6.2. Troubles du langages sans les aphasies Flashcards
Qu’est-ce que la dyspraxie de la parole affecte principalement ?
L’articulation de la parole.
Justification : “La dyspraxie de la parole est un trouble moteur qui affecte l’articulation de la parole.”
(p. 77)
Quels éléments de la parole peuvent être affectés par la dyspraxie de la parole (4) ?
Les voyelles, les consonnes, les transitions entre les syllabes ou le rythme de la parole.
Justification : “Les erreurs d’articulation peuvent affecter les voyelles, les consonnes, les transitions entre les syllabes ou le rythme de la parole.” (p. 77)
À quel âge peut-on observer la dyspraxie de la parole ?
Chez l’enfant en bas âge ou chez l’adulte.
Justification : “La dyspraxie de la parole peut être observée chez l’enfant en bas âge ou elle peut être acquise chez l’adulte en lien avec un trouble neurologique.” (p. 77)
Qu’est-ce que le syndrome de l’accent étranger modifie ?
L’articulation de la parole.
Justification : “Le syndrome de l’accent étranger est aussi une modification de l’articulation de la parole.” (p. 78)
Dans quels cas peut-on observer le syndrome de l’accent étranger chez l’adulte (3) ?
Suite à un trouble neurologique (AVC, traumatisme crânien, migraine).
Justification : “Cette modification de la voix est souvent observée dans l’autisme mais on peut aussi l’observer chez l’adulte suite à un trouble neurologique (AVC, traumatisme crânien, migraine).” (p. 78)
Troubles aphasiques: Quels noyaux peuvent être touchés par les lésions sous-corticales non cérébelleuses (3)?
Les noyaux gris centraux (Parkinson, Huntington), les noyaux du thalamus, ou les fibres reliant le thalamus au cortex frontal.
Justification : « Les lésions sous-corticales touchant les noyaux gris centraux (Parkinson, Huntington), les noyaux du thalamus, ou les fibres reliant le thalamus au cortex frontal peuvent aussi entrainer des troubles aphasiques. On observe surtout des troubles expressifs, soit des difficultés d’articulation (dysarthrie), la réduction de la production (baisse de fluence), ou encore une diminution du volume de la parole (l’hypophonie), ou des paraphasies. » (p. 80-81)
Quels types de troubles peuvent être causés par les lésions sous-corticales non cérébelleuses ?
Des troubles aphasiques.
« Les lésions sous-corticales touchant les noyaux gris centraux (Parkinson, Huntington), les noyaux du thalamus, ou les fibres reliant le thalamus au cortex frontal peuvent aussi entrainer des troubles aphasiques. On observe surtout des troubles expressifs, soit des difficultés d’articulation (dysarthrie), la réduction de la production (baisse de fluence), ou encore une diminution du volume de la parole (l’hypophonie), ou des paraphasies. » (p. 80-81)
Quels types de troubles expressifs sont observés avec les lésions sous-corticales non cérébelleuses (4)?
1) Des difficultés d’articulation (dysarthrie);
2) La réduction de la production (baisse de fluence);
3) Une diminution du volume de la parole (l’hypophonie),
4) Des paraphasies.
Justification : « On observe surtout des troubles expressifs, soit des difficultés d’articulation (dysarthrie), la réduction de la production (baisse de fluence), ou encore une diminution du volume de la parole (l’hypophonie), ou des paraphasies. La répétition et la compréhension sont généralement préservées. » (p. 80-81)
Qu’est-ce que la dysarthrie ?
Des difficultés d’articulation.
Justification : « On observe surtout des troubles expressifs, soit des difficultés d’articulation (dysarthrie), la réduction de la production (baisse de fluence), ou encore une diminution du volume de la parole (l’hypophonie), ou des paraphasies. La répétition et la compréhension sont généralement préservées. » (p. 80-81)
Qu’est-ce que l’hypophonie ?
Une diminution du volume de la parole.
Justification : « On observe surtout des troubles expressifs, soit des difficultés d’articulation (dysarthrie), la réduction de la production (baisse de fluence), ou encore une diminution du volume de la parole (l’hypophonie), ou des paraphasies. La répétition et la compréhension sont généralement préservées. » (p. 80-81)
Quels aspects de la parole sont généralement préservés malgré les lésions sous-corticales non cérébelleuses ?
La répétition et la compréhension.
Justification : « On observe surtout des troubles expressifs, soit des difficultés d’articulation (dysarthrie), la réduction de la production (baisse de fluence), ou encore une diminution du volume de la parole (l’hypophonie), ou des paraphasies. La répétition et la compréhension sont généralement préservées. » (p. 80-81)
Quels symptômes langagiers peuvent être causés par des dommages au cervelet (5) ?
- Incapacité à parler (mutisme);
- Dyspraxie de la parole (dysarthrie);
- Dyspraxie de l’écriture,
- Difficultés grammaticales;
- Difficulté de fluence verbale
Justification : « Des dommages au cervelet peuvent causer une incapacité à parler (mutisme), de la dyspraxie de la parole (dysarthrie), de la dyspraxie de l’écriture, ainsi que des difficultés grammaticales et de fluence verbale. Ces symptômes peuvent aussi être accompagnés de difficultés à planifier et initier des mouvements volontaires (troubles du contrôle cognitif) et de troubles du contrôle affectif. » (p. 81)
Outre les symptômes langagiers, quels autres symptômes peuvent accompagner les dommages au cervelet (2) ?
1) Des troubles du contrôle cognitif
2) Des troubles du contrôle affectif.
Justification : « Ces symptômes peuvent aussi être accompagnés de difficultés à planifier et initier des mouvements volontaires (troubles du contrôle cognitif) et de troubles du contrôle affectif. Ce syndrome cérébelleux est en partie lié aux fortes connexions entre le cervelet et le cortex frontal. » (p. 81)
À quoi sont liés les troubles du contrôle cognitif et affectif causés par des dommages au cervelet ?
Aux fortes connexions entre le cervelet et le cortex frontal.
Justification : « Ces symptômes peuvent aussi être accompagnés de difficultés à planifier et initier des mouvements volontaires (troubles du contrôle cognitif) et de troubles du contrôle affectif. Ce syndrome cérébelleux est en partie lié aux fortes connexions entre le cervelet et le cortex frontal. » (p. 81)
Quelles erreurs phonologiques les enfants dysphasiques produisent-ils souvent ?
Des confusions de consonnes comme P vs B, K-G, F-V, S-Z, T vs K, CH vs S
Des inversions de consonnes (Spectacle - Pestacle, Boxe - Bosque)
Justification : « Les enfants dysphasiques produisent souvent des erreurs phonologiques comme des confusions de consonnes: P vs B (bilule), K-G (grayon), F-V (fite), S-Z (siseaux), T vs K (croi au lieu de trois), CH vs S (sa au lieu de chat) ou des inversions de consonnes (Spectacle - Pestacle, Boxe - Bosque). » (p. 81)
Quels types de difficultés d’accès lexical peuvent rencontrer les enfants dysphasiques (2) ?
1) Des paraphasies;
2) L’utilisation de mots de remplissage.
Justification : « [Les enfants dysphasiques] peuvent aussi avoir des difficultés à trouver certains mots (difficultés d’accès lexical), ce qui donne lieu à des paraphasies, des substitutions de mots par d’autres mots phonologiquement ou sémantiquement similaires, (« Le policier va te donner une conversation»; « La colline vertébrale»; « Aujourd’hui soir»; « Maman peux-tu m’apporter une nappe (serviette)» ) ou à l’utilisation de mots de remplissage («chose», «machin»,« truc»). » (p. 81)
En quels circonstances les difficultés des enfants dysphasiques évoluent-elles le plus favorablement avec le temps (3)?
Surtout quand les dimensions qui rendent le discours moins intelligibles sont peu atteintes (l’articulation, la syntaxe, le lexique)
Justification : « Les difficultés diminuent souvent avec le temps surtout quand les atteintes touchent peu les dimensions qui rendent le discours moins intelligible (articulation, syntaxe, lexique). » (p. 81)