de conscience en inhibant la formation réticulée du tronc cérébral et les boucles thalamus-cortex qui maintiennent l’éveil, en plus d’activer des circuits de sommeil dans l’hypothalamus. Les anesthésiants désactivent l’activité corticale (surtout la couche 5), ce qui inhibe l’activité cognitive et motrice. » (p. 60)
Quel système en réactive un autre au réveil après une anesthésie générale ?
Le cortex frontal réactive les systèmes de neuromodulateurs de la formation réticulée.
« Les anesthésiants désactivent l’activité corticale (surtout la couche 5), ce qui inhibe l’activité cognitive et motrice. Au réveil, le cortex frontal réactive les systèmes de neuromodulateurs de la formation réticulée qui activent le cortex. » (p. 60)
Qu’est-ce que le syndrome ‘locked-in’ ?
Le patient n’a pas de trouble de la conscience ou des fonctions cognitives, mais il ne peut communiquer ni bouger.
« Dans le syndrome ‘locked-in’ (syndrome d’enfermement ou pseudocoma), le patient n’a pas de trouble de la conscience ou des fonctions cognitives, mais il ne peut communiquer avec le monde extérieur ni bouger, ce qui fait qu’on peut croire qu’il est dans le coma. » (p. 60-61)
À quoi peut-on croire à tort à cause du syndrome ‘locked-in’ ?
On peut croire que le patient est dans le coma.
« Dans le syndrome ‘locked-in’ (syndrome d’enfermement ou pseudocoma), le patient n’a pas de trouble de la conscience ou des fonctions cognitives, mais il ne peut communiquer avec le monde extérieur ni bouger, ce qui fait qu’on peut croire qu’il est dans le coma. Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. » (p. 60-61)
Quelles sont les causes fréquentes du syndrome ‘locked-in’ ?
Un accident vasculaire cérébral (AVC) ou un traumatisme.
« Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. » (p. 60-61)
Quelle région du cerveau est endommagée dans le syndrome ‘locked-in’ ?
La région ventrale du cerveau postérieur (le pons).
« Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. » (p. 60-61)
Quels muscles restent fonctionnels dans le syndrome ‘locked-in’ ?
Les muscles des yeux.
« Ce syndrome est dû à des dommages dans la région ventrale du cerveau postérieur (le pons) liés le plus souvent à un accident vasculaire (AVC) ou à un traumatisme. Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. Les patients peuvent souvent cligner des yeux ou bouger leurs yeux volontairement ce qui leur permet de communiquer malgré leurs limites importantes. » (p. 60-61)
Comment les patients atteints du syndrome ‘locked-in’ peuvent-ils communiquer ?
En clignant des yeux ou en bougeant leurs yeux volontairement.
« Ces dommages causent une paralysie de tous les muscles volontaires du corps sauf les yeux. Les patients peuvent souvent cligner des yeux ou bouger leurs yeux volontairement ce qui leur permet de communiquer malgré leurs limites importantes. » (p. 60-61)
De la perturbation de quel système résulte l’état confusionnel ou delirium ?
Une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition.
« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement : 1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements. » (p. 61)
Quelle difficulté attentionnelle est observée dans l’état confusionnel ?
Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements
« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement :
1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.
2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois). » (p. 61)
Quelles sont les 3 difficultés de conscience et de cognition observés dans l’état confusionnel ou delirium ?
1) Une baisse de vigilance
2) Une désorientation spatiale et temporelle
3) Des perturbations cognitives fluctuantes
« On observe principalement :
1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.
2) Une désorientation spatiale et temporelle, [soit] une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois).
3) Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou encore des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme. » (p. 61)
Quelle difficulté spatiale et temporelle est observée dans l’état confusionnel ?
Une désorientation spatiale et temporelle, difficulté à identifier l’endroit ou la période actuelle.
« On observe principalement :
1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.
2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois).
3) Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou encore des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme. » (p. 61)
Quelles perturbations cognitives sont observées dans l’état confusionnel ?
Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme
« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement :
1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.
2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois).
3) Des perturbations cognitives fluctuantes comme une désorganisation de la pensée ou encore des difficultés de langage ou de mémoire à court-terme. » (p. 61)
Comment l’état confusionnel affecte-t-il la vigilance ?
Elle empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements.
« L’état confusionnel ou delirium est une perturbation de l’activité du système réticulo-cortical qui affecte la conscience et la cognition. On observe principalement : 1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements. » (p. 61)
Comment l’état confusionnel affecte-t-il l’orientation spatiale et temporelle ?
Il cause une désorientation spatiale et temporelle, difficulté à identifier l’endroit ou la période actuelle.
« On observe principalement : 1) Une baisse de vigilance qui empêche de maintenir l’attention et de retenir les évènements. 2) Une désorientation spatiale et temporelle, une difficulté à identifier l’endroit où ils se trouvent ou la période actuelle (jour, mois). » (p. 61)
Quels symptômes peuvent être observés dans les états confusionnels plus élaborés ?
Agitation, hyper-émotivité, paranoïa ou idées délirantes.
« Dans les états confusionnels plus élaborés, d’autres symptômes sont parfois observés comme une agitation, une hyper-émotivité ou encore de la paranoïa ou des idées délirantes. Des cas communs incluent des personnes atteintes de démence qui deviennent anxieuses et agitées et qui demandent à rentrer chez eux (leur ancienne maison) ou des personnes intoxiquées qui croient qu’on veut leur faire du tort. » (p. 61)
Quels comportements peuvent montrer les personnes atteintes de démence dans un état confusionnel ?
Elles deviennent anxieuses et agitées et demandent à rentrer chez elles.
« Dans les états confusionnels plus élaborés, d’autres symptômes sont parfois observés comme une agitation, une hyper-émotivité ou encore de la paranoïa ou des idées délirantes. Des cas communs incluent des personnes atteintes de démence qui deviennent anxieuses et agitées et qui demandent à rentrer chez eux (leur ancienne maison) ou des personnes intoxiquées qui croient qu’on veut leur faire du tort. » (p. 61)
Quels troubles neurologiques sont souvent associés aux états confusionnels (6)?
Alzheimer, Parkinson, traumatismes crâniens, méningite, HIV, hydrocéphalie.
« Des cas communs incluent des personnes atteintes de démence qui deviennent anxieuses et agitées et qui demandent à rentrer chez eux (leur ancienne maison) ou des personnes intoxiquées qui croient qu’on veut leur faire du tort. Les états confusionnels sont très communs dans les troubles neurologiques (Alzheimer, Parkinson, traumatismes crâniens, méningite, HIV, hydrocéphalie). Ils peuvent être provoqués par des troubles métaboliques (ex: diabète) ainsi que par des infections ou des intoxications (alcool, drogues). » (p. 61)
Outre les troubles neurologiques, quelles sont les causes fréquentes d’état confusionnel (4) ?
Troubles métaboliques, infections, intoxications, hypoglycémie.
« Les états confusionnels sont très communs dans les troubles neurologiques (Alzheimer, Parkinson, traumatismes crâniens, méningite, HIV, hydrocéphalie). Ils peuvent être provoqués par des troubles métaboliques (ex: diabète) ainsi que par des infections ou des intoxications (alcool, drogues). L’hypoglycémie est aussi une cause fréquente d’état confusionnel. » (p. 61)
Qu’est-ce que le delirium tremens ?
Un état confusionnel accompagné de tremblements, d’agitation, de délires et d’hallucinations.
« L’hypoglycémie est aussi une cause fréquente d’état confusionnel. Le sevrage alcoolique, la réduction drastique de consommation après une consommation prolongée peut parfois entrainer un delirium tremens, un état confusionnel accompagné de tremblements, d’agitation, de délires et d’hallucinations. » (p. 61)
Qu’est-ce qui peut entraîner un delirium tremens (2) ?
Le sevrage alcoolique ou la réduction drastique de consommation après une consommation prolongée.
« L’hypoglycémie est aussi une cause fréquente d’état confusionnel. Le sevrage alcoolique, la réduction drastique de consommation après une consommation prolongée peut parfois entrainer un delirium tremens, un état confusionnel accompagné de tremblements, d’agitation, de délires et d’hallucinations. » (p. 61)
Pourquoi les états confusionnels sont-ils fréquents chez les personnes âgées hospitalisées (3) ?
À cause d’une fragilité cérébrale et métabolique, et des effets secondaires de plusieurs médicaments.
« Les états confusionnels sont fréquents chez les personnes âgées hospitalisées à cause d’une fragilité cérébrale et métabolique, mais aussi à cause des effets secondaires de plusieurs médicaments dont ceux utilisés dans l’anesthésie générale. » (p. 61)
Quels médicaments peuvent causer de la confusion chez les personnes âgées (4)?
Les opioïdes comme la morphine, les benzodiazépines, les antihistaminiques et les anticholinergiques.
« Les personnes âgées sont particulièrement à risque de montrer de la confusion après la prise d’opioïdes comme la morphine, mais aussi après la prise de benzodiazépines, d’antihistaminiques ou d’anticholinergiques. » (p. 61)
Quels facteurs exacerbent la confusion chez les personnes âgées (6) ?
Le stress, le manque de sommeil, la déshydratation, la non-familiarité de l’environnement, les troubles sensoriels et l’absence de repères temporels.
« Plusieurs facteurs exacerbent la confusion chez les personnes âgées dont le stress, le manque de sommeil, la déshydratation, la non-familiarité de l’environnement, les troubles sensoriels et l’absence de repères temporels (horloge, fenêtre). » (p. 61)
Quel est l’impact des opioïdes comme la morphine sur les personnes âgées ?
Ils augmentent le risque de confusion.
« Les personnes âgées sont particulièrement à risque de montrer de la confusion après la prise d’opioïdes comme la morphine, mais aussi après la prise de benzodiazépines, d’antihistaminiques ou d’anticholinergiques. » (p. 61)
Pourquoi la non-familiarité de l’environnement peut-elle causer de la confusion chez les personnes âgées ?
Parce qu’elle exacerbe la confusion.
« Plusieurs facteurs exacerbent la confusion chez les personnes âgées dont le stress, le manque de sommeil, la déshydratation, la non-familiarité de l’environnement, les troubles sensoriels et l’absence de repères temporels (horloge, fenêtre). » (p. 61)
Les personnes en santé peuvent-elles subir des états confusionnels ?
Oui, elles peuvent subir des états confusionnels légers.
« Les personnes en santé peuvent aussi subir des états confusionnels légers. Les états de transition du sommeil à l’éveil peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle. » (p. 61-62)
Que peuvent causer les états de transition du sommeil à l’éveil ?
Ils peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle.
« Les personnes en santé peuvent aussi subir des états confusionnels légers. Les états de transition du sommeil à l’éveil peuvent causer de la désorientation spatiale ou temporelle. Dans ces cas, il est probable que certaines régions cérébrales prennent plus de temps à s’activer que le reste du cerveau, entrainant un dysfonctionnement temporaire. » (p. 61-62)